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Qu’est-ce qui vous empêche de vous faire baptiser?La Tour de Garde 1989 | 15 janvier
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Qu’est-ce qui vous empêche de vous faire baptiser?
“Voici de l’eau; qu’est-ce qui m’empêche de me faire baptiser?” — ACTES 8:36.
1. Que s’est-il passé sur la route qui relie Jérusalem et Gaza?
GRÂCE à la parole de l’ange de Jéhovah, une chose remarquable arriva sur la route de désert qui relie Jérusalem et Gaza. Un Éthiopien lisait les Écritures sur son char, quand un homme se mit à courir à côté du véhicule. “Comprends-tu donc ce que tu lis?” demanda-t-il. “Et comment le pourrais-je jamais, répondit l’Éthiopien, si quelqu’un ne me guide?” Philippe l’évangélisateur, qui avait été envoyé par l’ange, lui fournit alors l’aide dont il avait besoin. Après être monté sur le char et commençant par une prophétie consignée par Ésaïe, il lui annonça “la bonne nouvelle au sujet de Jésus”.
2, 3. a) Quel accueil l’Éthiopien a-t-il réservé à la bonne nouvelle? b) Quelles questions ce récit soulève-t-il?
2 À un certain endroit, sur la route, l’Éthiopien dit: “Voici de l’eau; qu’est-ce qui m’empêche de me faire baptiser?” Sur ce, il ordonna d’arrêter le char. Philippe entra dans l’eau avec lui, et il le baptisa. Ensuite, l’évangélisateur fut conduit ailleurs par l’esprit de Jéhovah, tandis que l’Éthiopien poursuivait son chemin en se réjouissant. — Actes 8:26-39.
3 Si vous fréquentez les Témoins de Jéhovah, mais que vous n’ayez pas été baptisé, ce récit vous amène peut-être à vous poser ces questions: Pourquoi l’Éthiopien a-t-il été baptisé aussi rapidement? Comment doit-on procéder au baptême? Que symbolise-t-il? Et qu’est-ce qui m’empêche de me faire baptiser?
Baptisé sans précipitation
4. Qui était l’Éthiopien?
4 Puisque l’Éthiopien “était allé à Jérusalem pour adorer”, nous pouvons en conclure qu’il était un prosélyte juif circoncis. Il était “eunuque”, mais pas au sens littéral, car les hommes ayant subi des mutilations sexuelles ne pouvaient être admis au sein de la congrégation israélite (Deutéronome 23:1). Dans ce cas, le terme “eunuque” désigne un officier. En effet, ‘cet homme était au pouvoir sous Candace, reine des Éthiopiens, et était au-dessus de tout son trésor’. — Actes 8:27.
5. Pourquoi l’eunuque éthiopien a-t-il pu être baptisé aussi rapidement?
5 L’Éthiopien était un homme des nations, mais puisqu’il s’était converti à la religion juive il put être baptisé comme disciple de Christ avant que le message du Royaume ne soit présenté aux Gentils incirconcis, tel Corneille, en l’an 36. Étant un prosélyte juif, l’Éthiopien possédait une certaine connaissance de Dieu et de sa Parole. Toutefois, il avait besoin d’être aidé sur le plan spirituel. Philippe fut donc guidé vers cet homme, afin de lui communiquer la bonne nouvelle, et il put le baptiser avant qu’elle ne soit proclamée aux Gentils.
Le baptême des premiers chrétiens
6. Comment l’Éthiopien a-t-il été baptisé? Justifiez votre réponse.
6 Comment l’Éthiopien fut-il baptisé? Le mot “baptiser” vient du terme grec baptizô, qui signifie “immerger, plonger”. La version grecque des Septante emploie un dérivé de ce mot en 2 Rois 5:14. Notons aussi que l’Éthiopien demanda à être baptisé quand Philippe et lui arrivèrent à un “point d’eau”. Pour procéder à ce baptême, ils “descendirent tous deux dans l’eau”, après quoi ils en ‘remontèrent’. (Actes 8:36-39.) L’eunuque éthiopien fut donc baptisé par immersion dans l’eau.
7. Quel précédent y avait-il au baptême par immersion dans l’eau?
7 Jésus lui-même fut baptisé par immersion dans l’eau. Nous lisons en effet qu’après son baptême dans le Jourdain il ‘remonta de l’eau’. (Matthieu 3:13, 16.) En fait, pour procéder à des baptêmes, Jean le baptiseur avait choisi un endroit situé dans la vallée du Jourdain, près de Salim. Pour quelle raison? “Parce qu’il y avait là beaucoup d’eau.” (Jean 3:23). Le baptême par immersion dans l’eau est donc conforme aux Écritures.
8. Quelles indications les pratiques des Pharisiens et d’autres Juifs nous fournissent-elles à propos du baptême?
8 Les coutumes qu’observaient les Pharisiens et d’autres Juifs nous fournissent des indications intéressantes sur le baptême. L’évangéliste Marc écrit: “Quand ils reviennent du marché, ils ne mangent pas sans s’être purifiés par aspersion [grec, rantizô]; et il y a beaucoup d’autres traditions qu’ils ont reçues pour les tenir ferme: baptême [baptismous] des coupes, et des cruches, et des vases de cuivre.” (Marc 7:3, 4). Ces hommes s’aspergeaient avec bigoterie avant de manger lorsqu’ils revenaient du marché, mais ils baptisaient, ou immergeaient dans l’eau, les divers ustensiles qu’ils utilisaient lors des repas.
