C’est à eux que Jéhovah a lancé cette invitation: “‘Apportez tous les dixièmes au magasin, pour qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; et, s’il vous plaît, mettez-​moi à l’épreuve à cet égard’, a dit Jéhovah des armées, ‘pour voir si je ne vous ouvrirai pas les écluses des cieux et si je ne viderai pas sur vous une bénédiction jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de pénurie.’” — Malachie 3:10.

13. Pourquoi les chrétiens ne sont-​ils pas tenus de verser le dixième de leurs revenus?

¹³ Mais qu’en est-​il des dîmes? Les chrétiens sont-​ils dans l’obligation de mettre de côté le dixième de leurs revenus et de le verser à l’organisation de Jéhovah, comme cela se pratique dans certaines Églises de la chrétienté? Non, ce n’est pas le cas. Aucun passage des Écritures n’énonce une telle obligation faite aux chrétiens. Quand Paul collectait des contributions pour les nécessiteux de Judée, il n’a pas précisé qu’il fallait donner un certain pourcentage. Au contraire, il a dit: “Que chacun fasse comme il l’a résolu en son cœur, non avec regret ni par contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.” (2 Corinthiens 9:7). Parlant de ceux qui participaient à un ministère spécial, Paul a montré que si certains étaient à bon droit soutenus par des contributions volontaires, lui était disposé à travailler pour vivre (Actes 18:3, 4; 1 Corinthiens 9:13-15). Nulle dîme n’était fixée à cette intention.

14. a) Pourquoi la dîme ne représente-​t-​elle pas le don de tout ce que nous avons à Jéhovah? b) Que représente la dîme?

¹⁴ Il est clair que pour les chrétiens la dîme symbolise, ou représente, quelque chose. Puisqu’elle signifie le dixième, et que dans la Bible le chiffre dix symbolise souvent ce qui est complet quant aux choses terrestres, la dîme représente-​t-​elle le don de tout ce que nous avons à Jéhovah? Non. C’est lorsque nous nous vouons à lui et symbolisons l’offrande de notre personne par le baptême d’eau que nous lui donnons tous nos biens. À partir du moment où nous nous vouons, nous n’avons plus rien qui ne soit déjà à Jéhovah. Toutefois, Jéhovah permet à chacun de disposer de ce qui est à soi. Ainsi, la dîme représente la part de ce qui est à nous et que nous apportons à Jéhovah, ou que nous utilisons dans son service, comme signe que nous l’aimons et que nous reconnaissons lui appartenir. La dîme moderne ne doit pas nécessairement se limiter au dixième. Dans certains cas, elle peut être moins que cela. Dans d’autres, elle peut être plus. Chacun apporte ce que son cœur le pousse à apporter en fonction de ses possibilités.

15, 16. Qu’englobe notre dîme spirituelle?

¹⁵ Qu’englobe cette dîme spirituelle? D’abord, nous donnons à Jéhovah de notre temps et de notre énergie. Le temps que nous passons aux réunions, aux assemblées de circonscription et de district, dans la prédication: tout cela, nous le donnons à Jéhovah; c’est une partie de notre dîme. Le temps que nous passons à visiter les malades et à secourir autrui, ainsi que l’énergie déployée dans ces activités, représentent une autre partie de notre dîme. De même, l’aide que nous apportons à la construction de Salles du Royaume, à l’entretien et au nettoyage de ces salles.

¹⁶ Dans notre dîme, il y a aussi nos offrandes financières. Étant donné l’accroissement extraordinaire qu’a connu l’organisation de Jéhovah ces dernières années, les obligations financières ont augmenté. Il faut de nouvelles Salles du Royaume, ainsi que de nouveaux bâtiments pour les filiales et de nouvelles Salles d’assemblées, et il faut maintenir en bon état les locaux déjà existants. L’entretien des chrétiens qui se rendent disponibles pour un service spécial, ce qu’ils font souvent au prix de grands sacrifices, constitue également un formidable défi. En 1991, pour les missionnaires, les surveillants itinérants et les pionniers spéciaux, ces frais ont dépassé 40 millions de dollars, entièrement fournis par des offrandes volontaires.

17. Que devrions-​nous donner comme dîme spirituelle?

¹⁷ Que devrions-​nous donner comme dîme spirituelle? Jéhovah ne fixe pas de pourcentage. Néanmoins, notre dévouement, notre amour véritable pour Jéhovah et pour nos frères, et notre conviction qu’étant donné l’époque capitale à laquelle nous vivons il y a des vies à sauver, tout cela nous encourage à apporter toute notre dîme spirituelle. Nous nous sentons poussés à servir Jéhovah le plus possible. Si nous faisions preuve d’avarice ou que nous donnions à contrecœur de nous-​mêmes ou de nos ressources, ce serait comme si nous dépouillions Dieu. — Voir Luc 21:1-4.