BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Étude numéro 7 : La Bible aux temps modernes
    « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
    • LES SAINTES ÉCRITURES — TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU

      17. a) En quoi les nombreuses traductions de la Bible ont-​elles été utiles, et pourtant quels sont leurs défauts ? b) Depuis 1946, que recherchait le président de la Société Watch Tower ?

      17 Les Témoins de Jéhovah reconnaissent devoir beaucoup aux nombreuses traductions de la Bible consultées dans leur étude de la vérité de la Parole de Dieu. Mais toutes ces versions sans exception ont leurs défauts. On y déplore des contradictions ou des traductions fautives, contaminées par les traditions sectaires ou les philosophies humaines, et donc en complet désaccord avec les vérités sacrées que Jéhovah a fait consigner dans sa Parole. Depuis 1946 en particulier, le président de la Société était en quête d’une traduction fidèle des Écritures faite à partir des langues originales, une traduction tout aussi accessible au lecteur moderne que l’étaient les écrits originaux pour le commun des lecteurs aux temps bibliques.

      18. Comment la Société en est-​elle venue à éditer et à imprimer la Traduction du monde nouveau ?

      18 Le 3 septembre 1949, au siège mondial de la Société à Brooklyn, le président a annoncé au conseil d’administration l’existence d’un comité de traduction (le New World Bible Translation Committee), ainsi que l’achèvement, par ce comité, d’une version anglaise moderne des Écritures grecques chrétiennes. On a lu un document émanant de ce comité par lequel, en raison de l’activité non sectaire de la Société consistant à répandre l’enseignement de la Bible par toute la terre, il cédait à celle-ci les droits de propriété, d’usage et de publication du manuscrit de sa traduction. On a aussi procédé à la lecture de passages du manuscrit pour illustrer la nature et la qualité de la traduction. Les administrateurs ont accepté à l’unanimité le don de cette traduction, et on a pris immédiatement des dispositions en vue de son impression. La composition a débuté le 29 septembre 1949 et, au début de l’été 1950, on avait imprimé des dizaines de milliers de bibles reliées.

      19. a) Comment les parties de la Traduction du monde nouveau ont-​elles paru ? b) Quels efforts a-​t-​on déployés dans la préparation de ces volumes ?

      19 Parution progressive de la Traduction du monde nouveau. Le mercredi 2 août 1950, quatrième jour de l’assemblée internationale des Témoins de Jéhovah tenue au Yankee Stadium de New York, a été présentée, au grand étonnement des 82 075 personnes rassemblées, l’édition anglaise des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau. Tous l’ont accueillie avec joie. Encouragé par l’accueil enthousiaste initial et par les témoignages ultérieurs de reconnaissance pour les mérites de cette traduction, le comité s’est alors attelé à la rude tâche consistant à traduire les Écritures hébraïques. Elles ont paru en cinq volumes, successivement de 1953 à 1960. La Bible entière en anglais moderne formait une “ bibliothèque ” en six volumes. Chacun d’eux fournissait aussi des informations précieuses pour l’étude de la Bible. Ainsi, l’étudiant moderne de la Bible disposait d’une mine de renseignements bibliques. Dans ses efforts, le comité s’était appliqué à consulter tous les textes fiables disponibles, afin que la Traduction du monde nouveau transmette clairement et avec exactitude le puissant message des Écritures originales inspirées.

      20. Quelle aide précieuse la première édition de la Traduction du monde nouveau fournit-​elle dans a) ses notes, b) ses références marginales et c) la préface et les appendices des différents volumes ?

      20 Au nombre des renseignements précieux fournis dans la première édition anglaise en six volumes de la Traduction du monde nouveau figuraient des notes appuyant la traduction. Ces notes apportaient de puissants arguments pour la défense des Écritures. Il y avait aussi des références marginales appréciables. Ces chaînes de mots importants sur divers sujets doctrinaux dirigeaient l’étudiant vers une série de versets clés se rapportant à ces sujets. On y trouvait également en marge un grand nombre de renvois. Ils orientaient le lecteur vers a) des mots parallèles, b) des pensées, des idées et des événements parallèles, c) des renseignements biographiques, d) des indications géographiques, e) des accomplissements prophétiques et f) des citations directes tirées d’autres passages de la Bible. Chaque volume présentait aussi une préface importante, des reproductions de manuscrits anciens, des appendices et des index très utiles, ainsi que des cartes de pays et de sites bibliques. Pour les Témoins de Jéhovah, cette première édition anglaise de la Traduction du monde nouveau était une “ mine d’or ” où puiser dans le cadre de l’étude individuelle de la Bible et pour enseigner profitablement les personnes au cœur sincère. Le 30 juin 1963, dès l’ouverture de l’assemblée “ La bonne nouvelle éternelle ” organisée par les Témoins de Jéhovah à Milwaukee (États-Unis), on publiait en anglais 150 000 exemplaires d’une édition spéciale pour l’étude, en un seul volume.

      21. a) Dans quelles circonstances a-​t-​on publié l’édition révisée de la Traduction du monde nouveau ? b) Quelles étaient quelques-unes de ses caractéristiques ?

      21 Une édition révisée en un seul volume. En été 1961, lors d’une série d’assemblées tenues par les Témoins de Jéhovah aux États-Unis et en Europe, on a publié en anglais une édition révisée complète des Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau, en un seul volume. Des centaines de milliers d’assistants l’ont accueillie avec joie. Cette bible de 1 472 pages, à la reliure verte, comprenait une concordance très utile, un appendice de sujets bibliques et des cartes.

      22, 23. Quelles éditions supplémentaires a-​t-​on produites, et quelles sont certaines de leurs caractéristiques ?

      22 Éditions supplémentaires. En 1969 a paru The Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures (Les Écritures grecques — Traduction interlinéaire du Royaume), et en 1985 on a produit une édition révisée de cette traduction. Cet ouvrage présente la traduction littérale en anglais du texte grec de Westcott et Hort ainsi que le texte en anglais moderne de la Traduction du monde nouveau de 1984. L’étudiant attentif de la Bible peut ainsi savoir ce que dit littéralement le texte grec original.

      23 Une deuxième révision de la Traduction du monde nouveau a paru en 1970 et une troisième, avec notes, en 1971. Lors des assemblées de district “ L’accroissement du Royaume ” de 1984, on a publié en anglais une édition révisée avec références. Elle comprend une mise à jour complète et une révision des références marginales initialement présentées en anglais de 1950 à 1960. Élaborée pour l’étudiant de la Bible sérieux, elle renferme plus de 125 000 références marginales, plus de 11 000 notes, une concordance importante, des cartes et un appendice de 43 articles. En 1984, on a également fait paraître une édition de format normal du même texte révisé, avec les références marginales, mais sans les notes.

      24. a) Quels sont quelques avantages de l’édition courante et de celle avec références ? b) Illustrez, par un exemple, l’emploi des hauts de pages.

      24 Quelques avantages. Afin d’aider le lecteur à situer rapidement un passage souhaité, des hauts de pages bien choisis figurent tant dans l’édition courante que dans celle avec références. Ces hauts de pages renseignent le proclamateur du Royaume sur le contenu des pages correspondantes et l’aident à situer rapidement les textes qui répondent aux questions susceptibles de lui être posées. Par exemple, supposons qu’il recherche un conseil ayant trait à l’éducation des enfants. En haut de la page 847 de l’édition courante de la Bible, au livre des Proverbes, il lit la première phrase clé “ Un beau nom ”. Il trouvera effectivement le passage correspondant en Proverbes 22:1. Le verset annoncé par la deuxième phrase en haut de la page, “ Comment élever les enfants ”, se trouve un peu plus loin, en Proverbes 22:6. Ces hauts de pages sont très utiles au proclamateur du Royaume qui connaît approximativement l’endroit où figurent les textes qu’il recherche. Il les trouvera très vite dans sa bible.

      25. Quelle concordance est proposée au lecteur, et quel en est l’intérêt pratique ?

      25 À la fin de l’édition courante de cette bible et de celle avec références figure un “ Index des mots bibliques ”. Il comprend des milliers de mots accompagnés d’un membre de phrase du contexte. Une concordance est ainsi offerte comprenant la gamme étendue des mots utilisés dans le texte. L’index des mots bibliques permet de situer les passages des Écritures ayant trait à des sujets doctrinaux importants, comme “ l’âme ” et “ la rançon ”, ce qui en facilite l’étude approfondie à partir des versets bibliques. Tout proclamateur du Royaume amené à parler sur l’un de ces sujets particuliers pourra immédiatement utiliser les versets donnés dans cette concordance. Sont offertes, en outre, les principales citations relatives aux noms propres importants, aux lieux géographiques ainsi qu’aux personnages bibliques marquants. Voilà une aide appréciable proposée à tous les étudiants de la Bible qui utilisent cette traduction.

      26. Illustrez, par un exemple, l’utilité de l’appendice de la Traduction du monde nouveau.

      26 Un appendice très riche offre des informations précises et utiles à l’enseignement. Les articles de l’appendice sont classés de manière à être utilisés pour expliquer les doctrines bibliques fondamentales et les questions qui s’y rapportent. Par exemple, au sujet “ âme ”, sous huit intertitres l’appendice cite les versets bibliques indiquant les différents usages du mot “ âme ” (hébreu : nèphèsh). L’appendice contient également des cartes et des plans. La Bible de référence présente un appendice plus étendu ainsi que des notes qui offrent quantité de renseignements importants en termes simples. Ainsi, la Traduction du monde nouveau est remarquable par la diversité des services qu’elle rend afin de dispenser la connaissance exacte à ses lecteurs, dans un minimum de temps.