9. Qu’a déclaré Tertullien à propos du baptême?
9 Même après que l’apostasie se fut développée, Tertullien (environ 160-230), l’un des Pères de l’Église, déclara à propos du baptême: “Rien ne choque autant l’esprit des hommes que le contraste entre la simplicité apparente des œuvres divines et la grandeur des effets promis. C’est le cas ici: tout se passe avec la plus grande simplicité, sans mise en scène, sans apparat extraordinaire. Bref, sans autre luxe, l’homme descend dans l’eau, et il y est plongé tandis qu’on prononce quelques paroles. Il en ressort à peine plus propre ou pas du tout. C’est pourquoi on trouve incroyable qu’il puisse par là acquérir l’éternité.” Notons que Tertullien dit que ‘l’homme est plongé dans l’eau, puis en ressort’.
10. Selon les exégètes, quelle est la plus ancienne forme de baptême chrétien?
10 Les exégètes disent aussi qu’à l’origine les chrétiens administraient le baptême par immersion complète dans l’eau. On lit dans le Larousse du XXe siècle: “Les premiers chrétiens recevaient le baptême par immersion partout où se trouvait de l’eau.” Quant à l’Encyclopédie catholique (angl.), elle déclare: “La plus ancienne forme [de baptême] habituellement pratiquée était incontestablement l’immersion.” — Tome II, page 261 (édition de 1907).
Enseignement et baptême
11. Quelle mission Jésus a-t-il confiée à ses disciples?
11 Avant de se faire baptiser, il faut acquérir la connaissance exacte et agir en conséquence. C’est ce que le Christ a clairement indiqué lorsqu’il a dit à ses disciples: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la conclusion du système de choses.” — Matthieu 28:19, 20.
12. Que signifie être baptisé “au nom du Père”?
12 Le fait qu’il soit baptisé “au nom du Père” signifie que le candidat au baptême reconnaît la position et l’autorité de Dieu. Il considère Jéhovah comme “le Très-Haut sur toute la terre”, le Créateur et le Souverain de l’univers (Psaumes 36:9; 83:18; 2 Rois 19:15). Il reconnaît aussi en Jéhovah son Juge, son Législateur et son Roi. — Ésaïe 33:22; Psaume 119:102; Révélation 15:3, 4.
13. Que signifie être baptisé ‘au nom du Fils’?
13 Être baptisé ‘au nom du Fils’ signifie reconnaître la position et l’autorité du Christ, mais aussi que par lui Dieu a fourni une “rançon correspondante”. (1 Timothée 2:5, 6.) Après que Jésus fut mort intègre, “Dieu l’a élevé à une position supérieure”. Ceux qui désirent se faire baptiser doivent donc reconnaître que le Christ est “Seigneur à la gloire de Dieu le Père”. (Philippiens 2:9-11.) Ils doivent aussi reconnaître en Jésus le “Témoin fidèle” et le “Roi des rois”. — Révélation 1:5; 19:16.
14. Que faut-il faire pour être baptisé ‘au nom de l’esprit saint’?
14 Le candidat au baptême doit aussi être baptisé ‘au nom de l’esprit saint’. Il lui faut comprendre que l’esprit saint n’est pas une personne, mais la force agissante de Dieu, force dont il s’est servi, entre autres choses, dans son œuvre créatrice et pour inspirer les rédacteurs de la Bible (Genèse 1:2; 2 Samuel 23:1, 2; 2 Pierre 1:21). Nous devons reconnaître le rôle fondamental que joue l’esprit de Jéhovah pour nous permettre de comprendre “les choses profondes de Dieu” et manifester les qualités divines que sont “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”. (1 Corinthiens 2:10; Galates 5:22, 23.) Il nous faut aussi reconnaître que nous avons besoin de l’esprit de Dieu pour continuer à prêcher le Royaume. — Joël 2:28, 29.
Ce que symbolise le baptême
15. Pourquoi le baptême chrétien ne lave-t-il pas les péchés?
15 C’est poussé par l’esprit saint que Jean le baptiseur baptisait des personnes par immersion dans l’eau (Actes 13:24). Il les baptisait, non pour les laver de leurs péchés, mais en symbole de repentance (Actes 19:4). Jean a également baptisé Jésus, qui “n’a pas commis de péché”. (1 Pierre 2:22.) De son côté, Ananias a adressé cette exhortation à Saul de Tarse: “Lève-toi, fais-toi baptiser et lave-toi de tes péchés en invoquant [le] nom [de Jésus].” (Actes 22:12-16). Ainsi, le baptême chrétien par immersion dans l’eau ne lave pas les péchés. Ce n’est pas le baptême, mais le sang versé par Jésus et ‘l’invocation de son nom’ qui permettent d’obtenir le pardon. — Hébreux 9:22; 1 Jean 1:7.
