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  • Marcher avec réflexion
    La Tour de Garde 1958 | 1er juillet
    • son issue, c’est la voie de la mort. ” (Prov. 14:12). Ce n’est que par le moyen des vérités des Écritures qu’une personne peut déterminer si tel chemin est bon ou s’il est mauvais et trompeur.

      Le besoin de la lumière biblique en ce monde peut être encore mieux apprécié si nous réalisons qu’il se trouve précisément dans la condition décrite par le prophète Ésaïe, en ces termes : “ Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples. ” — És. 60:2.

      Puisque le dieu de ce monde, son gouverneur invisible, est le prince des ténèbres, il n’est pas étrange que le monde soit couvert de denses ténèbres spirituelles. Il n’est pas étrange qu’il soit un bourbier de corruption morale, et il ne l’est pas moins qu’il produise d’abondantes récoltes de mauvais fruits. Puisque Satan désire qu’aucun homme ne longe l’étroit sentier de la vie, n’est-​il pas logique qu’il recoure à tous les moyens trompeurs imaginables pour attirer les gens vers les sentiers détournés et les enliser dans le marécage de la dépravation morale du monde, présenter les fausses routes comme étant bonnes et populariser la fausse religion, lui conférant les apparences extérieures de la vraie ? “ Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-​même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. ” — II Cor. 11:14, 15.

      Ce monde et son bourbier d’immoralité sont destinés à la destruction par Dieu à la proche bataille d’Harmaguédon. Ce mauvais système de choses tout entier sera balayé de la surface de la terre aussi totalement que le fut le monde antédiluvien. Le seul moyen de survivre à son sort, puis d’entrer dans un monde nouveau sain, est de suivre l’étroit chemin de l’intégrité chrétienne. La personne sage choisira ce chemin, le parcourra avec beaucoup de réflexion, veillant constamment à ses pas. Aussi longtemps qu’elle le longera, en acceptant la Parole de Dieu comme guide, elle ne s’égarera pas dans le marécage d’immoralité de ce monde.

  • Faire de bonnes œuvres chrétiennes
    La Tour de Garde 1958 | 1er juillet
    • Faire de bonnes œuvres chrétiennes

      Jésus prédit qu’à notre époque certaines personnes prétendant avoir fait de nombreuses œuvres en son nom seraient désavouées par lui. Quelle sorte d’œuvres devons-​nous faire pour obtenir sa considération et son approbation ?

      “ CROIS au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé. ” Ces paroles de l’apôtre Paul, adressées à un geôlier philippien, effrayé parce qu’un tremblement de terre au milieu de la nuit avait ouvert toutes les portes des cellules et rompu les liens des prisonniers, signifient, selon de nombreuses personnes, que tout ce qui est exigé d’un chrétien pour obtenir le salut, c’est de croire. — Actes 16:31.

      Mais il n’en est pas ainsi. Si un pêcheur ou un fermier entendait parler d’un ouragan ou d’une tornade qui le menace, serait-​il sauvé s’il manquait de faire quelque chose à ce sujet, simplement parce qu’il croirait à l’avertissement ? Il aurait à prendre toutes les précautions possibles, ce qu’il ferait s’il croyait vraiment en l’avertissement. Ainsi, comme l’indique bien le disciple Jacques, la foi seule ne suffit pas ; car si nous nous arrêtons à la simple foi, nous ne croyons pas réellement. “ Mes frères, que sert-​il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-​elle le sauver ? ” Non, elle ne le peut, car, “ comme le corps sans (souffle, NW) est mort, de même la foi sans les œuvres est morte ”. — Jacques 2:14, 26.

      Mais quelqu’un dira peut-être : Cela n’est-​il pas en contradiction avec ce que l’apôtre Paul enseignait dans sa lettre aux Romains sur le fait d’être déclaré juste par la foi ? Ne montre-​t-​il pas qu’Abraham fut déclaré juste à cause de sa foi, et n’affirme-​t-​il pas énergiquement que les œuvres n’apportèrent pas la justice aux Juifs ? Luther et d’autres ont avancé ces arguments ; c’est aussi une raison pour laquelle certains sont allés jusqu’à douter de l’inspiration de la lettre de Jacques.

      Non, ce que Jacques écrivit ne s’oppose pas à l’enseignement de Paul. La Bible ne se contredit pas. Il paraît seulement en être ainsi lorsque nous ne la comprenons pas. Jacques et Paul discutent deux types d’œuvres, séparées et différentes. Paul montre que les œuvres requises par la loi, la circoncision, les sacrifices, les sabbats, etc., ne pouvaient rendre justes les serviteurs de Dieu : “ Nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. ” Ces exigences de la loi préfiguraient de meilleures choses qui pourraient rendre juste. De plus, les œuvres de la loi pouvaient être faites sans que le cœur y participe, comme cela est montré dans Ésaïe, chapitre un. — Rom. 3:20 ; Héb. 10:1.

      Or, Jacques ne contredit pas cela, car il ne discute pas des œuvres de la loi, mais plutôt de la nécessité impérieuse de soutenir sa foi par des œuvres conformes. Le proverbe : “ Les actions parlent plus fort que les paroles ”, pourrait s’appliquer ici. Comme Jacques le fait observer : “ Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. ” Mais, bien qu’ils tremblent, ils n’agissent pas en harmonie avec leur foi. — Jacq. 2:19.

      ŒUVRES DE MISÉRICORDE

      Jésus souligna l’importance des œuvres à la fois par sa vie active et ses enseignements : “ Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis. ” “ Il faut que (nous fassions, NW) les œuvres de celui qui m’a envoyé. ” C’est pourquoi, la nuit où il fut trahi, il pouvait dire à son Père : “ Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. ” — Jean 5:17 ; 9:4 ; 17:4.

      En quoi ces œuvres consistent-​elles ? De nombreux soi-disant chrétiens adoptent la position selon laquelle tout ce que Dieu exige d’eux, c’est d’être soumis à la loi de leur pays. En effet, la Bible ordonne de faire un travail honnête : “ Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il

  • Comment survivre à un monde ingrat
    La Tour de Garde 1958 | 1er juillet
    • Comment survivre à un monde ingrat

      “ Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats. ” — II Tim. 3:1, 2.