      27. La New World Translation n’est-​elle qu’une révision des traductions qui l’ont précédée ? Justifiez votre réponse.

      27 Une nouvelle traduction. La New World Translation est une nouvelle traduction d’après les langues bibliques originelles : l’hébreu, l’araméen et le grec. Elle n’est en aucun cas la révision d’une autre traduction anglaise, ni la copie d’une version quelconque sous les rapports du style, du vocabulaire ou du rythme. Pour ce qui est de la partie hébraïco-araméenne, on a utilisé le texte affiné et universellement reconnu de Rudolf Kittel, la Biblia Hebraica, 7e, 8e et 9e éditions (1951-​55). Il s’est servi de la nouvelle édition du texte hébreu paru sous le titre Biblia Hebraica Stuttgartensia (1977) pour la mise à jour des notes de la Traduction du monde nouveau avec références. Le texte grec a été traduit principalement à partir du texte de référence de Westcott et Hort, publié en 1881. Toutefois, le comité de traduction a aussi consulté d’autres textes grecs, y compris celui de Nestle-Aland (1948). Les études 5 et 6 du présent ouvrage proposent un examen de ces excellents textes de référence. Le comité a élaboré une traduction de la Bible puissante et exacte, donc un texte clair et vivant, qui favorise une compréhension plus profonde et plus satisfaisante de la Parole de Dieu.

      28. Quel commentaire un critique a-​t-​il fait sur cette traduction ?

      28 Notez ce qu’un critique a écrit à propos de cette traduction : “ Dans la langue anglaise, les traductions originales des Écritures hébraïques sont extrêmement rares. Nous accueillons avec d’autant plus de plaisir la première partie de la Traduction du monde nouveau [des Écritures hébraïques], de la Genèse à Ruth. [...] Manifestement, on a fourni un effort particulier pour que cette version puisse se lire couramment. Nul ne saurait prétendre qu’elle n’est pas nouvelle par son originalité. Sa terminologie ne se fonde en rien sur les versions qui l’ont précédéeb. ”

      29. Selon un hébraïsant, quelle est la valeur de la Traduction du monde nouveau ?

      29 À un représentant de la Société Watch Tower qui recueillait ses impressions sur la Traduction du monde nouveau, le professeur Benjamin Kedar, hébraïsant vivant en Israël, a déclaré : “ Dans le cadre de mes recherches en rapport avec la Bible hébraïque et les traductions, je me suis souvent référé à l’édition anglaise connue sous le nom de Traduction du monde nouveau. Ce faisant, j’ai eu le sentiment, maintes fois confirmé, que cette œuvre reflète un effort sincère pour parvenir à une intelligence du texte aussi exacte que possible. Révélant une grande maîtrise de la langue de départ, elle traduit avec clarté les termes originaux dans la langue d’arrivée, sans s’écarter inutilement de la structure spécifique de l’hébreu. [...] Chaque expression linguistique permet une certaine latitude dans l’interprétation ou la traduction. C’est pourquoi, dans un cas donné, les options choisies peuvent être débattues. Cependant, je n’ai découvert dans la Traduction du monde nouveau aucune intention de faire dire au texte autre chose que ce qu’il contientc.”

      30. Dans quelle mesure la Traduction du monde nouveau est-​elle littérale, et quel est l’intérêt de sa littéralité ?

      30 Une traduction littérale. La littéralité de cette traduction témoigne aussi de sa fidélité. Cela nécessite une correspondance presque mot à mot entre la traduction anglaise et les textes hébreu et grec. Le texte original doit être traduit aussi littéralement que possible dans la mesure où le permettent les expressions idiomatiques. De plus, la littéralité requiert que l’ordre de la majorité des mots soit le même que dans l’hébreu et le grec, pour conserver la puissance des écrits originaux. La traduction littérale reproduit exactement la saveur, la couleur et le rythme des textes originaux.

      31. Comment a-​t-​on signalé les rares cas où il a fallu quelque peu s’éloigner du texte littéral ?

      31 Dans des cas exceptionnels, et pour rendre clairement les difficiles idiotismes de l’hébreu et du grec, on s’est quelque peu écarté du texte littéral. Toutefois, l’édition de la Traduction du monde nouveau avec références signale ces cas particuliers à l’attention du lecteur par des notes qui donnent la traduction littérale.

      32. a) Qu’arrive-​t-​il quand on sacrifie la littéralité d’une traduction ? b) Illustrez votre réponse.

      32 Bon nombre de traducteurs de la Bible ont sacrifié la littéralité à la forme et à l’élégance du style, auxquelles ils accordaient plus de valeur. Selon eux, une traduction littérale est raide, empesée et restrictive. Malheureusement, leur abandon de la littéralité au profit de la paraphrase et de l’interprétation a entraîné de nombreuses entorses aux déclarations exactes et originales de la vérité. En fait, ils ont édulcoré les pensées mêmes de Dieu. Par exemple, le doyen honoraire d’une grande université américaine a un jour accusé les Témoins de Jéhovah d’avoir détruit la beauté et l’élégance de la Bible. Par Bible, il entendait la King James Version longtemps vénérée comme le type du bel anglais. Il a déclaré : ‘ Voyez ce que vous avez fait du Psaume 23. Vous avez détruit son rythme et sa beauté par votre “ Je/ho/vah/ is/ my/ shep/herd ” [“ Jéhovah est mon berger ”]. Sept pieds au lieu de six. C’est choquant. L’équilibre est rompu. Il n’y a pas de rythme. La King James Version le rend bien avec “ The/ Lord/ is/ my/ shep/herd ” [“ Le Seigneur est mon berger. ”] ’ On a répondu au professeur qu’il importait plus de rendre ce psaume comme l’avait écrit David, rédacteur de la Bible. David a-​t-​il utilisé le terme général “ Seigneur ” ou bien le nom divin ? Le professeur a admis que David s’était servi du nom divin, mais il a allégué néanmoins qu’il fallait garder le mot “ Seigneur ” pour la beauté et l’élégance du style. Quelle piètre excuse pour avoir ôté le nom illustre de Jéhovah de ce psaume qui a été composé à sa louange !