16. a) Puisque le baptême ne lave pas les péchés, que symbolise-t-il? b) Que se passe-t-il, figurément parlant, quand quelqu’un est baptisé?
16 Bien que le baptême chrétien ne lave pas les péchés, c’est un symbole indiquant que la personne immergée dans l’eau s’est vouée de façon inconditionnelle à Jéhovah Dieu par l’entremise de Jésus Christ (voir Matthieu 16:24). Par vouer, on entend l’acte de ‘déclarer, affirmer, offrir’. L’acte de vouer à Dieu désigne la mise à part sans réserve d’une personne pour faire la volonté de Dieu par Christ. Figurément, quand le candidat au baptême est temporairement “enseveli” sous l’eau, puis en ressort, il meurt pour ce qui est de son ancienne conduite et il est ensuite relevé afin de mener un nouveau mode de vie, d’accomplir sans réserve la volonté de Jéhovah. — Voir Romains 6:4-6.
17. Pourquoi ne convient-il pas de baptiser des petits enfants?
17 À l’évidence, le baptême constitue un pas important. Il ne convient pas de baptiser un petit enfant, car il n’est pas en mesure de raisonner, de prendre une décision et de devenir un disciple (Matthieu 28:19, 20). Ce sont des ‘hommes et des femmes’, et non des petits enfants, qui furent baptisés pendant le ministère de Philippe en Samarie (Actes 8:4-8, 12). Le baptême est réservé à ceux qui sont en âge d’apprendre, de croire et d’exercer la foi (Jean 17:3; Actes 5:14; 18:8; Hébreux 11:6). À ce propos, voici ce qu’on lit sous la plume de l’historien Auguste Neander: “La foi et le baptême allaient toujours de pair. Il est donc fort probable (...) que le baptême des enfants était inconnu [au Ier siècle]. (...) [Le fait] que celui-ci fut reconnu pour la première fois comme une tradition apostolique au cours du IIIe siècle témoigne contre plutôt que pour son origine apostolique.” — Histoire de la fondation et de la formation de l’Église chrétienne par les apôtres (New York, 1864 [angl.]), page 162.
18. a) D’après les Écritures, quelles conditions faut-il remplir pour devenir Témoin de Jéhovah? b) Quelles manifestations de foi indiquent généralement qu’une personne est apte au baptême? c) Comment attire-t-on l’attention des candidats au baptême sur l’importance de la foi en la rançon?
18 Les Écritures parlent à plusieurs reprises du baptême de croyants (Actes 4:4; 5:14; 8:13; 16:27-34; 18:8; 19:1-7). Pour devenir Témoin de Jéhovah, il faut donc être croyant, c’est-à-dire exercer la foi et se faire baptiser. Même avant le baptême, on manifeste une telle foi en ayant une conduite conforme à la volonté de Dieu, en mettant sa confiance en Jéhovah, en participant à l’œuvre de prédication du Royaume et en acceptant le sacrifice rédempteur de Jésus. La première des deux questions posées aux candidats au baptême lors du discours prononcé avant l’immersion attire leur attention sur l’importance de la foi en la rançon. La voici: “Sur la base du sacrifice de Jésus Christ, vous êtes-vous repenti de vos péchés et vous êtes-vous voué à Jéhovah pour faire sa volonté?” Une personne n’est apte au baptême par immersion dans l’eau que si elle répond par l’affirmative à cette question et comprend que l’offrande de soi et le baptême l’identifient à un Témoin de Jéhovah uni à l’organisation que Dieu dirige par son esprit.
L’offrande de soi dans la prière
19. Pourquoi faut-il se vouer à Jéhovah dans la prière?
19 Ceux qui se font baptiser doivent avoir foi en Dieu et en Christ. Mais pourquoi les Témoins de Jéhovah disent-ils qu’il faut se vouer à Dieu dans la prière? Parce qu’il convient que nous exprimions à Jéhovah dans la prière notre décision de lui accorder l’attachement exclusif qu’il mérite (Deutéronome 5:8, 9; 1 Chroniques 29:10-13). C’est sans doute dans la prière que Jésus a fait connaître à son Père céleste son désir de lui offrir un service sacré, à lui seul (Hébreux 10:7-9). N’est-il pas dit qu’“il priait” au moment même de son baptême (Luc 3:21, 22)? Il est donc clair qu’il faut se vouer à Dieu dans la prière.
20. Pourquoi est-il vraisemblable que les premiers chrétiens exhortaient les nouveaux disciples à se vouer à Dieu dans la prière?
20 Les premiers chrétiens exhortaient vraisemblablement les nouveaux disciples à se vouer à Dieu dans la prière, car même ultérieurement Tertullien déclara: “Ceux qui vont accéder au baptême doivent invoquer Dieu par des prières ferventes, des jeûnes, des agenouillements.” Avant lui, Justin le Martyr (environ 100-165) écrivit: “Nous vous exposerons maintenant comment, renouvelés par le Christ, nous nous consacrons à Dieu. (...) Ceux qui croient à la vérité de nos enseignements et de notre doctrine promettent d’abord de vivre selon cette loi. Alors nous leur apprenons à prier et à demander à Dieu, dans le jeûne, la rémission de leurs péchés, et nous-mêmes nous prions et nous jeûnons avec eux.”
21. Même si vous vous êtes fait baptiser il y a des années, alors qu’on ne soulignait pas l’importance de se vouer à Dieu dans la prière, qu’avez-vous probablement fait?
21 Si vous vous êtes fait baptiser il y a des années, alors que l’on ne mettait pas l’accent sur l’importance de se vouer à Dieu dans la prière, cela ne signifie pas nécessairement que votre baptême n’a pas de valeur. Même à cette époque, beaucoup ont sans doute agi comme cet homme qui se rappelle fort bien, quarante ans plus tard, s’être agenouillé et s’être voué à Jéhovah dans une prière fervente alors qu’il n’était encore qu’un jeune homme. Et en ce temps-là, même si quelqu’un ne s’était pas encore explicitement voué à Dieu dans la prière, il examinait de toute façon cette question dans la prière le jour de son immersion avec les autres candidats au baptême et ceux qui les entouraient, lorsque tous priaient ensemble à l’occasion du discours de baptême.
Pourquoi certains hésitent
22. Pourquoi certains hésitent-ils à se faire baptiser?
22 Puisque c’est un grand privilège d’être un Témoin de Jéhovah voué, pourquoi certains hésitent-ils à se faire baptiser? Le manque d’amour véritable est l’une des raisons pour lesquelles certains n’obéissent pas à la Parole de Dieu, ne suivent pas l’exemple de Jésus et ne se font pas baptiser (1 Jean 5:3). Bien sûr, les personnes non baptisées ne disent généralement pas qu’elles ne désirent pas suivre l’exemple de Jésus ni obéir à Dieu. Cependant, elles se laissent tellement accaparer par leurs activités profanes qu’elles ont peu de temps à consacrer aux choses spirituelles. Si tel est votre cas, ne serait-il pas sage de reconsidérer vos sentiments, vos centres d’intérêt et vos aspirations? On ne peut à la fois aimer réellement Dieu et aimer le monde (1 Jean 2:15-17). Et ne laissez pas “le pouvoir trompeur de la richesse” vous bercer d’un faux sentiment de sécurité (Matthieu 13:22). On ne trouve la véritable sécurité qu’en entretenant des relations étroites avec Jéhovah Dieu après s’être voué à lui. — Psaume 4:8.
23. Pourquoi d’autres se retiennent-ils de se vouer à Jéhovah et de symboliser ce vœu en se faisant baptiser par immersion dans l’eau?
23 D’autres disent aimer Dieu, mais se retiennent de se vouer à lui parce qu’ils pensent ainsi éviter d’endosser des responsabilités et ne pas avoir de comptes à rendre. Ils aimeraient vivre dans le Paradis, mais jusqu’à présent ils ne font que peu de choses, voire rien du tout, pour s’en montrer dignes (Proverbes 13:4). Qu’ils le veuillent ou non, ils auront des comptes à rendre, car ils sont responsables de leurs actes dès lors qu’ils ont entendu la parole de Jéhovah (Ézéchiel 33:7-9). En se vouant à Dieu, ils démontreraient qu’ils comprennent la volonté de Dieu et désirent ardemment l’accomplir. Au lieu de placer une charge plus lourde sur leurs épaules, leur obéissance leur vaudrait la bénédiction de Jéhovah et les rendrait joyeux, parce qu’ils montreraient dans leur vie qu’ils aiment Dieu comme ils l’affirment.
24. Pour quelle raison d’autres encore ne se font-ils pas baptiser?
24 D’autres encore ne se font pas baptiser parce qu’ils ont le sentiment de ne pas avoir une connaissance suffisante des Écritures pour les expliquer à autrui. Pourtant, l’eunuque éthiopien était prêt à symboliser l’offrande de sa personne à Dieu après la discussion qu’il eut avec Philippe au cours d’un déplacement en char. Au début, il ne pouvait certainement pas répondre à toutes les questions de ceux à qui il parlait de la vérité. Toutefois, son cœur débordait de gratitude pour ce qu’il avait entendu, et il ne se laissa pas entraver par la crainte. “Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait jette dehors la crainte.” (1 Jean 4:18). Ce n’est pas une tête remplie de connaissances qui incite quelqu’un à se vouer à Dieu et à se faire baptiser, mais un cœur plein d’amour. — Luc 10:25-28.
25. Qu’est-ce que Jéhovah Dieu attend de ceux qui disent l’aimer?
25 Si vous n’êtes pas encore baptisé, réfléchissez à cette question: Qu’est-ce que Dieu attend de ceux qui disent l’aimer? Il veut qu’on lui accorde un attachement exclusif et il cherche ceux qui désirent l’adorer “avec l’esprit et la vérité”. (Jean 4:23, 24; Exode 20:4, 5; Luc 4:8.) L’eunuque éthiopien pratiquait ce genre de culte, et il ne repoussa pas son baptême à plus tard quand il eut l’occasion d’être baptisé. Ne devriez-vous pas dès maintenant faire de l’offrande de votre personne à Jéhovah l’objet de prières ferventes et vous demander: “Qu’est-ce qui m’empêche de me faire baptiser?”
