BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g90 22/4 p. 25-27
  • Pourquoi ai-je si peu d’assurance?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Pourquoi ai-je si peu d’assurance?
  • Réveillez-vous ! 1990
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Jeune et vulnérable
  • L’influence des amis et de la famille
  • Comment lutter contre le manque d’assurance
  • Comment surmonter un sentiment d’insécurité
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah (publique) 2016
  • Comment dominer mes émotions ?
    Réveillez-vous ! 2005
  • Pourquoi tout ce que je fais n’est-il jamais assez bien?
    Réveillez-vous ! 1992
  • Comment réagir aux reproches ?
    Les jeunes s’interrogent. Réponses pratiques (volume 2)
Plus…
Réveillez-vous ! 1990
g90 22/4 p. 25-27

Les jeunes s’interrogent...

Pourquoi ai-​je si peu d’assurance?

“Chaque fois que je suis en compagnie des autres, je m’inquiète de mon allure, de mes paroles, de mes actes et de ce que les autres pensent de moi. Je suis toujours mal à l’aise.” — Angélique, 17 ans.

LA CRAINTE d’un échec vous retient-​elle d’accomplir certaines choses qui vous plairaient? Êtes-​vous jaloux du succès des autres? Vous souciez-​vous beaucoup de ce qu’on pense de vous? Êtes-​vous mal à l’aise à l’idée de rencontrer des gens que vous ne connaissez pas? Vous effondrez-​vous lorsque vous faites l’objet de critiques? Si c’est le cas, il se peut que vous soyez vous aussi tourmenté par le manque d’assurance. D’où vient ce sentiment, et comment le vaincre?

Jeune et vulnérable

Sachez d’abord que tout le monde éprouve certaines craintes. Chacun de nous étant imparfait, nous avons tous parfois tendance à ne pas nous sentir à la hauteur, voire à nous juger inutiles (Jacques 3:2; voir Romains 7:21-24). Outre cela, votre jeunesse et votre inexpérience n’arrangent pas les choses. Il est donc tout à fait normal que vous vous sentiez mal à l’aise dans des circonstances inhabituelles ou lorsqu’on vous demande d’accomplir quelque chose d’entièrement nouveau pour vous.

La Bible dévoile par exemple les sentiments que le jeune Jérémie a éprouvés quand il fut désigné pour devenir prophète de Dieu. Il avait probablement passé la vingtaine depuis quelques années, mais il se sentait pourtant incapable d’assumer cette mission, trouvant cette excuse: “Je ne suis qu’un garçon.” (Jérémie 1:6). Apparemment, Timothée ne se sentait pas non plus à la hauteur, car l’apôtre Paul a dû lui donner des conseils directs pour l’aider à surmonter ses craintes. — 1 Timothée 4:11-16; 2 Timothée 1:6, 7.

Le livre Comment parler avec votre adolescent (angl.) explique que les jeunes “sont, presque par définition, d’une vulnérabilité extrême. (...) Ils s’inquiètent de leur allure, de leurs propos, de leur popularité, et se demandent si les autres les aiment. (...) Ils sont timides, et un rien les met dans l’embarras ou les rend honteux”. Souvent, “ils ont une très mauvaise opinion d’eux-​mêmes”. Pourquoi cela?

Entre autres parce que les adolescents traversent une période de changements et de croissance physiques accélérés. Le docteur Betty Youngs fait observer que ces “changements, sur lesquels [un jeune] n’a aucun pouvoir, sont à la fois profonds, fatigants et inquiétants (...). [L’]adolescent ne voit pas le bout du tunnel et n’a aucune idée de ce qui va encore lui arriver. Naturellement, cette impuissance crée en lui un sentiment d’insécurité et une certaine tension”.

L’influence des amis et de la famille

Un autre facteur entre en jeu: le cercle familial. Dans la famille idéale, on reçoit une direction spirituelle et un soutien affectif (Éphésiens 6:1-4). La Bible ordonne même aux parents: “Pères, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.” — Colossiens 3:21.

Malheureusement, certains parents exaspèrent bel et bien leurs enfants en les accablant continuellement d’un flot de critiques, les privant du même coup des félicitations et de l’affection dont ils ont besoin. La psychologue Eleanor Field fait ce commentaire: “L’attitude critique des parents engendre souvent un profond sentiment d’insécurité. (...) Et si, arrivé à l’âge de l’adolescence, vous êtes encore l’objet de remarques [désobligeantes], cela ne fera que le renforcer.”

Votre entourage peut encore miner votre assurance en vous harcelant ou en dénigrant sans cesse votre allure ou vos actions. Vous êtes particulièrement exposé à ce genre de critiques si vous obéissez au commandement de Jésus de ‘ne pas faire partie du monde’. (Jean 17:16.) “C’est frustrant, explique André, 15 ans. Vous essayez de ressembler aux autres sans vouloir vraiment leur ressembler. Vous voulez ne pas être rejeté, tout en essayant d’obéir aux principes bibliques.” Une adolescente de 15 ans ajoute: “C’est dur, parce qu’on ne tient pas à passer pour excentrique. Tout le monde veut être aimé.” Maintenir un bon équilibre est parfois un véritable combat, qui peut engendrer en vous un manque d’assurance.

Il arrive cependant que le manque d’assurance vienne de soi-​même. “Quand je suis avec les autres, reconnaît un jeune de 17 ans, j’ai l’impression de ne rien valoir parce que je n’arrive pas à faire quoi que ce soit correctement; si bien que je perds tous mes moyens.” Lorsqu’on a des réactions de ce genre, c’est parfois parce qu’on établit des comparaisons déplacées avec d’autres.

