-
Je trouve l’harmonie raciale dans une Afrique du Sud déchiréeLa Tour de Garde 1989 | 1er juillet
-
-
Le ministère à plein temps
Peu après mon baptême, j’ai ressenti la nécessité d’étendre mon ministère chrétien. J’étais célibataire et j’avais peu de responsabilités. C’est ainsi que je suis devenu pionnier permanent à partir du 1er octobre 1968. Ma décision a fait beaucoup parler, car je quittais l’université et abandonnais ce que beaucoup regardaient comme une brillante carrière. Un journal a commenté mon départ sous le titre “Un scientifique éminent s’en va prêcher la Bible”. Je n’ai pas tardé à diriger au moins dix études bibliques, en particulier ou en famille. Lors d’une assemblée, deux personnes qui étudiaient avec moi ont été baptisées; à la suivante, quatre; puis sept, et ainsi de suite.
-
-
Je trouve l’harmonie raciale dans une Afrique du Sud déchiréeLa Tour de Garde 1989 | 1er juillet
-
-
Je trouve l’harmonie raciale dans une Afrique du Sud déchirée
Par Merlyn Mehl
JE SUIS Sud-Africain, ou encore, selon l’expression pittoresque du pays, Sud-Africain de couleur. Je suis également professeur à l’université du Cap ouest, la plus grande université à majorité noire en Afrique du Sud. J’ai un doctorat de sciences physiques, mention pédagogie. Par ailleurs, je suis Témoin de Jéhovah depuis plus de 20 ans.
-
-
Je trouve l’harmonie raciale dans une Afrique du Sud déchiréeLa Tour de Garde 1989 | 1er juillet
-
-
Bien que terriblement timide, j’aimais apprendre. Je passais le plus clair de mon temps à lire tout ce qui me tombait sous la main. C’est ainsi qu’à la fin de ma scolarité je comptais parmi les meilleurs élèves du pays. Tout naturellement, je me suis donc orienté vers l’université. Puisque j’aimais les sciences et les mathématiques, j’ai choisi sans hésiter de faire une licence de sciences, avec la physique et les mathématiques comme matières principales.
Étant donné qu’en 1960, l’année de mon entrée à l’université, le Separate Universities Act (loi des universités séparées) entra en vigueur, j’ai été obligé de fréquenter une université réservée à ma catégorie raciale. On a beaucoup parlé des étudiants de ces universités séparées. Chaque année qui passait, j’étais reçu à l’examen avec mention très bien, et je suis arrivé jusqu’à la maîtrise — je m’étais spécialisé en physique nucléaire. Ce n’est pas passé inaperçu, d’autant que j’ai ensuite obtenu un poste à la faculté de l’université du Cap ouest et que j’étais le premier étudiant métis à l’occuper.
-