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Le baptême peut nous sauver — Comment?La Tour de Garde 1989 | 15 janvier
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Le baptême peut nous sauver — Comment?
“L’immersion (...) vous sauve.” — 1 PIERRE 3:21, Chouraqui.
1, 2. À quelles exigences faut-il satisfaire avant de se faire baptiser dans l’eau?
JÉHOVAH exige de ceux qui désirent obtenir le salut qu’ils remplissent des conditions bien précises. Il leur faut acquérir la connaissance exacte, exercer la foi, se repentir de leurs péchés, se convertir, se vouer à Dieu et se faire baptiser comme croyants (Jean 3:16; 17:3; Actes 3:19; 18:8). Les candidats au baptême doivent déclarer publiquement qu’en vertu du sacrifice de Jésus ils se sont repentis de leurs péchés et se sont voués à Jéhovah. Ils doivent aussi comprendre que l’offrande de leur personne à Dieu et le baptême les identifient à des Témoins de Jéhovah.
2 Le baptême avec tout ce qu’il comporte, y compris cette déclaration publique de foi, est nécessaire au salut (Romains 10:10). C’est ce que confirme l’apôtre Pierre lorsqu’il écrit: “L’immersion (...) vous sauve.” (1 Pierre 3:21, Chouraqui). Mais que signifient au juste ces paroles? Qu’indique le contexte?
De quelle façon le baptême sauve-t-il?
3. Comment résumeriez-vous 1 Pierre 3:18-21 en vos propres termes?
3 Pierre déclare qu’après avoir été ressuscité comme esprit Jésus a prêché un message de condamnation aux esprits méchants qui étaient en prison, aux démons retenus dans des liens éternels pour le jugement du grand jour de Jéhovah. Ces démons se sont montrés désobéissants en revêtant des corps physiques et en prenant pour femmes des filles des hommes “quand la patience de Dieu attendait, aux jours de Noé, pendant que se construisait l’arche, dans laquelle peu de gens, c’est-à-dire huit âmes [Noé, sa femme, ses fils et leurs femmes], furent transportés sains et saufs à travers l’eau”. Pierre ajoute: “Ce qui y correspond vous sauve aussi maintenant, à savoir le baptême (non pas [simplement] l’enlèvement [nécessaire] de la malpropreté de la chair, mais la demande faite à Dieu d’une bonne conscience), par la résurrection de Jésus Christ.” — 1 Pierre 3:18-21; Genèse 6:1, 2; 2 Pierre 2:4; 2 Corinthiens 7:1.
4. À quoi Pierre fait-il allusion quand il écrit: “Ce qui y correspond”?
4 Que veut dire Pierre par les mots “Ce qui y correspond”? Que le baptême fondé sur la foi correspond à la préservation de Noé et de sa famille, qui furent transportés sains et saufs à travers les eaux du déluge dans lesquelles périrent ceux qui se trouvaient à l’extérieur de l’arche. De même que Noé dut faire montre de foi pour bâtir l’arche, de même tous ceux qui se font baptiser comme disciples de Jésus Christ et Témoins de Jéhovah doivent posséder la foi pour résister aux influences d’un monde sans foi et de son dieu, Satan le Diable. — Hébreux 11:6, 7; 1 Jean 5:19.
5. En quel sens obtient-on le salut “par la résurrection de Jésus Christ”?
5 Ce n’est pas la simple immersion qui sauve. Nous devons, certes, ‘enlever la malpropreté de la chair’, mais cette seule action ne nous sauve pas. Le salut s’obtient plutôt “par la résurrection de Jésus Christ”. Les candidats au baptême doivent avoir foi que le salut n’est possible qu’en vertu de la mort sacrificielle et de la résurrection du Fils de Dieu. Il leur faut également saluer Jésus comme leur Seigneur ayant autorité pour juger les vivants et les morts. “Il est à la droite de Dieu, dit Pierre, car il est allé au ciel; et anges, et autorités, et puissances lui ont été soumis.” — 1 Pierre 3:22.
6. Que doit avoir fait un candidat au baptême pour acquérir une bonne conscience?
6 Pierre associe aussi le baptême à “la demande faite à Dieu d’une bonne conscience”. Pour obtenir une bonne conscience, le candidat au baptême doit se repentir de ses péchés, se détourner de sa mauvaise conduite, et se vouer sans réserve à Jéhovah Dieu dans la prière par l’entremise de Jésus Christ. Si un disciple baptisé garde cette bonne conscience en se conformant aux normes divines, il reste digne d’être sauvé, ce qui lui évite un jugement de condamnation de la part de Jéhovah.
Les conditions requises pour se faire baptiser
7. De quelle façon les missionnaires de la chrétienté ont-ils procédé à des baptêmes?
7 Quand Jésus a confié à ses disciples la mission de baptiser d’autres disciples, il ne leur a pas dit de pratiquer l’aspersion en masse sur des milliers d’incroyants. Mais comment les missionnaires de la chrétienté ont-il agi sous ce rapport? Voici ce qu’un jésuite, François Xavier, écrivit en 1545 à propos de son voyage en Inde: “Dans le royaume de Travancore, (...) en l’espace de quelques mois j’ai baptisé plus de dix mille hommes, femmes et enfants. (...) Je suis allé de village en village et je les ai christianisés.” Ce n’est pas là la façon de ‘christianiser’ utilisée par Jésus. Ceux qui désirent se faire baptiser doivent remplir certaines conditions.