      33. De quoi pouvons-​nous rendre grâces à Dieu, quel est notre espoir, et quelle est notre prière ?

      33 Des milliers de traductions ont ainsi été sacrifiées sur l’autel de la beauté du langage, du point de vue humain, d’où les importantes inexactitudes que l’on trouve dans bon nombre de versions de la Bible. Grâces soient rendues à Dieu pour la clarté et l’exactitude textuelle de la Traduction du monde nouveau ! Que son grand nom, Jéhovah, soit sanctifié dans le cœur de tous ses lecteurs !

  • Étude numéro 8 : Avantages de la “ Traduction du monde nouveau ”
    « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile »
    • Étude numéro 8 — Avantages de la “ Traduction du monde nouveau ”

      Son langage moderne, sa constance dans la traduction des mots ; la fidélité avec laquelle elle rend les verbes et la force de la Parole inspirée de Dieu.

      1. a) Quelle tendance la Traduction du monde nouveau corrige-​t-​elle, et comment ? b) Pourquoi le nom Jéhovah est-​il employé de préférence à Yahweh ou à toute autre forme ?

      CES dernières années, on a publié un certain nombre de traductions modernes de la Bible, ce qui a grandement aidé les amis de la Parole de Dieu à saisir rapidement le sens des écrits originaux. Toutefois, la tendance a été d’éliminer l’usage du nom divin dans le texte sacré. En revanche, la Traduction du monde nouveau loue et honore le digne nom du Dieu Très-Haut en le rétablissant à sa vraie place dans le texte. Il apparaît maintenant 6 973 fois dans les Écritures hébraïques et 237 fois dans les Écritures grecques, soit un total de 7 210 fois. Les hébraïsants préfèrent généralement la forme Yahweh, mais la prononciation certaine est aujourd’hui invérifiable. En conséquence, la forme latinisée Jéhovah continue d’être employée, car elle est en usage depuis des siècles et c’est la traduction française du Tétragramme (quatre lettres hébraïques יהוה) la plus usuelle. L’hébraïsant R. Pfeiffer a fait cette remarque : “ Quoi qu’on dise sur son origine incertaine, ‘ Jehovah ’ est et doit demeurer la traduction anglaise correcte de Yahweha. ”

      2. a) Sur la base de quel précédent peut-​on rétablir le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes ? b) Quel doute est ainsi dissipé ?

      2 La Traduction du monde nouveau n’a pas été la première à rétablir le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes. À partir du XIVe siècle au moins, bon nombre de traducteurs ont estimé devoir réintroduire le nom de Dieu dans le texte, particulièrement là où les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes citent des versets tirés des Écritures hébraïques dans lesquels figure le nom divin. Beaucoup de versions en langue moderne faites par des missionnaires, entre autres des versions des Écritures grecques dans des langues africaines, asiatiques, américaines et polynésiennes, font un large usage du nom Jéhovah à l’exemple de certaines versions européennes. Chaque fois que le nom divin est rendu, il n’y a plus aucun doute sur l’identité du “ Seigneur ” dont il est question. Il s’agit du Seigneur du ciel et de la terre, Jéhovah, dont le nom est sanctifié dans Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau qui lui conservent son caractère unique et distinctb.

      3. Par quels moyens la Traduction du monde nouveau transmet-​elle la puissance, la beauté et le sens du texte original ?

      3 La Traduction du monde nouveau sanctifie encore le nom de Jéhovah en présentant les Écritures inspirées dans un langage clair et intelligible qui transmet au lecteur toute la signification désirée. Par son emploi d’un langage simple et moderne, aussi homogène que possible, elle transmet avec précision la valeur des verbes d’action et d’état dans l’hébreu et le grec. (La traduction anglaise fait également la distinction entre le pluriel et le singulier du pronom “ you ” [vous] et des verbes à l’impératif.) De cette façon et d’autres manières encore, la Traduction du monde nouveau reproduit en langue moderne la puissance, la beauté et le sens du texte original.

      UNE TRADUCTION EN LANGUE MODERNE

      4. a) Quelle noble intention l’un des premiers traducteurs de la Bible exprima-​t-​il ? b) Avec le temps, qu’est-​ce qui est devenu nécessaire ?

