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  • Quand la mort frappe un être aimé...
    Réveillez-vous ! 1985 | 22 juillet
    • mort lui occasionne. Corinne reconnaît: “Je n’ai pas l’habitude d’assumer toute seule la responsabilité d’une maison et d’une famille. Et je ne peux pas être sans arrêt en train de quémander. C’est pour ça qu’il m’arrive de me mettre en colère.”

      Mais la colère est souvent suivie de près par un autre fléau: le sentiment de culpabilité.

      “Si seulement...”

      Certains se sentent coupables à cause de leur colère. Ils se blâment de leur propre irritation. D’autres s’accusent même de la mort de celui qu’ils aimaient. “Il ne serait pas mort, se lamentent-​ils, si je l’avais convaincu plus tôt d’aller chez le médecin”, “si je lui avais fait consulter un autre spécialiste”, ou “si je l’avais encouragé à se préoccuper davantage de sa santé”.

      Dans d’autres cas, ce processus d’autoaccusation va plus loin encore. Ainsi en est-​il notamment quand une personne meurt subitement, d’une manière tout à fait inattendue. Alors ses proches commencent souvent à se rappeler les moments où ils se sont disputés avec elle. Ils se persuadent qu’ils n’ont pas toujours eu la bonne attitude à son égard, et ils sont constamment tourmentés par des “J’aurais dû faire ceci” ou des “Je n’aurais jamais dû faire cela”.

      Michel, un jeune homme d’une vingtaine d’années, se souvient: “Je n’ai jamais eu de bonnes relations avec mon père. En fait, il n’y avait pas longtemps que je m’étais vraiment mis à communiquer avec lui. Maintenant [depuis sa mort], il y a tant de choses que je regrette de ne pas avoir dites ou faites!” Et comme il est désormais trop tard pour réparer ses erreurs, le sentiment d’impuissance et de culpabilité qui en résulte n’en est que plus cruel.

      Si déchirante que soit la mort d’un mari, d’une femme, d’un père, d’une mère, d’un frère ou d’une sœur, nombre de gens estiment que la perte la plus terrible est encore celle d’un enfant.

  • Et si c’était votre enfant...
    Réveillez-vous ! 1985 | 22 juillet
    • Et si c’était votre enfant...

      GENEVIÈVE avait emmené ses cinq filles et son fils Jimmy en vacances chez des amis, dans une région montagneuse de l’État de New York. Un beau jour, les filles ont décidé d’aller en ville. Quant à Jimmy, il a demandé la permission de partir pour une randonnée à pied avec un autre garçon. On leur a recommandé de se montrer très prudents et de rentrer dès le début de l’après-midi.

      À la fin de la journée, les garçons n’étaient toujours pas de retour. “Plus le temps passait, plus j’étais inquiète, se rappelle Geneviève. Je pensais que l’un d’eux avait dû se blesser et que l’autre n’avait pas voulu l’abandonner.” On les a recherchés toute la nuit, pour ne les retrouver que le lendemain, à l’aube. Les pires craintes étaient fondées: les deux enfants avaient fait une chute mortelle. Bien que dix ans se soient écoulés depuis, Geneviève déclare encore: “Je n’oublierai jamais l’instant où le policier a franchi le seuil. Il était d’une pâleur livide. Je savais ce qu’il allait me dire avant même qu’il ait eu le temps d’articuler un mot.”

      Quels ont été les sentiments de Geneviève? Ils ont été plus vifs que ceux qui accompagnent généralement le décès d’un être cher. Geneviève se l’explique ainsi: “C’est moi qui ai donné le jour à Jimmy. Il n’avait que 12 ans quand il s’est tué. Il avait toute la vie devant lui. J’avais déjà perdu des gens que j’aimais beaucoup, mais c’est tout autre chose de voir disparaître son propre fils.”

      Dans le même ordre d’idées, la mort d’un enfant a été décrite comme “la perte suprême”, comme “le deuil le plus accablant qui soit”. Pourquoi? Voici ce qu’en dit le livre Mort et douleur dans une famille: “La mort d’un enfant est par nature inattendue. C’est un événement anormal, monstrueux (...). Les parents espèrent toujours s’occuper de leurs enfants, les protéger et les élever de telle façon qu’ils deviennent des adultes normaux et équilibrés. Quand un enfant meurt, c’est toute leur raison de vivre qui s’effondre.”

      Sous certains rapports, cette tragédie est particulièrement déchirante pour une mère. En effet, comme le soulignait Geneviève, c’est d’elle qu’est sorti l’être qui a perdu la vie. La Bible elle-​même témoigne de l’amertume qu’une femme peut ressentir en pareil cas (II Rois 4:27). Bien sûr, il s’agit également d’une épreuve cruelle pour le père (voir Genèse 42:36-38 et II Samuel 18:33). Toutefois, même s’il est profondément meurtri, celui-ci se retiendra souvent d’exprimer son chagrin de peur de paraître faible. Par voie de conséquence, il devra peut-être aussi supporter la peine supplémentaire de voir son entourage se soucier plus volontiers des sentiments de sa femme que des siens.

      Il arrive que des parents endeuillés éprouvent un sentiment de culpabilité particulièrement aigu. Quelques-uns seront hantés par des pensées telles que: ‘J’aurais peut-être pu le chérir davantage.’ ‘Est-​ce que je lui ai dit assez souvent que je l’aimais?’ ‘J’aurais dû le cajoler plus tendrement.’ Geneviève, par exemple, soupirait: “Je regrette de ne pas avoir consacré plus de temps à Jimmy.”

      Les parents se sentant naturellement responsables de leur enfant, il se peut qu’ils s’accusent de ne pas avoir fait tout ce qu’ils auraient pu pour éviter le drame. Ainsi, la Bible nous décrit la réaction que le patriarche Jacob a eue quand on lui a fait croire que Joseph, son fils, avait été dévoré par une bête sauvage. C’était lui qui avait envoyé Joseph s’enquérir de ses frères. Dès lors, peut-être était-​il porté à se culpabiliser en se demandant: ‘Mais pourquoi est-​ce que je l’ai envoyé là-bas tout seul? Comment ai-​je donc pu le laisser partir dans cette région infestée de bêtes sauvages?’ Toujours est-​il que “tous ses fils et toutes ses filles se levaient pour le consoler, mais il refusait de se consoler”. — Genèse 37:33-35.

      Et comme si la mort d’un enfant n’était pas suffisante, certains ont remarqué qu’elle s’accompagnait d’une autre perte: celle de leurs amis. En effet, dans un tel

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