Comment lutter contre le manque d’assurance

Quelles qu’en soient les causes, le manque d’assurance fait tout bonnement partie de votre croissance. D’ailleurs, il peut ne jamais disparaître complètementa. Un souci excessif de son apparence, de sa réputation et de ses capacités peut continuer de fragiliser l’opinion que quelqu’un a de lui-​même alors qu’il est devenu un adulte équilibré.

De nombreux jeunes essaient de dissimuler leur manque d’assurance en jouant les durs, en portant des tenues extravagantes ou en se rebellant. Toutefois, il existe des moyens beaucoup plus efficaces de surmonter ces moments d’anxiété.

Reconnaissez vos qualités: Vous n’avez pas forcément un visage ou un physique de rêve, mais vous avez peut-être cultivé les qualités chrétiennes que sont “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”. (Galates 5:22, 23.) Ces qualités sont infiniment plus précieuses que n’importe quel attribut physique et peuvent même vous aider à obtenir l’approbation de Dieu.

Évitez les comparaisons déplacées: Comme l’a dit un jour Eleanor Roosevelt, la femme du 32e président des États-Unis, “personne ne peut vous rabaisser sans votre propre consentement”. Galates 6:4 offre donc un sage conseil en disant: “Que chacun constate ce qu’est son œuvre personnelle, et alors il aura sujet d’exulter par rapport à lui seul et non par comparaison à un autre.”

Est-​ce parce que quelqu’un est plus beau que vous, mieux habillé ou plus intelligent, qu’il est meilleur que vous? En vérité, l’apparence extérieure compte peu aux yeux de Dieu. La Bible ne dit-​elle pas: “Car Dieu voit non pas comme l’homme voit, parce que l’homme voit ce qui paraît aux yeux; mais quant à Jéhovah, il voit ce qu’est le cœur.” — 1 Samuel 16:7.

Évitez le piège qu’est la jalousie: “La jalousie est de la pourriture pour les os”, et elle engendre un sentiment d’insécurité (Proverbes 14:30). Apprenez plutôt à vous ‘réjouir avec ceux qui se réjouissent’, et soyez sincèrement heureux de leur réussite (Romains 12:15). Si vous agissez ainsi, les autres seront beaucoup moins enclins à critiquer vos succès.

Intéressez-​vous à autrui: Le docteur Allan Fromme fait cette remarque: “Ceux qui ont une bonne opinion d’eux-​mêmes jouissent d’une sorte de paix parce qu’ils concentrent leur attention sur les autres (...). Ceux qui ont une mauvaise image de leur personne sont captifs de leur moi. Ils sont prisonniers du souci continuel de leur personne.” Échappez à cela en “veillant non seulement par intérêt personnel à vos affaires à vous, mais encore, par intérêt personnel, à celles des autres”. (Philippiens 2:4.) Plus vous vous intéresserez aux autres, moins vous vous laisserez arrêter par vos appréhensions.

Ne vous laissez pas démoraliser par les critiques: “À toutes les paroles que l’on vient à prononcer, ne prête pas ton cœur.” (Ecclésiaste 7:21). Suivez ce conseil, particulièrement lorsque ces paroles ne font que vous rabaisser. Par contre, si la critique est justifiée, efforcez-​vous d’en tirer profit. “Le sage écoutera et emmagasinera encore de l’instruction (...). La sagesse et la discipline, voilà ce qu’ont méprisé les fous.” (Proverbes 1:5, 7). Peut-être avez-​vous des manquements dans un certain domaine, mais cela ne veut absolument pas dire que vous ne valez rien.

Qu’en est-​il lorsque les critiques viennent de vos parents? C’est le rôle des parents de discipliner leurs enfants (Éphésiens 6:4). Si vous trouvez leur discipline excessive, injuste ou humiliante, pourquoi ne pas choisir un moment calme pour discuter avec eux de la question et leur expliquer combien leurs paroles vous affectent?

Fixez-​vous des objectifs raisonnables: Vous ne devez pas nécessairement être le premier de la classe pour être un bon élève ni un athlète olympique pour faire du sport. “La sagesse est avec les modestes”; or, la modestie implique connaître ses limites (Proverbes 11:2). Néanmoins, ne vous fixez pas des objectifs trop faciles à atteindre par crainte d’un échec. L’échec peut être un moyen d’apprendre. Après tout, n’est-​ce pas en surmontant la tendance à tomber que vous avez appris à marcher?

Ne craignez pas d’être différent: Les jeunes qui permettent à leurs camarades de leur dicter leur langage, leur habillement et leur coiffure ne sont guère plus que des esclaves (Romains 6:16). Puissiez-​vous, au contraire, ‘servir Jéhovah comme des esclaves’! (Romains 12:11.) Si l’on vous persécute parce que vous faites ce qui est juste, trouvez du réconfort en sachant que votre courage réjouit le cœur de Dieu. — Proverbes 27:11.

Ces suggestions vous aideront sans aucun doute. Toutefois, ne vous attendez pas à vous débarrasser du jour au lendemain de vos craintes. Soyez patient. Vous ferez probablement des rechutes, mais essayez de ne pas vous apitoyer sur votre sort. Avec le temps, vous éprouverez un sentiment de confiance en vous comme vous n’en aviez jamais connu auparavant.

[Note]

a Nous ne discutons pas ici des sentiments d’insécurité engendrés par des insultes graves ou une agression sexuelle. Les principes examinés dans cet article peuvent être utiles en de tels cas, mais les victimes de diverses formes d’agression peuvent avoir besoin d’une aide pleine de patience avant que leurs blessures affectives ne se referment.

[Illustration, page 26]

Des parents peuvent faire naître des appréhensions chez leurs enfants s’ils ne les félicitent pas et se montrent critiques à l’excès.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager