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Imitons Jéhovah, notre Dieu impartialLa Tour de Garde 2003 | 15 juin
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11. Comment l’impartialité était-elle manifeste dans la congrégation chrétienne primitive ?
11 Dans la congrégation chrétienne primitive, Juifs et non-Juifs étaient égaux. “ Gloire, honneur et paix pour tout homme qui fait ce qui est bon, a expliqué Paul, pour le Juif d’abord et aussi pour le Grec. Car il n’y a pas de partialité chez Dieub. ” (Romains 2:10, 11). Ce n’était pas leur origine ethnique qui déterminait si des personnes bénéficiaient ou non de la faveur imméritée de Jéhovah, mais leur réaction lorsqu’elles apprenaient à le connaître et découvraient quelles perspectives la rançon offerte par son Fils, Jésus, leur ouvrait (Jean 3:16, 36). Paul a écrit : “ N’est pas Juif qui l’est au-dehors, ni n’est circoncision celle qui l’est au-dehors, sur la chair. Mais est Juif qui l’est au-dedans, et sa circoncision c’est celle du cœur par l’esprit, et non par un code écrit. ” Puis, en jouant sur le terme “ Juif ” (qui signifie “ De Juda ”, c’est-à-dire loué), il a précisé : “ La louange de celui-là vient, non pas des hommes, mais de Dieu. ” (Romains 2:28, 29). Jéhovah accorde la louange en toute impartialité. Et nous ?
12. Quelle possibilité est indiquée en Révélation 7:9, et à qui s’offre-t-elle ?
12 Par la suite, dans une vision, l’apôtre Jean a vu les chrétiens oints fidèles symbolisés par une nation spirituelle composée de 144 000 membres, “ scellés de toutes les tribus des fils d’Israël ”. Après eux, il a vu “ une grande foule [...] de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains ”. (Révélation 7:4, 9.) Par conséquent, aucun groupe ethnique ou linguistique n’est exclu de la congrégation chrétienne moderne. Des personnes de toutes origines ont la possibilité de survivre à “ la grande tribulation ” qui approche, et de boire aux “ sources d’eaux de la vie ” dans le monde nouveau. — Révélation 7:14-17.
Des effets bénéfiques
13-15. a) Comment surmonter les différences raciales et culturelles ? b) Mentionnez des bienfaits que procure la gentillesse.
13 Jéhovah nous connaît bien, aussi bien qu’un bon père connaît ses enfants. De la même manière, quand nous comprenons mieux les autres parce que nous nous intéressons à leur culture et à leurs antécédents, les différences perdent de leur importance. Les barrières ethniques tombent. Les liens d’amitié et d’amour se resserrent. L’unité s’affermit (1 Corinthiens 9:19-23). On en a la démonstration avec l’activité des missionnaires. Comme ils s’intéressent aux autochtones, ils ne tardent pas à s’intégrer aux congrégations des pays où ils sont envoyés. — Philippiens 2:4.
14 Les effets bénéfiques de l’impartialité se voient dans de nombreux pays. Aklilu, originaire d’Éthiopie, s’est retrouvé seul à Londres. Il se sentait d’autant plus seul dans la capitale britannique que la majorité des gens ne lui paraissaient pas très amicaux avec les étrangers, ce qui est vrai dans bien des grandes villes d’Europe. Mais il n’a pas du tout ressenti la même chose le jour où il a assisté à une réunion chrétienne dans une Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah. L’accueil chaleureux qu’il a reçu l’a rapidement mis à l’aise. En peu de temps, il a approfondi sa connaissance du Créateur et a cherché à faire connaître la bonne nouvelle du Royaume dans son voisinage. Un jour, un chrétien avec qui il prêchait lui a demandé quels étaient ses objectifs ; il a répondu spontanément qu’il rêvait d’appartenir à une congrégation qui parlerait sa langue, l’amharique. Les anciens de sa congrégation, d’expression anglaise, l’ont su. Ils ont pris des dispositions pour qu’un discours public soit prononcé dans sa langue natale. L’invitation à ce discours, le tout premier donné en amharique dans le pays, a attiré de nombreux étrangers ainsi que des Britanniques. Aujourd’hui, des Éthiopiens et d’autres personnes qui parlent l’amharique sont unis dans une congrégation florissante. Beaucoup ont constaté que rien ne les empêchait de prendre position pour Jéhovah et de symboliser leur décision par le baptême chrétien. — Actes 8:26-36.
