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    • “ Le cortex préfrontal [...] joue un rôle important dans l’élaboration de la pensée, l’intelligence, la motivation et la personnalité. Il met en relation les éléments du vécu nécessaires à la production d’idées abstraites, du jugement, de la persévérance, de la planification, du souci des autres et de la conscience. [...] C’est ce qui est élaboré dans cette région qui distingue les êtres humains des autres animaux. ” (Human Anatomy and Physiology, de Elaine Marieb). Nous avons des preuves de cette distinction dans ce que les humains accomplissent dans des domaines comme les mathématiques, la philosophie ou la justice, qui font appel principalement au cortex préfrontal.

      Pourquoi les humains possèdent-​ils un cortex préfrontal souple et volumineux qui leur confère de puissantes facultés mentales alors que, chez les animaux, cette région du cerveau est rudimentaire, voire inexistante ? Le contraste est si frappant que les biologistes défenseurs de l’évolution parlent de la “ mystérieuse explosion de la taille du cerveau ”. À propos des dimensions remarquables de notre cortex cérébral, le professeur de biologie Richard Thompson a reconnu : “ Pour l’instant, nous ne comprenons pas très bien pourquoi cela est arrivé. ” Se pourrait-​il que ce soit parce que l’homme a été créé avec cette capacité cérébrale sans équivalent ?

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    • Des dons de communication incomparables

      D’autres parties du cerveau contribuent à notre unicité. À l’arrière du cortex préfrontal se trouve une bande transversale : le cortex moteur. Il contient des milliards de neurones connectés à nos muscles. Lui aussi possède des caractéristiques qui nous rendent très différents des singes et des autres animaux. Le cortex moteur primaire nous donne “ 1) la capacité exceptionnelle d’utiliser la main, les doigts et le pouce pour accomplir des tâches manuelles exigeant une grande dextérité, et 2) la faculté d’utiliser la bouche, les lèvres, la langue et les muscles faciaux pour parler ”. — Textbook of Medical Physiology, d’Arthur Guyton.

      Considérons pendant quelques instants ce qui se passe dans le cortex moteur pour que vous puissiez parler. Plus de la moitié de cette région du cerveau est consacrée aux organes de la communication, ce qui explique les incomparables talents de communicateurs des humains. Bien que les mains interviennent dans la communication (écriture, gestes, langue des signes), c’est généralement la bouche qui tient le rôle principal. Le langage humain, du premier mot prononcé par un bébé à la voix d’une personne âgée, est incontestablement un prodige. Entre la langue, les lèvres, la mâchoire, la gorge et la poitrine, ce sont en tout une centaine de muscles qui agissent de concert pour produire une infinité de sons. Voyez le contraste : alors qu’une cellule du cerveau peut commander 2 000 fibres musculaires du mollet d’un athlète, celles qui sont dévolues au fonctionnement du larynx peuvent n’agir que sur 2 ou 3 fibres musculaires. N’est-​ce pas là un indice que notre cerveau est spécialement conçu pour la communication ?

      Chaque phrase que vous prononcez, aussi courte soit-​elle, requiert un ensemble spécifique de mouvements musculaires. Le sens de la moindre expression peut changer en fonction de l’ampleur du mouvement et de la coordination extrêmement précise de plusieurs dizaines de muscles. Selon le docteur William Perkins, spécialiste du langage, “ à vitesse normale, nous émettons environ 14 sons à la seconde. C’est deux fois la vitesse à laquelle nous sommes capables de maîtriser notre langue, nos lèvres, notre mâchoire et les autres parties de notre appareil vocal quand nous les animons séparément. Mais quand on les sollicite toutes ensemble pour parler, elles se comportent comme les doigts d’une dactylo ou d’un pianiste virtuose. Leurs mouvements se chevauchent en une symphonie magnifique de précision ”.

      “ Comment vas-​tu aujourd’hui ? ” L’information dont vous avez besoin pour poser cette question toute simple est stockée dans ce qu’on appelle l’aire de Broca, une région du lobe frontal, que certains considèrent comme le centre de la parole. Le prix Nobel et spécialiste des neurosciences John Eccles a écrit : “ Rien chez les primates supérieurs ne correspond à l’aire antérieure du langage découverte par Broca. ” Même si l’on trouve un jour des aires similaires chez des animaux, cela ne changera rien au fait que les scientifiques ne parviennent pas à faire prononcer à des singes plus que quelques sons simples du langage articulé. Rien à voir avec le langage complexe que vous êtes capable de produire en combinant des mots selon la grammaire de votre langue. L’aire de Broca vous y aide, tant oralement qu’à l’écrit.

      Bien sûr, le miracle de la parole ne peut s’opérer qu’à la condition de connaître au moins une langue et d’en comprendre les mots. Cela fait intervenir une autre partie de votre cerveau appelée aire de Wernicke. Là, des milliards de neurones discernent la signification des mots prononcés ou écrits. L’aire de Wernicke vous permet de saisir le sens des déclarations, de comprendre ce que vous entendez ou lisez, de sorte que vous êtes à même d’assimiler une information et d’agir en conséquence.

