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SangÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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À qui l’interdiction de manger le sang s’applique-t-elle ?
Après le déluge, Jéhovah autorisa Noé et ses fils à ajouter la viande animale à leur alimentation, mais avec l’ordre impérieux de ne pas manger de sang (Gn 9:1, 3, 4). Dieu formulait là une prescription qui ne s’appliquait pas seulement à Noé et à sa famille proche, mais à tous les humains désormais, puisque tous ceux qui vécurent depuis le déluge descendent de la famille de Noé.
À propos de la permanence de cette interdiction, Joseph Benson a fait ce commentaire : “ Il convient de noter que cette défense de manger le sang, qui fut faite à Noé et à toute sa postérité et réitérée avec grande solennité aux Israélites sous le régime mosaïque, n’a jamais été levée ; au contraire, cette interdiction a été confirmée dans le Nouveau Testament, en Actes xv., devenant ainsi une obligation perpétuelle. ” — Notes, 1839, vol. I, p. 43.
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SangÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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Après le déluge, Noé et ses fils, les ancêtres de tout humain vivant aujourd’hui, reçurent l’ordre de respecter la vie, le sang, de leur prochain (Gn 9:1, 5, 6). Par ailleurs, dans sa bonté, Dieu leur permit d’ajouter la viande animale à leur alimentation. Toutefois, ils devaient reconnaître que la vie de tout animal tué pour servir de nourriture appartenait à Dieu, ce qu’ils feraient en versant son sang à terre comme de l’eau. C’était comme le rendre à Dieu, plutôt que de l’employer à un usage personnel. — Dt 12:15, 16.
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SangÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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Fondamentalement, ce décret repose sur l’ordre de ne pas manger de sang, tel que Dieu le donna à Noé et à ses fils, et, partant, à toute l’humanité. À ce propos, Sir Isaac Newton a écrit ce qui suit dans Chronologie des anciens royaumes corrigée (Paris, 1728) : “ Cette Loi [sur l’interdiction du sang] est plus ancienne que Moïse, ayant été donnée à Noé et à ses enfants longtemps avant Abraham. C’est pourquoi, quand les Apôtres et les Anciens déclarèrent dans le Concile de Jérusalem que les Gentils étaient affranchis de la Circoncision et de l’observation de la Loi de Moïse, ‘ ils en exceptèrent le précepte de s’abstenir du sang et des chairs étouffées ’, comme étant une loi antérieure, imposée non seulement aux enfants d’Abraham, mais à toutes les Nations, pendant qu’elles vivaient ensemble dans le pays de Sennaar [Shinéar], sous la domination de Noé. La Loi qui défend les viandes offertes aux Idoles et la fornication passe pour être de même date. ”
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