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  • Que “la paix de Dieu” garde votre cœur!
    La Tour de Garde 1991 | 1er mars
    • Un meilleur fondement pour la paix

      12. Comment Israël a-​t-​il finalement rejeté la paix avec Dieu?

      12 Plus tard, la Postérité qui devait restaurer une paix complète est arrivée en la personne de Jésus. À sa naissance, les anges ont chanté: “Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de la bienveillance!” (Luc 2:14). Jésus est apparu en Israël, mais, malgré l’alliance qui la liait à Dieu, cette nation dans son ensemble l’a rejeté et l’a livré aux Romains pour qu’il soit tué. Peu avant sa mort, Jésus a pleuré sur Jérusalem, disant: “Si toi, oui toi, tu avais discerné en ce jour les choses qui concernent la paix — mais maintenant, elles ont été cachées à tes yeux.” (Luc 19:42; Jean 1:11). Parce qu’elle a rejeté Jésus, la nation d’Israël a perdu complètement la paix qui l’unissait à Dieu.

      13. Quelle disposition nouvelle Jéhovah a-​t-​il mise en place pour que l’homme trouve la paix avec lui?

      13 Néanmoins, les desseins de Dieu n’ont pas été contrecarrés. Jésus a été ressuscité des morts et il a offert à Jéhovah la valeur de sa vie humaine parfaite en rançon pour les hommes au cœur droit (Hébreux 9:11-14). Le sacrifice de Jésus est une disposition nouvelle et meilleure qui permet aux humains, tant Israélites que Gentils, de trouver la paix avec Dieu. Paul a dit dans sa lettre aux chrétiens de Rome: “Quand nous étions ennemis, nous nous sommes réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils.” (Romains 5:10). Ceux qui, au Ier siècle, ont fait la paix de cette façon ont été oints de l’esprit saint pour devenir des fils de Dieu par adoption, membres d’une nouvelle nation, nation spirituelle, appelée “l’Israël de Dieu”. — Galates 6:16; Jean 1:12, 13; 2 Corinthiens 1:21, 22; 1 Pierre 2:9.

      14, 15. Décrivez “la paix de Dieu”, et expliquez comment elle protège les chrétiens même lorsqu’ils sont la cible de l’hostilité de Satan.

      14 Ces nouveaux Israélites, au sens spirituel, allaient être la cible de l’hostilité de Satan et de son monde (Jean 17:14). Toutefois, ils auraient la “paix de la part de Dieu le Père et de Christ Jésus notre Seigneur”. (2 Timothée 1:2.) Jésus leur a confié: “Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix par mon entremise. Dans le monde, vous avez de la tribulation, mais prenez courage! J’ai vaincu le monde.” — Jean 16:33.

      15 C’est cette paix qui a aidé Paul et ses compagnons chrétiens à endurer malgré toutes les épreuves qu’ils ont rencontrées. Elle reflète des relations paisibles et harmonieuses avec Dieu, rendues possibles par le sacrifice de Jésus. Elle procure la paix de l’esprit, la sérénité, à celui qui prend conscience de l’attention que Jéhovah lui porte. L’enfant blotti dans les bras d’un père aimant éprouve un pareil sentiment de paix, la ferme assurance que quelqu’un qui l’aime veille sur lui. Paul a adressé aux Philippiens ces paroles encourageantes: “Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître à Dieu vos requêtes; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par l’entremise de Christ Jésus.” — Philippiens 4:6, 7.

      16. Quelle influence la paix retrouvée avec Dieu a-​t-​elle eue sur les relations entre les chrétiens du Ier siècle?

      16 Lorsque la paix a disparu entre Dieu et l’homme, il en est, entre autres, résulté pour ce dernier la haine et la discorde. Pour les chrétiens du Ier siècle, la paix retrouvée avec Dieu a produit les fruits inverses: la paix et l’unité se sont mises à régner entre eux, ce que Paul a appelé “le lien unificateur de la paix”. (Éphésiens 4:3.) Ils ‘étaient d’accord, vivaient en paix, et le Dieu d’amour et de paix était avec eux’. En outre, ils prêchaient “la bonne nouvelle de la paix”, qui était, essentiellement, la bonne nouvelle du salut pour les ‘amis de la paix’, ceux qui acceptent la bonne nouvelle. — 2 Corinthiens 13:11; Actes 10:36; Luc 10:5, 6.