15 Chacun a ses particularités et ses origines. Mais personne n’est pour cela supérieur ou inférieur ; chacun est simplement différent. À Malte, lors du baptême de nouveaux serviteurs de Jéhovah, les Témoins de l’île ont manifesté leur joie avec exubérance, tandis que des visiteurs venus de Grande-Bretagne ont pleuré de joie. Maltais et Britanniques ont exprimé leurs sentiments à leur manière, mais ils étaient liés par leur amour profond pour Jéhovah. — Psaume 133:1 ; Colossiens 3:14.
Surmontons les préjugés
16-18. Racontez un fait qui montre que l’on parvient à surmonter les préjugés dans la congrégation chrétienne.
16 Plus nous aimerons Jéhovah et nos frères et sœurs chrétiens, plus nous verrons les autres comme Jéhovah les voit. Nous pouvons passer par-dessus n’importe quel préjugé nationaliste, raciste ou culturel. Prenons le cas d’Albert. Il a été soldat dans l’armée britannique au cours de la Deuxième Guerre mondiale et a été fait prisonnier par les Japonais lors de la chute de Singapour, en 1942. Il a alors travaillé environ trois ans pour le “ Chemin de fer de la Mort ”, près de ce qu’on a appelé le pont de la rivière Kwaï. À sa libération, à la fin de la guerre, il pesait 32 kilos, il avait une mâchoire et le nez cassés, il souffrait de dysenterie, et il était atteint de la teigne et du paludisme. Des milliers de prisonniers allaient encore plus mal ; nombre d’entre eux n’ont pas survécu. Albert avait vu et subi trop d’atrocités. En 1945, il est rentré chez lui amer ; il ne voulait plus entendre parler de religion ni de Dieu.
17 Irene, la femme d’Albert, est devenue Témoin de Jéhovah. Pour lui faire plaisir, il a assisté à quelques réunions de la congrégation de l’endroit où ils habitaient. Paul, un jeune évangélisateur à plein temps, venait chez eux étudier la Bible avec Albert. Ce dernier a vite compris que Jéhovah regarde la condition de cœur de chacun. Il s’est voué à Dieu et s’est fait baptiser.
18 Par la suite, Paul a déménagé à Londres, a appris le japonais et a rejoint une congrégation où l’on parlait cette langue. Un jour, il a voulu emmener dans son ancienne congrégation quelques Témoins japonais de passage, mais les frères de cette congrégation se sont souvenus des préjugés vivaces d’Albert. Depuis son retour en Grande-Bretagne, celui-ci évitait tous les Japonais. Les frères se demandaient donc comment il réagirait. Ils n’avaient pas à s’inquiéter : Albert a reçu les visiteurs avec une affection fraternelle irréprochable. — 1 Pierre 3:8, 9.
“ Élargissez-vous ”
19. Quel conseil de l’apôtre Paul nous sera utile si nous sommes quelque peu partiaux ?
19 “ Faire preuve de partialité n’est pas bien ”, a écrit le sage roi Salomon (Proverbes 28:21). Il est facile de se sentir proche des gens qu’on connaît. Parfois, cependant, on aurait tendance à laisser de côté ceux qu’on ne connaît pas. Une telle partialité ne convient pas à un serviteur de Jéhovah. Il nous sera profitable à tous de suivre le conseil clair de Paul de ‘ nous élargir ’. Élargissons-nous dans notre amour pour les chrétiens d’origines différentes. — 2 Corinthiens 6:13.
20. Dans quels domaines de la vie devrions-nous imiter Jéhovah, notre Dieu impartial ?
20 Que nous ayons l’honneur d’avoir l’appel céleste ou que nous espérions vivre éternellement sur la terre, notre impartialité nous permet de goûter à l’unité d’un seul troupeau, d’un seul Berger (Éphésiens 4:4, 5, 16). Efforçons-nous d’imiter Jéhovah, notre Dieu impartial : cela nous servira dans le ministère chrétien, dans la famille et dans la congrégation, dans tous les domaines de la vie à vrai dire. De quelle façon ? L’article suivant répondra à cette question.
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Recherchons chez tous ce qui est bienLa Tour de Garde 2003 | 15 juin
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Recherchons chez tous ce qui est bien
“ Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, pour le bien. ” — NEHÉMIA 13:31.