      4 Les traductions anciennes de la Bible contiennent des archaïsmes datant des XVIe et XVIIe siècles. Ils étaient compris à l’époque, mais leur sens s’est perdu aujourd’hui. William Tyndale, par exemple, s’est employé à introduire des termes compréhensibles dans la Bible anglaise ; il aurait déclaré à l’un de ses adversaires religieux : ‘ Si Dieu me prête vie, je ferai que le garçon qui pousse la charrue connaisse l’Écriture mieux que vous. ’ La traduction des Écritures grecques de Tyndale était suffisamment intelligible pour qu’à son époque le garçon de ferme en saisisse le sens. Cependant, son vocabulaire est maintenant obsolète ; aussi la signification d’un grand nombre de mots de la King James Version et d’autres versions anciennes de la Bible échappe au ‘ garçon qui pousse la charrue ’. Il a donc fallu ôter le linceul du langage archaïque et rendre la Bible dans la langue communément parlée par tous.

      5. Dans quelle langue la Bible devait-​elle être présentée, et pourquoi ?

      5 C’est dans la langue commune qu’ont été rédigées les Écritures inspirées. Les apôtres et les autres chrétiens du Ier siècle ne parlaient pas le grec classique des philosophes comme Platon. Ils s’exprimaient dans la langue grecque courante, la koinè ou grec commun. En conséquence, les Écritures grecques, de même que les Écritures hébraïques avant elles, ont été rédigées dans la langue du peuple. Il est donc de la plus haute importance que les traductions des écrits originaux soient également dans la langue du peuple, afin que celui-ci les comprenne aisément. C’est la raison pour laquelle la Traduction du monde nouveau a abandonné la langue archaïque d’il y a trois ou quatre siècles et adopté un langage clair, expressif et moderne, pour que le lecteur saisisse pleinement le message de la Bible.

      6. Quel avantage y a-​t-​il à éviter les termes archaïques ?

      6 La langue française ayant évolué au cours des années, la Traduction du monde nouveau, tenant compte de cette évolution, utilise un vocabulaire renouvelé, compréhensible par les lecteurs d’aujourd’hui. À titre d’exemple, on notera qu’en Genèse 4:1, là où la Bible de Darby, parue il y a environ un siècle, dit qu’Adam “ connut Ève ”, la Traduction du monde nouveau écrit qu’il “ eut des relations avec Ève ”. Elle remplace “ boisseau ” par “ panier à mesurer ” (Mat. 5:15), “ crèche ” par “ mangeoire ” (Luc 2:7), “ publicains ” par “ collecteurs d’impôts ” (Luc 3:12), “ oracles ” par “ déclarations sacrées ” (Actes 7:38), “ grâce ” par “ faveur imméritée ” (Rom. 1:7) et “ iniquité ” par “ illégalité ”. — 2 Thess. 2:7.

      CONSTANCE DANS LA TRADUCTION

      7. Comment la Traduction du monde nouveau est-​elle constante dans sa façon de rendre le texte ?

      7 La Traduction du monde nouveau a veillé à la constance dans la traduction. Chaque mot hébreu et grec a été rendu avec constance partout où le permettait l’idiotisme ou le contexte, de manière à ce que la traduction soit pleinement compréhensible. Par exemple, le mot hébreu nèphèsh est rendu avec constance par “ âme ” et son correspondant en grec, psukhê, par “ âme ” à chaque occurrence.

      8. a) Donnez des exemples d’homonymes. b) Comment ceux-ci ont-​ils été traduits ?

      8 Dans certains cas, la traduction des homonymes a posé un problème. Il s’agit, dans les langues originales, de mots de même orthographe, mais de sens différent. La difficulté de traduction consiste donc à trouver le terme qui revêt la signification exacte. En français, il y a également des homonymes, tels que “ mule ” (animal) et “ mule ” (chaussure d’intérieur), “ cousin ” (parent) et “ cousin ” (insecte) ; ils s’épellent de la même manière, mais n’ont pas le même sens. Comme exemple biblique, citons l’hébreu rav qui représente des mots racines distincts ; ils sont donc rendus différemment dans la Traduction du monde nouveau. Le sens commun de rav est “ nombreux ”, comme en Exode 5:5. Cependant, rav peut aussi vouloir dire “ chef ”, par exemple dans des titres comme “ Rabshaqé ” (héb. : Rav-shaqéh), en 2 Rois 18:17, ou dans l’expression “ fonctionnaire en chef de sa cour ”, en Daniel 1:3 (voir aussi Jérémie 39:3, note). Le mot rav, de forme identique, signifie “ archer ”, et il a été ainsi rendu en Jérémie 50:29. Les traducteurs ont reconnu en des linguistes comme L. Koehler et W. Baumgartner des autorités pour ce qui est de faire la distinction entre ces homonymes.

      9. En quels termes un hébraïsant et helléniste loue-​t-​il la Traduction du monde nouveau ?

      9 À propos de la constance, voici ce qu’a déclaré Alexander Thomson, hébraïsant et helléniste, dans sa critique sur la version anglaise des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau : “ Cette traduction est de toute évidence l’œuvre d’hellénistes compétents, qui ont cherché à rendre le sens véritable du texte grec en utilisant toutes les ressources de la langue anglaise. La version s’emploie à ne retenir qu’un seul sens anglais pour chaque mot grec important, et veille à être aussi littérale que possible. [...] Le mot ordinairement rendu par ‘ justifier ’ est généralement et correctement traduit par ‘ déclarer juste ’. [...] Le mot pour croix est rendu par ‘ poteau de supplice ’, ce qui est une autre amélioration. [...] Le passage de Luc 23:43 est bien traduit : ‘ Vraiment, je te le dis aujourd’hui : Tu seras avec moi dans le Paradis. ’ C’est là une grande amélioration par rapport à la plupart des autres versions. ” À propos de la traduction des Écritures hébraïques, le même critique fait ce commentaire : “ La Version du monde nouveau est un ouvrage de valeur. Elle est vivante et incite le lecteur à la réflexion et à la lecture. Ce n’est pas l’œuvre de la haute critique, mais celle d’érudits qui honorent Dieu et sa Parole. ” — The Differentiator, avril 1952, pages 52-7, et juin 1954, page 136.