      Une alliance de paix

      17. Quelle alliance Dieu a-​t-​il conclue avec son peuple à l’époque moderne?

      17 Peut-​on trouver pareille paix aujourd’hui? Oui. Après que le Royaume de Dieu a été établi, sous la domination de Jésus Christ glorifié, en 1914, Jéhovah a rassemblé ceux qui restaient de l’Israël de Dieu en les faisant sortir de ce monde et il a contracté avec eux une alliance de paix. Il a ainsi accompli la promesse qu’il avait faite par l’intermédiaire du prophète Ézéchiel, disant: “Je conclurai avec eux une alliance de paix; une alliance de durée indéfinie, voilà ce qu’il y aura avec eux. Et je les placerai là, et je les multiplierai, et je placerai mon sanctuaire au milieu d’eux pour des temps indéfinis.” (Ézéchiel 37:26). Jéhovah a conclu cette alliance avec les chrétiens oints qui, comme leurs frères du Ier siècle, exercent la foi dans le sacrifice de Jésus. Purifiés de toute souillure spirituelle, ils se sont voués à leur Père céleste et s’efforcent de suivre ses commandements, notamment en étant en première ligne dans l’œuvre mondiale de prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu maintenant établi. — Matthieu 24:14.

      18. Comment certaines personnes d’entre les nations ont-​elles réagi quand elles ont compris que le nom de Dieu était sur l’Israël de Dieu?

      18 La prophétie se poursuit ainsi: “Et mon tabernacle se trouvera réellement au-dessus d’eux, et vraiment je deviendrai leur Dieu, et eux deviendront mon peuple. Et assurément les nations sauront que moi, Jéhovah, je sanctifie Israël.” (Ézéchiel 37:27, 28). En harmonie avec ces paroles, des centaines de milliers, oui, des millions de personnes issues des “nations” reconnaissent que le nom de Jéhovah est sur l’Israël de Dieu (Zacharie 8:23). Venant de toutes les nations, ces personnes affluent pour servir Jéhovah avec la nation spirituelle. Elles forment la “grande foule” annoncée en Révélation. Ayant ‘lavé leurs longues robes et les ayant blanchies dans le sang de l’Agneau’, elles survivront à la grande tribulation et entreront dans un monde nouveau et paisible. — Révélation 7:9, 14.

      19. De quelle paix le peuple de Dieu jouit-​il aujourd’hui?

      19 Ensemble, l’Israël de Dieu et la grande foule goûtent une paix spirituelle comparable à la paix que connaissait Israël sous le règne de Salomon. À leur propos, Michée a prophétisé: “Ils devront forger leurs épées en socs de charrue et leurs lances en cisailles à émonder. Ils ne lèveront pas l’épée, nation contre nation, et ils n’apprendront plus la guerre. Et ils seront assis chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne qui les fasse trembler.” (Michée 4:3, 4; Ésaïe 2:2-4). En harmonie avec ces paroles, ils se sont détournés de la guerre et des luttes, forgeant symboliquement leurs épées en socs de charrue et leurs lances en cisailles à émonder. Ainsi, ils jouissent, dans le monde entier, de relations fraternelles paisibles, et ce quelles que soient leur nationalité, leur langue, leur race ou leur origine sociale. En outre, ils ont la certitude que Jéhovah veille sur eux et les protège, ce qui les réjouit. ‘Personne ne les fait trembler.’ Véritablement, ‘Jéhovah lui-​même a donné de la force à son peuple. Jéhovah lui-​même a béni son peuple par la paix’. — Psaume 29:11.

      20, 21. a) Pourquoi devons-​nous travailler à préserver la paix avec Dieu? b) Que pouvons-​nous dire des tentatives de Satan destinées à briser la paix du peuple de Dieu?

      20 Comme au Ier siècle, cependant, la paix des serviteurs de Dieu suscite l’hostilité de Satan. Chassé du ciel après l’instauration du Royaume de Dieu, en 1914, Satan fait depuis lors la guerre “au reste de [la] postérité” de la femme (Révélation 12:17). Déjà, à son époque, Paul avait donné cet avertissement: “Pour nous la lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre (...) les forces spirituelles méchantes qui sont dans les lieux célestes.” (Éphésiens 6:12). Satan étant maintenant confiné aux alentours de la terre, cet avertissement est pressant.

