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  • Toujours à la recherche de solutions
    Réveillez-vous ! 2000 | 8 décembre
    • Toujours à la recherche de solutions

      DEPUIS qu’elle existe, l’Organisation des Nations unies se préoccupe des enfants et de leurs problèmes. Fin 1946, elle a fondé l’UNICEF (United Nations International Children’s Emergency Fund ; en français FISE, Fonds international de secours à l’enfance), mesure temporaire d’aide aux enfants dans les régions dévastées par la guerre.

      En 1953, ce fonds de secours s’est mué en organisation permanente, qui a pris le nom officiel de Fonds des Nations unies pour l’enfance, mais il a gardé son acronyme anglais originel : UNICEF. Ainsi, depuis plus d’un demi-siècle, l’UNICEF fournit aux enfants du monde entier nourriture, vêtements et soins médicaux, et s’efforce de pourvoir à leurs besoins en général.

      Les besoins des enfants font l’objet d’une attention accrue depuis 1959, date à laquelle les Nations unies ont adopté une Déclaration des droits de l’enfant (voir l’encadré, page 5). On espérait que ce document susciterait l’intérêt pour les problèmes des enfants et permettrait de les résoudre en encourageant le soutien, financier ou autre, du public.

      Or “ vingt ans plus tard, selon l’Annuaire 1980 (angl.) de Collier, ces ‘ droits ’, surtout ceux qui ont trait à la nutrition, à la santé et au bien-être matériel, n’étaient toujours pas une réalité pour bon nombre des 1,5 milliard d’enfants de la planète ”. C’est pourquoi, consciente que les problèmes des enfants appelaient encore des solutions et en accord avec ses objectifs déclarés, l’ONU a proclamé 1979 Année internationale de l’enfant. Des organismes gouvernementaux, civiques, religieux ou caritatifs du monde entier se sont aussitôt mobilisés dans la recherche de solutions.

      Pas plus qu’une “ cruelle farce ” ?

      Hélas ! selon un rapport de l’UNICEF, le sort des enfants des pays en développement n’a pas été meilleur pendant cette fameuse Année internationale de l’enfant. Quand elle s’est achevée, la malnutrition frappait toujours quelque 200 millions d’enfants et avait été la cause de la moitié des 15 millions de décès d’enfants de moins de cinq ans. Sur 100 enfants nés par minute cette année-​là dans les pays concernés, 15 n’ont pas atteint leur premier anniversaire. Moins de 40 % ont achevé une scolarité élémentaire. À la lecture du rapport de l’UNICEF, un éditorialiste de l’Indian Express a déploré que l’Année de l’enfant n’ait été au bout du compte qu’une “ cruelle farce ”.

      Certaines personnes avaient prédit cet échec. Ainsi, dès le début de l’année, Fabrizio Dentice a écrit dans la revue L’Espresso : “ Il faut plus que l’Année de l’enfant pour remédier à la situation. ” Et la revue faisait ce commentaire : “ Le mode de vie actuel fait de nous ce que nous sommes et c’est cela qui a besoin d’être changé. ”

      Toujours dans l’optique de trouver des solutions aux problèmes des enfants, un sommet mondial a été organisé au siège des Nations unies en septembre 1990. Ce sommet, l’un des plus vastes rassemblements de dirigeants du monde dans l’Histoire puisque plus de 70 chefs d’État et de gouvernement étaient présents, faisait suite à la Convention des droits de l’enfant, adoptée le 20 novembre 1989 et entrée en vigueur le 2 septembre 1990. À la fin du même mois, 39 nations avaient déjà ratifié cet accord.

      “ La Convention, a récemment commenté l’UNICEF, est vite devenue le traité des droits de l’homme le plus largement accepté qui ait jamais existé, et elle a créé une dynamique mondiale en faveur des enfants. ” En effet, en novembre 1999, la Convention avait été adoptée par 191 nations. L’UNICEF jubilait : “ Pour ce qui est d’appréhender et de protéger les droits des enfants, on a plus progressé dans la décennie qui a suivi l’adoption de la Convention des droits de l’enfant que dans aucune autre période comparable de l’histoire humaine. ”

