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BrésilAnnuaire 1997 des Témoins de Jéhovah
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Des missionnaires au Brésil
Les missionnaires ont joué un rôle considérable en établissant des structures solides en matière d’organisation. Les deux premiers missionnaires, diplômés de la première classe de Guiléad, arrivèrent au Brésil en 1945. Vingt-deux ans plus tard, ils étaient 76, et en 1974, 117. Certains ont servi des dizaines d’années dans la circonscription et le district, comme Richard et Ruth Wuttke ainsi qu’Eric et Christina Britten. Au fil du temps, ce sont 250 missionnaires venus de 11 pays qui ont servi au Brésil.
En général, le peuple brésilien respecte les étrangers. Il n’empêche qu’il faut quand même de la volonté et une bonne dose d’humour pour s’habituer au climat, à la nourriture, à la langue et aux coutumes locales. Voyez ce que raconte Sylvia Gustavsson, une missionnaire de Suède : “ La première nouvelle visite que nous avons faite au Brésil, mon mari (Östen) et moi, était chez un couple de Belo Horizonte, dans l’État de Minas Gerais. Après avoir parlé environ une heure avec eux, nous leur avons dit qu’il était temps pour nous de partir. ‘ Oh ! déjà ? se sont-ils exclamés. Restez encore un peu ! ’ Nous en avons conclu qu’ils étaient très intéressés, nous nous sommes donc assis et avons poursuivi la conversation. Une demi-heure plus tard, nous avons de nouveau dit que nous allions partir. Et ils répétèrent : ‘ Oh ! déjà ? Restez encore un peu ! ’ Cette scène s’est reproduite trois fois, et nous les avons finalement quittés aux environs de minuit ! Nous avons vécu la même situation lors des visites suivantes, jusqu’à ce que nous comprenions que l’expression en question est en fait une formule de politesse, par laquelle les gens montrent qu’ils ont apprécié votre visite, mais elle ne signifie pas pour autant que vous devriez ‘ rester encore ’. Heureusement, l’intérêt de ce couple pour la vérité était sincère ! ”
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[Illustration, page 158]
Des missionnaires et autres diplômés de Guiléad dans le service à plein temps, en compagnie de leurs femmes, lors de la visite du surveillant de zone en 1996.
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