      1. Qui a annoncé le manque d’appréciation de notre époque ? Que néglige-​t-​on d’apprécier ?

      JÉHOVAH Dieu a prévu la plaie mortelle de l’ingratitude qui sévirait sur la terre dans les temps difficiles précédant Harmaguédon. Il inspira l’apôtre Paul à consigner une mise en garde contre ce fléau, il y a 1 900 ans, afin que les hommes d’appréciation puissent survivre à un monde ingrat. “ Sache, a écrit Paul, que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-​toi de ces hommes-​là. ” (II Tim. 3:1-5). L’ingratitude est le contraire de l’appréciation. La prophétie nous décrit les hommes tels que nous les trouvons de nos jours, c’est-à-dire sans appréciation aucune pour Dieu, pour la pure adoration, pour l’amour véritable et pour l’obéissance aux parents. Elle nous les présente au contraire comme recherchant avant tout le plaisir et l’argent. Avec quelle précision la Bible, qui est une histoire écrite à l’avance, a prédit les faits actuels ! Les hommes au cœur honnête s’éloigneront d’un monde ingrat pour survivre à sa chute maintenant proche.

      2. à) Qu’est-​ce que l’appréciation ? b) Pour l’exprimer, que faut-​il ?

      2 Pour s’éloigner d’un monde d’ingrats, il faut cultiver l’appréciation pour tout ce qui est bon, droit et agréable à Dieu. La vraie appréciation est bien davantage que la simple gratitude. Le mot “ apprécier ” dérive d’un vocable latin signifiant “ prix ” et veut dire reconnaître la valeur, le prix de quelque chose. Apprécier, c’est estimer pleinement la valeur d’un objet ; c’est se sentir intimement satisfait et d’accord à son égard. L’appréciation implique que l’on a connaissance d’une chose par la perception des sens. La finesse de perception est souvent impliquée dans l’appréciation. L’expression “ appréciation de la musique ” ou “ appréciation des arts ” prend maintenant un sens plus plein. Il arrive qu’une banque envoie un homme chargé d’apprécier, d’évaluer, de montrer quel est le prix de la chose soumise à son jugement. Quand une chose perd de sa valeur, elle se déprécie. Il s’ensuit que, si nous voulons montrer de l’appréciation pour les choses supérieures impliquant Dieu et la vraie adoration, il nous faut devenir habile à en déterminer les valeurs. Il faut de la connaissance, de l’intelligence et de l’expérience, mais, avant tout, il faut se référer à la Bible quant à ce qui est digne d’appréciation. Le monde ingrat se meurt par manque d’appréciation ; ses perceptions sensorielles pour tout ce qui est divin et bon sont mortes, comme d’ailleurs il va bientôt l’être lui-​même.

      3. Quelles questions la parabole de Jésus sur les brebis et les boucs rend-​elle pertinentes ?

      3 Jésus-Christ a annoncé notre époque au 25e chapitre de Matthieu, où il a décrit deux classes vivant au temps de la fin du monde. À sa droite se tiennent les “ brebis ” pleines d’appréciation, qui aiment Dieu et Christ le Roi régnant et qui apprécient le reste des frères du Christ, lesquels prêchent en tout lieu la bonne nouvelle du royaume de Dieu. À la gauche du Roi se tiennent les “ boucs ” sans appréciation, qui disent aimer Dieu et le Christ, mais qui n’ont aucun sentiment d’approbation ni de satisfaction à la vue de l’œuvre de témoignage effectuée par les frères terrestres de Jésus. Les boucs ne voient pas que le Roi est présent dans la puissance du Royaume et que toutes les nations viennent devant son trône de jugement. Où vous tenez-​vous dans cette lutte entre l’appréciation et l’ingratitude ? Quel prix attachez-​vous à la Parole de Dieu ? Au message du Royaume en train d’être prêché ? À votre temps ? À votre vie ? Vous pouvez sauver votre vie si vous examinez l’histoire biblique de cette lutte et si vous vous décidez à vous tenir parmi la minorité de ceux qui ont montré une appréciation qui leur a assuré le salut.

      4. Pourquoi l’appréciation fut-​elle une question de vie et de mort aux jours de Jésus ?

      4 Aux jours de Jésus une génération hautement privilégiée a eu l’avantage de voir le Fils de Dieu accomplir de grands miracles attestant qu’il était le Messie attendu depuis longtemps. Une mauvaise perception sensorielle déforma l’appréciation dont témoigna cette génération à l’égard de ces preuves, malgré le fait que Jésus accomplit toutes les prophéties relatives au Messie. Manquant d’apprécier ses privilèges, cette génération condamnée estima légèrement la proclamation du Royaume et négligea d’évaluer cette prédication comme digne d’être soutenue. Jésus pleura devant son absence de discernement. En moins de temps qu’il n’en fallut à ses pères pour faire la marche de quarante ans dans le désert, la génération en question récolta ce qu’elle avait semé par les graines de l’ingratitude. Les armées romaines assaillirent Jérusalem et la Judée en l’an 70, baignant le pays dans le sang, ainsi que Jésus l’avait prédit. Son ingratitude à l’égard de la présence du Roi du royaume de Dieu et de ses privilèges de le servir amena une mort violente. Conformément à l’avertissement de Jean-Baptiste, lequel appréciant la valeur du Christ se sentit indigne de dénouer les cordons de ses sandales, cette génération fut baptisée dans la destruction ardente. Mais les hommes et les femmes qui surent apprécier le Christ reçurent l’effusion du saint esprit divin avec puissance et vie (Mat. 3:7-12). L’appréciation leur valut de survivre à la fin du système de choses d’alors.