      10. Montrez par un exemple comment la cohérence de la Traduction du monde nouveau défend la vérité biblique.

      10 La cohérence de la Traduction du monde nouveau est sortie victorieuse dans bon nombre de discussions techniques sur la Bible. Par exemple, une association de libres penseurs de New York a un jour demandé à la Société Watch Tower de lui envoyer deux orateurs pour débattre de questions bibliques avec les membres de son groupe. On a accédé à sa requête. Ces hommes instruits prônaient cet aphorisme latin falsum in uno falsum in toto, selon lequel un argument qui apparaît faux sur un point est faux dans sa totalité. Au cours de l’entretien, l’un d’eux a lancé un défi aux Témoins de Jéhovah en rapport avec la fiabilité de la Bible. Il a demandé qu’on lise à l’auditoire Genèse 1:3, ce qui fut fait selon la Traduction du monde nouveau : “ Et Dieu dit alors : ‘ Que la lumière paraisse. ’ Alors la lumière parut. ” Sûr de lui, l’homme a fait lire ensuite Genèse 1:14, également selon la Traduction du monde nouveau : “ Et Dieu dit encore : ‘ Que des luminaires paraissent dans l’étendue des cieux. ’ ” “ Arrêtez-​vous là, a-​t-​il dit, qu’avez-​vous lu ? Ma Bible dit que Dieu fit la lumière le premier jour et qu’il recommença le quatrième jour ; c’est là une incohérence. ” Même s’il affirmait connaître l’hébreu, il a fallu lui montrer que le terme hébreu traduit par “ lumière ” au 1 verset 3 est ʼôr, tandis qu’au 1 verset 14 il s’agit d’un mot différent, maʼôr, qui désigne un luminaire ou une source de lumière. L’érudit s’est assis, vaincuc. La constance et la fidélité de la Traduction du monde nouveau étaient sorties victorieuses sur ce point, établissant la fiabilité de la Bible.

      TRADUCTION EXACTE DES VERBES

      11. Quel dynamisme propre aux écrits originaux a été préservé dans la Traduction du monde nouveau, et de quelle façon ?

      11 Les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont mis tous leurs soins à rendre correctement les verbes d’action hébreux et grecs. Ainsi, cette traduction s’efforce de préserver le charme, la simplicité, la force et la puissance d’expression des écrits originaux. D’où la nécessité de recourir parfois à des termes auxiliaires pour rendre correctement l’état réel des actions. Le dynamisme et le rythme des écrits originaux sont dus à la force de leurs verbes.

      12. a) En quoi l’hébreu diffère-​t-​il des langues occidentales ? b) Expliquez les deux états des verbes hébreux.

      12 Les verbes hébreux n’ont pas de “ temps ” dans le sens où ce terme est appliqué à la plupart des langues occidentales. Le système des temps est très développé dans la langue française ; il y a le présent, le passé, le futur, le passé antérieur, le futur antérieur, etc. Les verbes hébreux, par contre, décrivent l’aspect de l’action, c’est-à-dire qu’elle peut être regardée comme achevée (parfait) ou inachevée (imparfait). Ces états du verbe hébreu peuvent servir à désigner des actions passées ou futures, le contexte en déterminant l’époque. Par exemple, le verbe au parfait, ou état achevé, indique naturellement que l’action est passée, mais il peut aussi servir à désigner un événement futur comme s’il avait déjà eu lieu et appartenait au passé, tant il est sûr et doit obligatoirement se produire.

      13. Comment la transmission fidèle de l’état du verbe hébreu facilite-​t-​elle la compréhension exacte de Genèse 2:2, 3 ?

      13 Il est de la plus haute importance de transmettre avec exactitude l’état du verbe hébreu, autrement le sens peut être déformé et la pensée exprimée sera tout à fait différente. Par exemple, voyons quelques-unes des expressions renfermées en Genèse 2:2, 3. Parlant du repos de Dieu au septième jour, bon nombre de traductions utilisent les expressions suivantes : “ il se reposa ”, “ il chôma ”, “ il avait chômé ”. Ces lectures peuvent donner à penser que le repos de Dieu au septième jour appartient au passé, qu’il est achevé. Notez maintenant comment la Traduction du monde nouveau fait ressortir le sens des verbes utilisés en Genèse 2:2, 3 : “ Et pour le septième jour Dieu acheva son œuvre qu’il avait faite ; et il s’est mis à se reposer le septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu s’est mis à bénir le septième jour et à le rendre sacré, parce qu’en lui il se repose effectivement de toute son œuvre que Dieu a créée dans le but de faire. ” Au 1 verset 2, l’expression “ il s’est mis à se reposer ” traduit un verbe hébreu à l’imparfait et donc exprime une action inachevée ou en cours. Cette expression “ il s’est mis à se reposer ” est en conformité avec le passage d’Hébreux 4:4-7. Par contre, en Genèse 2:3 le verbe est au parfait, mais pour la conformité avec le 1 verset 2 et Hébreux 4:4-7 il est traduit par “ il se repose effectivement ”.