      Malgré ces avancées, le président allemand Johannes Rau a émis cette réserve : “ Il est triste qu’à notre époque on doive toujours nous rappeler que les enfants ont des droits. ” Ou bien qu’on nous rappelle qu’ils ont toujours de graves problèmes ! En novembre 1999, reconnaissant qu’“ il reste beaucoup à faire ”, l’UNICEF expliquait : “ À l’échelle mondiale, on estime qu’il meurt chaque année 12 millions d’enfants de moins de cinq ans, la plupart du temps de causes aisément évitables. Quelque 130 millions d’enfants dans les pays en développement ne fréquentent pas l’école primaire. [...] Environ 160 millions d’enfants sont gravement ou relativement dénutris. [...] Beaucoup d’enfants non désirés se morfondent dans des orphelinats et autres institutions, privés d’instruction et de soins médicaux adéquats. Souvent, ces enfants subissent des agressions physiques. Environ 250 millions d’enfants sont astreints à une quelconque forme de travail. ” L’UNICEF évoquait aussi les 600 millions d’enfants qui vivent dans un dénuement total et les 13 millions qui auront perdu au moins un parent à cause du SIDA d’ici la fin de l’année 2000.

      Les solutions satisfaisantes à ces problèmes semblent échapper aux dirigeants politiques. Cependant, les problèmes des enfants ne sont pas limités aux pays en développement. Dans les nations occidentales, beaucoup d’enfants souffrent de privations d’une autre sorte.

      [Entrefilet, page 4]

      “ Il est triste qu’à notre époque on doive toujours nous rappeler que les enfants ont des droits. ”

      [Encadré/Illustration, page 5]

      La Déclaration des droits de l’enfant selon les Nations unies

      ● Le droit à un nom et à une nationalité.

      ● Le droit à l’affection, à l’amour, à la compréhension et à la sécurité matérielle.

      ● Le droit à une alimentation, à un logement et à des soins médicaux adéquats.

      ● Le droit à des soins spéciaux pour l’enfant physiquement, mentalement ou socialement désavantagé.

      ● Le droit d’être, en toutes circonstances, parmi les premiers à recevoir protection et secours.

      ● Le droit à la protection contre toute forme de négligence, de cruauté et d’exploitation.

      ● Le droit à toutes possibilités de se livrer à des jeux et à des activités récréatives, et le droit à une éducation gratuite et obligatoire, afin de permettre à l’enfant de développer ses facultés et de devenir un membre utile de la société.

      ● Le droit au plein épanouissement dans des conditions de liberté et de dignité.

      ● Le droit d’être élevé dans un esprit de compréhension, de tolérance, d’amitié entre les peuples, de paix et de fraternité universelle.

      ● Le droit de jouir de tous ces droits sans distinction de race, de couleur, de sexe, de religion, d’opinion politique ou autre, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

      [Indication d’origine]

      Résumé à partir de la brochure Les enfants ont des droits.

      [Crédits photographiques, page 3]

      PHOTO ONU 148038/Jean Pierre Laffont

      Photo ONU

      [Crédit photographique, page 4]

      Photos pages 4 et 5 Giacomo Pirozzi/Panos Pictures

  • Les enfants méritent d’être désirés et aimés
    Réveillez-vous ! 2000 | 8 décembre
    • Les enfants méritent d’être désirés et aimés

      “ DONNEZ un peu d’affection à un enfant, vous en aurez beaucoup en retour. ” Ainsi parlait John Ruskin, auteur et critique anglais du XIXe siècle. La plupart des parents confirmeront sans doute qu’il est payant d’aimer ses enfants, non seulement pour l’amour reçu en retour, mais, plus important, pour l’épanouissement que cela apporte aux enfants.

      Ainsi, l’ouvrage L’amour et sa place dans la nature fait remarquer que sans amour “ les enfants dépérissent ”. Ashley Montagu, fameux anthropologue d’origine britannique, allait jusqu’à dire : “ L’enfant qui n’a pas reçu d’amour est, sur les plans biochimique, physiologique et psychologique, très différent de l’enfant aimé. Même sa croissance est différente. ”

      Le Toronto Star a fait état des conclusions similaires d’une enquête : “ Les enfants privés d’étreintes et de caresses régulières [...] ont des taux d’hormones du stress anormalement élevés. ” En effet, la privation de contacts physiques pendant l’enfance peut “ avoir des effets à long terme graves sur les facultés d’apprentissage et de mémorisation ”.

      Ces constats soulignent que les parents doivent être physiquement présents auprès de leurs enfants. Sans cela, comment pourraient-​ils nouer des liens solides ? Pourtant il est triste de dire que, même dans les régions nanties du globe, on a tendance à dissocier les parents de la prise en charge des besoins de l’enfant. Les enfants sont envoyés à l’école, envoyés au catéchisme, envoyés travailler, envoyés en camp de vacances, et, lestés d’un peu d’argent, envoyés dans des lieux de loisir. Repoussés du noyau familial, en quelque sorte mis sur orbite à distance, des millions d’enfants en viennent naturellement à se sentir, ne serait-​ce qu’inconsciemment, délaissés, indésirables, mal aimés, entourés d’un monde hostile d’adultes. Un tel sentiment, répandu parmi les enfants, pourrait expliquer pourquoi on compte quelque 3 000 enfants de la rue à Berlin. Cette réflexion de Micha est typique : “ Plus personne ne voulait de moi. ” Un Allemand de neuf ans a lancé avec la même amertume : “ Je préférerais être le chien. ”

      Les mille formes de la maltraitance des enfants

      La négligence parentale est une forme de maltraitance qui trahit un manque de ce que la Bible appelle “ affection naturelle ”. (Romains 1:31 ; 2 Timothée 3:3.) Elle peut mener à des formes de maltraitance plus sinistres. Ainsi, depuis 1979, Année internationale de l’enfant, on se préoccupe davantage des sévices corporels ou sexuels sur les enfants. Bien sûr, des statistiques exactes sont malaisées à obtenir, et variables selon les endroits. Mais un fait est certain : les cicatrices que les enfants abusés sexuellement gardent jusqu’à l’âge adulte sont difficiles à effacer.

      Quelle que soit la forme qu’ils prennent, les mauvais traitements communiquent à l’enfant le message qu’il n’est pas aimé ni désiré. Et le phénomène semble s’accroître. Selon le journal allemand Die Welt, “ en grandissant, de plus en plus d’enfants deviennent des handicapés sociaux ”. Et : “ Des enfants n’ont pas la chaleur d’un nid douillet. Selon [Gerd Romeike, directeur d’un centre psycho-pédagogique hambourgeois], le lien affectif entre enfants et parents se distend, si tant est qu’il s’établisse jamais. Ces enfants se sentent abandonnés, et leur soif de sécurité n’est pas comblée. ”

      Les enfants privés de leur droit d’être désirés et aimés risquent de s’aigrir et de retourner leur frustration contre ceux qui les ont délaissés, voire contre la société tout entière. Il y a une dizaine d’années, un rapport de la police canadienne a signalé que, sans une action immédiate, toute une génération “ qui pense que la société se désintéresse totalement d’elle ” sera perdue.

      Les jeunes sans repères affectifs sont tentés de fuguer pour fuir leurs problèmes, mais qu’y gagnent-​ils ? Des problèmes plus grands encore dans des villes infestées par le crime, la drogue et la corruption des mœurs. Il y a plus de 20 ans, la police a calculé que 20 000 fugueurs de moins de 16 ans vivaient dans l’agglomération d’une seule ville américaine. Ces jeunes sont, disait le rapport, “ le fruit des foyers brisés et de la brutalité, souvent infligée par des parents alcooliques ou toxicomanes. Ils finissent dans la rue, font commerce de leur corps pour survivre et, battus par des souteneurs, l’amour-propre en lambeaux, ils vivent dans la hantise des représailles qui les attendent s’ils essaient de se soustraire au racket ”. Malheureusement, malgré des tentatives méritoires pour la changer, cette situation déplorable existe toujours.

      Les enfants qui grandissent dans de tels contextes deviennent des adultes instables, souvent inaptes à élever correctement leurs propres enfants. N’ayant pas été désirés, pas aimés, ils reproduisent le même schéma avec leurs enfants, qui à leur tour ont le sentiment de n’être ni désirés ni aimés. Un homme politique allemand a résumé la situation en ces termes : “ Les enfants sans amour deviennent des adultes pleins de haine. ”

      Évidemment, des millions de parents font de leur mieux pour que leurs enfants se sachent désirés et aimés. Non seulement ils le leur disent, mais ils le leur prouvent aussi en leur donnant la tendresse et l’attention personnelle que tout enfant mérite. Toutefois, des problèmes demeurent, qu’à eux seuls les parents sont évidemment incapables de résoudre. Par exemple, dans certaines parties du monde, des systèmes économiques ou politiques imparfaits parce qu’humains n’offrent aux enfants ni soins médicaux adéquats, ni instruction convenable, ni nourriture suffisante, ni, non plus, protection contre le fléau du travail infantile ou les conditions de vie déplorables. Et puis, bien trop souvent, ces conditions sont aggravées par la faute d’adultes avides, corrompus, égoïstes, sans cœur.