      5. Quelle situation semblable existait aux jours de Noé ?

      5 La maladie de l’ingratitude est, bien entendu, antérieure au temps de Jésus. Dans Hébreux 12:16 (NW) Paul avertit les premiers chrétiens afin qu’il n’y eût personne parmi eux “ n’appréciant pas les choses sacrées, comme Ésaü, qui en échange d’un repas renonça à ses droits de premier-né ”. Déjà avant les jours d’Ésaü l’ingrat et de Jacob l’appréciateur il y eut un monde entier qui connut le fléau de l’ingratitude. C’était le monde de l’époque de Noé. Noé et sa famille de témoins de Jéhovah apprécièrent le fait qu’il était nécessaire d’obéir aux commandements de Dieu. Ils prêchèrent et construisirent une arche de sécurité sous les yeux d’une génération sans appréciation. Les soucis de la vie et l’amour des plaisirs de la chair fermèrent les esprits du monde antédiluvien et ils ne virent pas la gravité de la situation. Les eaux du déluge qui submergèrent les plus hautes montagnes montrèrent soudain à des multitudes la valeur de l’avertissement de Noé, mais il était trop tard. Les ingrats n’eurent plus le temps de corriger leur erreur. Ils périrent par suite de leur manque d’appréciation. Les archéologues qui effectuent des fouilles parmi les ruines antédiluviennes trouvent des preuves que Dieu a détruit un monde religieux. Les témoins de Jéhovah en apprécient la raison : c’était la fausse religion. Il est évident que la fausse religion peut diminuer l’appréciation et détruire la bonne perception sensorielle pour tout ce qui est pure adoration aux yeux de Dieu. — Genèse, chapitres 6 à 8 ; Mat. 15:3.

      6. Qui fut le premier ingrat ? À quoi a abouti son ingratitude ?

      6 Cependant l’histoire de l’ingratitude est plus ancienne que le déluge. Elle date du jardin d’Éden, où le début de l’humanité fut plongé dans le péché et la mort par suite du manque d’appréciation d’Adam et d’Ève pour la pure adoration de Dieu et la nécessité de demeurer fidèles. Le premier ingrat ne fut nul autre que Satan le Diable qui influença le premier couple, l’amenant à sous-évaluer la Parole et les commandements divins. Jésus révéla la défectuosité funeste dans l’appréciation de Satan. Celui-ci n’attachait aucune valeur à la vérité. “ Il a été meurtrier dès le commencement, a dit Jésus, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. ” (Jean 8:44). Jéhovah n’a pas créé Satan, car, s’il l’avait fait, c’est lui qui aurait été en réalité le père du mensonge et le menteur, mais il est impossible que Dieu mente. La faute en est au manque d’appréciation de Satan vis-à-vis de la vérité et de la droiture. Parmi les fils spirituels de Dieu il avait été hautement favorisé. Il aurait pu suivre la voie sage du Fils unique de Dieu, la Parole, mais cet ingrat, qui s’était rendu tel lui-​même, ne ressentait aucun sentiment de satisfaction intime ni d’approbation devant le conseil bienveillant de Jéhovah. Satan n’estima pas davantage la société des fils angéliques de Dieu. Le chemin de l’ingratitude aboutit à la trahison au ciel et sur la terre, et maintenant nous approchons précisément du dénouement de la longue contestation sur la souveraineté universelle de Jéhovah, contestation qui sera bientôt réglée à l’honneur de Jéhovah et pour la bénédiction de tous ceux qui montrent de l’appréciation. Dans l’intervalle le manque d’appréciation devait amener Satan à établir un record d’ingratitude, dont le sommet fut le meurtre de Jésus au Calvaire. Ayant de l’appréciation pour l’intégrité de Jésus, Jéhovah le ressuscita et l’éleva à sa droite, où il est finalement venu dans son glorieux trône du Royaume en ce jour de jugement. Nous voyons donc que la condamnation de Satan a pour base son manque d’appréciation. À Harmaguédon Jésus agira en faisant preuve d’appréciation à l’égard de la souveraineté de Jéhovah et il exterminera promptement le prince rebelle des ingrats.

      7. En suivant quels exemples pouvons-​nous espérer survivre à la fin du monde ?

      7 Le texte biblique n’est pas seulement une histoire d’ingratitude. Il contient aussi des exemples d’amis de la justice qui firent preuve d’appréciation. Aujourd’hui un monde de plus de deux milliards d’âmes est près de périr par suite de son manque d’appréciation ; cependant vous pouvez survivre à sa fin en imitant la vie de nombreux experts dans l’art d’apprécier les faveurs divines. Abel en fut un. Il estima correctement la faveur de Jéhovah Dieu et comprit que son adoration du vrai Dieu devait être conforme aux règles divines et non aux rites humains tels que l’offrande des fruits du sol faite par Caïn (Gen. 4:2-7). Abel reviendra dans la résurrection parce qu’il a apprécié la valeur de servir Dieu de la bonne façon. Un autre homme expert dans l’art de l’appréciation fut Noé, déjà mentionné pour son appréciation des instructions divines. Abraham et Sara évaluèrent correctement le privilège de quitter leur foyer à Ur pour servir Jéhovah en des pays étrangers, à la manière des missionnaires. Abraham soutint continuellement le genre de vie de Jéhovah et obtint la faveur divine comme le “ père des fidèles ”. À Jéricho Rahab apprécia sagement ses nouveaux rapports avec l’organisation théocratique de Jéhovah ; elle les estima plus que les liens communautaires l’attachant à la ville condamnée. Elle apprécia intelligemment la nécessité de prendre position pour les armées victorieuses de Jéhovah et démontra activement sa fidélité. Son appréciation et sa bonne perception lui permirent, à elle et à sa famille, de survivre à la chute de Jéricho. — Jos. 6:22-25.

      8. a) Citez d’autres hommes qui firent preuve d’appréciation. b) Comment Moïse apprécia-​t-​il ses privilèges ?

      8 Le livre biblique des Juges est l’histoire d’un groupe d’hommes et de femmes qui apprécièrent avec zèle l’appel à l’action de Jéhovah pour défendre son peuple élu, lequel s’était mis souvent dans des situations difficiles par suite de son manque d’appréciation pour son grand Roi invisible. Des témoins de Jéhovah tels que Samson, Gédéon, Jéhu, Barak, Débora et d’autres, regardèrent comme un grand privilège le fait de pouvoir combattre pour le nom de Jéhovah, pour sa vraie adoration et pour son peuple. Ils étaient si convaincus d’apprécier correctement ce privilège qu’ils exposèrent leur vie pour l’exercer. Les prophètes de Jéhovah n’appréciaient pas moins leurs privilèges envers Dieu. Des rois et des empires se dressèrent souvent contre des hommes tels que Moïse, Samuel, Daniel, Jérémie, Ézéchiel, Michée et de nombreux autres. Pour ces hommes, qui savaient apprécier, le privilège d’être des porte-parole de Jéhovah était un trésor sans égal. Ils attachaient le plus haut prix à l’appel de proclamer les prophéties, les vérités et les jugements de Jéhovah, cela aussi bien aux amis qu’aux ennemis. Ces prophètes craignant Dieu étaient des experts dans l’art d’apprécier les privilèges. Un exemple typique en est Moïse dont Paul a écrit ceci dans Hébreux 11:24-26 : “ C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant (appréciant) l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. ” Dans l’esprit et le cœur de Moïse une décision avait été prise, une appréciation avait été faite, lesquelles attachaient le plus haut prix aux bénédictions promises par Jéhovah, espérance qui réduisit facilement à néant tout ce que le monde égyptien pouvait offrir en fait d’attraits matériels. Pendant sa vie son appréciation lui valut beaucoup de bénédictions et de privilèges comme médiateur entre Jéhovah et Israël, préfigurant le rôle du Christ lui-​même. De plus, au chapitre onze de l’épître aux Hébreux Hé 11, Moïse figure sur la liste des témoins fidèles ayant fait preuve d’appréciation et qui reviendront dans la résurrection après Harmaguédon. Si Moïse avait mal apprécié ses privilèges, il aurait connu une vie de plaisirs temporaires et serait mort sans espérance.

