-
SanctificationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
Comment la préserver
Le processus de sanctification n’est pas forcément définitif. Le croyant a un rôle à jouer pour rester sanctifié. En effet, il peut perdre cette sanctification ou la tenir ferme.
Jésus Christ a donné l’exemple à tous les sanctifiés (Jean 13:15). Dans une prière à Dieu, il a déclaré: “Je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés par le moyen de la vérité.” (Jean 17:19). Jésus est demeuré irréprochable, séparé des autres pour sanctifier ses disciples. Ceux-ci doivent garder leur sanctification jusqu’à la fin de leur course terrestre. Pour ce faire, il leur faut se tenir à l’écart des choses vulgaires et de ceux qui les pratiquent. Quiconque agit ainsi “sera un vase pour un usage honorable, un vase sanctifié, utile à son propriétaire, préparé pour toute œuvre bonne”. (II Tim. 2:20, 21.) Les chrétiens doivent bien comprendre qu’ils ont été achetés avec le sang du Christ, et que c’est par la volonté de Dieu qu’ils ont été “sanctifiés grâce à l’offrande du corps de Jésus Christ une fois pour toutes”. (Héb. 10:10.) Aussi sont-ils exhortés à poursuivre “la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur”. — Héb. 12:14.
Bien qu’ils soient toujours dans leur chair imparfaite, qui est attirée par le péché, les sanctifiés sont en mesure de remporter la victoire. Pour les mettre en garde contre le risque de perdre leur sanctification, le même rédacteur biblique leur rappelle qu’ils ont été sanctifiés par “le sang de l’alliance” nouvelle (Héb. 10:29; Luc 22:20). En sa qualité de Médiateur, le Christ les aide à se conformer aux clauses de la nouvelle alliance par l’obéissance et par une conduite pure, afin qu’ils demeurent sanctifiés. “C’est, en effet, par une seule offrande sacrificielle qu’il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont en train d’être sanctifiés.” (Héb. 10:14). En sa qualité de Médiateur et de Grand Prêtre, le Christ “peut aussi sauver d’une manière complète ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu”. (Héb. 7:25.) Toutefois, s’ils se remettent à pratiquer le péché, il n’y aura pas pour eux d’autre sacrifice, mais seulement l’attente du jugement et de la destruction (Héb. 10:26, 27). Il s’ensuit que les sanctifiés n’ont pas été appelés pour poursuivre la voie dans laquelle ils se trouvaient avant d’être sanctifiés, ni pour y retourner. — I Thess. 4:3, 4, 7.
La Parole et l’esprit de Dieu
La Parole de Dieu joue un grand rôle dans le processus de la sanctification, et il faut s’y conformer rigoureusement pour rester sanctifié (Actes 20:32). Au croyant sanctifié, Dieu accorde aussi son esprit saint, qui opère puissamment chez lui pour l’incliner à la pureté. Cette force l’aide à se montrer obéissant et à garder un mode de vie pur (I Pierre 1:2). C’est grâce à la direction de l’esprit que ses offrandes sont sanctifiées, pures et agréables à Dieu (Rom. 15:16). Toute impureté s’oppose à l’esprit de Dieu et tend à le ‘peiner’. (Éph. 4:30; I Thess. 4:8; 5:19.) Elle peut même conduire au blasphème contre l’esprit saint, qui est impardonnable. — Mat. 12:31, 32; Luc 12:8-10.
L’endroit où Jéhovah demeure, même figurément, constitue un sanctuaire, c’est-à-dire un lieu sanctifié ou saint. Le tabernacle érigé dans le désert et les temples bâtis plus tard par Salomon et Zorobabel (le second ayant été par la suite reconstruit et agrandi par Hérode le Grand) sont désignés par les termes miqdash (‘mis à part’) ou qâdèsh (‘saint’). Comme ils se trouvaient au milieu d’un peuple pécheur, ces lieux devaient être régulièrement purifiés (ce qui était un type ou une image) par l’aspersion du sang des victimes sacrificielles. — Lév. 16:16.
Jérusalem, la cité du grand Roi (Ps. 48:1, 2; 135:21), et son site étaient tenus pour saints (És. 48:1, 2; 52:1; Néh. 11:1; Dan. 9:24). De même, la Nouvelle Jérusalem, la ville céleste, est un sanctuaire dans lequel ne pénètrent que des personnes sanctifiées, et non celles qui pratiquent une forme quelconque d’impureté (spiritisme, fornication, meurtre, idolâtrie et mensonge par exemple). — Rév. 21:2; 22:14, 15, 19.
Puisque le tabernacle et le temple étaient sanctifiés, l’étaient également les objets qui s’y trouvaient, savoir l’arche de l’alliance, l’autel de l’encens, la table des pains de présentation, le porte-lampes, l’autel de l’holocauste, le bassin, les ustensiles, l’encens, l’huile d’onction, et jusqu’aux vêtements des prêtres. Par voie de conséquence, ces objets ne devaient être utilisés ou transportés que par des personnes sanctifiées, en l’occurrence les prêtres et les Lévites. — Ex. 30:25, 32, 35; 40:10, 11; Lév. 8:10, 11, 15, 30; Nomb. 4:1-33; 7:1.
