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  • Jéhovah, le Dieu de communication
    La Tour de Garde 2015 | 15 décembre
    • 16, 17. a) De quoi le peuple de Dieu a-​t-​il eu besoin ? b) Comment ce besoin a-​t-​il été comblé ? c) Quel objectif l’organisation de Jéhovah espérait-​elle que la Traduction du monde nouveau atteigne ?

      16 La Bible est la base de la nourriture spirituelle. À la moitié du XXe siècle, la « Bible du roi Jacques » de 1611 était la Bible anglaise la plus utilisée. Mais son langage était devenu archaïque. De plus, le nom divin n’y apparaît qu’à quelques reprises, alors qu’il figure des milliers de fois dans les manuscrits anciens. Cette version comporte par ailleurs des erreurs de traduction mais aussi des versets apocryphes (des versets absents des manuscrits faisant autorité). D’autres traductions anglaises de la Bible présentent des failles.

      17 Ainsi, le peuple de Dieu avait besoin d’une Bible qui transmette fidèlement et dans un langage moderne l’intention des écrits originaux. Le Comité de traduction de la Bible du monde nouveau a été créé et, en dix ans, entre 1950 et 1960, il a produit une bible en six volumes. Le 2 août 1950, lors de la parution du premier volume, voici ce que frère Nathan Knorr a déclaré lors d’une assemblée : « Le besoin d’une traduction en langage moderne, en harmonie avec la vérité révélée, et nous donnant cependant la base permettant d’acquérir d’autres vérités par la présentation fidèle du sens des originaux, se faisait de plus en plus ressentir, une traduction aussi compréhensible aux lecteurs actuels que l’étaient les écrits originaux des disciples de Christ pour les lecteurs simples, ordinaires, communs et humbles de leur temps. » Frère Knorr a exprimé l’espoir que cette traduction apporte une aide spirituelle à des millions de personnes.

  • Une traduction vivante de la Parole de Dieu
    La Tour de Garde 2015 | 15 décembre
    • Dans les années 1940, les membres du Comité de traduction de la Bible du monde nouveau travaillant ensemble

      Une traduction vivante de la Parole de Dieu

      « La parole de Dieu est vivante » (HÉB. 4:12).

      CANTIQUES : 37, 116

      QUE RÉPONDRAIS-​TU ?

      • Pourquoi toute traduction de la Bible devrait-​elle contenir le nom de Dieu ?

      • Pourquoi la Traduction du monde nouveau a-​t-​elle été révisée ?

      • Quels bienfaits le peuple de Dieu tire-​t-​il de la Traduction du monde nouveau ?

      1. a) Quelle sorte de tâche Dieu a-​t-​il confiée à Adam ? b) Depuis Adam, comment le peuple de Dieu se sert-​il de sa capacité de parler ?

      JÉHOVAH DIEU a doté ses créatures de la capacité de communiquer. Après avoir installé Adam dans sa demeure paradisiaque, il lui a confié cette tâche faisant intervenir le langage : donner un nom aux animaux. Adam s’est servi de sa créativité et de son intelligence pour trouver un nom approprié à chacun (Gen. 2:19, 20). Depuis, les serviteurs de Dieu usent continuellement de leur capacité de parler, du langage, pour louer Jéhovah et faire connaître sa volonté. Récemment, l’usage du langage s’est révélé un important moyen de favoriser le culte pur grâce à la traduction de la Bible.

      2. a) Quels principes ont guidé le travail du Comité de traduction de la Bible du monde nouveau ? b) Qu’allons-​nous étudier dans cet article ?

      2 Il existe des milliers de traductions de la Bible, mais toutes ne transmettent pas le message des textes originaux avec la même fidélité. Dans les années 1940, le Comité de traduction de la Bible du monde nouveau a défini des principes de traduction, qui ont été respectés dans plus de 130 langues. Les voici : 1) sanctifier le nom de Dieu en le remettant à la place qui lui revient dans les Écritures (lire Matthieu 6:9) ; 2) traduire le message inspiré littéralement quand c’est possible, mais quand une traduction littérale transmet un message erroné, restituer plutôt le sens ; 3) employer un langage facile à comprendre, qui ne décourage pas le lecteura (lire Nehémia 8:8, 12). Voyons comment ces principes ont été appliqués à la Traduction du monde nouveau, que ce soit à l’édition anglaise révisée de 2013 ou aux éditions en d’autres langues.

      L’HONNEUR DÛ AU NOM DIVIN

      3, 4. a) Quels manuscrits anciens contiennent le Tétragramme ? b) Qu’ont fait de nombreuses traductions de la Bible avec le nom divin ?

      3 Ceux qui étudient les manuscrits hébreux de la Bible, tels que les Rouleaux de la mer Morte, sont frappés par le nombre d’occurrences du Tétragramme, les quatre lettres hébraïques qui représentent le nom de Dieu. Ce nom figure dans ces manuscrits anciens, mais aussi dans certaines copies de la Septante, réalisées entre le IIe siècle av. n. è. et le Ier siècle de n. è.

      4 Malgré les preuves évidentes que le nom sacré de Dieu doit figurer dans la Bible, de nombreuses traductions l’omettent complètement. En fait, seulement deux ans après la parution, en 1950, des Écritures grecques chrétiennes. Traduction du monde nouveau, la Revised Standard Version (une révision de l’American Standard Version) était publiée. Cette traduction omet le nom divin. Ce choix est en totale contradiction avec celui des éditeurs de l’American Standard Version, parue en 1901. Pourquoi ce changement ? Sa préface explique : « L’emploi d’un nom propre pour désigner le seul et unique Dieu [...] n’a [...] rien à voir avec la foi universelle de l’Église. » Beaucoup de traductions en anglais et en d’autres langues adopteront cette ligne de conduite.

      5. Pourquoi est-​il important de conserver le nom de Dieu dans la Bible ?

      5 Pourquoi la présence ou l’absence du nom divin dans une traduction n’est-​elle pas une question anodine ? Un traducteur compétent sait à quel point il est fondamental de comprendre l’intention d’un auteur pour faire de bons choix de traduction. Or, d’innombrables versets montrent l’importance du nom divin et de sa sanctification (Ex. 3:15 ; Ps. 83:18 ; 148:13 ; Is. 42:8 ; 43:10 ; Jean 17:6, 26 ; Actes 15:14). Par son esprit, Jéhovah Dieu, l’Auteur de la Bible, a poussé les rédacteurs à utiliser son nom abondamment (lire Ézékiel 38:23). Omettre le nom divin, présent des milliers de fois dans les manuscrits anciens, est un manque de respect envers l’Auteur de la Bible.

      6. Pourquoi la Traduction du monde nouveau révisée comporte-​t-​elle six nouvelles occurrences du nom divin ?

      6 Les preuves qu’il faut conserver le nom de Dieu dans la Bible ne diminuent pas, elles augmentent. L’édition révisée de 2013 de la Traduction du monde nouveau comporte 7216 occurrences du nom divin, soit six de plus que dans l’édition de 1984. On en trouve cinq en 1 Samuel (2:25 ; 6:3 ; 10:26 ; 23:14, 16). Ces changements ont été effectués principalement parce que les Rouleaux de la mer Morte, antérieurs de plus de 1000 ans au texte hébreu massorétique, contiennent le nom divin dans ces versets. Il a également été réintroduit en Juges 19:18, suite à une étude approfondie de manuscrits anciens.

      7, 8. Quelle est l’importance du nom qui signifie « Il fait devenir » ?

      7 Les vrais chrétiens attachent une grande importance au nom Jéhovah. À ce sujet, l’appendice de l’édition révisée de 2013 de la Traduction du monde nouveau et le Guide d’étude de la Parole de Dieu donnent des informations mises à jour. Le Comité de traduction de la Bible du monde nouveau comprend que le nom Jéhovah correspond à la forme causative du verbe hébreu hawah et signifie « Il fait devenirb ». Par le passé, nos publications ont établi un lien entre cette compréhension et Exode 3:14 qui dit : « Je deviendrai ce qu’il me plaît de devenir » (voir note TMN). C’est ce qui a mené à la conclusion présentée dans l’édition de 1984 (édition de 1995 en français), qui précise que le nom divin signifie Il « se fait devenir Celui qui réalise des promessesc ». Mais l’appendice A4 de l’édition révisée de 2013 et la partie 1 du Guide d’étude de la Parole de Dieu expliquent : « Bien que le nom Jéhovah inclue cette idée, il ne se limite pas à ce que Jéhovah choisit de se faire lui-​même devenir. Il englobe aussi ce que Jéhovah fait que sa création devienne pour l’accomplissement de son dessein. »