      9. Qui est le plus grand appréciateur de la bonté de Jéhovah ? Opposez sa condition à celle de Satan.

      9 De tous les hommes et les femmes fidèles qui obtinrent la faveur divine et soutinrent la souveraineté de Jéhovah, Jésus-Christ se tient comme le plus grand appréciateur des dons et des privilèges de Dieu. Il est le parfait exemple d’appréciation. Son existence de reconnaissance envers Jéhovah pour la vie éternelle et toutes ses bénédictions sont l’antithèse même de la carrière ingrate de Satan. Dès sa création le Fils de Dieu a hautement apprécié cette vérité que tout ce qu’il est et possède est un don de son Père Jéhovah. Jésus ne chercha jamais par ingratitude à prendre la place de Dieu. Il apprécia le privilège de figurer parmi la famille universelle divine et il a toujours travaillé avec appréciation à l’exaltation du nom de Jéhovah, étant “ obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort (sur un poteau de supplice, NW) ”. (Phil. 2:5-8.) Mais considérez les conditions dissemblables de ces deux fils angéliques de Dieu qui étaient jadis ensemble dans la famille céleste de Jéhovah. Satan l’ingrat arrogant a été retranché de l’organisation de Dieu et précipité maintenant dans le voisinage de la terre où il fait la guerre au reste des héritiers du Royaume, sachant que le temps qui lui reste se fait court. Jésus-Christ, l’humble appréciateur, a été élevé à un rang supérieur à son rang du commencement. Le don de l’immortalité lui a été accordé. Il voit par-delà la guerre d’Harmaguédon une éternité de service pleine d’appréciation envers son Dieu et Père. Qui a apprécié intelligemment la bonté de Jéhovah ? Quelles dispositions prenez-​vous pour imiter l’exemple de Jésus ?

      10. Comment Jésus prêcha-​t-​il et pratiqua-​t-​il l’appréciation ?

      10 Qu’il nous faille imiter son exemple, c’est ce que Paul nous écrit : “ Courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé (notez son appréciation) l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. ” (Héb. 12:1-3). En fixant nos regards sur la manière dont Jésus a apprécié tout ce qui est digne, nous apprenons à évaluer correctement les choses. Nous pouvons également mépriser l’opprobre dont nous couvrent notre parenté, nos relations ou des voisins qui s’opposent à la voie chrétienne. La joie de servir Jéhovah pour toujours sera la chose de valeur dans notre vie. Vous imiterez l’exemple de Jésus et vous vendrez avec joie l’intérêt que vous prenez à tout ce qui pourrait vous empêcher d’acquérir le Royaume. Jésus nous a donné une leçon précieuse sur la façon d’apprécier le service du Royaume quand il a prononcé les paraboles suivantes : “ Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète le champ. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait ; et l’a achetée. ” (Mat. 13:44-46). Jésus a agi de la sorte. Il avait de l’appréciation, la faculté de reconnaître la véritable valeur de servir Jéhovah et de vendre tous les autres intérêts, renonçant même à sa vie terrestre pour obtenir la perle de grand prix. Satan éprouva l’appréciation de Jésus par des offres politiques et matérielles, mais rien dans le système de choses de Satan n’était capable d’attirer Jésus et de le pousser à réviser son estimation du haut prix qu’il attachait à l’exaltation du nom de Jéhovah. Son trésor de service ne perdit pas de sa valeur avec le temps ; il grandit en appréciation et continue certainement encore à grandir. Voilà l’exemple que Paul nous invite à imiter.

      11. Comment les apôtres montrèrent-​ils leur appréciation ?

      11 Ayant reçu les parfaites instructions de Jésus, tous les apôtres sauf un imitèrent leur Maître (Luc 6:40). Cette seule exception attacha un prix trop élevé aux choses matérielles et reconnut plus tard que son évaluation était une erreur en jetant l’argent de la trahison dans le temple et en allant ensuite se suicider (Mat. 27:3 ; Zach. 11:12, 13). Les onze autres apôtres et Paul, qui prit la charge de Judas, montrèrent tous qu’ils étaient des hommes d’appréciation dans le sens plein du terme. Ils souffrirent beaucoup pour la vérité et pour la bonne nouvelle, mais leurs épreuves étouffèrent-​elles leur reconnaissance pour Jéhovah ? Quand la cour suprême des Juifs fit fouetter les apôtres et les relâcha avec ordre de renoncer à leur prédication, perdirent-​ils leur appréciation pour leur privilège ? Actes 5:41, 42 nous donne la réponse : “ Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. ” Il est hors de doute que les apôtres avaient une appréciation réelle. Ils n’attachaient pas un prix exagéré à leur propre personne, à l’argent et aux plaisirs. Ils avaient de la reconnaissance pour Dieu, pour Jésus-Christ, pour la valeur du dévouement véritable, et ils n’en renièrent pas la force. Il nous faut toujours regarder ces exemples, surtout quand un monde moderne sans gratitude nous demande de mettre un terme au témoignage final donné en faveur du royaume de Dieu.