1. Pourquoi peut-on dire que Jéhovah fait le bien envers tous ?
QUAND le ciel est resté gris pendant des jours et des jours, un rayon de soleil est le bienvenu. On revit, on se sent bien. Inversement, au bout d’une longue période de canicule, une bonne pluie, même une simple averse, rafraîchit et soulage. Notre Créateur bienveillant, Jéhovah, a doté l’atmosphère terrestre de ce don remarquable : le temps. Jésus a attiré l’attention sur la générosité de Dieu en enseignant ceci : “ Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persécutent ; afin de vous montrer fils de votre Père qui est dans les cieux, puisqu’il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et qu’il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. ” (Matthieu 5:43-45). Ainsi, Jéhovah fait le bien envers tous. Ses serviteurs doivent s’efforcer de l’imiter en recherchant chez les autres ce qui est bien.
2. a) Pour quelle raison Jéhovah fait-il le bien ? b) Que remarque Jéhovah quand il observe notre réaction à sa bonté ?
2 Pour quelle raison Jéhovah fait-il le bien ? Depuis le péché d’Adam, il n’a cessé de rechercher chez les hommes ce qui était bien (Psaume 130:3, 4). Son intention est de restaurer le Paradis, afin que les humains obéissants y vivent (Éphésiens 1:9, 10). Sa faveur imméritée nous a ouvert la perspective d’être délivrés du péché et de l’imperfection par le moyen de la Semence promise (Genèse 3:15 ; Romains 5:12, 15). En acceptant la rançon, nous prenons le chemin qui ramène à la perfection. Jéhovah observe actuellement chacun de nous ; il regarde notamment notre réaction à sa générosité (1 Jean 3:16). Il remarque toutes les actions par lesquelles nous exprimons notre reconnaissance pour sa bonté. “ Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom ”, a écrit l’apôtre Paul. — Hébreux 6:10.
3. Quelle question mérite considération ?
3 Comment imiterons-nous Jéhovah pour ce qui est de rechercher chez les autres ce qui est bien ? Considérons la réponse à cette question dans quatre domaines de la vie : 1) le ministère chrétien, 2) la famille, 3) la congrégation et 4) nos relations avec les autres.
Dans la prédication et l’œuvre qui consiste à faire des disciples
4. Comment notre participation au ministère chrétien montre-t-elle que nous recherchons chez les autres ce qui est bien ?
4 “ Le champ, c’est le monde ”, a expliqué Jésus à ses disciples qui lui demandaient le sens de la parabole du blé et de la mauvaise herbe. Nous qui sommes disciples du Christ aujourd’hui, nous sommes conscients de cette vérité quand nous effectuons notre ministère (Matthieu 13:36-38 ; 28:19, 20). Ce ministère comprend la déclaration publique de notre foi. Le fait même que les Témoins de Jéhovah sont connus pour prêcher de maison en maison et dans les rues atteste qu’ils recherchent avec diligence tous ceux qui sont dignes du message du Royaume. Jésus a en effet donné cette instruction : “ Dans quelque ville ou village que vous entriez, cherchez qui en cet endroit est digne. ” — Matthieu 10:11 ; Actes 17:17 ; 20:20.
5, 6. Pourquoi persistons-nous à aller voir les gens chez eux ?
5 Lorsque nous rendons visite aux gens à l’improviste, nous voyons leur réaction au message. Il arrive que quelqu’un prête une oreille attentive, puis qu’un membre de sa famille, de l’intérieur de la maison, lance : “ Ça ne nous intéresse pas. ” Et la conversation prend fin. Quelle déception lorsque l’opposition ou l’indifférence d’une personne dissuade quelqu’un de nous écouter ! Comment continuer néanmoins à rechercher chez tous ce qui est bien ?
6 Quand nous prêcherons de nouveau dans le quartier et que nous retournerons à la même maison, nous parlerons peut-être directement à la personne qui avait mis un terme à la conversation. Rappelons-nous ce qui s’était passé afin de nous préparer. Qui sait si cette personne n’a pas agi avec de bons mobiles, en pensant qu’il était de son devoir d’empêcher l’autre d’écouter le message du Royaume ? Elle était peut-être influencée par des mensonges au sujet de nos intentions. Mais cela ne nous empêche pas de continuer à prêcher la bonne nouvelle du Royaume dans cette maison, en essayant avec tact de dissiper les malentendus. Nous souhaitons aider tout le monde à acquérir une connaissance exacte de Dieu. Il se peut que Jéhovah attire notre interlocuteur vers lui. — Jean 6:44 ; 1 Timothée 2:4.