      8 Jéhovah fait donc de sa création ce qu’il veut qu’elle devienne. Conformément à la signification de son nom, il a fait que Noé devienne un constructeur d’arche ; Betsalel, un maître artisan ; Guidéôn, un guerrier victorieux ; et Paul, un apôtre des nations. Oui, le nom de Dieu revêt beaucoup de sens pour son peuple. Et en aucun cas le Comité de traduction de la Bible du monde nouveau ne voudrait en minimiser l’importance en le retirant de la Bible.

      9. Cite une raison pour laquelle la priorité a été donnée à la traduction de la Bible en d’autres langues.

      9 Dans plus de 130 langues, les éditions de la Traduction du monde nouveau honorent le nom divin en le faisant figurer à la place qui lui revient dans le texte sacré (lire Malaki 3:16). À l’opposé, la tendance actuelle des traducteurs de la Bible est d’omettre le nom divin et de le remplacer par un titre, tel que « Seigneur », ou par le nom d’un dieu local. C’est une des principales raisons pour lesquelles le Collège central des Témoins de Jéhovah s’est fixé cette priorité : mettre à la disposition du plus grand nombre une Bible qui honore le nom divin.

      UNE TRADUCTION CLAIRE ET FIDÈLE

      10, 11. Cite des difficultés rencontrées par les traducteurs de certaines éditions non anglaises de la Traduction du monde nouveau.

      10 La traduction du texte sacré en quantité de langues a révélé un certain nombre de problèmes. Par exemple, autrefois, la Traduction du monde nouveau en anglais a suivi le modèle d’autres bibles anglaises qui utilisaient le terme hébreu « shéol » dans des versets comme Ecclésiaste 9:10. Ce verset était rendu ainsi : « Il n’y a ni œuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol, le lieu où tu vas. » Mais les traducteurs de nombreuses éditions non anglaises ont rencontré cette difficulté : le terme « shéol » est inconnu de la plupart de leurs lecteurs, il ne se trouve pas dans leurs dictionnaires et il ressemble à un nom géographique. Par conséquent, les traducteurs ont éclairci le sens de « shéol » et de son équivalent grec « hadès » en les remplaçant par le terme qu’ils désignent, c’est-à-dire la « tombe ».

      11 Dans certaines langues, les termes hébreu nèphèsh et grec psukhê étaient systématiquement traduits par un terme semblable au mot anglais signifiant « âme », ce qui créait une certaine confusion. Pourquoi ? Parce que ce terme pourrait donner l’impression que l’« âme » est une partie immatérielle de l’homme. Cela soutiendrait la croyance erronée selon laquelle l’« âme » est quelque chose de comparable à un esprit, et non l’homme lui-​même. Par conséquent, le mot « âme » a été traduit en fonction du contexte, en accord avec les sens déjà indiqués dans les appendices des Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références). En fait, les traducteurs ont privilégié la compréhension immédiate du texte et ont souvent indiqué d’autres formulations en note.

      12. De quel genre de changements l’édition anglaise révisée a-​t-​elle fait l’objet ? (voir également l’article « L’édition anglaise révisée de 2013 de la Traduction du monde nouveau », dans la présente édition).

      12 Les questions des traducteurs ont révélé que d’autres choix de traduction pouvaient créer des confusions. C’est pourquoi, en septembre 2007, le Collège central a donné son accord pour que le texte anglais soit révisé. Au cours du travail de révision, des milliers de questions posées par les traducteurs de la Bible ont été examinées. Des expressions anglaises obsolètes ont été remplacées, et un grand travail a été fait pour rendre le texte clair et facile à comprendre, sans sacrifier la fidélité au texte source. Des choix de traduction faits dans d’autres langues ont été adoptés, ce qui a « aiguis[é] » le texte anglais (Prov. 27:17).

