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  • Vos vêtements — comment les garder comme neufs
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 décembre
    • Souvent, c’est le col qui s’use ou se salit le premier. Pourquoi ne pas l’enlever et le remplacer par un autre, de forme ou de tissu différent ? Le problème sera résolu et votre vêtement aura un nouvel aspect.

      En réalité, les possibilités sont infinies. Une chemise à manches longues peut devenir une chemise à manches courtes. Une vieille robe se transformera en jupe ou en corsage. Une robe qui a une vilaine tache sur la jupe terminera sa carrière sous forme de blouse. Ne sous-estimez pas la valeur des accessoires, tels qu’un foulard, une ceinture ou une épingle décorative pour donner une nouvelle allure à un vêtement. Peut-être aurez-​vous plus de plaisir à porter le produit de votre création que l’original.

      En examinant votre garde-robe, voyez quels tissus ont gardé, l’aspect du neuf le plus longtemps. Cela vous aidera plus tard à acheter ce qui est plus durable.

      N’ayons pas un souci exagéré de notre toilette, mais n’oublions pas que souvent, avant même que nous ayons ouvert la bouche, nos vêtements ont “parlé” pour nous. On respecte et on considère davantage une personne soignée. C’est une raison de plus pour bien entretenir ses vêtements.

  • Comment rendre à la terre ses éléments nutritifs
    Réveillez-vous ! 1975 | 8 décembre
    • Comment rendre à la terre ses éléments nutritifs

      SI VOUS habitez une contrée productive, les conditions désertiques et la famine vous paraissent peut-être concerner des lieux très lointains. Ce n’est pourtant pas exact.

      En réalité la disette n’est jamais éloignée de plus de vingt ou trente centimètres de n’importe quelle région de la terre.

      Elle n’est éloignée que de l’épaisseur de la terre arable. Si cette épaisseur était enlevée, toute vie finirait par disparaître.

      Dans le monde entier, l’érosion emporte une bonne partie de cette précieuse terre. Les nations africaines, par exemple, admettent la gravité du problème. Le Herald d’Éthiopie écrivait : “Chaque jour, des tonnes de terre sont emportées de nos montagnes vers des contrées voisines, de sorte que nos champs perdent progressivement leur fertilité. Une fertilité moindre signifie un rendement moindre.”

      Mais le sol peut également perdre sa fertilité si les éléments nutritifs disparaissent et ne sont pas remplacés. Pour comprendre ce phénomène, il faut d’abord comprendre comment la terre est formée.

      Qu’est-​ce que la terre ?

      Selon une définition simple, la terre est la substance qui permet de faire pousser la nourriture. Les experts savent que toutes les terres ne sont pas pareilles. Chacune a son histoire et sa valeur particulière.

      En général, selon les géologues, la terre provient de roches qui se sont pulvérisées au cours des millénaires, et les minéraux vitaux se sont formés durant le processus. Aucun humain n’était là, bien sûr, pour assister à cette transformation qu’on suppose très longue. Les roches, dit-​on, même les plus dures, s’effritent lentement sous l’action de l’eau, des conditions atmosphériques et autres. Mais la formation de la terre a-​t-​elle vraiment demandé des périodes aussi longues ?

      Tous les géologues ne le pensent pas. En 1963, quand l’île de Surtsey naquit dans l’Atlantique, la revue National Geographic écrivit : “La forte houle transformait les blocs de lave aux arêtes vives en galets arrondis à une vitesse qui étonnait les géologues présents lors de la naissance de Surtsey.” Quelques années ont suffi ; il n’a pas fallu des périodes interminables. En outre, la cendre volcanique, qui est en grande partie responsable de la fertilité du sol d’Indonésie et d’autres pays, s’est, elle aussi, décomposée rapidement.

      Mais c’est surtout la Bible qui indique que le sol de la planète s’est formé relativement vite. La terre ferme et la végétation sont apparues au cours d’un seul “jour” de création, une période qui, selon la Bible elle-​même, a été de sept mille ans (Gen. 1:9-13). C’est donc à propos que l’Encyclopédie américaine pose la question suivante : “Combien de temps faut-​il pour produire quelques centimètres de terre, quelques centimètres de bonne matière rocheuse où les plantes peuvent croître ? Peut-être quelques minutes, peut-être quelques millions d’années. Tout dépend de l’endroit et aussi du moment du cycle à partir duquel on compte.”

      Naturellement, la terre n’est pas formée seulement de roches broyées. Sinon elle serait comme du sable, impropre à la vie végétale. Elle doit comprendre aussi de l’humus, produit de la décomposition partielle de déchets végétaux et animaux et qui contient de précieuses substances nutritives. Les excréments d’animaux fournissent également des éléments nutritifs.

      Comment sont produits les éléments nutritifs

      Il semble que seize éléments au moins soient nécessaires à la vie végétale. Trois proviennent de l’air : le carbone, l’hydrogène et l’oxygène.

      Les treize autres viennent de la terre : le phosphore, le potassium, l’azote, le calcium, le magnésium, le fer, le soufre et des traces de bore, de manganèse, de cuivre, de zinc, de chlore et de molybdène. Les trois premiers sont considérés comme des “éléments essentiels”. Lorsque ces éléments ont été prélevés de la terre, en quantités appréciables, ils doivent être remplacés pour que d’autres plantes vigoureuses puissent croître à l’avenir.

      Comment les matières organiques mortes sont-​elles rendues utilisables par les plantes ? Grâce à l’action de divers organismes vivants.

      Un dé à coudre de terre contient des milliards d’organismes vivants, chacun d’entre eux contribuant à la fertilité du sol. C’est dans la couche supérieure que prospèrent la plupart de ces organismes.

      Le ver de terre est l’un des plus grands et il est considéré comme le plus précieux des invertébrés du sol. Non seulement il décompose la plupart des déchets à la surface de la terre, mais il retourne celle-ci et l’aère.

      Une terre très productive abonde généralement en micro-organismes : bactéries, champignons, actinomycètes, algues et protozoaires. Quand une plante ou un animal meurt, ses sucres, ses amidons, sa cellulose et autres composés sont absorbés par certains de ces organismes. Ceux-ci, à leur tour, produisent du gaz carbonique dans le sol et ils transforment aussi les matières mortes de sorte qu’elles sont assimilables par les plantes. Quand le gaz carbonique se trouve en présence d’humidité, il se forme de l’acide carbonique qui contribue à dissoudre les minéraux dans le sol.

      L’azote est vital à la vie des plantes. Harry Curtis, du Tennessee Valley Authority, a estimé qu’il y a environ 69 000 tonnes d’azote atmosphérique au-dessus de chaque hectare. Il constitue donc les quatre cinquièmes de l’atmosphère. Cependant, les plantes ne peuvent pas assimiler cet azote à l’état gazeux.

      Il doit être combiné avec d’autres éléments ou “fixé”. L’azote est fixé pour être utilisé par la végétation au moyen de plantes microscopiques qui vivent sur les racines de divers végétaux, comme les légumineuses.

      Cependant, quand les hommes cultivent de grandes superficies, d’énormes quantités d’éléments nutritifs sont extraites du sol. Une station d’agriculture expérimentale du Maine, aux États-Unis, a découvert que dans un hectare de pommes de terre il y a environ 143 kilos d’azote, 26 kilos d’acide phosphorique, 232 kilos de potasse, 56 kilos d’oxyde de calcium, 30 kilos d’oxyde de magnésium et 11 kilos de soufre.

      En pareil cas, on comprend qu’on ne peut pas simplement attendre que les éléments nutritifs se reconstituent de façon “naturelle”. La terre s’appauvrirait et finirait par devenir stérile. Des soins avisés non seulement maintiendront le sol fertile, mais accroîtront son rendement. Comment peut-​on rendre à la terre ses éléments nutritifs ?

      Comment reconstituer les éléments nutritifs

      La première chose qu’un spécialiste demandera est : ‘Quel est le pH de la terre ?’ Mais que signifie le pH ?

      Les terres sont rangées en deux catégories fondamentales : acide ou alcaline. Sur une échelle de 0-​14, les sols se trouvant dans la catégorie de 0 à 6 sont acides, tandis que ceux qui vont de 8 à 14 sont considérés comme alcalins. Les terres qui se trouvent à l’échelon 7 sont neutres, ni acides ni alcalines.

      Certaines cultures préfèrent des sols plus acides, d’autres, des sols plus alcalins. La chaux rend un sol plus alcalin, c’est-à-dire qu’elle élève son pH. Le pH est le coefficient caractérisant l’acidité ou la basicité d’un milieu ; pH est l’abréviation de potentiel Hydrogène.

      Même si les treize éléments nutritifs dont les plantes ont besoin se trouvent dans la terre, il faut encore qu’il y ait un bon équilibre acide/base. C’est seulement alors que les plantes pourront vraiment tirer profit des éléments nutritifs du sol.

      La chaux ajoutée à la terre a au moins trois actions. Elle fournit l’oxyde de calcium nécessaire. Deuxièmement, elle empêche certains éléments d’empoisonner les cultures. Ainsi, quand le pH d’un sol acide est accru par addition de chaux, des éléments comme l’aluminium, le fer, le manganèse, le cuivre et le zinc sont moins solubles. Dans une terre plus acide, une quantité excessive de ces éléments est nuisible aux cultures, mais si le pH est augmenté, ils sont moins actifs. Troisièmement, la chaux libère d’autres éléments profitables aux plantes et elle favorise le développement de bactéries vitales dans la terre.

      Puisque toutes les terres sont différentes, il est indispensable de considérer les besoins de chacune d’elles au moment d’ajouter des éléments nutritifs. Les éléments essentiels, l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K), sont les substances représentées par les trois nombres sur un sac d’engrais commercial. Par exemple, 10-12-8 signifie le pourcentage d’azote (10 %), de phosphore (12 %) et de potassium (8 %) dans le sac.

      D’où viennent ces engrais ?

      Actuellement, beaucoup de fermiers et de jardiniers préfèrent employer les engrais organiques “naturels” comme le fumier, les eaux d’égout, les vidanges et le compost. Depuis longtemps on a reconnu la valeur de ces substances pour rendre à la terre ses éléments nutritifs et lui ajouter de l’humus. On les emploie toujours en Asie, en Afrique et en Amérique latine.

      Mais dans le monde occidental l’amendement se fait souvent sur une grande échelle. Il n’est pas possible d’obtenir assez d’engrais organiques pour faire face à la situation. Pour amender un seul hectare il faudrait jusqu’à trente tonnes de fumier. La plupart des exploitations agricoles ne pourraient s’en procurer de telles quantités. Elles sont donc obligées de recourir aux engrais chimiques.

      Certaines personnes prétendent que ces engrais sont nuisibles. Mais un rapport de la Chambre des Représentants des États-Unis déclare : “Aucune preuve digne de confiance n’a été présentée démontrant que les engrais chimiques ont un effet nuisible sur la santé des hommes et des animaux.” On n’a pas non plus prouvé de façon formelle que ces produits chimiques, si l’on en use convenablement, font du tort à la terre. Même des jardiniers partisans des engrais organiques emploient des poudres de roches, y compris des phosphates d’origine minérale, des potasses naturelles et des pierres calcaires écrasées.

      Un fermier qui se sert d’engrais chimiques depuis des années explique : “Les plantes ne se soucient pas d’où viennent les éléments nutritifs, pourvu qu’elles en obtiennent.” De même, s’ils sont honnêtes, les partisans des engrais organiques admettent qu’il faut avoir un point de vue équilibré. La publication Organic Gardening and Farming dit : “Les spécialistes ne sont guère d’accord sur les mérites relatifs des engrais naturels (ni, à vrai dire, sur ceux des engrais chimiques). Les fabricants d’engrais naturels accusent les agronomes universitaires d’être les laquais de l’industrie pétrochimique (...). Les scientifiques universitaires rétorquent en qualifiant les marchands d’engrais naturels de trafiquants qui vendent des sacs pleins de sorcellerie et d’air chaud. Nul doute qu’il y ait du vrai dans les deux sortes de critiques (...). Les hommes honnêtes considèrent les deux aspects de la question.”

      Mais comment produit-​on les éléments essentiels : azote, potassium et phosphore, dans les engrais chimiques ?

      La source principale d’azote est l’ammoniac synthétique, le résultat de la combinaison de l’azote et de l’hydrogène. L’azote gazeux peut être obtenu assez facilement en prélevant l’oxygène et les autres gaz de l’air atmosphérique. L’hydrogène est un sous-produit du pétrole. La synthèse des deux est l’ammoniac. L’ammoniac est parfois introduit directement dans la terre en solution aqueuse. Cependant, le plus souvent les fermiers et les jardiniers l’emploient sous la forme solide. La plupart des phosphates et le potassium proviennent de gisements minéraux dont les roches sont ensuite broyées.

      L’avenir du sol

      Les hommes ont souvent traité le sol de façon insensée et ils continuent de le faire. Mais, si elle est entretenue convenablement, la terre peut produire indéfiniment, comme l’a fait remarquer un éditorial du Farm Journal. Nous lisons : “Un sol bien amendé et entretenu ne perd pas ses qualités. C’est une ressource inépuisable, comme le prouvent les terres d’Europe et d’Asie qui sont cultivées depuis des milliers d’années.”

      Cette précieuse ressource, cette petite couche de terre, doit être maintenue en bon état si nous voulons en obtenir le meilleur rendement.

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