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Vous montrez-vous reconnaissant ?La Tour de Garde 1975 | 1er avril
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Vous montrez-vous reconnaissant ?
“Acquiers la sagesse, acquiers l’intelligence. (...) Tiens-la en haute estime, et elle t’élèvera.” — Prov. 4:5, 8.
1, 2. a) Quelles sont dans la vie quelques-unes des choses que nous devons apprécier ? b) Que signifie au juste “apprécier” quelque chose, et comment montre-t-on qu’on l’apprécie réellement ?
DANS la vie, il y a de nombreuses choses que nous devons vraiment apprécier, pour lesquelles nous devons nous montrer reconnaissants. Par exemple, nous apprécions ce que nos parents ont fait pour nous. Ils nous ont mis au monde et ont consacré beaucoup de temps à nous élever. Nous devons apprécier l’attention qu’ils nous ont accordée. Nous avons également de bonnes raisons d’apprécier de vrais amis. Mais il y a aussi les choses que nous apprenons, le travail que nous faisons et les cadeaux que nous recevons. Apprécions-nous tout cela ? Quand quelqu’un reçoit un cadeau, il dit généralement : “Merci, vous êtes très gentil.” Mais l’apprécie-t-il vraiment ? N’aurait-il pas souhaité recevoir autre chose, ou même rien du tout ? Que fera-t-il de ce cadeau ? Mais que signifie exactement “apprécier” quelque chose ?
2 Cela signifie “estimer, accorder une grande valeur, approuver sincèrement”. Quelles personnes estimez-vous vraiment ? À quelles choses accordez-vous une grande valeur, et quelles actions approuvez-vous sincèrement ? Comment le montrez-vous ? Si vous appréciez vraiment ces choses, si vous vous montrez réellement reconnaissant, cela se verra dans vos paroles et dans vos actions.
Les relations familiales
3. Bien qu’un enfant éprouve généralement de l’affection pour ses parents, comment peut-il néanmoins montrer qu’il n’apprécie pas vraiment ce qu’ils font ?
3 Un enfant très jeune ne sait pas vraiment apprécier les choses. Cependant, il éprouve instinctivement une profonde affection pour ses parents. Ainsi, quand il y a un danger, il sait où chercher la protection. Par exemple, un jeune enfant peut être en train de s’ébattre dans la cour pas très loin de sa mère quand, soudain, un étranger pénètre dans la cour. Effrayé, l’enfant se précipitera dans les jupes de sa mère, où il se sentira en sécurité. Si sa mère le traite avec amour, il sait qu’elle le protégera. Il pense que cette protection lui suffira face à n’importe quel intrus. Toutefois, c’est de lui-même que l’enfant se soucie instinctivement. En fait, il ne montrera peut-être aucune reconnaissance pour sa mère et la protection qu’elle lui offre. Cela se remarque à sa façon de réagir quand elle le reprend pour telle ou telle mauvaise action. — Prov 12:1.
4. a) Avec le temps, qu’est-ce qui peut nous amener à apprécier davantage ce que nos parents ont fait pour nous ? b) Quand ce sentiment se développe-t-il, et comment pouvons-nous l’exprimer ?
4 Cependant, quand quelqu’un arrive à l’âge adulte, il ne voit plus du tout les choses comme quand il était enfant. L’apôtre Paul écrivit : “Lorsque j’étais un tout-petit, je parlais comme un tout-petit, je pensais comme un tout-petit, je raisonnais comme un tout-petit ; mais maintenant que je suis devenu un homme, j’ai aboli les traits qui caractérisent le tout-petit.” (I Cor. 13:11). Pour être capable d’apprécier la valeur des choses, encore faut-il acquérir la connaissance et la faire pénétrer dans notre cœur. Quand quelqu’un grandit vers l’état adulte, il acquiert cette connaissance ; puis, à la suite de ses propres expériences, il lui permet de toucher son cœur. C’est alors qu’il peut apprécier ou estimer ce que ses parents ont fait pour lui quand il était un tout-petit. Il est possible qu’il ait alors lui-même plusieurs enfants. Il doit donc résoudre des problèmes concernant leur éducation. Quand ses enfants sont malades, il veille sur eux, ce qui l’empêche de dormir. Il travaille beaucoup, afin de leur procurer la nourriture, le vêtement et le logement. De par sa propre expérience, il apprend combien il faut être patient et plein d’amour pour élever des enfants “dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah”. (Éph. 6:4.) Tout cela peut amener sa femme et lui à se souvenir de leur enfance et à apprécier pleinement, peut-être pour la première fois de leur vie, ce que leurs parents ont fait pour eux. Ils sont désormais capables d’apprécier à sa réelle valeur et d’approuver sincèrement ce qu’ils ont fait. Quand on développe ce sentiment de reconnaissance, il est bien de l’exprimer de façon répétée et de bien des manières. — I Tim. 5:4.