      UNE GRANDE RECONNAISSANCE

      13. Quelles réactions l’édition de 2013 a-​t-​elle suscitées ?

      13 Quelles réactions l’édition anglaise révisée de la Traduction du monde nouveau a-​t-​elle suscitées ? Le siège mondial des Témoins de Jéhovah a reçu des milliers de lettres de remerciements. Ce commentaire d’une sœur résume les sentiments de beaucoup : « La Bible est une malle aux trésors débordant de joyaux inestimables. Lire facilement les mots de Jéhovah grâce à la révision de 2013, c’est comme examiner chaque joyau, en admirer les nombreuses facettes, la transparence, les couleurs et la beauté. Les Écritures transmises dans un langage simple m’ont aidée à connaître plus intimement Jéhovah. C’est comme si, à l’image d’un père qui m’entoure de ses bras, il me lisait ses mots apaisants. »

      14, 15. Quelles réactions la Traduction du monde nouveau en d’autres langues que l’anglais a-​t-​elle suscitées ?

      14 L’édition anglaise révisée n’est pas la seule à avoir suscité l’enthousiasme. Un homme âgé, qui vit à Sofia, en Bulgarie, a dit à propos de l’édition dans sa langue : « Je lis la Bible depuis des années, mais je n’ai jamais lu une traduction aussi compréhensible et qui va droit au cœur. » Pareillement, après avoir reçu son exemplaire de l’édition complète de la Traduction du monde nouveau, une sœur albanaise s’est exclamée : « Comme la Parole de Dieu est belle en albanais ! Quel honneur d’entendre Jéhovah nous parler dans notre propre langue ! »

      15 Dans de nombreux pays, les bibles sont chères et difficiles à trouver. En recevoir une est donc extraordinaire. Un rapport provenant du Rwanda déclare : « Pendant longtemps, beaucoup de gens qui étudiaient la Bible avec les frères ne progressaient pas parce qu’ils n’avaient pas de bible. Ils n’avaient pas les moyens d’acheter l’édition utilisée par l’Église locale et, souvent, ils ne comprenaient pas bien certains versets, ce qui retardait leurs progrès. » Quand la Traduction du monde nouveau a été publiée dans leur langue, les choses ont changé. Une famille rwandaise comptant quatre adolescents a dit : « Nous remercions vraiment Jéhovah et l’esclave fidèle et avisé de nous avoir donné cette Bible. Étant très pauvres, nous n’avions pas les moyens d’acheter une bible pour chaque membre de la famille. Maintenant, chacun a la sienne. Pour montrer à Jéhovah notre reconnaissance, nous la lisons en famille tous les jours. »

      16, 17. a) Que veut Jéhovah pour son peuple ? b) À quoi devrions-​nous être déterminés ?

      16 Avec le temps, l’édition révisée de la Traduction du monde nouveau sera disponible en davantage de langues. Satan essaie d’entraver ce travail. Mais, nous le savons, Jéhovah veut que tous ses serviteurs l’écoutent leur parler dans un langage clair et compréhensible (lire Isaïe 30:21). Le jour viendra où « la terre sera remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux recouvrent la mer » (Is. 11:9).

      17 Soyons déterminés à tirer profit de tous les dons de Jéhovah, y compris de cette traduction qui honore son nom. Laissons-​le nous parler chaque jour par sa Parole. Ses capacités illimitées lui permettent d’écouter attentivement nos prières. Grâce à cette communication, nous le connaîtrons de plus en plus intimement, ce qui renforcera notre amour pour lui (Jean 17:3).

      Des gens, dans divers lieux, se réjouissant de la parution de l’édition révisée de la Traduction du monde nouveau

      « Quel honneur d’entendre Jéhovah nous parler dans notre propre langue ! »

      a Voir l’appendice A1 de l’édition anglaise révisée de la Traduction du monde nouveau et l’article « Comment choisir une bonne traduction de la Bible ? », dans notre édition du 1er mai 2008.

      b C’est l’explication que donnent certains ouvrages de référence, bien qu’elle ne fasse pas l’unanimité parmi les biblistes.

      c Voir Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références), appendice 1A « Le nom divin dans les Écritures hébraïques », p. 1676.