Les sacrifices eux-mêmes étaient sanctifiés, car ils étaient présentés de la manière prescrite sur un autel qui avait lui-même été sanctifié (Mat. 23:19). La portion que les prêtres en recevaient était sainte, et elle ne pouvait servir qu’à ceux qui faisaient partie de leur maisonnée. Qui plus est, les prêtres eux-mêmes ne pouvaient en manger s’ils étaient ‘impurs’. (Lév. 2:3; 7:6, 32-34; 22:1-13.) Les pains de présentation étaient également saints ou sanctifiés. — I Sam. 21:4; Marc 2:26.
Si la nourriture que Jéhovah donnait à ses prêtres était sanctifiée, celle qu’il fournit à ses serviteurs chrétiens l’est également, comme doit l’être tout ce à quoi ils participent. L’apôtre Paul a mis ses frères en garde contre des individus à la conscience souillée qui arboreraient une sanctification feinte. Si la Parole de Dieu déclare une chose pure, elle est pure. Le chrétien qui rend grâce pour cette chose pure l’accepte comme telle, et Dieu le tient aussi pour pur s’il en mange. — I Tim. 4:1-5.
Les sabbats et les jours de fête étaient également sanctifiés, ainsi que d’autres époques, comme l’année du Jubilé. — Ex. 31:14; Lév. 23:3, 7, 8, 21, 24, 27, 35, 36; 25:10.
LA TERRE
En Israël, un homme pouvait sanctifier pour Dieu une partie de son héritage foncier. Il le faisait en mettant cette terre à part du reste de sa possession de façon que son produit soit réservé au sanctuaire, ou encore en payant au sanctuaire la valeur de la terre (c’est-à-dire de ses récoltes) selon l’estimation du prêtre. S’il décidait de racheter son champ, il devait donner un cinquième en sus de sa valeur estimée par le prêtre (valeur proportionnelle au nombre des récoltes qui devaient être faites jusqu’au Jubilé); cette année-là, en effet, le champ faisait retour à son propriétaire. — Lév. 27:16-19.
Les versets suivants (Lév. 27:20, 21) évoquent le cas du propriétaire qui ne rachèterait pas sa terre, mais qui la vendrait à une tierce personne. Selon la loi, au Jubilé la terre en question devenait possession permanente du sanctuaire. À propos de cette loi, F. Cook fait ce commentaire: “Il peut s’agir de la situation dans laquelle un homme vendait son droit sur un champ et s’appropriait frauduleusement le produit de la transaction après avoir voué le champ à l’usage du sanctuaire.” Il est encore possible que ces versets décrivent le cas d’un propriétaire qui conservait l’usage du champ et qui accomplissait son vœu en payant chaque année une partie convenue du prix de rachat, mais qui cédait ensuite son droit à quelqu’un d’autre pour se faire de l’argent. En tout état de cause, un tel champ était considéré comme “voué par interdit”, car son propriétaire avait employé pour son usage personnel un bien-fonds qui avait été sanctifié pour le sanctuaire. Il avait manqué de respect pour la sainteté du champ en en faisant un objet de commerce.
Le principe était peut-être comparable à la loi donnée en Deutéronome 22:9, savoir: “Tu ne devras pas ensemencer ta vigne de deux sortes de semences, de peur que la production entière de la semence que tu sèmerais et le produit de la vigne ne soient confisqués au profit du sanctuaire.” Cette mesure serait prise à la suite de la transgression du précepte énoncé plus tôt en Lévitique 19:19.
À la différence des choses ‘sanctifiées’, les biens ‘voués par interdit’ ne pouvaient être rachetés. Le même principe s’appliquait aux maisons (Lév. 27:14, 15). Toutefois, si un homme sanctifiait un champ qu’il avait acheté, le champ retournait à son premier possesseur au Jubilé. — Lév. 27:22-24.
DANS LE MARIAGE
Aux chrétiens mariés l’apôtre Paul écrit: “Le mari non croyant est sanctifié quant à sa femme, et la femme non croyante est sanctifiée quant au frère; autrement vos enfants seraient vraiment impurs, mais maintenant ils sont saints.” Les relations que le chrétien entretient avec son conjoint incroyant ne le souillent pas au regard de Jéhovah. La pureté de l’homme (ou de la femme) sanctifié ne sanctifie pas son conjoint au point de le ranger parmi les saints de Dieu, mais une telle union est considérée comme pure et honorable. Qui plus est, l’incroyant a une excellente occasion d’observer l’attitude chrétienne de son conjoint, ce qui peut l’amener au salut (I Cor. 7:14-17). À cause du ‘mérite’ de leur père (ou de leur mère) croyant, les jeunes enfants sont considérés comme saints: ils sont l’objet de l’attention et de la protection de Dieu, et à ses yeux ils ne sont pas impurs comme ceux des gens du monde.