5. Selon la Bible, quelle doit être l’attitude des enfants, même très jeunes, envers leurs parents ?
5 On ne s’attend donc pas à ce que quelqu’un apprécie à sa réelle valeur ce que ses parents ont fait pour lui tant qu’il n’a pas atteint l’âge adulte. Néanmoins, les Écritures s’adressent aussi aux jeunes enfants quand elles disent : “Honore ton père et ta mère, comme te l’a ordonné Jéhovah, ton Dieu, afin que tes jours se prolongent et que cela aille bien pour toi.” (Deut. 5:16). Honorer son père et sa mère signifie les tenir en haute estime et leur témoigner de la reconnaissance.
6. a) Qu’est-ce qui montre que certains enfants se montrent ingrats envers leurs parents ? b) Qu’est-ce qui peut favoriser une telle situation dans un foyer, mais que pouvons-nous faire pour l’éviter ?
6 Malheureusement, dans de nombreuses familles, les enfants ne cessent de mépriser leurs parents, ce qui est choquant (II Tim. 3:1, 2 ; Deut. 27:16). À la base de ce problème il y a peut-être l’attitude des parents qui ne font pas eux-mêmes grand cas de leurs enfants. Il est possible qu’ils ne les aient pas désirés. Aussi n’ont-ils pas le même point de vue que le rédacteur du Psaume 127:3, qui déclara : “Voici, les fils sont un héritage de Jéhovah ; le fruit du ventre est une récompense.” S’ils n’ont pas ce bon point de vue, les parents ne consacreront peut-être pas de temps à leurs enfants ; ils les priveront de leur compagnie, pourtant nécessaire, et ne répondront pas à leurs nombreuses questions. Dans d’autres cas, ce sont les enfants eux-mêmes qui, influencés par leurs mauvaises fréquentations, n’acceptent pas la surveillance pleine d’amour de leurs parents. Toutefois, si parents et enfants suivent sincèrement les excellents principes de la Parole de Dieu, cela les aidera à éviter qu’une telle ambiance désagréable se développe dans la maison. Nous devons néanmoins comprendre qu’on ne prouve rien en se contentant de dire que l’on apprécie telle ou telle chose. Notre attitude et nos actions de tous les jours démontrent-elles que nous sommes reconnaissants, que nous apprécions ces choses ?
7. a) Comment un père agira-t-il envers ses enfants selon qu’il sera disposé ou non à les discipliner ? b) Comment la discipline doit-elle être exercée ?
7 Pour répondre à cette question, nous devrions considérer l’attitude des membres de notre famille envers la discipline. Un père qui aime ses enfants veillera à ce qu’ils reçoivent la discipline indispensable (Prov. 13:24). Le livre des Proverbes, chapitre 4, verset 1, nous exhorte à apprécier la discipline, en disant : “Écoutez, ô fils, la discipline d’un père, et prêtez attention, pour connaître l’intelligence.” La discipline n’implique pas toujours un châtiment corporel ni forcément éduquer par la souffrance. Par “discipline”, il faut comprendre “la méthode qui convient à un disciple ou à un élève, l’éducation, le développement des facultés par l’instruction, l’exercice, la formation sur les plans physique, mental et moral”. Ainsi, quand nous parlons d’un père qui discipline ses enfants, nous ne devrions pas nous représenter un homme qui se contente de hurler des ordres à ses enfants et de leur donner une correction chaque fois qu’ils ne font pas ce qu’il leur a ordonné. Nous pensons plutôt à un père qui prend réellement soin de ses enfants en leur consacrant du temps et en s’intéressant beaucoup à leur croissance physique, mentale et morale. Il désire aider ses enfants, afin que, comme lui, ils connaissent le vrai Dieu et ses voies, aient confiance dans sa protection et attendent avec foi la réalisation de toutes ses promesses (Gen. 18:19 ; Deut. 11:18, 19). Un tel père aidera patiemment ses enfants à développer les qualités divines que sont l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur et la maîtrise de soi (Gal. 5:22, 23). Par conséquent, s’il est vrai qu’une correction est parfois nécessaire, quand la Bible dit : “Écoutez ô fils, la discipline d’un père, et prêtez attention, pour connaître l’intelligence”, nous devrions surtout penser à un père qui donne avec patience une bonne éducation mentale et morale à ses enfants.
8. Comment les enfants doivent-ils réagir à la discipline de leurs parents, et pourquoi ?
8 Les fils et les filles qui honorent leurs parents, donc Dieu, ne rejetteront pas cette discipline, en se montrant rebelles. Ils prêteront attention à cette parole de l’Écriture : “Celui qui est sot manque de respect pour la discipline de son père, mais celui qui tient compte de la réprimande est sagace.” (Prov. 15:5). Ils réfléchiront sérieusement à ce qui est écrit dans Proverbes 4:13: “Saisis la discipline ; ne lâche pas. Sauvegarde-la, car elle est ta vie.” Jeunes gens, quelle est votre attitude sous ce rapport ?