      14. Évitant la théorie erronée dite du waw consécutif, comment les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont-​ils rendu les verbes hébreux ?

      14 L’une des causes d’erreur dans la traduction des formes verbales hébraïques est la théorie dite du waw consécutif. Le waw (ו) est la conjonction hébraïque qui signifie fondamentalement “ et ”. Il n’apparaît jamais seul, mais accompagne toujours un autre terme, fréquemment un verbe hébreu avec lequel il ne forme qu’un seul mot. On a prétendu, et on prétend encore, que cette association a le pouvoir de convertir le verbe d’un état à un autre, soit de l’imparfait au parfait (comme l’ont fait de nombreuses traductions, même modernes, en Genèse 2:2, 3) et inversement. On en est donc venu à parler de “ waw conversif ”. Cette application incorrecte de la forme verbale est à l’origine d’une grande confusion et d’une traduction fautive du texte hébreu. La Traduction du monde nouveau ne reconnaît au waw aucun pouvoir de conversion de l’état du verbe. Au contraire, ses traducteurs se sont efforcés de rendre la puissance qui caractérise le verbe hébreu et de préserver ainsi avec exactitude le sens de l’originald.

      15. a) Avec quel soin a-​t-​on traduit les verbes grecs ? b) Montrez l’utilité de rendre correctement la notion de continuité.

      15 Un soin tout aussi grand a été apporté à la traduction des verbes grecs. En grec, le temps des verbes indique non seulement le moment où se déroule l’action, ou l’état, mais également l’aspect de l’action, si celle-ci est momentanée, si elle commence, se poursuit, se répète ou est accomplie. En tenant compte de ces différentes formes verbales, on obtient une traduction précise qui exprime toute la force de l’action décrite. Par exemple, si l’on rend la notion de continuité chaque fois qu’elle est accentuée par le verbe grec, la situation revêt sa vraie couleur, et les exhortations et les conseils ont plus de force. Ainsi, l’incrédulité persistante (continue) des Pharisiens et des Sadducéens est mise en lumière par ces paroles de Jésus : “ Une génération méchante et adultère recherche sans cesse un signe. ” Et la nécessité de faire le bien de façon continue ressort de ces exhortations de Jésus : “ Continuez d’aimer vos ennemis. ” “ Continuez donc à chercher d’abord le royaume. ” “ Continuez à demander, et on vous donnera ; continuez à chercher, et vous trouverez ; continuez à frapper, et on vous ouvrira. ” — Mat. 16:4 ; 5:44 ; 6:33 ; 7:7.

      16. En tenant compte de l’aoriste, comment le passage de 1 Jean 2:1 relatif au “ péché ” est-​il correctement rendu ?

      16 Le grec possède un temps particulier, l’aoriste, qui décrit une action ponctuelle ou momentanée. Les verbes à l’aoriste peuvent être rendus de différentes façons, selon leur contexte. On emploie cette forme pour exprimer une action unique d’une certaine sorte, bien qu’elle ne se rapporte pas à une époque particulière. Nous en avons un exemple en 1 Jean 2:1, où beaucoup de traductions ont rendu le verbe grec par “ pécher ” comme s’il s’agissait de l’action continuelle de pécher, alors que la Traduction du monde nouveau a traduit “ vient à commettre un péché ”, autrement dit un péché isolé. La pensée est ici bien rendue : si un chrétien vient à commettre un péché, Jésus Christ, un avocat ou assistant, plaide en sa faveur auprès du Père céleste. Ainsi, loin d’être contradictoire, 1 Jean 2:1 établit un contraste avec ‘ la pratique du péché ’ exposée en 1 Jean 3:6-8 et 5:18e.

      17. Outre l’aspect durable de l’action, que peut exprimer l’imparfait grec ? Donnez un exemple.

      17 En grec, l’imparfait peut exprimer une action qui dure, et aussi une action tentée, mais non achevée. Notez comment Hébreux 11:17 se lit dans la Bible de Crampon : “ Par la foi, Abraham, mis à l’épreuve, offrit Isaac en sacrifice. [...] il offrait son fils unique, lui qui avait reçu les promesses. ” Ici, en grec, les deux formes verbales rendues par “ offrit ” et “ offrait ” sont différentes. Dans le premier cas, le verbe est au parfait (le temps de l’action achevée), alors que dans le deuxième il est à l’imparfait (action qui dure dans le passé). La Traduction du monde nouveau, qui prend les différents temps en considération, traduit ainsi ce verset : “ Abraham, lorsqu’il a été mis à l’épreuve, a pour ainsi dire offert Isaac, et l’homme [...] tenta d’offrir son fils unique-engendré. ” Le sens de l’action achevée a été exprimé par le premier verbe, tandis que l’imparfait du deuxième indique que l’action a été tentée ou entreprise, sans avoir été menée à son terme. — Gen. 22:9-14.