      21 Satan a utilisé toutes les tactiques qu’il avait à sa disposition pour essayer de rompre la paix du peuple de Dieu, mais il n’y est pas parvenu. En 1919, il n’y avait pas même 10 000 personnes qui s’efforçaient de servir Dieu fidèlement. Aujourd’hui, plus de quatre millions sont en train de vaincre le monde grâce à leur foi (1 Jean 5:4). Même si ces personnes endurent l’hostilité de Satan et de sa postérité, elles sont en paix avec Dieu et entre elles. Cependant, étant donné cette hostilité, notre imperfection et les “temps décisifs et durs” que nous vivons, il nous faut travailler diligemment à préserver la paix (2 Timothée 3:1). Nous verrons, dans le prochain article, ce que cela implique.

  • ‘Cherchons la paix et poursuivons-la’
    La Tour de Garde 1991 | 1er mars
    • ‘Cherchons la paix et poursuivons-​la’

      “Que Jéhovah soit magnifié, lui qui prend plaisir à la paix de son serviteur!” — PSAUME 35:27.

      1. De quelle paix jouissons-​nous?

      QUELLE joie de goûter la paix dans un monde divisé! Quelle bénédiction d’adorer Jéhovah “le Dieu de paix lui-​même” et d’avoir part aux bienfaits que procure son “alliance de paix”! Qu’il est réconfortant, dans les épreuves de la vie, de connaître “la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée” et de posséder ‘le lien de la paix’ qui unit les serviteurs de Dieu, quelles que soient leur nationalité, leur langue, leur race ou leur condition sociale! — 1 Thessaloniciens 5:23; Ézéchiel 37:26; Philippiens 4:7; Éphésiens 4:3.

      2, 3. a) Alors que les serviteurs de Dieu dans leur ensemble endureront, qu’est-​ce qui peut arriver à certains chrétiens? b) Qu’est-​ce que la Bible nous exhorte à faire?

      2 Les Témoins de Jéhovah accordent un grand prix à cette paix. Cependant, ils ne peuvent pas la considérer comme définitivement acquise. On ne demeure pas automatiquement en paix pour la simple raison que l’on fréquente une congrégation ou parce qu’il se trouve que l’on appartient à une famille chrétienne. Alors que le troupeau formé par le reste oint et ses compagnons, les “autres brebis”, endure jusqu’à la fin, il se peut qu’individuellement nous perdions notre paix et abandonnions la course chrétienne. — Jean 10:16; Matthieu 24:13; Romains 11:22; 1 Corinthiens 10:12.

      3 L’apôtre Paul a donné l’avertissement suivant aux chrétiens de son époque: “Attention, frères, de peur qu’il ne vienne à se former en quelqu’un d’entre vous un cœur méchant qui manque de foi, en ce qu’il s’éloigne du Dieu vivant.” (Hébreux 3:12). Cet avertissement vaut également pour la grande foule. Aussi la Bible adresse-​t-​elle cette exhortation aux chrétiens: ‘Cherchez la paix et poursuivez-​la. Car les yeux de Jéhovah sont sur les justes, et ses oreilles vers leur supplication; mais la face de Jéhovah est contre ceux qui font des choses mauvaises.’ — 1 Pierre 3:10-12; Psaume 34:14, 15.

      “Le désir de la chair”

      4. Qu’est-​ce qui pourrait faire que nous ne soyons plus entièrement en paix avec Dieu?

      4 Qu’est-​ce qui peut interrompre notre recherche de la paix? Paul fait mention d’un élément quand il dit: “Le désir de la chair signifie la mort, mais le désir de l’esprit signifie la vie et la paix; parce que le désir de la chair signifie inimitié contre Dieu.” (Romains 8:6, 7). Par le mot “chair”, Paul désigne notre condition déchue d’humains imparfaits ayant hérité de tendances pécheresses. Celui qui cède aux inclinations de la chair déchue ne connaît plus la paix. Un chrétien qui commettrait des actes sexuels immoraux, qui mentirait, volerait, se droguerait ou enfreindrait de quelque autre manière la loi divine, et cela sans en éprouver de repentir, briserait la paix qui existe entre Jéhovah et lui (Proverbes 15:8, 29; 1 Corinthiens 6:9, 10; Révélation 21:8). Qui plus est, si un chrétien accorde davantage d’importance aux choses matérielles qu’aux choses spirituelles, une lourde menace pèse sur la paix qui l’unit à Dieu. — Matthieu 6:24; 1 Jean 2:15-17.