9. Que signifie ‘acquérir la sagesse’, et comment un jeune homme, ou une jeune fille, peut-il montrer qu’il en apprécie la valeur ?
9 Le livre des Proverbes dit encore : “Acquiers la sagesse, acquiers l’intelligence. N’oublie pas et ne t’écarte pas des paroles de ma bouche. Ne l’abandonne pas, et elle te gardera. Aime-la, et elle te sauvegardera. La sagesse est la chose principale. Acquiers la sagesse ; et avec tout ce que tu acquiers, acquiers l’intelligence. Tiens-la en haute estime, et elle t’élèvera. Elle te glorifiera, parce que tu l’étreins.” (Prov. 4:5-8). Si un jeune homme, ou une jeune fille, écoute l’instruction de son père et accepte sa discipline, il acquerra la sagesse. Il apprendra comment mettre en pratique dans sa vie les choses que lui a dites son père. Il ne permettra pas que l’enseignement entre par une oreille puis ressorte par l’autre. Celui qui comprend vraiment le sens de cette exhortation biblique en reconnaissant que “la sagesse est la chose principale”, sera disposé à écouter ses parents et désireux de bénéficier de leur expérience. Il ‘tiendra en haute estime’ ou appréciera la sagesse que ses parents lui communiquent, surtout si elle est en harmonie avec la Bible, la Parole de Dieu.
10. Comment la sagesse qui vient de Dieu exerce-t-elle une bonne influence sur les relations entre un homme et sa femme ?
10 Quand les pensées d’un homme et de sa femme sont dirigées par la sagesse qui vient de Dieu, non seulement ils obtiennent de bons résultats dans leurs rapports avec leurs enfants, mais leurs relations comme mari et femme s’en trouvent fortifiées. La femme ne connaîtra pas les frustrations qui sont le lot des femmes qui servent un mari ingrat, et le mari pourra compter sur le soutien fidèle de sa femme. Afin de les aider à développer ce sentiment de gratitude l’un envers l’autre, le Livre de la sagesse divine dit encore “A-t-on trouvé une bonne épouse ? On a trouvé une bonne chose, et l’on obtient la bienveillance de Jéhovah.” (Prov. 18:22). On y lit aussi : “La femme doit avoir un profond respect pour son mari.” — Éph. 5:33.
11. Au lieu de réclamer des marques de gratitude de la part de son mari, que fera plutôt une femme ?
11 Il est vrai qu’un mari, ou une femme, doit estimer son conjoint, se montrer reconnaissant envers lui. Mais des marques d’estime ou de gratitude ont une signification beaucoup plus profonde quand elles ne sont pas réclamées, mais gagnées en faisant appel au cœur du conjoint. Comment cela est-il possible ? S’il est naturel qu’une femme veuille être séduisante, d’autres choses sont néanmoins beaucoup plus importantes. Dans Proverbes 31:30, il est écrit : “Le charme peut être mensonger, et la beauté peut être vaine ; mais la femme qui craint Jéhovah, voilà celle qui se procure des louanges.” Il arrive souvent que des maris, même incroyants, soient finalement gagnés par la “conduite chaste accompagnée d’un profond respect” de leur femme chrétienne (I Pierre 3:1, 2). C’est la femme elle-même qui se révèle être une “épouse capable”, zélée dans son travail, et qui gagne l’approbation chaleureuse de son mari. Rappelez-vous qu’“apprécier” signifie “accorder une grande valeur”. Parlant de l’“épouse capable”, le livre des Proverbes dit : “Sa valeur est bien plus grande que celle des coraux. Le cœur de son propriétaire a confiance en elle, et le gain ne manque pas. Elle l’a récompensé en lui faisant du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie.” (Prov. 31:10-12). Si un homme a une “bonne épouse”, on peut alors s’attendre à ce que, comme le dit Proverbes 31:28, “il la loue”.
12. Qu’est-ce qui incitera une femme et des enfants à apprécier le chef de famille ?
12 Pareillement, s’il manifeste d’excellentes qualités, un mari chrétien mérite l’admiration pleine d’amour de sa femme. S’il se montre dur et sans égards envers les membres de sa famille, ils respecteront peut-être sa position, mais ils auront du mal à apprécier ou à estimer sa personne. En revanche, quand un chef de famille exerce son autorité en étant tout à fait conscient d’avoir des comptes à rendre au Seigneur Jésus Christ, son chef, et en s’efforçant de l’imiter, les membres de sa maisonnée trouveront tout naturel de réagir avec reconnaissance (I Cor. 11:3 ; Mat. 11:28-30). Il ne se contentera pas d’accorder généreusement de son temps aux personnes hors de son foyer. Sa famille mérite, elle aussi, son attention. L’homme qui consacre chaque jour un certain temps à parler de façon édifiante avec les membres de sa famille sera beaucoup plus apprécié d’eux que si, se contentant de ramener de l’argent à la maison, il plonge le nez dans son journal ou se met à regarder la télévision dès son retour au foyer. Même si sa femme l’admire pour l’aide qu’il apporte aux autres personnes de son entourage, un mari chrétien doit être disposé à réserver régulièrement du temps pour étudier la Bible avec elle, ce qui fortifiera l’amour qu’elle lui témoigne.