      18. Qu’a rendu possible une étude attentive des autres parties du discours ? Donnez un exemple.

      18 Une étude attentive des autres parties du discours, les noms par exemple, a permis de dissiper des contradictions apparentes. Citons Actes 9:7, qui relate l’extraordinaire expérience vécue par Saul sur la route de Damas. Certaines traductions disent que ses compagnons de voyage “ entendaient la voix ”, mais ne voyaient personne. Puis en Actes 22:9, où Paul raconte l’incident, les mêmes traductions disent qu’ils ont bien vu la lumière, mais qu’ils “ n’ont pas entendu la voix ”. Or, dans le premier cas, le mot grec pour “ voix ” est au génitif, tandis que dans le deuxième il est à l’accusatif, comme en Actes 9:4. Pourquoi cette différence ? Aucune de ces nuances n’apparaît dans les traductions ci-dessus ; pourtant, par son changement de cas, le grec établit une différence. Les hommes ont bel et bien entendu ‘ le son d’une voix ’, mais pas de la même façon que Paul qui, lui, a entendu les paroles et les a comprises. Ainsi, la Traduction du monde nouveau tient compte de l’emploi du génitif en Actes 9:7 et précise que les hommes qui voyageaient avec Paul “ entendaient bien le son d’une voix, mais ne voyaient personne ”.

      LA TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU EN D’AUTRES LANGUES

      19. a) Comment a-​t-​il été possible à un nombre croissant d’habitants de la terre de bénéficier des avantages de la Traduction du monde nouveau ? b) En 1996, combien d’exemplaires de la Bible la Société Watch Tower avait-​elle imprimés ?

      19 En 1961, on a annoncé que la Société Watch Tower allait faire paraître la Traduction du monde nouveau en six autres langues, parmi les plus courantes : l’allemand, l’espagnol, le français, l’italien, le néerlandais et le portugais. Ce travail a été confié à des traducteurs expérimentés et voués à Dieu qui ont travaillé tous ensemble au siège de la Société Watch Tower à Brooklyn, New York. Ils ont formé un comité international qui a travaillé sous la direction de conseillers compétents. C’est en juillet 1963, à l’occasion de l’assemblée “ La bonne nouvelle éternelle ” tenue par les Témoins de Jéhovah à Milwaukee (Wisconsin, États-Unis) que les premiers fruits de ce travail ont été présentés avec la parution simultanée, dans les six langues mentionnées, des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau. Désormais, les habitants de la terre parlant d’autres langues que l’anglais allaient pouvoir profiter des avantages de cette traduction moderne. Depuis, le travail de traduction s’est poursuivi, si bien qu’en 1996 Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau étaient disponibles en 27 langues et on en avait imprimé plus de 76 800 000 exemplairesf.

      GRATITUDE POUR CE PUISSANT INSTRUMENT

      20, 21. De quelles façons remarquables cette traduction des Écritures inspirées est-​elle utile au chrétien ?

      20 Assurément, la Traduction du monde nouveau est un puissant instrument servant à démontrer que “ toute Écriture est inspirée de Dieu et utile ”. Les points examinés dans cette étude nous assurent de l’exactitude et de la fidélité de cette traduction, ainsi que de la joie véritable qu’elle procure au lecteur qui désire entendre Dieu parler avec affection aux hommes, dans un langage moderne et vivant. Le langage de la Traduction du monde nouveau stimule spirituellement le lecteur et lui fait immédiatement apprécier le dynamisme des Écritures originales inspirées. Il n’y a plus lieu de lire et de relire certains versets pour saisir le sens des phrases obscures. Le texte est puissant et clair dès la toute première lecture.

      21 Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau sont une traduction fidèle de la Parole de Dieu, “ l’épée de l’esprit ”. Elles constituent donc une arme redoutable dans la guerre spirituelle du chrétien, une arme pour ‘ renverser des enseignements puissamment enracinés et des raisonnements qui se dressent contre la connaissance de Dieu ’. Elle nous équipe parfaitement pour annoncer, avec une meilleure intelligence, les choses utiles et stimulantes, les choses glorieuses se rapportant au Royaume juste de Dieu, oui, les “ choses magnifiques de Dieu ” ! — Éph. 6:17 ; 2 Cor. 10:4, 5 ; Actes 2:11.

      [Notes]

      a Introduction to the Old Testament, par Robert Pfeiffer, 1952, page 94.

      b Kingdom Interlinear Translation, édition de 1985, pages 1133-8.

      c Étude perspicace des Écritures, vol. 1, page 563.

      d Bible de référence, Appendice 3C, “ Verbes hébreux exprimant l’action continue ou en cours ”.

      e Étude perspicace des Écritures, vol. 1, page 1018.

      f L’édition intégrale a été publiée en 14 langues, l’édition partielle en 13 langues.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager