Alors les justes lui répondront, en disant: ‘Seigneur, quand est-​ce que nous t’avons vu avoir faim et t’avons-​nous nourri? ou avoir soif et t’avons-​nous donné à boire?

Matthieu 25:34-

Au contraire, à deux reprises Jésus qualifie les brebis de “justes”. (Matthieu 25:37, 46.) Par conséquent, les brebis doivent être ceux qui, sur une certaine période de temps, sont venus en aide aux frères du Christ, en les soutenant activement, et qui ont exercé la foi au point d’être tenus pour justes par Dieu.

¹¹ Au fil des siècles, beaucoup, comme Abraham, ont été tenus pour justes (Jacques 2:21-23). Noé, Abraham et d’autres fidèles sont comptés parmi les “autres brebis” qui hériteront de la vie dans le Paradis sous le Royaume de Dieu. Ces dernières années, des millions de personnes ont embrassé le vrai culte, rejoignant elles aussi la classe des autres brebis et formant “un seul troupeau” avec les oints (Jean 10:16; Révélation 7:9). Ces chrétiens dont l’espérance est de vivre sur la terre apportent une aide tant matérielle que spirituelle aux frères de Jésus parce qu’ils reconnaissent en eux des ambassadeurs du Royaume. Ce que les autres brebis font pour ses frères sur la terre, Jésus considère qu’elles le font pour lui. Celles qui seront en vie quand il viendra juger les nations seront rangées parmi les brebis.

12. Quelles sont peut-être les raisons pour lesquelles les brebis demanderont comment elles ont eu des égards envers Jésus?

¹² Si les autres brebis sont actuellement en train de prêcher la bonne nouvelle avec les chrétiens oints et de les aider, pourquoi demandent-​elles: “Seigneur, quand est-​ce que nous t’avons vu avoir faim et t’avons-​nous nourri? ou avoir soif et t’avons-​nous donné à boire?” (Matthieu 25:37). Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. Il s’agit d’une parabole. À travers elle, Jésus montre qu’il se soucie grandement de ses frères spirituels; il partage leurs sentiments et leurs souffrances. Quelque temps auparavant, il a dit: “Celui qui vous reçoit me reçoit aussi, et celui qui me reçoit reçoit aussi celui qui m’a envoyé.” (Matthieu 10:40). Dans l’illustration qui nous intéresse, Jésus étend le principe, montrant que ce qui est fait à ses frères (en bien ou en mal) a un prolongement jusque dans le ciel; c’est comme si on lui faisait personnellement du bien ou du mal au ciel. Par ailleurs, il y met en évidence les critères de jugement de Jéhovah, montrant clairement que le jugement de Dieu, favorable ou condamnatoire, est fondé et juste. Les chèvres ne peuvent avancer comme excuse: ‘Si seulement nous t’avions vu en personne!’