      12. Quel grand privilège fut annoncé pour notre époque et comment est-​il offert ?

      12 Exilé dans l’île de Patmos à cause de la bonne nouvelle, l’apôtre Jean fut poussé par inspiration à annoncer que les hommes et les femmes du jour actuel de jugement se verraient offrir le privilège d’entreprendre une œuvre de témoignage en faveur du Royaume, d’annoncer une bonne nouvelle qui, selon Jésus, “ sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin ”. (Mat. 24:14.) Jean a écrit ceci au sujet de sa vision inspirée : “ Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-​lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. ” (Apoc. 14:6, 7). Quand les témoins de Jéhovah frappent à votre porte poussés par la force agissante divine, ce privilège de rendre activement gloire à Dieu vous est offert. Des hommes et des femmes d’appréciation de toutes les nations y répondent chaque heure, trouvant une satisfaction intime à prendre part au témoignage final.

      13. a) Que rend manifeste notre considération de personnes pauvres et riches en appréciation ? b) Quelles questions se posent maintenant à nous ?

      13 En passant en revue l’histoire biblique de ceux qui furent riches en appréciation, n’est-​il pas manifeste que l’appréciation est plus que la reconnaissance ou la simple gratitude, bien que ce monde en soit dépourvu ? En effet, c’est une question de vie et de mort qui implique votre cœur, votre perception sensorielle, votre intelligence, votre âme et votre force. Vous avez vu ce que d’autres ont fait ; les uns ont agi avec sagesse, les autres en insensés. Quelle sera maintenant votre ligne de conduite en ce qui concerne le royaume de Jéhovah ? Sera-​t-​elle motivée par l’appréciation ou par l’ingratitude ? La maison que vous bâtissez tiendra-​t-​elle sous l’assaut de la tempête d’Harmaguédon ? Comment est-​il possible de faire grandir l’appréciation qui vous rendra capable de survivre à la fin de ce système de choses sans gratitude ? C’est ce que vont nous dire les paragraphes suivants. Lisez-​les avec appréciation.

  • Sachez apprécier vos privilèges à la fin du monde
    La Tour de Garde 1958 | 1er juillet
    • Sachez apprécier vos privilèges à la fin du monde

      “ Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. ” — II Cor. 6:1, 2.

      1. Qu’est-​ce que Paul nous demande d’apprécier dans II Corinthiens 6:1, 2 ?

      APPRÉCIEZ-​VOUS la bonté imméritée de Jéhovah s’exerçant par Jésus-Christ ? Appréciez-​vous le fait que maintenant, à la fin de ce monde, le moment est venu pour que vous fassiez preuve d’appréciation pour le salut ? Comme les chrétiens primitifs de Corinthe, vous êtes invité à regarder les faits avec intelligence, en vue de passer à l’action.

      2. En appréciant ces privilèges, à quelle conclusion Paul aboutit-​il ?

      2 À la fin du système de choses judaïque, Paul manifesta une vive appréciation pour le privilège de connaître le Christ et de servir activement les intérêts de son royaume. Voici ce qu’il déclara aux Philippiens : “ Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi. Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. ” (Phil. 3:4-11). Il a encore dit : “ Soyez mes imitateurs, comme je le suis de Christ. ” (I Cor. 11:1). Votre appréciation pour Dieu et pour Jésus-Christ est-​elle assez forte pour vous permettre de regarder toutes choses comme une perte — même votre famille, votre profession, vos relations, si cela est nécessaire — afin d’acquérir la vie éternelle ? Sinon, quels obstacles vous arrêtent ? Ce peut être une ou de nombreuses choses.

      3. a) Citez quelques obstacles actuels à l’appréciation. b) À quelle aide pour l’appréciation Jéhovah a-​t-​il pourvu ?

      3 Dans la parabole du semeur Jésus souligna les obstacles funestes à l’appréciation (Marc 4:15-19). Satan en tant que dieu de ce système de choses en est un. Les tribulations ou la persécution en constituent un autre. L’appréciation pour le privilège de servir le royaume de Dieu est également anéantie par les soucis du présent système de choses, l’attrait trompeur des richesses et la convoitise des choses matérielles. La semence qui tombe sur le bon sol se compose de ceux qui écoutent la Parole, l’accueillent et portent le fruit du royaume. Écouter la Parole de Jéhovah et la comprendre, voilà ce qui aide à acquérir l’appréciation qui donne la vie. Jésus le confirma dans Jean 17:3 : “ Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” La valeur vitale de cette connaissance fut encore soulignée par Jésus dans le sermon sur la montagne : “ Heureux ceux qui ont conscience de leur indigence spirituelle, car le royaume des cieux leur appartient. ” (Mat. 5:3, NW). Le manque d’appréciation vient de ce qu’on ne reconnaît pas son indigence spirituelle, car il est impossible d’aimer et d’apprécier Dieu au sens plein du terme tant qu’on ne sait pas, par une étude de la Bible, qui il est, ce qu’il défend, comment il pense, quel est son dessein à l’égard de ses créatures. Quand on commence à apprendre ces choses et qu’on les comprend, alors on développe une véritable appréciation pour Dieu.

      4. De quelle façon une étude biblique plus approfondie développera-​t-​elle votre appréciation ?

      4 Combattez le fléau de l’ingratitude en combattant l’ignorance où vous êtes quant à la Parole divine. Consacrez plus de temps à l’étude de la Parole, apprenez ce que Dieu regarde comme précieux et ce qu’il considère comme sans aucun prix. Les témoins de Jéhovah conduisent des milliers d’études bibliques au domicile de ceux qui ont conscience de leur indigence spirituelle. Soyez conscient de votre indigence et invitez-​les à étudier avec vous. Ils apprécieront ce privilège. En progressant dans la connaissance relative à la bonté de Dieu et à son monde nouveau maintenant proche, vous grandirez en appréciation pour son esprit, sa Parole et son organisation. À l’exemple de Job, qui repose dans l’espoir de la résurrection, vous pourrez dire : “ J’ai regardé les paroles de ta bouche comme plus précieuses que ma nourriture indispensable. ” (Job 23:12, AS). Votre habileté à apprécier la nécessité d’apprendre les pensées de Dieu vous fera garder votre horaire pour l’étude biblique à domicile malgré les conflits avec les choses secondaires telles qu’un repas. Vous apprendrez que l’homme ne vit pas que de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah (Mat. 4:4). Votre appréciation sera alors semblable à celle de Jésus.