      5. Qu’implique la poursuite de la paix?

      5 D’un autre côté, Paul a dit: “Le désir de l’esprit signifie la vie et la paix.” La paix fait partie du fruit de l’esprit; si donc nous exerçons notre cœur afin qu’il accorde du prix aux choses spirituelles, en demandant à Dieu l’aide de son esprit, nous nous éloignerons du “désir de la chair”. (Galates 5:22-24.) En 1 Pierre 3:10-12, la paix est associée à la justice (Romains 5:1). Pierre dit que la poursuite de la paix nécessite que l’on “se détourne de ce qui est mauvais et fasse ce qui est bon”. L’esprit de Dieu peut nous aider à ‘poursuivre la justice’ et ainsi à préserver la paix qui règne entre Dieu et nous. — 1 Timothée 6:11, 12.

      6. Quelle responsabilité les anciens ont-​ils relativement à la paix de la congrégation?

      6 Dans la congrégation, la poursuite de la paix est un souci majeur des anciens. Par exemple, si quelqu’un tente d’introduire des pratiques impures, les anciens ont la responsabilité de protéger la congrégation en essayant de reprendre le pécheur. S’il accepte la discipline, il retrouvera la paix (Hébreux 12:11). Sinon, il faudra peut-être le rejeter afin que soient préservées les relations paisibles que la congrégation entretient avec Jéhovah. — 1 Corinthiens 5:1-5.

      La paix avec nos frères

      7. Contre quelle manifestation du “désir de la chair” Paul met-​il en garde les Corinthiens?

      7 “Le désir de la chair” peut ruiner, non seulement la paix qui nous unit à Dieu, mais aussi nos bons rapports avec les autres chrétiens. Paul a écrit aux Corinthiens: “Vous êtes encore charnels. Dès lors, en effet, qu’il y a parmi vous de la jalousie et des querelles, n’êtes-​vous pas charnels et ne marchez-​vous pas à la façon des hommes?” (1 Corinthiens 3:3). La jalousie et les querelles sont tout le contraire de la paix.

      8. a) Que peut-​il arriver à celui qui introduit de la jalousie et des querelles dans la congrégation? b) À quelle condition serons-​nous en paix avec Dieu?

      8 Troubler la paix de la congrégation en y introduisant de la jalousie et des querelles est très grave. Parlant d’une qualité qui, étant elle aussi un fruit de l’esprit, est liée à la paix, l’apôtre Jean formule cet avertissement: “Si quelqu’un déclare: ‘J’aime Dieu’, mais qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il a vu, ne peut pas aimer Dieu, qu’il n’a pas vu.” (1 Jean 4:20). De la même manière, celui qui sème de la jalousie et des querelles parmi des frères peut-​il vraiment être en paix avec Dieu? Certainement pas! Nous avons reçu cette exhortation: “Continuez à vous réjouir, à travailler à votre redressement, à vous laisser consoler, à être d’accord, à vivre en paix; et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous.” (2 Corinthiens 13:11). Oui, si nous continuons à vivre en paix les uns avec les autres, alors le Dieu d’amour et de paix sera avec nous.

      9. Comment savons-​nous qu’il peut y avoir, de temps en temps, des malentendus ou des désaccords entre chrétiens?

      9 Cela ne signifie pas qu’il n’y aura jamais de malentendus entre chrétiens. Au cours des semaines qui ont suivi la Pentecôte, un désaccord a surgi dans la jeune congrégation chrétienne naissante au sujet de la distribution quotidienne de nourriture (Actes 6:1). Un jour, un différend entre Paul et Barnabas a été à l’origine d’un “violent mouvement de colère”. (Actes 15:39.) Paul a dû conseiller Évodie et Syntyche, sans doute des sœurs excellentes et zélées, “à être bien d’accord dans le Seigneur”. (Philippiens 4:2.) Il n’est donc pas étonnant que Jésus ait donné des conseils détaillés sur la façon de régler les conflits qui peuvent troubler la paix entre les chrétiens et qu’il ait souligné l’importance de le faire promptement (Matthieu 5:23-25; 18:15-17)! Il n’aurait pas donné ces conseils s’il n’avait pas prévu que des difficultés surviendraient parmi ses disciples.

