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  • En faveur des pauvres
    La Tour de Garde 1952 | 1er décembre
    • ainsi que nous entendons Jésus-Christ déclarer dans son fameux Sermon sur la Montagne : “ Heureux les pauvres en esprit (ceux qui sentent leur pauvreté spirituelle, note marg.), car le royaume des cieux est à eux ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! ” — Mat. 5:3, 6, Sy.

      Jusqu’au terme de son ministère, Jésus fit par amour tout ce qu’il put pour consoler et venir en aide aux malades et aux pauvres. Aux disciples de Jean il déclara : “ Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. ” — Mat. 11:4, 5.

      À leur tour, les apôtres et les disciples montrèrent à leurs frères chrétiens la nécessité d’adorer Jéhovah en toute pureté. Il ne fallait pas que dans les assemblées les pauvres soient mis à l’écart pour faire place aux riches. Les indigents, les orphelins, les veuves et les pauvres devaient être aidés de toutes les manières possibles. Jacques écrit : “ Une manière de rendre un culte à notre Dieu et Père, pur et sans tache à ses yeux, est de veiller sur les orphelins et les veuves dans leur détresse et de se garder soi-​même immaculé du monde [auquel la chrétienté est étroitement unie]. ” — Rom. 15:26 ; Gal. 2:10 ; Jacq. 1:27, Stapfer ; 2:1-9, 14-17.

      QUE LES PAUVRES SE RÉJOUISSENT

      Jésus montra de diverses manières comment les conducteurs des faux systèmes religieux faisaient un bruyant étalage de leur charité, paraissant très pieux devant les hommes à cause de leurs longues prières, mais étant en réalité des hypocrites cupides au point de dévorer les maisons des veuves (Mat. 6:1, 2 ; Luc 20:46, 47). Ils sont semblables au jeune homme riche qui prétendait être bon mais qui fut affligé à l’idée de devoir distribuer ses biens matériels en faveur des pauvres et de suivre Jésus. Ils ressemblent encore à Judas Iscariot, mauvais esprit qui prétendit aussi qu’il aimait les pauvres. Le peu d’assistance que les pauvres obtiennent de la chrétienté est comparable aux miettes tombées de la table de l’homme riche et que le pauvre Lazare ramassait pendant que les chiens venaient lécher ses ulcères. Ni les “ miettes ” ni le “ lèchement des chiens ” ne peuvent changer une si misérable condition ; c’est Jéhovah seul qui peut effectuer une telle délivrance. — Mat. 19:16-24 ; Luc 16:19-21 ; Jean 12:3-6.

      Il est donc réconfortant pour tous ceux qui sont abattus et opprimés de savoir qu’il y a quelqu’un au-dessus de ceux qui se croient les plus grands dans la chrétienté (Ex. 22:22-24 ; Eccl. 5:7, 8 5:8, 9, NW). Jéhovah qui est le Tout-Puissant entend les cris de ceux qui sont à demi-morts, et parce qu’il entend Il répond à leur prière en envoyant à leur secours ses bons samaritains, ses témoins que la chrétienté méprise. À ces témoins se joignent des compagnons de service qui ont montré qu’ils voulaient eux aussi faire quelque chose pour ceux qui ont faim et soif, qui sont malades, nus ou captifs. — Mat 25:34-36, 40 ; Luc 10:29-37.

      Ceux qui oppriment le pauvre outragent Jéhovah, et le prophète donne la ferme assurance qu’ils ne survivront pas (Prov. 14:31 ; Ézéch. 18:12, 13 ; Jacq. 5:1-6). Par contre, ceux qui sont généreux, ceux qui exercent l’hospitalité, ceux qui ne sont pas mesquins à l’exemple d’Ananias et de sa femme, ceux qui donnent “ avec libéralité ”, “ sans tristesse ni contrainte ”, ceux-là seront rassasiés et moissonneront abondamment pour ce qui est de l’amour et de la miséricorde de Jéhovah. “ Dieu aime celui qui donne avec joie ” et “ il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ” est-​il encore écrit, pourvu que le don soit fait par amour. — Prov. 11:25 ; Actes 5:1-6 ; 20:35 ; Rom. 12:8, 13 ; I Cor. 13:3 ; II Cor. 9:5-7.