-
-
SanctuaireAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SANCTUAIRE
Lieu saint, mis à part pour le culte du vrai Dieu ou d’une autre divinité (I Chron. 22:19; És. 16:12; Ézéch. 28:18; Amos 7:9, 13). Le substantif hébreu traduit par “sanctuaire” dérive d’un verbe qui signifie, au sens concret, “être brillant, nouveau ou neuf, sans tache ou pur”. Toutefois, la Bible utilise souvent ce terme dans son acception morale pour décrire ce qui est saint ou sacré. — Voir SAINTETÉ.
Un “sanctuaire” n’est pas nécessairement un bâtiment. Ainsi, le sanctuaire de Sichem dont il est question en Josué 24:25, 26 était peut-être simplement l’endroit où Abraham avait érigé un autel des siècles auparavant (Gen. 12:6, 7). Cependant, le mot “sanctuaire” désigne le plus souvent soit le tabernacle (Ex. 25:8, 9), soit le temple de Jérusalem (I Chron. 28:10; II Chron. 36:17; Ézéch. 24:21). Quand il s’applique au tabernacle, il peut se rapporter à toute la tente et à sa cour (Ex. 25:8, 9; Lév. 21:12, 23), au mobilier et aux ustensiles (Nomb. 10:21; voir Nombres 3:30, 31) ou uniquement au Très-Saint. — Lév. 16:16, 17, 20, 33.
En raison de sa sainteté, le sanctuaire de Dieu devait être gardé pur de toute souillure (Nomb. 19:20; Ézéch. 5:11). Les Israélites étaient exhortés à “redouter” ce lieu où Dieu demeurait, figurément parlant (Lév. 19:30; 26:2). Quand ils ont été exilés de la Terre promise, ils n’avaient plus de sanctuaire matériel. Toutefois, Jéhovah avait promis qu’il deviendrait lui-même “un sanctuaire” pour eux. — Ézéch. 11:16.
Le terme grec naos s’applique au sens large à l’ensemble du temple (Jean 2:20), et plus spécifiquement à son édifice central, avec le Saint et le Très-Saint séparés par un rideau (Mat. 27:51). Quand il est dit que Zacharie est entré “dans le sanctuaire” pour offrir de l’encens, cela veut dire qu’il est entré dans le Saint, car c’est là que se trouvait l’autel de l’encens. — Luc 1:9-11.
LE SANCTUAIRE CÉLESTE
Le lieu où Dieu demeure dans les cieux est un sanctuaire ou un lieu saint. C’est dans ce sanctuaire céleste que l’apôtre Jean a contemplé en vision l’arche de l’alliance après la sonnerie de la ‘septième trompette’. (Rév. 11:15, 19.) Plus tard, il a vu des anges sortir du même sanctuaire et, lors du déversement des “sept bols” de la colère de Dieu, il a entendu une “voix forte” qui en émanait également. — Rév. 14:15, 17; 15:5, 6, 8; 16:1, 17.
UN TEMPLE SPIRITUEL: LE CORPS DU CHRIST
Les membres de la congrégation chrétienne, le corps du Christ, constituent un temple ou un sanctuaire (I Cor. 3:17; Éph. 2:21, 22; I Pierre 2:5, 9). Voilà qui nous aide à comprendre ces paroles adressées à l’apôtre Jean: “Lève-toi et mesure le temple-sanctuaire de Dieu et l’autel et ceux qui y adorent. Mais quant à la cour qui est à l’extérieur du temple-sanctuaire, jette-la dehors et ne la mesure pas, car elle a été donnée aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois.” (Rév. 11:1, 2). Le temple en question ne pouvait être celui de Jérusalem, car ce dernier avait été détruit près de trente ans plus tôt. Les nations étant sur terre, on ne pouvait leur ‘donner’ qu’une cour qui s’y trouvait également. Puisque cette cour est associée au sanctuaire de Dieu, on peut raisonnablement conclure qu’elle représente les futurs membres du sanctuaire céleste qui sont encore ici-bas. S’il est impossible aux nations de fouler aux pieds un lieu céleste, elles sont en revanche à même de piétiner des personnes appelées à recevoir un héritage céleste en tant que membres du corps du Christ, des chrétiens en voie de devenir des ‘colonnes dans le temple de Dieu’. (Rév. 3:12.) Dans le même ordre d’idées, la prophétie de Daniel concernant le renversement du ‘lieu fixe du sanctuaire’ (Dan. 8:11) et sa profanation (Dan. 11:31) semble annoncer des événements touchant les chrétiens qui sont destinés à devenir membres du temple spirituel de Dieu.
-
-
SandaleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
SANDALE
Semelle plate en cuir, en bois ou en végétaux nattés, reliée au pied par des cordons, généralement
-