Jéhovah apprécie ce que nous faisons
13. a) Même si les membres de notre famille n’apprécient pas nos efforts pour faire ce qui est bien, qui les remarque ? b) Comment David a-t-il montré qu’il en était conscient ?
13 Il arrive parfois que lorsque nous faisons des efforts sincères pour témoigner notre bienveillance à autrui, nous ne rencontrons que de l’ingratitude. Cependant, nous devons comprendre que quelqu’un voit et apprécie ce que nous faisons. Ce quelqu’un, c’est Jéhovah. David, fils de Jessé, en était conscient. Saül, roi d’Israël, lui rendit la vie difficile. Bien qu’étant le beau-père de David, il chercha à détruire son foyer. Finalement, il maria Mical, la femme de David, à un autre homme et il tenta plusieurs fois de tuer David. Beaucoup de gens ont-ils jamais enduré des épreuves aussi pénibles ? Pourtant, David se montra bienveillant envers le roi, et cela à plusieurs reprises. Il ne s’attendait à aucune marque de gratitude de la part de Saül ; mais il déclara : “C’est Jéhovah qui rendra à chacun selon sa propre justice et sa propre fidélité.” (I Sam. 26:23). Oui, Jéhovah veille à ce que les actions bienveillantes de ses serviteurs ne restent pas sans récompense. — Prov. 25:21, 22.
14. De quelle manière Jéhovah montre-t-il qu’il aime toute la famille humaine ?
14 Jéhovah s’intéresse vivement à l’humanité. Il le démontre en pourvoyant généreusement à ce qui est nécessaire à son bonheur. Paul et Barnabas pouvaient dire fort justement, même à ceux qui n’adoraient pas le vrai Dieu : “Quoiqu’il ne se soit pas laissé sans témoignage : il a fait du bien, vous donnant du ciel des pluies et des saisons fécondes, remplissant à satiété vos cœurs de nourriture et de joie.” (Actes 14:17). Inspiré par Dieu, le roi Salomon écrivit : “J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux fils des humains pour qu’ils s’y occupent. Toute chose, il l’a faite belle en son temps. (...) J’ai connu qu’il n’y a rien de meilleur pour eux que de se réjouir et de faire le bien durant leur vie ; et aussi que tout homme mange, et boive, et voie le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu.” (Eccl. 3:10-13). Il est évident que Dieu aime le monde des hommes. Il désire qu’ils vivent heureux sur la terre, qu’ils s’apprécient les uns les autres et qu’ils l’aiment et l’apprécient, lui, leur Créateur.
15. Les humains sont-ils les seules créatures terrestres, dont Dieu se soucie avec amour ?
15 Mais Dieu ne s’intéresse pas avec amour uniquement aux créatures humaines. En effet, parlant de l’amour que Dieu leur témoignait, Jésus dit aux apôtres : “Ne vend-on pas deux moineaux pour une pièce de monnaie de peu de valeur ? Pourtant, pas un seul d’entre eux ne tombe à terre à l’insu de votre Père. Mais les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc pas : vous valez plus que beaucoup de moineaux.” (Mat. 10:29-31). Vous rendez-vous compte ? Dieu s’intéresse même aux oiseaux qui ont “peu de valeur” aux yeux des hommes. Mais pourquoi pas ? Eux aussi sont des créatures de Dieu. Jéhovah les a créés et il les a préservés à travers le déluge.
16. Comment Dieu a-t-il fait preuve d’une affection toute particulière pour ses créatures humaines ?
16 Cependant, Dieu a une affection toute particulière pour les hommes. Ce n’est pas au moment de créer les animaux, mais quand il se préparait à créer l’homme que Dieu a dit à son Fils : “Faisons l’homme à notre image.” (Gen. 1:26). Bien que nos premiers parents aient choisi le péché, l’amour de Dieu envers la famille humaine ne s’est pas refroidi. Avec amour, Dieu a pris des dispositions telles que tous ceux qui allaient faire preuve de foi et se montrer reconnaissants envers leur Créateur pourraient vivre éternellement. C’est ce que Jésus expliqua par ces mots : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit, mais ait la vie éternelle.” — Jean 3:16.