8. Que lit-on dans des canons attribués à Paul, mais à tort, concernant ceux qui se présentaient pour le baptême?
8 Même après les apôtres, certains “chrétiens” croyaient que les candidats au baptême devaient satisfaire à de strictes exigences. À ce propos, voici ce qu’on lit dans des canons non bibliques attribués, à tort, à l’apôtre Paul: “Qu’on examine leur conduite et leur vie (...). S’ils sont célibataires, qu’ils apprennent à ne pas forniquer, mais à se marier légitimement. (...) Si une prostituée se présente, qu’elle cesse, sinon on l’écartera. Le fabricant d’idoles qui se présente, qu’il cesse, sinon on l’écartera. (...) L’auteur d’actions infâmes, (...) le magicien, le charlatan, l’envoûteur, l’astrologue, le devin, l’enchanteur, (...) le fabricant d’amulettes, (...) l’augure, l’interprète de présages (...): qu’on les soumette à l’épreuve du temps (...); s’ils cessent, qu’on les reçoive, mais s’ils ne se soumettent pas qu’on les écarte.”
9. Pourquoi les anciens de la congrégation ont-ils des entretiens avec toute personne désireuse de se faire baptiser?
9 Les Témoins de Jéhovah ne suivent pas les écrits non bibliques comme celui qui vient d’être cité, mais les anciens ont des entretiens avec ceux qui désirent être baptisés, et ce pour s’assurer que ces croyants satisfont aux exigences divines et se sont voués à Jéhovah (Actes 4:4; 18:8; 2 Thessaloniciens 3:2). Les questions traitées dans le livre Organisés pour bien remplir notre ministère les aident à déterminer si une personne est apte au baptême. Si certains points ne sont pas clairs dans l’esprit du candidat, ou s’il n’a pas harmonisé sa vie avec les principes divins, les anciens sont heureux de lui offrir de l’aide sur le plan spirituel.
10. Quelle attitude doit-on avoir quand on désire être baptisé?
10 Si nous apprécions la bonté que Dieu nous manifeste en nous aidant à comprendre ses desseins, nous ressemblerons aux gens à qui Paul a prêché à Antioche (Asie Mineure). Malgré l’opposition des Juifs, “en entendant [qu’ils avaient la possibilité d’être acceptés par Dieu], ceux des nations [gentiles] se réjouissaient et glorifiaient la parole de Jéhovah, et tous ceux qui étaient dans la disposition voulue pour la vie éternelle devinrent croyants”. (Actes 13:48.) Ces nouveaux croyants furent baptisés.
Baptisés dans leur jeunesse
11. Est-il bien de se vouer à Dieu quand on est jeune? Justifiez votre réponse.
11 Certains de ceux qui sont “dans la disposition voulue pour la vie éternelle” sont de jeunes gens. Mais si Samuel et Jean le baptiseur furent voués à Dieu avant leur naissance, les parents ne peuvent se vouer à Dieu à la place de leurs enfants (1 Samuel 1:11, 24-28; 2:11, 18, 19; Luc 1:15, 66). Toutefois, grâce à une bonne éducation biblique, de nombreux jeunes progressent jusqu’au baptême. Une chrétienne missionnaire qui s’est fait baptiser durant son adolescence écrit: “Il me semble que je me suis vouée à mon Créateur pour le servir dès l’âge où j’ai compris qu’il existait. Cependant, une meilleure connaissance de Dieu et de ses desseins a fait naître en moi le désir de me faire baptiser pour le montrer publiquement. Toutefois, comme ma mère n’était pas sûre que je comprenais la portée de mon geste, elle m’a conseillé d’attendre que quelqu’un d’autre soit prêt à être baptisé.” Par la suite, une femme a exprimé le désir d’être baptisée. “À l’époque, aucun entretien spécial n’était prévu à l’intention des candidats au baptême. Le directeur de service nommé par la Société (...) m’a cependant parlé avec gentillesse de l’importance du pas que j’allais franchir. J’étais pleinement d’accord avec tout ce qu’il m’a dit, et par un radieux dimanche matin de mai 1921, [cette femme] et moi avons été baptisées.”
12. Que pensait frère Russell de l’offrande de soi d’un enfant mineur?
12 En 1914, Charles Russell (qui était président de la Société Watch Tower) reçut une lettre dans laquelle l’un de ses compagnons chrétiens lui demandait s’il devait encourager son fils de 12 ans à se vouer à Dieu. “Si j’étais toi, lui répondit Russell, je ne le presserais pas de se consacrer [vouer] à Dieu, mais je lui ferais comprendre qu’il n’y a pas de voie plus sage pour toute personne intelligente qui a acquis la connaissance de Dieu et de ses desseins miséricordieux (...). Nul n’obtiendra la vie éternelle s’il ne s’est pas consacré à Dieu (...). La consécration ne nuira pas à ton fils, mais elle peut au contraire lui procurer de nombreux bienfaits. (...) Qui pourrait affirmer qu’un enfant de dix ans n’est pas en mesure de comprendre tout à fait ce que signifie se consacrer entièrement à Dieu en pensée, en parole et en acte? En ce qui me concerne, je me souviens m’être consacré sans réserve à Dieu un peu plus tôt que ton fils, avant mes douze ans.”