  • L’édition anglaise révisée de 2013 de la Traduction du monde nouveau
    La Tour de Garde 2015 | 15 décembre
    • La couverture de la Traduction du monde nouveau révisée, la rubrique « Contenu du livre » pour la lettre aux Colossiens et une carte tirée de l’appendice B

      L’édition anglaise révisée de 2013 de la Traduction du monde nouveau

      AU FIL des années, Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau ont fait l’objet de plusieurs révisions. Mais la révision anglaise de 2013 est d’une ampleur sans précédent. Par exemple, le texte compte près de dix pour cent de mots en moins. Des expressions clés ont été révisées. Les textes de certains chapitres sont maintenant disposés comme des poèmes, et l’édition standard a été enrichie de notes explicatives. Il serait impossible de passer en revue tous les changements dans cet article. Mais parlons des plus marquants.

      Quelles expressions clés ont été révisées ? Comme indiqué dans l’article précédent, les traductions des termes « shéol », « hadès » et « âme » ont été révisées. Mais ce ne sont pas les seuls termes à avoir été remplacés.

      Par exemple, l’équivalent anglais du terme « empalé » a été remplacé par les tournures « attaché sur un poteau » ou « cloué sur un poteau », pour que le lecteur ne se méprenne pas sur la façon dont Jésus a été mis à mort (Mat. 20:19 ; 27:31). « Dérèglement » a été remplacé par « conduite effrontée », une expression restituant l’idée de mentalité méprisante que renferme le terme grec. Un autre terme anglais qui aurait pu être compris à tort par « souffrir longtemps » a été remplacé par « patience », dont le sens est plus proche du terme original. « Orgies » a été remplacé par « fêtes débridées », une expression plus compréhensible de nos jours (Gal. 5:19-22). Le terme traduit par « bonté de cœur » a été plus justement rendu par « amour fidèle », ce qui restitue le sens de ce terme biblique souvent associé à la « fidélité » (Ps. 36:5 ; 89:1).

      Certains termes généralement traduits de la même manière autrefois le sont à présent en fonction du contexte. Par exemple, l’hébreu ʽôlam, précédemment traduit par « temps indéfinis » dans la plupart des cas, peut aussi évoquer l’éternité. Vois en quoi cela permet d’affiner la traduction de versets comme Psaume 90:2 ou Mika 5:2, dans lesquels l’hébreu ʽôlam n’exprime pas la même nuance.

      Les Écritures comportent de nombreuses occurrences des termes hébreu et grec traduits par « semence », un mot qui désigne soit une graine soit une descendance. De précédentes éditions de la Traduction du monde nouveau les rendent invariablement par « semence », notamment en Genèse 3:15. Toutefois, l’usage de « semence » au sens de « descendance » n’étant plus courant en anglais, l’édition révisée a opté pour « descendance » en Genèse 3:15 et dans des versets parallèles (Gen. 22:17, 18 ; Rév. 12:17). D’autres occurrences ont été traduites autrement, en fonction du contexte (Gen. 1:11 ; Ps. 22:30 ; Is. 57:3).

      Pourquoi avoir révisé nombre d’expressions traduites littéralement ? L’appendice A1 de l’édition de 2013 dit qu’une bonne traduction de la Bible se doit de « restituer le sens exact d’un mot ou d’une expression lorsqu’une traduction littérale en déformerait ou en obscurcirait le sens ». Quand les tournures idiomatiques de la langue de départ gardent tout leur sens dans une langue d’arrivée, elles sont traduites littéralement. Ainsi, dans de nombreuses langues, l’expression « scruter les cœurs » de Révélation 2:23 reste claire. Par contre, dans ce même verset, l’expression « scruter les reins » n’est pas facile à comprendre. Les traducteurs ont donc remplacé « reins » par « pensées les plus intimes », ce qui restitue le sens du terme original. De même, en Deutéronome 32:14, l’expression idiomatique « la graisse des rognons du blé » est traduite de façon plus claire par « blé de première qualité ». Et dans bien des langues, la tournure « être incirconcis des lèvres » est loin d’être aussi claire que la tournure « avoir du mal à s’exprimer » (Ex. 6:12).

