S’affranchir de la pornographie

Êtes-​vous pris dans l’engrenage vicieux de la pornographie ? Comment vous en libérer ? La Bible offre un espoir ! Avant de connaître le Christ, un certain nombre des premiers chrétiens étaient fornicateurs, adultères et avides. “ Mais vous avez été lavés ”, écrit Paul. Comment cela a-​t-​il été possible ? Il répond : “ Vous avez été sanctifiés [...] avec l’esprit de notre Dieu. ” — 1 Corinthiens 6:9-11.

Ne sous-estimez jamais la puissance de l’esprit saint de Dieu. “ Dieu est fidèle, assure la Bible, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter. ” En effet, il fournit une issue (1 Corinthiens 10:13). Des prières ferventes, par lesquelles on lui expose ses difficultés avec insistance, ne resteront pas sans effet. La Parole de Dieu nous encourage en ces termes : “ Jette ton fardeau sur Jéhovah lui-​même, et lui te soutiendra. ” — Psaume 55:22.

Naturellement, vous devez agir en accord avec vos prières. Il vous faut, après mûre réflexion, prendre de tout votre cœur la décision de ne plus poser les yeux sur la pornographie. Un ami ou un membre de votre famille en qui vous avez confiance s’avérera d’une aide inestimable en vous prodiguant le soutien et les encouragements nécessaires pour tenir ferme votre résolution. (Voir l’encadré “ Où trouver de l’aide ? ”) Vous serez d’autant plus résolu si vous vous souvenez que votre choix réjouit Dieu (Proverbes 27:11). Savoir que la pornographie offense Dieu est une motivation supplémentaire pour s’en détourner (Genèse 6:5, 6). La bataille ne sera pas facile, mais vous pouvez en sortir vainqueur. Il est possible de s’affranchir de la pornographie.

[Encadré/Illustration, page 10]

Où trouver de l’aide ?

Il ne faudrait pas sous-estimer la difficulté de s’affranchir de la pornographie ; c’est une rude bataille. “ Les promesses ne suffisent pas, constate le docteur Cline, qui a traité des centaines de pornomanes. Les bonnes intentions ne riment à rien. [Un drogué de la pornographie] ne peut pas s’en sortir tout seul. ” D’après lui, la participation du conjoint au traitement, si le patient est marié, est indispensable à la guérison. “ C’est plus rapide ainsi, affirme-​t-​il. Les deux sont blessés. Les deux ont besoin d’aide. ”

Si le patient est célibataire, un ami ou un parent digne de confiance sera certainement d’un grand soutien. Quelle que soit la personne participant au traitement, le docteur Cline préconise une règle immuable : parlez ouvertement du problème et de vos rechutes. “ Les secrets ‘ vous tuent ’, assure-​t-​il. Ils sont source de honte et de culpabilité. ”