      10. Qu’est-​ce qui arrive parfois dans une congrégation, et quelle responsabilité repose sur toutes les personnes concernées?

      10 Aujourd’hui, donc, il est tout à fait possible qu’un de nos compagnons chrétiens nous offense par une parole dépourvue de tact ou que nous percevons comme méprisante. Un trait de caractère chez un autre peut nous irriter considérablement. Il existe des conflits de personnalité. Peut-être quelqu’un se trouve-​t-​il en profond désaccord avec une décision prise par les anciens. Même au sein du collège, il peut se produire qu’un ancien ait une forte personnalité et qu’il essaie de prendre le pas sur les autres anciens. Bien que ces choses arrivent, il nous faut chercher la paix et la poursuivre. Toute la difficulté consiste à régler ces différends d’une façon chrétienne, afin de préserver “le lien unificateur de la paix”. — Éphésiens 4:3.

      11. Quelles choses Jéhovah a-​t-​il prévues pour nous aider à poursuivre la paix entre nous?

      11 La Bible dit: “Que Jéhovah soit magnifié, lui qui prend plaisir à la paix de son serviteur!” (Psaume 35:27). Oui, Jéhovah veut que nous soyons en paix. Aussi a-​t-​il prévu deux choses remarquables pour nous aider à préserver la paix entre nous et à demeurer en paix avec lui. L’une est l’esprit saint, dont la paix est un fruit, ainsi que d’autres qualités qui lui sont liées, telles que la longanimité, la bonté, la douceur et la maîtrise de soi (Galates 5:22, 23). L’autre est la sagesse divine, à propos de laquelle nous lisons: “La sagesse d’en haut est d’abord chaste, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits.” — Jacques 3:17, 18.

      12. Que devrions-​nous faire si nous ne sommes plus tout à fait en paix avec nos frères?

      12 Par conséquent, lorsque nous ne sommes plus tout à fait en paix avec les autres, il nous faut prier pour recevoir la sagesse d’en haut, qui nous montrera comment agir, et l’esprit saint, qui nous donnera la force d’accomplir ce qui est juste (Luc 11:13; Jacques 1:5; 1 Jean 3:22). En harmonie avec notre prière, nous pouvons ensuite rechercher une direction auprès de la source de sagesse divine qu’est la Bible et également puiser dans les publications bibliques disponibles des conseils sur la façon de mettre en pratique les Écritures (2 Timothée 3:16). Peut-être voudrons-​nous aussi prendre l’avis des anciens de la congrégation. Une dernière étape consisterait à suivre la direction reçue. En Ésaïe 54:13, on lit: “Tous tes fils seront des personnes enseignées par Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante.” Ce texte implique que notre paix dépend de la façon dont nous pratiquons les choses que Jéhovah nous enseigne.

      “Heureux les pacifiques”

      13, 14. a) Quel sens le mot “pacifiques” recouvre-​t-​il? b) Comment pouvons-​nous devenir des pacificateurs?

      13 Dans son Sermon sur la montagne, Jésus a dit: “Heureux les pacifiques, puisqu’ils seront appelés ‘fils de Dieu’.” (Matthieu 5:9). Le mot “pacifiques” ne désigne pas des humains qui seraient placides par nature. Le grec original a le sens de “pacificateurs”. Un pacificateur a le don de rétablir la paix lorsqu’elle a été troublée. Plus important, néanmoins: un pacificateur s’efforce tout d’abord d’éviter de nuire à la paix. ‘La paix domine dans son cœur.’ (Colossiens 3:15). Si les serviteurs de Dieu s’efforcent d’être des pacificateurs, ils réduiront au minimum les difficultés qui pourraient survenir entre eux.

      14 Pour devenir des pacificateurs, nous devons reconnaître nos faiblesses. Par exemple, il se peut qu’un chrétien ait tendance à s’emporter, ou qu’il soit susceptible et prompt à s’offenser. Lorsque ce chrétien est soumis à rude épreuve, il arrive peut-être que l’émotion lui fasse oublier les principes bibliques. Cela ne doit pas nous étonner de la part d’humains imparfaits (Romains 7:21-23). Néanmoins, les inimitiés, les querelles et les accès de colère figurent parmi les œuvres de la chair (Galates 5:19-21). Si nous trouvons en nous-​mêmes de telles tendances — ou que d’autres nous les fassent remarquer —, il nous faut prier sincèrement et continuellement pour que l’esprit de Jéhovah nous aide à cultiver la maîtrise et la douceur. Oui, chacun devrait s’efforcer d’acquérir ces qualités qui font partie de la personnalité nouvelle. — Éphésiens 4:23, 24; Colossiens 3:10, 15.

      15. En quoi la sagesse d’en haut s’oppose-​t-​elle à un entêtement déraisonnable?

      15 Il peut arriver qu’une congrégation ou un collège d’anciens soient troublés par quelqu’un qui est obstiné, qui veut toujours faire prévaloir son opinion. Certes, lorsqu’une loi divine entre en jeu, le chrétien doit être fermement déterminé, et même inflexible. Si nous estimons que nous avons une idée intéressante qui pourrait être profitable à d’autres, il n’y a aucun mal à ce que nous l’exprimions avec franchise, dans la mesure où nous donnons nos raisons. Toutefois, nous ne désirons pas ressembler à ces gens du monde qui sont “intraitables”. (2 Timothée 3:1-4.) La sagesse d’en haut est pacifique, raisonnable. Ceux dont les actions sont caractérisées par l’entêtement et l’inflexibilité devraient suivre le conseil que Paul a donné aux Philippiens: de ‘ne rien faire par vanité’. — Philippiens 2:3.

      16. Comment le conseil de Paul contenu dans la lettre aux Philippiens nous aide-​t-​il à surmonter notre vanité?

      16 Dans cette même lettre, Paul nous exhorte à ‘considérer les autres comme supérieurs à nous’, cela sincèrement et “avec humilité d’esprit”. Voilà qui est tout le contraire de la vanité. La préoccupation première du chrétien mûr n’est pas d’imposer ses idées, de sauver la face ni de protéger sa position et son autorité. Cet état d’esprit irait à l’encontre de l’exhortation de Paul, qui invite le chrétien à ‘veiller non seulement par intérêt personnel à ses affaires à lui, mais encore, par intérêt personnel, à celles des autres’. — Philippiens 2:4; 1 Pierre 5:2, 3, 6.

      Des paroles pacifiques

      17. Quel mauvais usage de la langue peut troubler la paix de la congrégation?

      17 Celui qui poursuit la paix fait particulièrement attention à la façon dont il utilise sa langue. Jacques dit: “La langue aussi est un petit membre et qui se vante de grandes choses. Voyez quel petit feu il faut pour incendier une si grande forêt.” (Jacques 3:5). Bavarder avec malveillance, critiquer les autres en leur absence, prononcer des paroles méchantes et dures, murmurer et se plaindre, flatter hypocritement dans l’espoir d’un avantage personnel, toutes ces choses sont des œuvres de la chair qui troublent la paix du peuple de Dieu. — 1 Corinthiens 10:10; 2 Corinthiens 12:20; 1 Timothée 5:13; Jude 16.

      18. a) Si quelqu’un a, par inadvertance, fait un mauvais usage de sa langue, comment devrait-​il réagir, lui ainsi que celui qu’il a blessé? b) Quand la colère amène quelqu’un à prononcer des paroles blessantes, comment les chrétiens mûrs réagissent-​ils?

      18 Jacques a dit, il est vrai: “La langue, il n’est personne d’entre les humains qui puisse la dompter.” (Jacques 3:8). Même des chrétiens mûrs disent parfois des choses qu’ils regrettent sincèrement par la suite. Tous nous espérons que les autres nous pardonnent ces fautes, comme nous les leur pardonnons (Matthieu 6:12). Il arrive qu’un violent mouvement de colère donne lieu à des paroles blessantes. C’est dans ces moments-​là qu’un pacificateur se souvient de cette pensée: “Une réponse, quand elle est douce, détourne la fureur, mais une parole qui cause de la douleur fait monter la colère.” (Proverbes 15:1). Souvent, il lui suffit de respirer profondément et de refuser de répondre à des paroles coléreuses par d’autres paroles coléreuses. Plus tard, lorsque le calme est revenu, le pacificateur au cœur généreux connaît l’art de passer sur ce qui a été dit dans le feu d’une discussion. En outre, le chrétien humble sait s’excuser, et il s’efforce de panser les blessures qu’il a pu causer. C’est un signe de force morale que d’être capable de dire sincèrement: “Excuse-​moi.”