      Pourquoi les expressions « fils d’Israël » et « garçons privés de père » sont-​elles aujourd’hui traduites par « Israélites » et « orphelins de père » ? En général, l’hébreu recourt au genre masculin ou féminin selon qu’il est question d’un homme ou d’une femme. Toutefois, certains termes masculins peuvent désigner des individus des deux sexes. Par exemple, le contexte de certains versets montre que l’expression « les fils d’Israël » désigne à la fois des hommes et des femmes. À présent, elle est donc généralement traduite par « les Israélites » (Ex. 1:7 ; 35:29 ; 2 Rois 8:12).

      De façon similaire, dans de précédentes éditions de la Traduction du monde nouveau, le nom hébreu masculin signifiant « fils » en Genèse 3:16 est traduit par « enfants ». Suivant cette logique, la traduction de ce nom a été révisée en Exode 22:24. On y lit à présent : « Vos enfants [« fils », en hébreu] seront orphelins de père. » Pareillement, « garçon privé de père » est devenu « enfant privé de père », ou simplement « orphelin » (Deut. 10:18 ; Job 6:27). Cette façon de faire est semblable à celle de la Septante. Notons également qu’en Ecclésiaste 12:1, « aux jours de ta jeunesse » a remplacé « au début de ta vie d’homme adulte ».

      Pourquoi la traduction de nombreux verbes hébreux a-​t-​elle été simplifiée ? Le verbe hébreu a deux états principaux : l’imparfait, qui marque une action continue, et le parfait, qui exprime une action achevée. Dans de précédentes éditions de la Traduction du monde nouveau, un verbe hébreu à l’imparfait était systématiquement traduit par un verbe associé à une expression comme « se mettre à », « entreprendre de » ou « continuer à ». Cela permettait d’évoquer la continuité ou la répétition d’une actiona. Par ailleurs, pour montrer qu’une action décrite par un verbe hébreu au parfait était achevée, ces éditions y associaient des tournures comme « certainement » ou « à coup sûr ».

      La révision de 2013 n’emploie ces expressions auxiliaires que si elles apportent une nuance. Par exemple, il n’est pas nécessaire de préciser que Dieu a dit à plusieurs reprises : « Que la lumière paraisse. » C’est pourquoi dans l’édition révisée, le verbe « dire » qui, en hébreu, est à l’imparfait, n’est pas exprimé dans une forme marquant l’action continue (Gen. 1:3). Par contre, Jéhovah a manifestement appelé Adam à plusieurs reprises. C’est pourquoi, en Genèse 3:9, la forme marquant l’action continue a été conservée. D’une manière générale, les verbes ont été traduits plus simplement. La traduction met en valeur l’action plutôt que son caractère achevé ou inachevé. Ce choix présente l’intérêt de restituer, dans une certaine mesure, le style concis de l’hébreu.

      Un chapitre à présent disposé en vers dans la Traduction du monde nouveau révisée

      Conformément au style poétique de certaines portions du texte original, davantage de chapitres sont maintenant disposés en vers.

      Pourquoi davantage de chapitres sont-​ils disposés comme des poèmes ? De nombreuses parties de la Bible ont été rédigées dans un style poétique. Dans les langues modernes, c’est souvent par la rime que le poète s’exprime. Mais dans la poésie hébraïque, les procédés les plus importants du point de vue de la forme sont le parallélisme et le contraste. Le rythme est obtenu non par des rimes, mais par un agencement logique des idées.