17. Pourquoi la vie éternelle en tant que serviteur de Jéhovah est-elle une perspective agréable ?
17 La vie éternelle en tant que serviteur de Jéhovah ! Quelle perspective réjouissante ! Jéhovah n’est pas un Maître insensible. Bien que le service que nous effectuons pour lui aujourd’hui soit terni par notre imperfection, Dieu nous réconforte. Pour nous encourager, il poussa l’apôtre Paul à écrire aux chrétiens fidèles : “Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré à l’égard de son nom, en ce que vous avez servi les saints et que vous continuez à les servir.” (Héb. 6:10). Abraham ayant démontré à plusieurs reprises sa foi sincère, Dieu lui a dit : “Ta récompense sera très grande.” (Gen. 15:1). Quant au psalmiste, parlant des “décisions judiciaires” de Jéhovah, il déclara : “Il y a une grande récompense à les garder.” (Ps. 19:11). Oui, Jéhovah estime ceux qui font sa volonté et il les récompense, quelle que soit l’importance de leurs actes. Quelle est notre réaction maintenant que nous savons que Jéhovah apprécie vivement ceux qui le servent ? Cela nous incite-t-il à nous montrer reconnaissants ?
Faisons grand cas de nos relations avec Dieu
18. À propos de nos relations avec Jéhovah, que ne faut-il pas oublier quant à notre situation ?
18 Nous ne devrions pas considérer nos bonnes relations avec Dieu comme un dû. Nous ne naissons pas dans de telles relations. Bien au contraire, notre situation est la même que celle de David, qui écrivit : “Voici, avec douleur j’ai été enfanté dans la faute, et dans le péché ma mère m’a conçu.” (Ps. 51:5). Personne ne fait exception, car les Écritures disent avec raison : “Tous en effet ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu.” (Rom. 3:23 ; voir aussi I Jean 1:8, 10). Toutefois, Jéhovah nous a donné le moyen d’obtenir son approbation.
19, 20. Quel est le seul moyen de nouer des relations avec Jéhovah, et pourquoi est-ce un grand privilège que de pouvoir le servir ?
19 Quand nous pensons à ce que sont les humains comparés à Dieu, nous devons être profondément touchés de ce que Dieu ait pris cette disposition. Quiconque a voyagé en avion sait que, vus de quelques centaines de mètres de hauteur seulement, les hommes sur la terre deviennent pratiquement invisibles, et leurs maisons ou leurs voitures ressemblent à des jouets. Combien les humains doivent paraître petits et insignifiants à Jéhovah quand, de sa position beaucoup plus élevée, il tourne ses regards vers la terre (És. 40:15) ! Il n’est donc pas étonnant que le psalmiste ait écrit : “Quand je vois tes cieux, œuvre de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as préparées, qu’est-ce que l’homme mortel pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme terrestre pour que tu prennes soin de lui ?” — Ps. 8:3, 4.
20 Et pourtant, Celui qui est haut et élevé, le Créateur et Chef Souverain, nous donne la possibilité, à nous qui sommes mortels, d’entretenir de bonnes relations avec lui. Pour que cela soit possible, il a envoyé son Fils unique sur la terre, afin qu’il offre sa vie en sacrifice propitiatoire. Ce Fils, Jésus Christ, donna cette explication : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit, mais ait la vie éternelle.” Il dit encore à ses apôtres : “Je suis le chemin, et la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.” (Jean 3:16 ; 14:6). Après sa mort et sa résurrection, Jésus donna cet ordre à ses disciples : “Vous serez mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusque dans la partie la plus lointaine de la terre.” (Actes 1:8). Reconnaissant que le servir de cette manière était un grand privilège, ses disciples obéirent à son commandement.
21. Dans le monde, combien de personnes ont montré l’année dernière qu’elles appréciaient beaucoup les bonnes relations avec Dieu ?
21 À la suite de cette activité, des gens de toutes les régions de la terre ont fait connaissance avec Jéhovah, le seul vrai Dieu, et avec son Fils Jésus Christ. L’année dernière, les habitants de 207 pays ont été aidés dans ce sens par les témoins chrétiens de Jéhovah. Certains ont pris à cœur ce qu’ils ont entendu. Ils ont compris la nécessité de se repentir de leur conduite passée, de se convertir et d’utiliser leur vie pour faire la volonté de Dieu. Appréciant désormais la merveilleuse disposition que Dieu a prise pour racheter l’humanité et l’affranchir du péché et de la mort, ils se sont reniés avec joie et se sont fait baptiser, afin de symboliser l’offrande de leur personne à Jéhovah pour faire sa volonté (Mat. 16:24 ; 28:19, 20). Ils n’ont pas été quelques-uns seulement à faire ce pas important. L’année passée, des gens de 181 pays ont été baptisés par les témoins de Jéhovah, soit au total 297 872 personnes. Toutes ont étudié la Bible. Elles connaissent son enseignement et elles n’hésitent pas à faire la déclaration publique de leur foi (Rom. 10:9, 10). Elles ont fait des efforts sincères afin de remplir les conditions requises pour être baptisées. Pourquoi ? Parce qu’elles accordent une grande valeur à leurs bonnes relations avec Dieu. Et vous, les appréciez-vous autant ? De grandes bénédictions attendent maintenant et dans le futur tous ceux qui accordent une grande valeur à leurs relations avec Dieu.
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Apprécions les choses de DieuLa Tour de Garde 1975 | 1er avril
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Apprécions les choses de Dieu
1, 2. Un jour qu’il était au temple avec ses disciples, sur quel bel exemple de reconnaissance Jésus a-t-il attiré leur attention ?
UN JOUR qu’il se trouvait au temple de Jérusalem avec ses disciples, Jésus leur cita en exemple une femme qui appréciait vivement les choses de Dieu. Devant tout le peuple, Jésus venait juste de mettre en garde ses disciples contre les “scribes qui veulent circuler en longues robes, et qui aiment les salutations sur les places de marché, et les premiers sièges dans les synagogues, et les places les plus en vue dans les repas du soir”. Ces hommes n’avaient aucun respect sincère pour la maison de culte de Dieu. Ils cherchaient plutôt à en tirer un profit personnel en se faisant remarquer. Au temple, Jésus observait des riches qui mettaient leurs dons dans les coffres du trésor. Il vit aussi une pauvre veuve qui y mit deux petites pièces de très peu de valeur. Attirant l’attention de ses disciples sur le geste de cette femme, Jésus leur dit : “Vraiment je vous le dis, cette veuve, qui pourtant est pauvre, a mis plus qu’eux tous. Car tous ceux-là ont mis des dons prélevés sur leur superflu, mais cette femme, de son indigence, a mis toutes les ressources qu’elle avait.” — Luc 20:45-47 ; 21:1-4.
2 Voilà qui est très intéressant. Jésus disait que cette femme, qui avait donné deux petites pièces de très peu de valeur, avait en réalité “mis plus qu’eux tous”. Jésus savait que cette femme faisait grand cas du temple. Elle croyait qu’il fallait en prendre soin. C’est pourquoi elle fit ce don. “Elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre.” (Segond). Pourquoi cette pauvre veuve accordait-elle tant d’importance au temple ?
3. Pourquoi cette veuve appréciait-elle tant le temple ?
3 C’est en ce lieu que les Juifs de tout le territoire d’Israël devaient venir au moins trois fois par an, à l’occasion des fêtes spéciales en rapport avec le vrai culte. C’est également au temple que cette veuve pouvait apporter ses offrandes et demander aux prêtres de les offrir en sacrifice à Jéhovah pour le pardon de ses péchés et pour lui exprimer sa gratitude. C’était aussi au temple que la Parole de Dieu était lue et expliquée. La veuve pouvait obtenir la réponse aux questions qu’elle se posait à propos de Jéhovah et sur la façon dont la Loi influençait sa vie. Au temple, elle avait la possibilité de fréquenter des aînés de la congrégation de Dieu et ses amis qui, comme elle, y venaient pour adorer Dieu. Elle appréciait beaucoup le temple. Ayant foi et étant convaincue que Dieu pouvait subvenir à ses besoins physiques, elle faisait passer les intérêts du culte de Jéhovah avant son souci d’obtenir les nécessités de la vie. — Voir Matthieu 6:31-33.
4. Qu’est-ce que le grand temple spirituel de Dieu, et comment devons-nous le considérer ?
4 Ce temple de Jérusalem, qui était autrefois le centre du culte de Jéhovah sur la terre, n’existe plus. Il fut mal utilisé et méprisé comme quelque chose de profane par ceux-là mêmes qui prétendaient servir Dieu. C’est pourquoi Jéhovah permit que ce temple fût détruit par les Romains. Cependant, il représentait, d’une manière que l’esprit humain ne pouvait comprendre, le grand temple spirituel de Dieu. Il s’agit d’un ensemble de choses spirituelles qui permet aux habitants de la terre de s’approcher du Dieu saint et invisible, qui demeure dans le ciel, en lui rendant un culte fondé sur la valeur propitiatoire du sacrifice de Jésus Christ. C’est dans les cours terrestres de ce temple que nous pouvons offrir des sacrifices de louange à Jéhovah (Héb. 13:15). D’autre part, nous recevons la connaissance des voies de Jéhovah par l’intermédiaire du temple spirituel. L’apprécions-nous vraiment ? Avons-nous les mêmes pensées que le psalmiste David, qui déclara à propos de la maison de Jéhovah : “J’ai demandé à Jéhovah une seule chose — celle que je chercherai, c’est d’habiter dans la maison de Jéhovah tous les jours de ma vie, pour contempler le charme de Jéhovah et pour considérer avec gratitude son temple.” — Ps. 27:4.