7. Comment aborder les gens avec optimisme ?
7 Parmi les instructions qu’il leur a laissées, Jésus a prévenu ses disciples que leur famille s’opposerait à eux. N’a-t-il pas déclaré : “ Je suis venu mettre la division : l’homme contre son père, et la fille contre sa mère, et la jeune femme contre sa belle-mère. ” Il a ajouté : “ Les ennemis de l’homme seront les gens de sa propre maisonnée. ” (Matthieu 10:35, 36). Toutefois, les situations et les dispositions d’esprit changent. Une maladie, la perte d’un proche, une catastrophe, une blessure affective et bien d’autres aléas peuvent jouer sur la façon dont quelqu’un réagit à notre prédication. Si nous sommes négatifs, si nous nous persuadons que nos interlocuteurs ne nous écouteront jamais, recherchons-nous vraiment ce qui est bien chez eux ? Pourquoi ne pas revenir les voir avec optimisme ? Peut-être réagiront-ils autrement. Parfois, ce n’est pas seulement ce que nous disons, mais aussi la manière dont nous le disons, qui modifie la réaction en face. Prions avec ferveur avant de prêcher : nous serons plus positifs et nous présenterons à tous le message du Royaume d’une manière agréable. — Colossiens 4:6 ; 1 Thessaloniciens 5:17.
8. Qu’est-ce qui peut se produire quand des chrétiens recherchent ce qui est bien chez les membres de leur famille non croyants ?
8 Dans certaines congrégations, de nombreux membres de la même famille servent Jéhovah. Il n’est pas rare que les plus jeunes aient changé parce qu’un parent plus âgé a gagné leur admiration et leur respect par ses bonnes relations avec le reste de la famille et avec son conjoint. Les conseils de l’apôtre Pierre ont aidé plus d’une chrétienne à gagner son mari “ sans parole ”. — 1 Pierre 3:1, 2.
Dans la famille
9, 10. Comment Jacob et Joseph ont-ils recherché ce qui était bien dans leur famille ?
9 Les liens étroits entre les membres d’une famille constituent un autre domaine dans lequel nous pouvons rechercher chez les autres ce qui est bien. Tirons une leçon du comportement de Jacob avec ses fils. En Genèse chapitre 37, versets 3 et 4, la Bible indique qu’il aimait particulièrement Joseph. Jaloux, ses autres fils sont allés jusqu’à projeter de tuer ce dernier. Notons cependant l’état d’esprit de Jacob et de Joseph par la suite. Tous deux ont recherché ce qui était bien dans leur famille.
10 Alors que la famine sévissait et qu’il était administrateur en chef des vivres en Égypte, Joseph a réservé un bon accueil à ses frères. S’il ne s’est pas fait reconnaître immédiatement, il a veillé toutefois à ce qu’ils soient bien traités et à ce qu’on leur donne de la nourriture à rapporter à leur père âgé. Bien qu’ayant été victime de leur haine, il a donc agi dans leur intérêt (Genèse 41:53–42:8 ; 45:23). Pareillement, sur son lit de mort, Jacob a prononcé des bénédictions prophétiques sur tous ses fils. Leurs mauvaises actions leur ont fait perdre certains privilèges, mais tous ont reçu un héritage dans le pays (Genèse 49:3-28). Quelle belle preuve d’amour constant de la part de Jacob !
11, 12. a) Quel exemple prophétique souligne l’importance de rechercher ce qui est bien au sein de la famille ? b) Quelle leçon tirons-nous du comportement du père dans la parabole du fils prodigue ?