      19. Qu’apprenons-​nous de Paul et de Jésus sur la façon de donner des conseils?

      19 Il peut arriver que l’on doive employer la langue pour conseiller autrui. À Antioche, Paul a publiquement réprimandé Pierre, qui n’avait pas agi d’une bonne manière. Quant à Jésus, ses messages aux sept congrégations contiennent des conseils énergiques (Galates 2:11-14; Révélation, chapitres 2 et 3). En étudiant ces exemples, nous constatons qu’un conseil ne devrait pas être donné avec une douceur telle que l’intéressé n’en saisit pas le sens. Néanmoins, ni Jésus ni Paul n’ont été rudes ou cruels. Ils ne conseillaient pas les autres pour soulager leur irritation. Ils essayaient sincèrement d’aider leurs frères. Si celui qui donne un conseil a le sentiment qu’il ne maîtrise pas entièrement sa langue, peut-être décidera-​t-​il de faire une pause et de se calmer un peu avant de dire quoi que ce soit. Autrement, il pourrait avoir des paroles dures et créer un différend plus grave encore que celui qu’il essaie de régler. — Proverbes 12:18.

      20. Qu’est-​ce qui devrait gouverner tout ce que nous disons à nos frères ou sur nos frères?

      20 Comme nous l’avons dit tout à l’heure, étant des fruits de l’esprit, la paix et l’amour sont étroitement liés. Si tout ce que nous disons à nos frères — ou sur nos frères — reflète notre amour pour eux, nous contribuerons à la paix de la congrégation (Jean 15:12, 13). Nos paroles doivent être exprimées ‘avec charme et assaisonnées de sel’. (Colossiens 4:6.) Elles devraient, si l’on peut dire, avoir du goût et attirer le cœur. Jésus a donné ce conseil: “Ayez du sel en vous-​mêmes, et vivez en paix entre vous.” — Marc 9:50.

      ‘Faisons tout notre possible’

      21. Qu’est-​ce qui est évident à propos des serviteurs de Dieu lors de leurs réunions hebdomadaires et de leurs assemblées?

      21 Le psalmiste a écrit: “Voyez! Qu’il est bon et qu’il est agréable pour des frères d’habiter ensemble dans une étroite union!” (Psaume 133:1). Véritablement, nous sommes heureux d’être avec nos frères, surtout lors de nos réunions hebdomadaires et des rassemblements plus grands que constituent nos diverses assemblées. Dans ces moments-​là, même les étrangers remarquent quelle paix règne parmi nous.

      22. a) Quelle paix trompeuse les nations vont-​elles bientôt imaginer avoir instaurée, et quelle en sera la suite? b) Quelle paix véritable l’alliance de paix conclue par Dieu produira-​t-​elle?

      22 Bientôt, les nations vont s’imaginer que, sans Jéhovah, elles seront parvenues à la paix. Mais alors qu’elles diront “Paix et sécurité!” une destruction soudaine viendra sur tous ceux qui ne sont pas en paix avec Dieu (1 Thessaloniciens 5:3). Ensuite, le grand Prince de paix entreprendra de guérir l’humanité des conséquences désastreuses de l’acte par lequel, à l’origine, la paix qui existait entre Dieu et l’homme a été brisée (Ésaïe 9:6, 7; Révélation 22:1, 2). Alors, l’alliance de paix conclue par Dieu produira un monde de quiétude. Même les bêtes des champs ne connaîtront plus l’hostilité. — Psaumes 37:10, 11; 72:3-7; Ésaïe 11:1-9; Révélation 21:3, 4.

      23. Si nous chérissons l’espérance d’un monde nouveau de paix, que devons-​nous faire dès maintenant?

      23 Quelle époque merveilleuse cela va être! L’attendez-​vous avec impatience? Dans ce cas, “poursuivez la paix avec tous”. Dès maintenant, cherchez la paix avec vos frères, et surtout avec Jéhovah. Oui, “puisque vous attendez ces choses, faites tout votre possible pour être finalement trouvés par lui sans tache et sans défaut, et dans la paix”. — Hébreux 12:14; 2 Pierre 3:14.

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