5. Pourquoi notre assiduité aux réunions de la congrégation reflète-t-elle notre attitude envers le temple spirituel de Jéhovah ?
5 Si c’est le cas, nous nous réunirons régulièrement avec ceux qui adorent Jéhovah aux réunions de la congrégation. La Salle du Royaume où ils se réunissent n’est pas le temple de Jéhovah. Cependant, c’est là que les adorateurs de Dieu peuvent entendre lire et expliquer sa Parole, comme cela se faisait autrefois dans le temple de Jérusalem. C’est également là qu’ils apprennent comment mettre en pratique les conseils de la Parole de Dieu et qu’ils bénéficient de la compagnie d’aînés spirituels et d’autres adorateurs de Jéhovah. En étant présents à ces réunions, en écoutant attentivement les choses qui sont dites à partir de la Parole de Dieu et en les mettant en pratique, ils démontrent d’une manière significative qu’ils apprécient vraiment le grand temple spirituel de Jéhovah. Estimez-vous ces choses qui viennent de Dieu ? C’est à chacun de décider quelle voie il veut suivre : la voie de la justice avec le peuple de Dieu, ou celle de l’injustice avec le monde. Pour vous, qu’est-ce qui a une grande valeur ? — I Jean 2:15, 17.
“Une perle de grande valeur”
6. Par quelle image Jésus a-t-il montré la valeur qu’un vrai chrétien doit accorder au Royaume de Dieu ?
6 Jésus utilisa souvent des images pour aider ses disciples à apprécier ce qui a la plus grande valeur, c’est-à-dire les choses de Dieu. Un jour qu’il se trouvait en Galilée avec eux, il leur dit : “Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand itinérant qui cherche de belles perles. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il s’en est allé vendre promptement tout ce qu’il possédait et il l’a achetée.” (Mat. 13:45, 46). Ce marchand connaissait la valeur des perles. Quand il trouva une perle de “grande valeur”, il estima qu’elle avait plus de prix que tous ses biens. Il vendit donc tout ce qu’il possédait, tous ses objets de valeur, afin de pouvoir acheter cette perle d’une valeur inestimable. Ceux à qui on allait donner d’entrer dans le Royaume de Dieu devaient l’apprécier tout autant et accorder un grand prix à ce privilège. — Voir Luc 13:24.
7. Comment Jésus a-t-il prouvé qu’il appréciait beaucoup le Royaume ?
7 Jésus a indiscutablement donné l’exemple sous ce rapport. Se déplaçant à pied d’un endroit à un autre en Israël, il prêchait : “Le royaume des cieux s’est approché.” (Mat. 4:17). Il instruisit d’autres hommes et les envoya prêcher à leur tour (Mat. 10:7). Il ne se contenta pas de dire à ses apôtres qu’ils seraient avec lui dans le Royaume des cieux, mais il offrit sa vie en sacrifice pour que cela soit possible (Luc 22:19, 20, 28-30). Les Écritures montrent que ceux qui seront cohéritiers avec Christ dans son Royaume et qui régneront avec lui pendant mille ans seront au nombre de 144 000, tandis que sur la terre il y aura une “grande foule” innombrable de sujets fidèles à ce Royaume. — Rév. 7:4-10 ; 14:3-5 ; 20:6.
8, 9. a) Quelle importance le Royaume de Dieu doit-il avoir pour ceux qui seront cohéritiers avec Christ ? b) Révélant ses pensées à ce propos, qu’a écrit Paul ? c) Ceux qui espèrent vivre sur la terre comme sujets du Royaume doivent-ils avoir les mêmes pensées ?
8 Quelle importance le Royaume de Dieu a-t-il à vos yeux ? Ceux qui entreront dans le Royaume céleste avec Christ doivent être disposés à abandonner finalement tous leurs biens terrestres ; ils doivent même aller jusqu’à renoncer à leur vie, afin d’atteindre le royaume céleste. Mais ils doivent être disposés non seulement à mourir, mais aussi à vivre pour ce Royaume (Luc 12:31). À l’exemple du Christ, ils sont tenus de prêcher la bonne nouvelle de ce Royaume. L’apôtre Paul montra toute l’importance qu’il accordait à la perspective d’être uni à Christ dans le Royaume céleste, en disant : “Oui, vraiment, je considère que tout est perte à cause de la valeur supérieure de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté la perte de toutes choses et je les considère comme des déchets, afin de gagner Christ et d’être trouvé en union avec lui, possédant non pas ma propre justice qui découle de la loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui provient de Dieu en raison de la foi, afin de le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection et la participation à ses souffrances, en me soumettant à une mort semblable à la sienne, pour voir si je puis, de quelque façon que ce soit, parvenir à la résurrection d’entre les morts, à celle qui doit avoir lieu plus tôt. Ce n’est pas que je l’aie déjà reçu ou que j’aie déjà été rendu parfait, mais je poursuis ma course pour voir si moi aussi je puis saisir ce en vue de quoi j’ai été saisi moi-même par Christ Jésus. Frères, je ne me figure pas encore l’avoir saisi ; mais il est une chose à ce propos : oubliant les choses qui sont derrière et tendu vers celles qui sont devant, je poursuis ma course vers le but pour le prix de l’appel de Dieu, appel vers le haut, grâce à Christ Jésus.” (Phil. 3:8-14). Oui, Paul appréciait vraiment la valeur des choses de Dieu. Et vous ?