      Mais votre capacité d’élocution implique d’autres choses encore. Par exemple, un simple “ bonjour ” peut dire beaucoup. Le ton sur lequel vous le prononcez indique si vous êtes heureux, excité, ennuyé, pressé, irrité, triste ou effrayé, et il peut même traduire certains degrés dans ces états affectifs. Cette composante émotionnelle du langage dépend d’une autre région de votre cerveau. Ainsi, lorsque vous communiquez, diverses parties de votre cerveau sont mises à contribution.

      Des chimpanzés ont appris quelques éléments du langage des signes, mais l’utilisation de ces derniers se limite essentiellement à réclamer de la nourriture ou à faire connaître des besoins élémentaires. Le professeur David Premack fait partie de ceux qui ont enseigné à des chimpanzés des éléments simples de communication non verbale. “ Le langage humain, dit-​il, est bien embarrassant pour la théorie évolutionniste, car il est infiniment plus puissant que nous ne pouvons l’expliquer. ”

      Nous pourrions nous demander : ‘ Pourquoi les humains sont-​ils dotés de ce don merveilleux de communiquer des pensées et des sentiments, de se poser des questions et d’y répondre ? ’ Un ouvrage de référence (The Encyclopedia of Language and Linguistics) fait observer que “ le langage [humain] est spécial ” et que “ la recherche de précurseurs dans la communication animale ne permet guère de combler le fossé énorme qui sépare le langage et la parole de comportements non humains ”. Résumant cette différence, le professeur Ludwig Koehler a écrit : “ Le langage humain est un secret ; c’est un don divin, un miracle. ”

      Quelle différence entre les signes utilisés par un singe et l’aptitude d’un enfant à manier une langue complexe ! Le professeur Eccles a fait allusion à ce que la plupart d’entre nous avons déjà observé, à savoir la capacité “ que déploient nos enfants dès la troisième année dans le déluge de questions par lesquelles ils cherchent à comprendre leur univers ”. Il a ajouté : “ Les anthropoïdes, eux, ne posent pas de questions. ” De fait, les humains sont les seuls à formuler des interrogations, des interrogations concernant notamment le sens de la vie.

      Mémoire et autres prodiges

      Quand vous vous regardez dans une glace, vous pouvez vous rappeler à quoi vous ressembliez quand vous étiez plus jeune, imaginer comment vous serez d’ici quelques années, ou quelle apparence vous aurez en utilisant des cosmétiques. Alors que vous pensez à cela presque inconsciemment, quelque chose de très particulier se passe, un phénomène qui ne se produit chez aucun animal.

      À la différence des animaux, qui ne vivent et n’agissent généralement qu’en fonction de besoins immédiats, les humains sont capables de réfléchir au passé et d’envisager l’avenir. Cette faculté est due à la capacité de mémorisation presque illimitée du cerveau. Même si les animaux ne sont pas dénués d’une certaine mémoire, qui leur permet de retrouver leur chemin ou de se rappeler où ils ont caché de la nourriture, les humains les surpassent très largement dans ce domaine. Un scientifique a estimé que notre cerveau pourrait stocker des informations qui “ rempliraient plus de 20 millions de volumes, autant que dans l’ensemble des plus grandes bibliothèques du monde ”. Certains spécialistes pensent qu’au cours de sa vie une personne n’utilise en moyenne qu’un dix-millième (un centième de 1 %) de ses facultés cérébrales. Vous pourriez donc très justement vous demander pourquoi nous possédons un cerveau doté d’un tel potentiel si c’est pour n’en utiliser qu’une infime partie au cours d’une existence normale.

      Notre cerveau ne se résume pas non plus à une vaste banque de données, sorte de superordinateur. Les professeurs de biologie Robert Ornstein et Richard Thompson ont écrit à ce propos : “ La faculté qu’a l’intelligence humaine d’apprendre, d’emmagasiner et de retenir de nouvelles informations, est un des phénomènes les plus remarquables de l’univers biologique. Tout ce qui fait de nous des humains — le langage, la pensée, la connaissance, la culture — est le résultat de cette extraordinaire aptitude. ”

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    • [Encadré, page 54]

      “ Chez l’homme, le cerveau est constitué presque exclusivement du cortex [cérébral]. À titre de comparaison, le cerveau du chimpanzé possède également un cortex, mais proportionnellement beaucoup plus petit. Notre cortex nous permet de penser, de nous souvenir, d’imaginer. C’est essentiellement notre cortex qui fait de nous des êtres humains. ” — Edoardo Boncinelli, directeur de recherche en biologie moléculaire à Milan.

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    • ● Le cortex cérébral est la région du cerveau la plus étroitement liée à l’intelligence. Si l’on dépliait cette structure plissée, on obtiendrait une surface variable selon les espèces : quatre pages (de format 21 × 29,7 cm) pour l’homme ; une page pour le chimpanzé et un timbre-poste pour le rat. — Pour la science.

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