      De précédentes éditions de la Traduction du monde nouveau disposaient le texte des livres de Job et des Psaumes en vers pour montrer qu’à l’origine, ils étaient destinés à être chantés ou récités. Ce procédé met en valeur les éléments poétiques, ce qui produit une mise en relief et facilite la mémorisation. Dans l’édition de 2013, les Proverbes, le chant de Salomon et quantité de chapitres des livres prophétiques sont également disposés en vers pour indiquer qu’ils ont été rédigés dans un style poétique et pour mettre en valeur les parallélismes et les contrastes. Par exemple, en Isaïe 24:2, chaque ligne contient un contraste et s’ajoute à la précédente pour accentuer l’idée selon laquelle personne ne peut se soustraire au jugement de Dieu. Cet agencement du texte montre que le rédacteur biblique ne se contentait pas de se répéter. Il recourait à une technique de poésie pour insister sur le message de Dieu.

      En hébreu, la différence entre la prose et la poésie n’étant pas toujours très nette, la façon de disposer un même passage peut varier d’une traduction à l’autre. Les traducteurs déterminent quels versets seront disposés en vers. En effet, certains versets sont écrits en prose, mais dans un langage poétique, et recourent librement au langage imagé, au jeu de mots et au parallélisme pour accentuer une idée.

      Une nouveauté de l’édition révisée, la partie « Contenu du livre », est particulièrement utile dans le poème intitulé Chant de Salomon pour discerner quel personnage prend la parole.

      Quelle influence l’étude de manuscrits dans la langue originale a-​t-​elle eue sur la révision ? La première Traduction du monde nouveau a été réalisée à partir du texte hébreu massorétique ainsi que du texte grec de Westcott et Hort, qui fait autorité. Depuis, l’étude de manuscrits bibliques anciens s’est poursuivie, ce qui a éclairé certains versets bibliques. Des copies des Rouleaux de la mer Morte sont devenues consultables. Un plus grand nombre de manuscrits grecs a été étudié. Beaucoup de ces manuscrits sont accessibles sous format électronique. Il est donc plus facile d’analyser les différences entre les manuscrits pour déterminer quelle version du texte hébreu ou grec est la plus conforme au texte original. Le Comité de traduction de la Bible du monde nouveau a tiré parti de ces avancées pour étudier certains versets, ce qui a donné lieu à quelques changements.

      Par exemple, en 2 Samuel 13:21, la Septante contient l’équivalent de cette déclaration : « Mais il ne voulait pas vexer son fils Amnôn, parce qu’il l’aimait, parce que c’était son fils premier-né. » De précédentes versions de la Traduction du monde nouveau ne contiennent pas ces paroles, parce qu’elles ne figurent pas dans le texte massorétique. Toutefois, elles figurent dans les Rouleaux de la mer Morte. Elles ont donc été incluses dans la révision de 2013. Pour des raisons semblables, le nom de Dieu a été réintroduit cinq fois dans le premier livre de Samuel. L’étude de textes grecs a également entraîné un changement de l’ordre des idées en Matthieu 21:29-31. Certains changements se fondent donc sur le témoignage de l’ensemble des manuscrits plutôt que sur la stricte adhésion à un seul texte grec de référence.

      Ce ne sont là que quelques-uns des changements qui rendent la Traduction du monde nouveau plus claire et plus agréable à lire pour beaucoup de ceux qui la considèrent comme un cadeau offert par le Dieu de communication.

      a Voir Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références), appendice 3C intitulé « Verbes hébreux exprimant l’action continue ou en cours ».

      Caractéristiques de l’édition anglaise révisée de la Traduction du monde nouveau

      Introduction à la Parole de Dieu :

      Contient des versets répondant à 20 questions bibliques.

      Introduction à la Parole de Dieu

      Glossaire des termes bibliques :

      Dictionnaire succinct de mots et d’expressions bibliques.

      Glossaire des termes bibliques

      Appendice A :

      Articles, tableaux et renseignements historiques utiles à l’étude de la Bible.

      Appendice A7 : Les principaux évènements de la vie terrestre de Jésus

      Évènements des Évangiles dans l’ordre chronologique.

      Appendice A6, tableau : Les prophètes et les rois de Juda et d’Israël

      Les prophètes et les rois.

      Appendice B :

      Cartes, schémas et autres aides à l’étude.

      Appendice B14 : Échanges et commerce

      Mesures.

      Appendice B15 : Le calendrier hébreu

      Le calendrier hébreu.

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