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    Annuaire 2001 des Témoins de Jéhovah
    • À cette époque dangereuse, Rui Gonçalves, Hélder Silva et d’autres encore ont risqué leur vie pour rendre visite aux congrégations éparpillées dans tout le pays. À propos de l’organisation qu’exigeaient de telles visites, frère Gonçalves a écrit : “ C’est en mai 1982 que la congrégation de Tombua a reçu pour la première fois la visite d’un surveillant de circonscription. Les 35 frères ont commencé à arriver au lieu de réunion à intervalles précis à partir de 10 heures, ce matin-​là. Ils attendaient en silence. L’ODP [Organisation pour la défense du peuple] contrôlait toutes les allées et venues dans la ville. Je suis arrivé à la faveur de l’obscurité 11 heures plus tard, soit à 21 heures. La réunion a commencé une demi-heure après et elle a duré jusqu’à 4 heures 40 du matin. ”

      La plupart des frères qui participaient au service de la circonscription étaient mariés et pères de famille. Mais ils faisaient de leur mieux pour veiller aux intérêts spirituels des congrégations. L’un de ces frères, qui est maintenant membre du Comité de la filiale, a expliqué en quoi consistait la visite habituelle d’un surveillant itinérant : “ Un programme prévoyait la visite de chaque congrégation pendant une semaine. Toutefois, les visites débutaient le lundi et non le mardi. En effet, il n’était pas possible de réunir toute la congrégation en même temps. C’est donc dans le cadre de chaque étude de livre que nous nous retrouvions. Dans les congrégations importantes, il fallait voir plusieurs groupes au cours de la même soirée. Les heures des réunions étaient échelonnées pour permettre au surveillant de circonscription d’aller d’un groupe à l’autre. Il présentait plusieurs fois son programme de façon à en faire profiter chaque groupe. C’est ainsi que, durant la semaine, il prononçait chacun de ses discours de 7 à 21 fois. Une telle semaine était bien remplie et exigeait beaucoup d’énergie, mais les frères persévéraient dans cette activité destinée à prodiguer des encouragements aux congrégations. ”

      Rui Gonçalves garde le souvenir très vif d’un voyage extrêmement pénible effectué pour se rendre dans la ville de Cubal, en janvier 1983. Il a failli lui coûter la vie. Rui raconte : “ Il n’y avait qu’une solution pour visiter cette congrégation : voyager avec une colonne militaire en guise de protection. Après avoir soigneusement étudié la situation, les militaires ont autorisé les 35 véhicules du convoi à démarrer. À bord de la voiture de frère Godinho, nous étions en troisième position dans une file de six véhicules. Nous étions partis depuis deux heures à peine quand un missile, lancé par des guérilleros, a détruit le premier camion militaire. Il a été suivi de peu par un autre missile, qui a détruit le second véhicule. Deux obus ont frappé notre voiture, mais n’ont pas explosé. Frère Godinho nous a alors crié à tous de sauter de la voiture en marche. Comme je me précipitais pour me mettre à l’abri dans la brousse, une balle m’a presque entièrement arraché l’oreille gauche, et je me suis évanoui. ”

      Juste avant de défaillir, il a vu trois guérilleros se lancer à la poursuite des autres frères, mais ceux-ci se sont enfuis dans la jungle. Frère Gonçalves poursuit son récit : “ Quand je suis revenu à moi, j’avais la tête couverte de sang. Au bout de plusieurs heures, je suis retourné vers la route en rampant. J’ai été retrouvé par une unité militaire ; après m’avoir prodigué les soins d’urgence, les soldats m’ont emmené à l’hôpital de Benguela. ” Il a appris par la suite que tous les véhicules du convoi avaient été brûlés ou détruits d’une autre manière. Douze passagers avaient péri, et 11 autres avaient été gravement blessés par balles. Les frères qui voyageaient avec frère Gonçalves étaient les seuls à ne pas avoir été touchés. Quant à lui, même s’il avait perdu une partie de son oreille et des affaires personnelles, il conclut en ces termes : “ Nous avons remercié Jéhovah du plus profond de notre cœur. ”

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    Annuaire 2001 des Témoins de Jéhovah
    • Pour permettre à frère Cuituna d’entretenir des relations plus étroites avec d’autres Témoins, le bureau de Luanda lui a envoyé Hélder Silva, un surveillant de circonscription, en 1979. Ce dernier se souvient très bien du voyage.

      Frère Silva écrit : “ Nous avons parcouru en voiture 160 kilomètres, jusqu’à Chiange. Mais à partir de là, les 70 kilomètres restants se sont faits à pied. Une pluie torrentielle s’est abattue sur nous pendant près de six heures, si bien qu’il est devenu presque impossible d’avancer. De temps en temps, nous avions de l’eau jusqu’aux genoux, mais il était hors de question de nous arrêter parce que les bêtes sauvages dangereuses étaient nombreuses dans la région. À cause de la boue, nous avons trouvé plus pratique de marcher pieds nus, tenant nos affaires suspendues à un bâton sur l’épaule. Enfin, nous sommes arrivés dans la région de Liokafela et avons atteint notre destination, le quimbo (village) de Cuituna. Nous voyant affamés et épuisés, les femmes nous ont donné du lait suri, une boisson locale à base de maïs appelée bulunga (kissangua), du cacao et une purée faite avec de la farine de maïs, ou ihita (pirão de massango). Après avoir pris un peu de repos auprès d’un bon feu, nous étions prêts à reprendre les activités prévues. ” Avec cette visite, la prédication organisée a fait un pas en avant dans le territoire des Gambos.

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