9 Tout comme ceux qui accèdent au Royaume céleste doivent prouver qu’il est à leurs yeux plus précieux que tout ce qu’ils possèdent, de même les chrétiens qui aimeraient se voir accorder la vie éternelle en tant que sujets de ce Royaume doivent démontrer, eux aussi, qu’ils accordent une grande valeur à cette perspective merveilleuse. Leurs pensées véritables à ce sujet seront mises à l’épreuve. Pourquoi ?
Inébranlables face à l’opposition
10. a) Si nous soutenons vraiment le Royaume de Dieu, que subirons-nous de la part du monde ? b) Quelle a été l’attitude des apôtres face à la persécution, et pourquoi ?
10 Quiconque exerce vraiment la foi dans le Royaume de Dieu et le prêche publiquement rencontrera de l’opposition de la part du monde. Quand Jésus parla à ses disciples de la conclusion du présent système de choses, il les prépara à cette opposition en leur disant : “Ils mettront la main sur vous et vous persécuteront, vous livrant aux synagogues et aux prisons, vous traînant devant des rois et des gouverneurs à cause de mon nom. Cela aboutira pour vous à un témoignage.” (Luc 21:12, 13). L’apôtre Pierre, qui était présent lorsque Jésus prononça ces paroles, a lui-même été persécuté. Avec les autres apôtres, il fut conduit devant le Sanhédrin juif. Le grand prêtre les interrogea, puis il leur dit : “Nous vous avions donné l’ordre formel de ne pas continuer à enseigner en vous servant de ce nom-là, et voilà que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous êtes bien décidés à amener sur nous le sang de cet homme.” Sans hésiter, mais en appréciant pleinement le privilège qui leur était donné de représenter Jéhovah Dieu et son Fils Jésus Christ, “Pierre et les autres apôtres dirent : ‘On doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes.’” — Actes 5:27-29.
11, 12. a) D’après les paroles de Pierre, comment devons-nous considérer les “épreuves” que nous rencontrons parce que nous servons Dieu ? Comment faut-il en considérer les résultats ? b) Tandis que nous approchons de la “grande tribulation”, comment les exemples d’Abraham et de Moïse nous aident-ils à garder le bon point de vue ?
11 Pour encourager ceux qui appréciaient de plus en plus le privilège de servir Dieu, Pierre parla des résultats des dures épreuves qu’ils allaient subir. Il écrivit : “En cette chose vous vous réjouissez grandement, bien que vous soyez actuellement affligés, s’il le faut, pour un peu de temps, par diverses épreuves, afin que la valeur éprouvée de votre foi, beaucoup plus précieuse que l’or qui est périssable quoique éprouvé par le feu, soit trouvée sujet de louange, de gloire et d’honneur lors de la révélation de Jésus Christ.” — I Pierre 1:6, 7.
12 Quand quelqu’un estime vraiment les choses de Dieu, il ne se retient pas de parler de la vérité pour la simple raison que cela peut lui susciter des “épreuves”. Il sait que si Jésus a été persécuté, ses disciples le seront aussi. Il est conscient que les “épreuves” ne dureront pas toujours, mais qu’elles cesseront un jour. L’or qui est éprouvé par le feu ne reste pas toujours dans le creuset ; on l’en sort. De même, les chrétiens ne demeureront pas toujours sous la chaleur de la persécution. Cependant, leur foi qui est ainsi éprouvée est beaucoup plus précieuse que l’or périssable. Quand Abraham apprit que son neveu Lot avait été emmené captif par des rois païens, il n’hésita pas à démontrer sa confiance en Jéhovah. Il agit avec une foi totale, ce qui lui valut des bénédictions (Gen. 14:13-20). Bien qu’ayant été élevé dans des conditions privilégiées à la cour d’Égypte, Moïse prouva, lui aussi, sa foi en Jéhovah, le Dieu d’Abraham. “Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que d’avoir la jouissance temporaire du péché.” Il estimait que l’opprobre que lui valait le privilège d’avoir été établi comme serviteur de Dieu était beaucoup plus précieux que les trésors de l’Égypte (Héb. 11:24-26). Mais qu’en est-il de votre foi ? Croyez-vous à la Parole de
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