13. Qu’a déclaré le présent périodique aux jeunes gens il y a 94 ans?
13 Voici ce qu’on pouvait lire dans La Tour de Garde de Sion (angl.) du 1er juillet 1894: “LA TOUR DE GARDE adresse ses sincères compliments à tous les enfants et jeunes gens qui ont donné leur cœur à Dieu, et qui s’efforcent chaque jour de suivre les traces de Jésus. Nous connaissons de très jeunes enfants qui aiment Jésus, qui n’ont pas honte de prendre position pour lui devant d’autres enfants qui ne l’aiment pas et ne cherchent pas à lui plaire; ils sont courageux et fidèles à Dieu, même quand leurs camarades d’école à qui ils parlent de la bonne nouvelle du royaume se moquent d’eux et les mettent à l’écart. Nous nous réjouissons de compter des jeunes gens, qui ont courageusement renoncé au monde, à ses ambitions et à ses plaisirs, parmi les fidèles chrétiens qui ont [voué] leur vie au Seigneur. Certains de ceux qui travaillent dans nos bureaux, ainsi que beaucoup de colporteurs efficaces, sont encore jeunes.” Même si vous êtes encore jeune, pourquoi ne pas parler à vos parents de l’offrande de votre personne à Jéhovah Dieu?
Le rôle des parents
14. Quels bienfaits les jeunes gens qui se vouent à Jéhovah se procurent-ils?
14 Pensez aux bienfaits dont jouissent les enfants que leurs parents dirigent vers le baptême (Éphésiens 6:4). La méditation des choses spirituelles les aide à éviter les pièges du monde (1 Jean 2:15-17). Ils ne récoltent pas les fruits amers qu’on obtient ‘en semant en vue de la chair’. (Galates 6:7, 8.) Ils manifestent les fruits de l’esprit de Dieu, car on leur a appris à mener une vie pieuse (Galates 5:22, 23). S’étant voués à Dieu, ils entretiennent des relations intimes avec lui. Et puisqu’ils ont appris à ‘se confier en Jéhovah’, ils se laissent diriger par la sagesse céleste et marchent dans des voies pleines de charme et dans la paix. — Proverbes 3:5, 6, 13, 17.
15. Que peuvent faire les parents chrétiens pour modeler la vie de leurs enfants?
15 Puisque les jeunes gens se procurent tant de bienfaits en se vouant à Jéhovah, les parents chrétiens doivent faire tout leur possible pour modeler la vie de leurs enfants. Comme Timothée, les jeunes peuvent recevoir un enseignement biblique dès leur plus tendre enfance, afin de ‘demeurer dans les choses qu’ils ont apprises et qu’on les a amenés à croire’. (2 Timothée 3:14, 15.) Les parents qui craignent Dieu peuvent montrer le bon exemple à leurs enfants en menant eux-mêmes une vie exemplaire, et leur donner cette instruction autant que leurs propres relations avec Dieu, leur expérience et leur maturité le leur permettent. Convenablement dirigés, de tels efforts pour aider l’enfant ne sont pas vains. — Proverbes 22:6.
16. Que doivent voir vos enfants dans votre exemple et votre enseignement?
16 Par l’exemple et l’enseignement, aidez vos enfants à voir clairement tout ce qui sépare l’organisation de Jéhovah de celle de Satan. Montrez-leur que les chrétiens ne peuvent pas faire de compromission avec le monde, qu’ils doivent renoncer à ses pratiques honteuses, à ses plaisirs impies, à ses ambitions et à ses fréquentations (1 Corinthiens 15:33; 2 Corinthiens 4:2). Par votre attitude, ainsi que par votre enseignement et votre exemple, faites en sorte que vos enfants voient que les plaisirs du monde sont vains et que, contrairement aux Témoins de Jéhovah, les gens du monde sont égarés. Expliquez-leur de quelle façon Dieu vous a guidé par son esprit saint, vous a empêché de suivre des sentiers qui vous mèneraient au malheur et vous a soutenu en période d’affliction et de peine. Ne commettez jamais l’erreur de penser que vos enfants deviendront croyants même si vous les laissez suivre les voies propres au monde marquées par l’orgueil, l’ambition, la vanité et la sottise. Avant que le piège du monde ne se referme sur vos enfants, protégez-les de ses influences mauvaises et aidez-les à aimer Jéhovah et à mettre leur espérance en lui.
Après le baptême
17. a) Pourquoi certains chrétiens baptisés chutent-ils sur le plan spirituel? b) Comment devons-nous considérer l’offrande de notre personne à Dieu?
17 Qu’il soit jeune ou non, il ne fait pas de doute qu’un candidat au baptême désire rester fidèle à Jéhovah. En ce cas, pourquoi certains chrétiens baptisés chutent-ils sur le plan spirituel? Bien que divers facteurs puissent entrer en ligne de compte, l’une des raisons fondamentales semble être qu’ils comprennent mal tout ce que signifie l’offrande de soi. Nous ne nous vouons pas à une œuvre, ce qui nous occuperait mais ne ferait pas de nous des personnes spirituelles. Rappelons-nous que nous ne nous sommes pas voués à une œuvre, mais à une Personne, à Jéhovah Dieu. Cela nous aide à ne pas commettre l’erreur de considérer l’offrande de notre personne à Dieu comme une formalité qu’il nous a fallu remplir avant de nous engager dans son œuvre. Se vouer à Dieu, c’est entrer dans des relations de première importance, qui doivent toujours être préservées. Jésus Christ nous a donné l’exemple à cet égard. Ces paroles prophétiques montrent quelle était son attitude sincère quand il s’est présenté à Jéhovah: “Je suis venu (...). J’ai pris plaisir, ô mon Dieu, à faire ta volonté, et ta loi est tout au-dedans de moi.” — Psaume 40:6-8; Hébreux 10:5-10.
18. En quel sens la loi de Dieu était-elle “tout au-dedans” de Jésus?
18 En quel sens la loi de Jéhovah était-elle “tout au-dedans” de Jésus? Un jour, il dit à un scribe juif que Jéhovah, notre Dieu, est un seul et qu’il n’y en a pas d’autre, mettant ainsi l’accent sur la suprématie de Jéhovah. Puis il montra que les commandements ordonnant d’aimer Jéhovah de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force et d’aimer son prochain comme soi-même constituent l’essence même de la loi de Dieu (Marc 12:28-34). C’est la raison fondamentale pour laquelle Jésus put dire: ‘Je prends plaisir à faire la volonté de Dieu.’ Malgré les épreuves et les souffrances terribles qu’il a subies, il s’est attaché à remplir fidèlement sa mission, non pas simplement parce qu’il la considérait comme une œuvre bonne, mais parce qu’il entretenait des relations intimes avec Jéhovah Dieu. Si, nous aussi, nous reconnaissons la suprématie de Jéhovah et lui vouons un amour et un attachement indéfectibles, nous vivrons en accord avec l’offrande de notre personne à Dieu et avec notre baptême.
19. Quel rapport y a-t-il entre nos relations avec Jéhovah et l’œuvre que nous accomplissons?
19 Il y a, bien sûr, un rapport entre nos relations avec Dieu et l’œuvre que nous effectuons. Nous manifestons notre amour pour Jéhovah en prêchant le Royaume. À ce sujet, frère Grant Suiter, aujourd’hui décédé, qui était membre du Collège central des Témoins de Jéhovah, écrivit un jour: “Tout en (...) écoutant [un surveillant itinérant] expliquer que servir Jéhovah est un privilège et une responsabilité, je pris conscience que c’était ce que je devais et désirais faire. Aussi me suis-je voué personnellement à Jéhovah, ce qu’ont fait aussi à la même époque les autres membres de ma famille. Un peu plus tard, le 10 octobre 1926, à San José, nous avons symbolisé tous ensemble l’offrande de notre personne à Jéhovah Dieu en nous faisant baptiser dans l’eau. (...) Après le baptême, (...) mon père a dit à l’ancien qui avait présidé la cérémonie: ‘Vous allez distribuer des publications aux gens, n’est-ce pas? Nous aussi nous voulons accomplir cette œuvre maintenant.’ Notre famille a donc fait ses premiers pas dans la prédication.” Aujourd’hui, ceux qui remplissent les conditions requises pour prêcher commencent à participer activement à cette œuvre avant même de se faire baptiser.
Le baptême peut nous sauver
20, 21. a) De quelle façon les esclaves de Jéhovah sont-ils ‘marqués’? b) Qu’est-ce que cette “marque”, et que signifie la posséder?
20 C’est par nos œuvres que nous pouvons montrer que “nous appartenons à Jéhovah”. Oui, nous devons le servir fidèlement comme des esclaves qui lui sont voués si nous voulons obtenir le salut (Romains 6:20-23; 14:7, 8). Dans l’Antiquité, les esclaves portaient souvent une marque sur le front. De nos jours, en accomplissant l’œuvre de prédication, ‘l’homme vêtu de lin’ antitypique — le reste des disciples oints de Jésus — est en train de ‘marquer’ ceux qui survivront à la fin du présent système. Dans cette œuvre, ces chrétiens oints reçoivent l’aide de leurs compagnons, les “autres brebis”. (Ézéchiel 9:1-7; Jean 10:16.) Qu’est-ce que la “marque”? C’est la preuve que nous nous sommes voués à Jéhovah et que nous sommes des disciples de Jésus baptisés ayant revêtu la personnalité chrétienne.
21 Il est particulièrement important que nous ayons et conservions la “marque” aujourd’hui, car le “temps de la fin” est bien avancé (Daniel 12:4). Pour être sauvés, nous devons ‘endurer jusqu’à la fin’ de notre vie présente ou de l’actuel système (Matthieu 24:13). Ce n’est donc qu’à la condition de demeurer des témoins de Jéhovah fidèles que le baptême nous sauvera.
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