      5. Pourquoi notre temps est-​il tout particulièrement un temps pour la gratitude ?

      5 Plus qu’en aucun autre temps, nous avons tant de choses pour lesquelles il nous faut être reconnaissants. Le gouvernement royal tant attendu a été installé dans les cieux et a déjà commencé à dominer au milieu de ses ennemis. Il doit croître jusqu’à remplir toute la terre. Appréciez ce fait. Le Royaume est venu pour demeurer. Vous pourrez également demeurer si vous appréciez la nécessité de le soutenir par une pleine fidélité et un entier dévouement en cherchant d’abord le Royaume dans votre vie. Sachez encore que la présence invisible du Roi a fait de notre époque un jour de jugement. Comme aux jours de Noé et du temps de Jésus, les hommes doivent choisir d’obéir ou de supporter les conséquences. L’épreuve de loyauté la plus décisive de l’Histoire est en cours. Il ne s’agit pas de savoir si vous êtes loyal à la démocratie. La question est de savoir si vous êtes loyal à la Théocratie, au gouvernement de Dieu. Ce dernier est sur le point de conquérir le monde aussi facilement que Josué et son armée ont conquis Jéricho. Appréciez-​vous la nécessité d’agir avec sagesse à l’exemple de Rahab et de vous ranger du côté des conquérants invincibles ? La Cour suprême des cieux est en session. Pourquoi ignorer sa puissance de condamner toutes les nations et les hommes rebelles à l’épée d’Harmaguédon ?

      6. a) En quel sens notre comportement doit-​il ressembler à celui d’un homme passant en jugement ? b) Comment les témoins de Jéhovah montrent-​ils le prix qu’ils attachent à la vie ?

      6 Un homme qui défend sa vie devant un tribunal fera tous ses efforts pour convaincre ses juges qu’il est digne de vivre. Pendant sa défense il ne regardera certes pas avec convoitise les splendides voitures rangées le long du trottoir en face du tribunal ni les étalages de vêtements à la mode de l’autre côté de la rue. Il est entièrement absorbé par une défense qui peut lui sauver la vie. Pourquoi devriez-​vous montrer moins d’appréciation pour tout ce que vous ajoutez à votre actif devant la Cour suprême des cieux à notre époque de jugement ? Les témoins de Jéhovah sont occupés à présenter une défense devant tous ceux qui leur demandent d’expliquer la raison de leur espoir de voir s’instaurer un monde nouveau (I Pierre 3:15). Ils ne se laissent pas accabler par les soucis de cette vie. Ils désirent surtout convaincre Jéhovah qu’ils sont innocents du crime universel d’ingratitude, lequel a pour sanction la mort. La société d’un monde nouveau que forment les témoins de Jéhovah ne considère pas la vie comme de peu de prix. La vie dans le monde nouveau de Jéhovah sera précieuse, et ses serviteurs montrent qu’ils l’apprécient comme telle par leur fidèle témoignage. Ceux qui adoptent cette théorie que la vie ne vaut rien constateront que Jéhovah donnera à leur vie le prix qu’ils lui ont attribué eux-​mêmes. Considérer sa vie comme rien, ce sera la perdre à Harmaguédon. Mais si vous appréciez la vie en tant que don, le Donateur ne vous l’enlèvera jamais.

      7. Quel ordre positif nous aide dans notre appréciation des choses matérielles ?

      7 Si le matérialisme vous attire au point de devenir un danger de mort, comprenez que vous ne perdrez pas votre vie par défaut d’abondance mais par manque d’appréciation. Si vous attachez plus de prix aux biens matériels de ce système de choses qu’aux précieuses vérités de la Parole divine, vous ne savez pas évaluer ce qui a vraiment un prix véritable (Prov. 3:13-18). Développez l’appréciation en obéissant à cet ordre positif de Jésus : “ Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-​vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. ” (Mat. 6:19-21). Là où est votre cœur, voilà ce que vous appréciez hautement. Si vous attachez votre cœur aux “ trésors ” périssables de ce monde, votre cœur sombrera avec eux à Harmaguédon. Si vous mettez votre cœur, votre âme et votre énergie dans le royaume de Jéhovah, votre cœur vivra aussi longtemps que le Royaume, c’est-à-dire éternellement (Daniel 2:44). Acceptez la façon dont Jésus a apprécié les deux genres de trésors et recherchez les trésors durables. Si vous cherchez à montrer qu’il a tort au sujet du matérialisme, soyez prêt à montrer que Jéhovah a également tort, car Jésus a dit que son enseignement ne venait pas de lui mais de son Père qui l’avait envoyé.

      8. Comment la peur étouffe-​t-​elle l’appréciation ? Quel est le remède ?

      8 “ Mais, dites-​vous, il ne s’agit pas de l’amour de l’argent. Je suis allé à la Salle du Royaume locale, à vos conférences publiques, à vos congrès. J’ai lu Réveillez-vous ! tout comme je lis cette Tour de Garde. Les témoins de Jéhovah détiennent la vérité. Je le sais, mais j’ai peur. J’apprécie le fait que nous avons besoin du monde nouveau de Dieu, mais votre religion n’est pas populaire. Partout on dit du mal de vous. Qu’arriverait-​il si je vous suivais (...) ? ” Que de personnes ont étouffé leur appréciation par des craintes de ce genre ! Pourquoi ? Parce que l’appréciation est affaire de cœur, que le cœur implique la question de ce qui fait véritablement l’objet de notre amour et qu’il faut un amour parfait pour bannir la crainte. Dans ce cas, c’est la crainte qui restreint l’amour pour Dieu, pour son royaume et pour le prochain à qui il nous faut annoncer le royaume. L’apôtre Jean nous explique cela dans I Jean 4:17, 18 : “ Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance (franchise d’expression, NW) au jour du jugement. ” Apprenez à mieux connaître Dieu par sa Parole, la Bible, et votre amour pour lui grandira. Votre appréciation grandira dans la même proportion et vous deviendrez comme Jésus, l’appréciateur modèle. Vous tenez en main ce numéro de La Tour de Garde ; il est probable qu’au même instant un chrétien persécuté dans les camps de travail russes ou derrière les barreaux des prisons de la République Dominicaine ou ailleurs fasse comme vous. Seulement on lui a sans doute fait parvenir son exemplaire en cachette. Mais tandis que vous craignez l’opprobre susceptible de retomber sur vous, ce chrétien ne redoute pas la persécution dont il est l’objet. La réponse est simple : Il a de l’amour et de l’appréciation et en plus le saint esprit de Jéhovah et ses bénédictions. C’est l’appréciation qui fait vraiment la différence.

      9. En suivant quel conseil pourrons-​nous endurer avec appréciation ?

      9 Jéhovah amena par inspiration les écrivains bibliques à consigner des conseils générateurs d’appréciation comme celui-ci : “ Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. ” (II Tim. 2:3). “ Seulement, conduisez-​vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu, car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui. ” (Phil. 1:27-29). Nos frères en prison et dans les camps de travail apprécient les paroles de Paul. Ils savent que leur endurance en pareilles circonstances est un signe que Jéhovah Dieu est à leurs côtés et que le salut sera leur récompense. Ils sont d’accord avec Paul : ils ont le privilège de souffrir pour la cause de Jésus. Le Seigneur lui-​même donna de l’assurance à ses disciples quand il dit : “ Ne vend-​on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux. ” — Mat. 10:29-31.

      10. Quel privilège Jésus offre-​t-​il ?

      10 Puisque Jéhovah peut et veut vous apprécier, vous devriez être prêt à apprécier les privilèges de service qu’il vous offre maintenant, à la fin du monde. Les paroles suivantes de Jésus constituent un appel à l’action : “ C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. ” (Mat. 10:32, 33). Soyez prêt à faire face à l’opposition et déterminé à prendre position pour le royaume de Dieu ; le Roi parlera alors en votre faveur pour votre bénédiction éternelle.

      11. Quel privilège la société d’un monde nouveau a-​t-​elle accepté à la fin du monde ?

      11 Aujourd’hui tous les sincères étudiants de la Parole divine se voient offrir le privilège et le devoir de vouer leur vie à Jéhovah, quelle que soit l’œuvre qu’il désire voir s’effectuer en un temps déterminé. À l’exemple de Jésus, le chrétien symbolise son offrande par le baptême d’eau (Héb. 10:5-9). Dans votre pays et en 163 autres, la société d’un monde nouveau se compose d’hommes, de femmes et d’enfants montrant de l’appréciation et qui sont devenus de vrais disciples de Jésus à la fin du monde. Appréciez-​vous la nécessité d’accepter ce privilège ? Un disciple est “ celui qui accepte les doctrines de son maître et prend part à leur diffusion ”. L’ordre que Jésus a donné à ses compagnons témoins est le suivant : “ Allez donc me faire des disciples dans toutes les nations ; vous les baptiserez au nom du Père et du Fils et du saint esprit, et vous leur apprendrez à observer tout ce que je vous ai prescrit. ” (Mat. 28:19, 20, Jé). En quelque langue que vous lisiez cette citation, le sens en est le même. Appréciez le fait qu’il faut mettre la Parole en pratique, et non se borner à l’écouter. — Jacq. 1:22.

      12. a) Selon Apocalypse 7, que font maintenant les chrétiens ? b) Quel exemple d’offrande de soi-​même convient-​il de noter ?

      12 Le privilège d’acclamer publiquement le royaume de Dieu désormais établi et son Roi est un privilège offert à tous ceux qui espèrent survivre à Harmaguédon et vivre sous son règne juste. Mais ce gouvernement juste ne protégera à Harmaguédon que ceux qui, hommes, femmes et enfants, sont voués, responsables, et qui acclament publiquement le Roi de nos jours, disant, selon les paroles d’Apocalypse 7:10 : “ Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau. ” Le fait d’agiter des palmes signifie qu’on est devenu un témoin vivant pour le royaume régnant. La tempête d’Harmaguédon étant encore retenue, profitez-​en pour sortir du présent système de choses. Mettez la tunique blanche vous identifiant à un chrétien voué, ayant un aspect pur et agréable devant Dieu et devant l’Agneau. Dans cette condition de personne vouée, vous serez capable de rendre un service sacré jour et nuit dans le saint temple de Jéhovah. Par appréciation, l’Agneau de Jéhovah vous paîtra et vous conduira aux sources des eaux de la vie. Marchez avec joie aux côtés de la société d’un monde nouveau, laquelle voit déjà se réaliser cette promesse : “ Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. ” (Apoc. 7:14-17). Si ce bonheur et cette espérance ont de la valeur à vos yeux, montrez-​le par l’offrande opportune de votre personne. Jéhovah aime celui qui donne avec joie. Appréciez ce merveilleux privilège de faire le don volontaire et joyeux de votre personne. Imitez l’Éthiopien dont il est question dans les Actes, au chapitre huit Ac 8. En tant que trésorier de la reine Candace, cet homme connaissait le prix des choses matérielles. Mais en entendant la bonne nouvelle au sujet du Christ, il apprécia ce trésor comme étant de valeur plus grande. Il montra promptement son appréciation par l’offrande de sa personne et le baptême. — Actes 8:36-38.

      13. a) Quels privilèges pouvons-​nous connaître aux côtés de la société d’un monde nouveau ? b) Comment une appréciation défaillante peut-​elle être affermie ?

      13 Dans la société d’un monde nouveau vous trouverez de nombreux privilèges, dont chacun est d’une grande valeur aux yeux de Dieu. Il s’y tient des conférences bibliques, des études de La Tour de Garde, des cours sur la parole publique à l’école du ministère théocratique et des réunions de service hebdomadaires pour vous aider à bien remplir vos privilèges ministériels. Vous prendrez rang aux côtés de vrais chrétiens de toutes conditions, lesquels s’identifient sans conteste aux disciples de Jésus, parce qu’ils s’aiment les uns les autres (Jean 13:35). Si vous avez déjà eu un avant-goût de ces bénédictions et que vous ayez permis aux soucis de ce monde d’étouffer votre appréciation, saisissez-​vous promptement de l’épée de l’esprit et tranchez toutes ces choses. Que les conseils inspirés vous montrent exactement ce que Jéhovah attend de vous ; demandez ensuite l’aide de Dieu par la prière afin que son esprit saint et la vérité biblique vous affranchissent. Les éléments mûrs de la société d’un monde nouveau feront tout ce qui est en leur pouvoir pour vous aider à montrer de l’appréciation pour Jéhovah. Leur attitude sera la même que celle qui a été exprimée par Paul : “ Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. ” — Héb. 6:11, 12.

      14. Que faire pour vaincre l’apathie et le contentement de soi-​même ?

      14 Si le contentement de vous-​même ou l’apathie vous ont livré au fléau de l’ingratitude, lequel paralyse l’esprit et les mains, affaiblit les pieds qui devraient travailler et aller aux réunions et dans le service de maison en maison, ne tardez pas à prendre les mesures suivantes : “ Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis ; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. ” (Héb. 12:12, 13). Évitez l’erreur de Démas qui attacha un haut prix à tout ce qu’offrait ce monde. Démas eut jadis le privilège de collaborer avec un apôtre, cependant il perdit son appréciation. Son cœur était fixé sur quelque chose d’autre, aussi Paul écrivit-​il à Timothée : “ Démas m’a abandonné par amour pour le siècle présent. ” Où sont les choses qu’il aimait ? Où sera ce monde après Harmaguédon ?

      15. Quelle leçon tirer du cas de Guéhazi ?

      15 Le matérialisme déforma l’appréciation de Guéhazi, qui eut autrefois le privilège de collaborer avec le prophète Élisée. Il attacha un tel prix aux choses matérielles que, pour les obtenir, il mentit à Naaman, chef de l’armée syrienne. “ Est-​ce le temps de prendre de l’argent et de prendre des vêtements, puis des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes ? ” demanda Élisée. Aussitôt la lèpre de Naaman s’attacha à Guéhazi qui sortit de la présence d’Élisée “ avec une lèpre comme la neige ”. Ce lépreux ne pouvait plus jouir du privilège de servir Jéhovah avec Élisée. Prenez garde au matérialisme maintenant, à la fin du monde, afin de ne pas tomber dans une condition où il vous serait impossible de servir Dieu d’une façon qui lui soit agréable. C’est maintenant la saison favorable pour rechercher premièrement le Royaume et la justice de Jéhovah. Si vous faites ainsi, le Roi de Jéhovah veillera sur vous à Harmaguédon.

      16. Comment Jéhovah évalue-​t-​il ce monde, malgré les réalisations scientifiques ?

      16 La religion, la politique, les affaires et les choses de ce genre cherchent à paraître comme des objets de prix. Mais la Parole de Dieu les estime comme inutiles pour ce qui est de vous aider à acquérir la vie éternelle. Si une partie quelconque de ce monde avait de la valeur et méritait la satisfaction que tant de personnes semblent y trouver, Jéhovah serait-​il sur le point de le détruire ? Or Dieu va effectuer cette œuvre, ainsi que nous l’assure Jean : “ Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. ” (I Jean 2:17). L’avènement de la bombe atomique et la naissance des “ lunes ” artificielles ne signifient pas qu’un monde ingrat est à l’aube d’une ère nouvelle de paix et de prospérité. La valeur de ce vieux monde n’a pas augmenté parce que la science pense atteindre les cieux. Les bâtisseurs d’un monde pensaient la même chose au temps de la tour de Babel et ils ne se sont jamais relevés du coup que Jéhovah leur porta. Le présent monde ne se remettra jamais de la défaite écrasante qu’il subira à Harmaguédon.

      17. Où trouve-​t-​on le vrai bonheur ?

      17 Vous désirez le bonheur et la sécurité. Vous évaluez ces choses ainsi que la consolation et l’espérance. Sachez apprécier alors que le seul moyen de les trouver, c’est de regarder dans la Parole de Jéhovah, la Bible, et d’apprendre quelle est sa volonté à votre égard à la fin du monde. La Parole divine promet que vous y trouverez ce que vous cherchez : “ Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. ” — Jacq. 1:25.

      18. En appréciant vos privilèges maintenant, quelles perspectives faut-​il considérer ?

      18 Votre bonheur augmentera avec la joie croissante de la société d’un monde nouveau à mesure que s’élargira votre vision du monde nouveau d’après Harmaguédon. Opposez la tristesse et la peur du présent système aux joies et aux perspectives qui se présentent devant vous. En appréciant la valeur du royaume de Dieu, pensez à la vie délicieuse que vous connaîtrez en aidant à rétablir la terre dans le repos paradisiaque. Vous pourrez aider à l’embellir, à en faire une chose qui glorifie Jéhovah. Vous serez là pour accueillir les hommes et les femmes d’appréciation qui recevront la résurrection promise. Quelle joie de parler à Jean-Baptiste et de l’entendre dépeindre Jésus ! Songez à la rencontre avec Abel, Noé et sa famille, Abraham et Sara, David et Débora, Jephthé et sa fille, et de nombreux autres serviteurs de Jéhovah qui reviendront pour partager avec vous les joies du monde nouveau.

      19. De quelle façon les privilèges de service sont-​ils comme des poteaux indicateurs ?

      19 Si vous considérez les joies placées devant vous, vous imiterez l’exemple de Jésus et vous “ vendrez ” tout ce que vous avez pour gagner ce monde nouveau (Mat. 13:44, 45). Chaque privilège qui vous est accordé dans l’assemblée chrétienne est comme un poteau indicateur. Il vous assure que vous êtes sur la bonne route, marchant dans la bonne direction (Mat. 7:14). Ce chemin n’est pas large, ce n’est pas la voie spacieuse de l’ingratitude qui mène à la destruction. Le chemin menant à la vie est le chemin de l’appréciation. Figurez parmi les personnes relativement peu nombreuses qui le trouvent. Cela vous sera possible en appréciant vos privilèges au temps de la fin.

      20. a) Selon Paul, comment faut-​il traiter les privilèges ? b) Pour qui le Roi de Jéhovah montrera-​t-​il de l’appréciation à la fin totale de ce monde ?

      20 Quels que soient les dons et les privilèges que Jéhovah vous offre, appréciez-​les hautement et utilisez-​les pour sa gloire. “ Tout ce que vous faites, faites-​le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. ” (Col. 3:23, 24). “ Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de la prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi ; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère ; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité ; que celui qui préside le fasse avec zèle ; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. Que la charité (amour) soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-​vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. Réjouissez-​vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. ” (Rom. 12:6-12). À tous les hommes de bonne volonté qui apprécient maintenant leurs privilèges, le Roi dira à la fin du monde : “ Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. ” (Mat. 25:34). Apprécieriez-​vous un semblable héritage ? Alors appréciez maintenant vos privilèges à la fin du présent monde.

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