      Kofi Annan, le secrétaire général des Nations unies, a mentionné quelques-uns des grands problèmes des enfants, en ces termes : “ Des millions d’enfants sont toujours pris au piège de la pauvreté ; des centaines de milliers subissent les contrecoups des conflits armés et du chaos économique ; des dizaines de milliers sont blessés pendant la guerre ; et bien d’autres encore se retrouvent orphelins ou victimes du VIH/SIDA. ”

      Mais il n’y a pas que de mauvaises nouvelles ! Des organismes dépendant des Nations unies, comme l’UNICEF (le Fonds des Nations unies pour l’enfance) et l’Organisation mondiale de la santé, s’emploient énergiquement à améliorer le sort des enfants. Kofi Annan a fait remarquer : “ Plus d’enfants naissent en bonne santé et sont vaccinés qu’on n’aurait pu l’espérer il y a seulement 10 ans ; plus d’enfants savent lire et écrire, sont libres de s’instruire, de jouer ou tout simplement de mener une vie d’enfant. ” Avec toutefois cet avertissement : “ Les succès passés ne doivent pas nous faire oublier [la réalité actuelle]. ”

      Ceux qui ont encore plus besoin d’attention

      Certains enfants ont encore plus besoin d’attention. Au début des années 60, l’opinion publique s’est émue en apprenant que dans plus d’une douzaine de pays naissaient des milliers de bébés qu’on a appelés “ enfants de la thalidomide ”. La thalidomide, médicament sédatif et somnifère, avait un effet secondaire imprévu quand elle était absorbée par des femmes enceintes, car celles-ci mettaient au monde des enfants sans bras ni jambes ou avec, tout au plus, des membres atrophiés, comme des palmes.

      Quarante ans plus tard, le coupable le plus probable des mutilations d’enfants est la mine antipersonnela. Certains estiment qu’entre 60 et 110 millions de mines actives sont toujours éparpillées sur la planète. Elles font chaque année 26 000 victimes (morts ou mutilés), dont beaucoup d’enfants. Depuis que Jody Williams a reçu le prix Nobel de la paix en 1997 pour sa campagne en faveur de l’interdiction des mines antipersonnel, ce fléau est un peu plus sous les projecteurs. Mais les terrains minés existent toujours. Un homme politique allemand a dit au sujet des efforts pour débarrasser la planète des mines antipersonnel : “ C’est comme essayer de vider une baignoire à la petite cuillère alors que le robinet est ouvert. ”

      Les enfants privés de leurs parents sont une autre catégorie de ceux qui ont particulièrement besoin d’attention. La volonté de Jéhovah Dieu, le Créateur de l’homme, était que les enfants grandissent avec l’amour attentif d’un père et d’une mère. Cette éducation équilibrée est un besoin autant qu’un droit de l’enfant.

      Les orphelinats et les organismes d’adoption s’emploient à secourir les enfants privés de leurs deux parents. Mais voilà, bon nombre des enfants défavorisés qui auraient le plus besoin d’être adoptés sont précisément les plus souvent oubliés : ceux qui sont malades, qui ont des difficultés d’apprentissage, qui sont handicapés physiques, ou encore qui sont d’origine étrangère.

      On a créé des organismes chargés d’encourager le public à donner régulièrement de l’argent pour “ parrainer ” individuellement un enfant d’un pays moins aisé. L’argent offert sert soit à financer la scolarité de l’enfant, soit à subvenir à ses besoins vitaux. L’échange de photos et de lettres est possible, si le donateur le souhaite, pour renforcer le lien entre lui et l’enfant. Cette initiative a son efficacité, mais elle est loin d’être la solution idéale.

      Voici un autre exemple intéressant de ce qui se fait pour aider les enfants orphelins : il s’agit d’une initiative qui a fêté en 1999 un demi-siècle d’activité.

      Les villages d’enfants SOS

      En 1949, Hermann Gmeiner a créé à Imst (Autriche) ce qu’il a appelé un village d’enfants SOS. Après un modeste début, son association a pris de l’ampleur : elle comprend maintenant près de 1 500 villages et institutions comparables, répartis dans 131 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe.