  • L’Éthiopie se hâte
    La Tour de Garde 1952 | 1er décembre
    • L’Éthiopie se hâte

      “ L’ÉTHIOPIE se hâtera de tendre les mains vers Dieu. ” (Ps. 68:32, Ostervald 68:31, NW). Au cours des deux dernières années des missionnaires instruits à Galaad, l’école de missionnaires des témoins de Jéhovah sise à South Lansing, New-​York, sont allés en Éthiopie pour y faire connaître la bonne nouvelle du royaume que Jéhovah Dieu a déjà établi et pour dire aux captifs “ Sortez ”. Les deux lettres reproduites ci-dessous proviennent de deux Éthiopiens d’entre ceux qui furent les premiers à choisir la liberté et à prendre position pour Jéhovah.

      “ CHERS FRÈRES,

      “ Que Jéhovah Dieu vous bénisse ! J’ai si souvent eu de vos nouvelles par des lettres dans lesquelles vous m’envoyez vos salutations, que je désire vous écrire pour vous remercier de toutes ces choses. Je suis heureux que vous me considériez comme un frère bien que vous ne m’ayez encore jamais vu. Je veux vous dire combien je suis heureux que Jéhovah et la Société aient envoyé des témoins en Éthiopie pour nous faire connaître la vérité et ce que nous devons savoir au sujet de la Bible. Depuis longtemps j’ai eu foi dans la Bible et j’ai voulu être un chrétien ; je disais même que j’étais chrétien. Mais quand on me demandait ce que voulait dire chrétien, je ne savais pas ce qu’il fallait répondre. Maintenant, grâces à Jéhovah notre Dieu, je peux dire à ceux qui me le demandent ce que signifie être un véritable chrétien et témoin de Jéhovah. C’est pourquoi je prie pour apprendre ce qui concerne le monde nouveau et pour que Harmaguédon vienne bientôt mettre fin au monde du Diable. J’ai immédiatement commencé à rendre témoignage aux gens et j’ai essayé de faire des études avec eux, mais ils n’ont pas cru ce que je leur disais, prétendant qu’ils n’avaient jamais entendu une chose pareille. Cependant, je ne suis pas découragé parce que je connais la vérité. Ils se sont moqués de moi disant que j’avais une nouvelle religion. Je leur ai répondu que ma religion était plus ancienne que les leurs car Abel était déjà un témoin de Jéhovah et que dans la Bible il est souvent question de ceux qui furent des témoins pour Jéhovah. Cela les rend furieux contre moi mais je n’y prends pas garde et je cherche seulement les brebis qui veulent connaître le Royaume. Chers frères, je suis heureux d’apprendre tout ce que vous me dites dans les lettres que vous envoyez aux frères qui sont ici et certainement vous savez que je vous envoie mon amour théocratique comme vous le faites pour moi. Puisse Jéhovah se servir souvent de moi pour prêcher l’évangile en Éthiopie avant Harmaguédon. ”

      “ À TOUS MES FRÈRES DU MONDE ENTIER QUI PENSENT À MOI ET QUI M’ENVOIENT LEUR AMOUR,

      “ Je dois vous dire en quelques mots combien j’apprécie le fait de savoir que vous pensez à moi et combien je vous suis reconnaissant de l’amour que vous me témoignez comme nouveau frère. Je dois aussi vous dire comment les témoins de Jéhovah, le Dieu tout-puissant, travaillent dans ce nouveau territoire qui s’appelle l’Éthiopie. Pour commencer je vais vous raconter comment j’ai connu la vérité. Je m’appelle Regassa Jota, j’ai vingt-trois ans et je suis né dans la partie païenne de l’Éthiopie occidentale, province de Wallega. J’ai appris l’italien et l’amhara quand Mussolini prit l’Éthiopie ; c’est à ce moment-​là que par des catholiques j’ai entendu parler de Dieu pour la première fois. Je voulais servir Dieu mais beaucoup de choses me paraissaient ne pas être justes. Lorsque l’empereur revint en Éthiopie j’allais à l’école. Pendant ces années j’aimais entendre parler de la Bible ceux qui prétendaient être des missionnaires de Dieu et qui s’appelaient Mission soudanaise. J’étais très intéressé parce que je voulais servir Dieu et prêcher aux autres. Je fréquentais leur école pour devenir missionnaire, mais je voyais des choses que je n’aimais pas leur voir faire. Je leur ai posé également beaucoup de questions auxquelles ils ne m’ont pas répondu. J’ai trouvé qu’ils avaient fait de la Bible un commerce et qu’ils n’étaient pas de vrais serviteurs comme ils le prétendaient. Je continuais néanmoins à étudier et à prêcher pour eux parce que je voulais servir Dieu. Je les ai questionnés aussi sur la trinité et sur bien d’autres choses mais ils eurent peur de me répondre. Ils m’ont dit que je devais accepter ce qu’ils me disaient ; mais un jour que j’étais parti prêcher pour le compte de la Mission soudanaise, j’entendis parler des témoins de Jéhovah et dire que personne ne les aimait. Je suis allé les voir et c’est ainsi que j’ai rencontré Frère Woody qui m’a appris sur la Parole de Dieu beaucoup de choses que je n’avais jamais entendues auparavant. Quand je retournais à l’école mon cœur bondissait de joie à cause de tout ce que je savais. Ensuite j’ai emmené d’autres camarades vers les témoins de Jéhovah. Je voulais qu’ils apprennent beaucoup de choses aussi et cela leur a plu. À l’école des missionnaires je posais des questions sur ce que j’avais entendu chez les témoins de Jéhovah et ils furent très irrités car ils ne savaient pas me répondre. Je commence à comprendre que j’ai enfin trouvé la vérité parce que personne de ceux à qui je parle des choses que j’ai apprises chez les témoins de Jéhovah n’est capable de les réfuter. C’est l’école qui me donnait la nourriture, le vêtement et le logement. Ma maison se trouve à plus de mille kilomètres et je n’ai que Dieu pour me venir en aide. Je prends position pour la vérité. Maintenant je suis très heureux de pouvoir vous dire que j’ai trouvé la vérité et que je peux prêcher le royaume comme un frère, de la même façon que vous qui m’envoyez votre amour. Maintenant je prêche sans arrêt et je distribue beaucoup de brochures afin de faire connaître le Royaume aux gens. Je suis dans la vérité depuis deux mois seulement, mais j’espère que Jéhovah me donnera bientôt la possibilité de retourner dans mon pays où je connais beaucoup de personnes qui seront heureuses de connaître le royaume de Dieu et de devenir des témoins de Jéhovah aussi. Je prie pour que Dieu me donne la connaissance et la foi qui me permettront de répandre la vérité dans ce pays avant que vienne la destruction d’Harmaguédon. Je souhaite qu’un jour je puisse vous voir, vous tous qui êtes mes frères et dont les frères qui sont ici me parlent si souvent. Peut-être vous verrai-​je un jour, même si c’est dans le monde nouveau. Et même si je ne dois pas vous voir je voudrais vous dire que je suis heureux d’être votre frère au service du grand Jéhovah que je loue. J’apprécie beaucoup les salutations que vous m’envoyez par les frères qui sont ici et j’espère qu’en recevant cette lettre vous serez heureux d’avoir de mes nouvelles de même que je suis heureux de recevoir de vos nouvelles.

      “ Votre frère pour rendre témoignage en faveur de Jéhovah. ”

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1952 | 1er décembre
    • Questions de lecteurs

      ● À Galaad, l’école biblique de la Watchtower, on m’a dit qu’il était de coutume chez les Juifs de mettre à mort les pécheurs condamnés avant de les pendre au bois. Quelle en est la preuve ? — R. H., Pérou.

      Dans le Deutéronome (21:22, 23, Da) il est ordonné ce qui suit : “ Et si un homme a commis un péché digne de mort, et qu’il ait été mis à mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera pas la nuit sur le bois ; mais tu l’enterreras sans faute le jour même, car celui qui est pendu est malédiction de Dieu ; et tu ne rendras pas impure la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage. ” Ce passage révèle qu’après son exécution, le coupable était pendu à un bois, puis il est dit de lui que c’était un cadavre. La pendaison de son corps à un bois ajoutait à la malédiction du supplice et servait d’exemple pour éviter à d’autres une fin aussi malheureuse causée par la désobéissance.

      C’est ce spectacle public, donné à titre d’avertissement, qui fut probablement le but visé lors de l’exécution et de la pendaison des meneurs dans l’affaire de l’adoration de Baal-Péor. La Bible dit : “ Et l’Éternel dit à Moïse : Prends tous les chefs du peuple et fais-​les pendre devant l’Éternel, à la face du soleil, afin que l’ardeur de la colère de l’Éternel se détourne d’Israël. Et Moïse dit aux juges d’Israël : Que chacun de vous tue ses hommes qui se sont attachés à Baal-Péor. ” En outre, Jéhovah fit venir une plaie contre ceux qui suivirent les meneurs en pratiquant l’adoration des démons, de sorte que le nombre total des tués s’éleva à 24 000. Mille de ces morts furent probablement des meneurs et les 23 000 autres les victimes directes de la plaie de Jéhovah (Nomb. 25:4, 5, 9, Da ; I Cor. 10:8). Le point à relever ici, c’est que les chefs furent tués par les “ juges d’Israël ” et qu’ensuite ils furent pendus. On ne les mit pas à mort par pendaison.

      Cet ordre contenu dans le Deutéronome fut suivi par Josué quand il disposa du roi d’Aï. La Bible dit : “ Il fit pendre à un bois le roi d’Aï, et l’y laissa jusqu’au soir. Au coucher du soleil, Josué ordonna qu’on descendît son cadavre du bois. ” (Jos. 8:29). Notez que dans ce passage comme dans le Deutéronome, il est dit qu’on descendit le cadavre et non la personne vivante. Si le criminel avait été pendu vivant au bois, il eût été vivant quand on l’aurait descendu, comme les voleurs pendus aux côtés de Jésus. Le peu de temps que Jésus mit pour mourir causa de l’étonnement (Jean 19:32, 33). Bien entendu, ce clouement au poteau avait été exécuté par les Romains qui, selon leurs coutumes, pendaient vivantes les victimes au bois. La coutume juive, par contre, était de tuer d’abord celui qu’on allait pendre au bois. C’est ce que révèle également Josué 10:26 : “ Après cela, Josué les frappa et les fit mourir ; il les pendit à cinq arbres, et ils restèrent pendus aux arbres jusqu’au soir. ” L’enlèvement du corps au coucher du soleil empêchait son gonflement, sa décomposition et sa défiguration pendant la nuit par les bêtes sauvages.

      ● Quel est le péché irrémissible contre le saint esprit, péché dont Jésus a parlé ? — B. E., New-​York.

      Jésus venait de guérir un démoniaque aveugle et muet. La foule était étonnée mais les pharisiens se moquèrent en disant que Jésus avait accompli ce miracle par Béelzébul. Jésus réfuta leurs dires, montrant que si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-​même et son royaume ne peut subsister. Et si Jésus chassait les démons par Béelzébul, par qui les chassaient leurs fils ? Le Christ ajouta : “ Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’(esprit) ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le (saint esprit), il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle (système de choses, NW) ni dans le siècle (système de choses, NW) à venir. ” — Mat. 12:22-32.

      Ces hommes pouvaient parler contre le Fils de l’homme et malgré cela être pardonnés plus tard, à cause de leur ignorance des faits le concernant. Leurs péchés dus à l’ignorance étaient rémissibles, à condition de ne pas refuser la connaissance de la vérité quand on la leur présenterait. Mais il y avait une différence quand les pharisiens dirent : “ Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. ” Pourquoi cela ? Parce que c’était là un péché contre le saint esprit : il était manifeste que la guérison que Jésus venait d’effectuer ne pouvait l’être par une puissance humaine. Affirmer qu’elle venait de Satan était illogique, comme Jésus le leur montra d’ailleurs. Les pharisiens ne disaient pas que de telles guérisons étaient de Satan quand leurs fils chassaient les démons. Alors pourquoi le prétendre arbitrairement dans le cas de Jésus ? Pourquoi ? Parce qu’ils n’aimaient pas la vérité et qu’ils ne voulaient pas arriver à la conclusion qu’ils étaient de faux docteurs et que Jésus était le Messie. Pour admettre ce fait ils auraient dû faire violence à leur égoïsme en abandonnant bon nombre de leurs pratiques. Pour eux, trop de choses égoïstes étaient en jeu.

      Ainsi ils refusèrent d’accepter la vraie conclusion à laquelle les œuvres de Jésus auraient dû les amener. Ils pouvaient parler contre le Fils de l’homme s’ils le voulaient, mais ils auraient dû écouter le témoignage que ses œuvres rendaient de lui, œuvres accomplies par la puissance du saint esprit. Jésus leur dit : “ Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez point, croyez à ces œuvres. ” (Jean 5:36 ; 10:37, 38). En déclarant que ces œuvres miraculeuses avaient été accomplies par Satan, ils péchaient contre le saint esprit. Ils blasphémaient contre l’esprit de Dieu, disant qu’il était de Satan. Volontairement et pour des motifs dictés par l’égoïsme ils s’opposèrent à la manifestation de la puissance de l’esprit. À de tels hommes, Étienne dit : “ Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez toujours au (saint esprit). ” — Actes 7:51.

      Ce péché est irrémissible parce qu’il est commis avec intention.

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