      Hermann Gmeiner a fondé ce concept sur quatre principes directeurs : la mère, la fratrie, le foyer et le village. Ainsi, une “ mère ” est la base d’une “ famille ” de cinq ou six enfants, voire plus. Elle vit avec eux et s’efforce de leur prodiguer l’amour et l’attention qu’on attend de toute vraie mère. Les enfants restent ensemble dans la même “ famille ” et avec la même “ mère ” jusqu’à ce que vienne le moment pour eux de quitter le “ foyer ”. La “ famille ” compte des enfants d’âges différents. Ayant des “ frères ” et des “ sœurs ” plus âgés ou plus jeunes, les enfants apprennent à se soucier les uns des autres, ce qui les aide à ne pas devenir égocentriques. On veille à intégrer chaque enfant le plus jeune possible dans une “ famille ”. Les frères et sœurs de sang sont toujours placés ensemble dans la même “ famille ”.

      Les villages se composent d’une quinzaine de “ familles ”, chacune ayant sa propre maison. Tous les enfants apprennent à aider leur “ mère ” dans les tâches domestiques. Il peut ne pas y avoir de “ père ”, mais on fait toujours en sorte que la famille ait un soutien masculin, qu’un homme donne des conseils paternels et administre la discipline nécessaire. Les enfants fréquentent les écoles de la région. Pour faire face à ses dépenses, chaque “ famille ” reçoit une pension mensuelle déterminée. Nourriture et vêtements sont achetés dans les magasins des environs. Le but de ce système est de familiariser les enfants à la vie de famille type avec ses joies et ses peines, et de leur permettre de mener autant que possible une vie normale. Cela les prépare pour le jour où ils fonderont eux-​mêmes une famille.

      La solution idéale n’est toujours pas trouvée

      Les organismes d’adoption, les orphelinats, les villages d’enfants SOS, l’UNICEF et autres organisations et groupes semblables poursuivent un but louable en s’efforçant d’offrir de l’aide aux enfants défavorisés. Mais toutes ces initiatives ne peuvent gommer le fait que des humains sont défavorisés. Quoi qu’ils aimeraient faire, ces organismes ne peuvent pas redonner des membres sains à l’enfant mutilé, redonner un cerveau neuf à l’enfant handicapé mental, redonner des parents unis à l’enfant de divorcés ou séparés, ou redonner à l’orphelin l’étreinte affectueuse de son parent décédé.

      Quoi qu’ils fassent, les humains n’ont pas la solution idéale aux problèmes des enfants. Cependant, ces problèmes auront bel et bien une solution ! Et peut-être plus tôt que vous ne le pensez. Qu’est-​ce que cela veut dire ?

      [Note]

      a Voir le dossier “ Mines antipersonnel : quelle solution ? ” dans notre numéro du 8 mai 2000.

      [Illustrations, pages 8, 9]

      L’amour de ses deux parents est un besoin et un droit de l’enfant.

  • Enfin la solution !
    Réveillez-vous ! 2000 | 8 décembre
    • Enfin la solution !

      IMAGINEZ un monde dans lequel chaque enfant serait vraiment désiré, vraiment aimé, un monde dans lequel chaque enfant aurait la chance d’avoir des parents affectueux, attentionnés et sincèrement soucieux de lui offrir la meilleure éducation qui soit. Imaginez un monde où chaque enfant serait sain de corps et d’esprit, où aucun enfant ne vivrait dans la rue, où aucun besoin économique ne volerait l’enfance de petits d’hommes contraints de travailler !

      Souhaitable ? Bien sûr. Croyable ? Oui, disent les Témoins de Jéhovah, et cela pour deux raisons.

      Les parents détiennent une partie de la solution

      Vous conviendrez sans doute que, pourvu qu’ils le veuillent bien sûr, les adultes ont le pouvoir de résoudre, et parfois même d’empêcher, certaines des difficultés des enfants. Oui, les parents eux-​mêmes détiennent une des clés du problème.

      Ainsi, les adultes qui peuvent suivre ces conseils bibliques, “ qu’une femme ne se sépare pas de son mari ” et “ un mari ne doit pas quitter sa femme ”, n’ont pas des enfants malheureux de vivre dans un foyer brisé par la séparation ou le divorce. — 1 Corinthiens 7:10, 11.

      Les adultes qui veulent bien suivre le conseil biblique de ‘ marcher avec décence : non pas dans les orgies ni dans les soûleries ’ n’infligent pas à leurs enfants l’angoisse d’avoir des parents ivrognes ou toxicomanes. — Romains 13:13 ; Éphésiens 5:18.

      Les adultes qui veulent bien suivre le conseil biblique de ‘ s’abstenir de la fornication ’ limitent les risques d’avoir des enfants qui grandissent avec le sentiment de ne pas être désirés, de surcroît peut-être dans une famille monoparentale. — 1 Thessaloniciens 4:3 ; Matthieu 19:9.

      Les adultes qui veulent bien suivre ce conseil biblique “ n’exaspérez pas vos enfants, pour qu’ils ne se découragent pas ”, et les adultes qui “ aiment leurs enfants ” ne leur font pas connaître la douleur physique ou morale des sévices sous quelque forme que ce soit. — Colossiens 3:21 ; Tite 2:4.

      En résumé, si tous les adultes voulaient bien suivre le conseil biblique donné par Jésus, à savoir : “ Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux ”, existerait-​il des millions d’enfants non désirés ni aimés ? — Matthieu 7:12.

      Heureusement, beaucoup d’adultes veulent bien faire tout ce qui précède. Hélas ! pas tous, et c’est là qu’est la difficulté. Et même ceux qui sont bien intentionnés constatent que souvent l’imperfection et des causes indépendantes de leur volonté contrarient leurs efforts. Par conséquent, si les humains détiennent une partie de la solution aux problèmes des enfants, ils sont manifestement incapables d’y apporter la solution complète.

      Une solution complète grâce à un gouvernement divin

      L’auteur John Ruskin, mentionné dans l’article précédent, croyait fermement que “ le premier devoir d’un État est de veiller à ce que chaque enfant né sur son sol soit convenablement logé, vêtu, nourri et instruit, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de discrétion ”. John Ruskin admettait toutefois que “ pour [obtenir] cela le gouvernement doit avoir sur les gens une autorité dont pour l’instant on ose à peine rêver ”.

      Seul un gouvernement ayant le soutien divin pourrait posséder l’autorité bienveillante souhaitée par John Ruskin. C’est précisément un tel gouvernement qui a été promis, celui que Jésus a mentionné en Matthieu 6:9, 10. Une fois que ce gouvernement mis en place par Dieu aura pris totalement en main les affaires de la terre, il exercera son autorité sur tous les peuples — il veillera à loger, à vêtir, à nourrir et à instruire tous ses sujets, dont les enfants (Isaïe 65:17-25). Mais, parfait, ce gouvernement fera plus encore.

      En effet, sous le Royaume de Dieu, les humains seront rendus capables d’élever des enfants dans un équilibre parfait (Job 33:24-26). Les enfants seront éduqués dans un esprit de paix et de fraternité universelle, l’idéal visé par la Déclaration des droits de l’enfant imaginée par l’ONU (Psaume 46:8, 9). Jamais plus il n’y aura besoin d’une Année internationale de l’enfant ni d’une Convention sur les droits de l’enfant.

      Pour Christ Jésus, le Roi de ce gouvernement céleste, rendre une santé parfaite aux enfants handicapés ou aux parents sera une tâche facile. Les guérisons miraculeuses qu’il a effectuées quand il était sur la terre en sont la garantie (Luc 6:17-19 ; Jean 5:3-9 ; 9:1-7). Même ressusciter les enfants ou les parents décédés ne sera pas au-dessus de son pouvoir ! — Matthieu 9:18-25.

      Quelle joie de savoir que proche est le temps où Dieu va agir en faveur des enfants de la terre !

      [Encadré/Illustrations, page 12]

      De l’aide pour les jeunes

      Les Témoins de Jéhovah désirent vivement aider les jeunes à éviter les problèmes et leur montrer comment surmonter le mieux possible ceux qu’ils ne peuvent éviter. Au fil des ans, ils ont donc publié un certain nombre d’ouvrages conçus pour combler les besoins des jeunes, depuis l’âge préscolaire jusqu’à l’adolescence. Il s’agit des livres Recueil d’histoires bibliques et Les jeunes s’interrogent — Réponses pratiques ainsi que d’une cassette vidéo intitulée Les jeunes s’interrogent — Comment se faire de vrais amis ? (Pour l’instant disponible en anglais uniquement.) Vous pouvez vous les procurer auprès des Témoins de Jéhovah les plus proches de chez vous, ou en écrivant aux éditeurs de ce périodique.

      Pour ce qui est de leurs enfants, les Témoins de Jéhovah leur font sentir qu’ils sont aimés et désirés en étant toujours prêts à les écouter discuter de leurs problèmes. Ils se servent souvent des matières présentées dans les manuels d’étude mentionnés ci-dessus pour donner à leurs jeunes une formation progressive et régulière. N’aimeriez-​vous pas, vous aussi, suivre cette méthode avec vos enfants ?

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