11 La patience de Jéhovah envers la nation infidèle d’Israël révèle encore comment il recherche ce qui est bien chez ses serviteurs. Pour montrer la constance de son amour, Jéhovah a pris l’exemple de la situation familiale du prophète Hoshéa. Gomer, la femme d’Hoshéa, a commis l’adultère à plusieurs reprises. Pourtant, Jéhovah a dit au prophète : “ Va de nouveau, aime une femme aimée d’un compagnon et commettant l’adultère, comme pour l’amour de Jéhovah à l’égard des fils d’Israël, tandis qu’eux se tournent vers d’autres dieux et aiment les gâteaux de raisins secs. ” (Hoshéa 3:1). Pourquoi une telle instruction ? Jéhovah savait que, dans la nation qui s’était écartée de ses voies, certains seraient sensibles à sa patience. Hoshéa a prédit : “ Ensuite les fils d’Israël reviendront et à coup sûr chercheront Jéhovah leur Dieu, et David leur roi ; oui, ils viendront en frémissant vers Jéhovah et vers sa bonté, dans la période finale des jours. ” (Hoshéa 3:5). Voilà un bel exemple à méditer quand notre famille traverse des difficultés. Ne cessons pas de rechercher ce qui est bien chez les membres de notre famille, et nous donnerons pour le moins un bel exemple de patience.
12 La parabole du fils prodigue énoncée par Jésus donne d’autres idées encore pour rechercher ce qui est bien au sein de notre famille. Le fils cadet est retourné chez lui après avoir abandonné sa vie de débauche. Son père a été miséricordieux envers lui. Qu’a-t-il répondu aux plaintes de son fils aîné qui, lui, n’avait jamais quitté la famille ? Il lui a dit : “ Mon enfant, toi, tu as toujours été avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. ” Il ne l’a pas repris avec rudesse ; il lui a simplement confirmé son amour de père. “ Il fallait bien se donner du bon temps et se réjouir, a-t-il poursuivi, parce que ton frère que voilà était mort et il a pris vie ; il était perdu et il est retrouvé. ” À son exemple, recherchons sans nous lasser ce qui est bien chez les autres. — Luc 15:11-32.
Dans la congrégation chrétienne
13, 14. Citez un moyen de pratiquer la loi royale de l’amour dans la congrégation chrétienne.
13 Nous autres, chrétiens, nous désirons pratiquer la loi royale de l’amour (Jacques 2:1-9). Peut-être que nous acceptons les membres de notre congrégation dont la situation matérielle est différente de la nôtre. Mais faisons-nous “ des distinctions de classe ” pour des motifs raciaux, culturels, voire religieux ? Comment dans ce cas appliquer les conseils de Jacques ?
14 En accueillant chaleureusement tous ceux qui assistent aux réunions chrétiennes, nous montrons que nous avons du cœur. En prenant l’initiative de parler aux nouveaux qui viennent à la Salle du Royaume, nous dissipons leur gêne. Certains, dès leur première réunion, déclarent : “ Tout le monde a été très gentil. On aurait cru que tous les gens me connaissaient déjà. Je me suis senti comme chez moi. ”
15. Comment peut-on aider les jeunes de la congrégation à s’intéresser aux adultes ?
15 Dans certaines congrégations, à la fin des réunions, on voit des jeunes se regrouper entre eux dans la Salle du Royaume ou au-dehors. Ils ne se mêlent pas aux adultes. Comment perdre cette habitude ? En premier, évidemment, il revient aux parents de former leurs enfants à la maison en vue des réunions (Proverbes 22:6). Par exemple, ils peuvent les charger de préparer les publications dont chacun aura besoin. Ils sont également les mieux placés pour encourager leurs enfants à échanger quelques pensées avec les personnes âgées ou infirmes à la Salle du Royaume. S’ils ont quelque chose de constructif à dire à ces frères et sœurs, les enfants en retireront de la satisfaction.
16, 17. Comment les adultes peuvent-ils rechercher ce qui est bien chez les jeunes de la congrégation ?
16 Les adultes devraient s’intéresser aux jeunes de la congrégation (Philippiens 2:4). Ils pourraient aller vers eux et leur tenir des propos encourageants. En général, quelques idées marquantes sont abordées au cours d’une réunion. Pourquoi ne pas demander aux jeunes s’ils ont apprécié la réunion, s’ils ont été touchés par certains points qui méritent d’être mis en pratique ? Les jeunes sont des membres à part entière de la congrégation ; on devrait donc les féliciter pour l’attention qu’ils portent aux réunions et pour leurs commentaires ou leurs participations. Leurs relations avec les adultes dans la congrégation et la manière dont ils s’acquittent de tâches simples à la maison laissent supposer qu’ils seront aptes à assumer des responsabilités plus grandes dans leur vie. — Luc 16:10.
17 En acceptant des responsabilités, certains jeunes progressent au point de se voir confier des tâches plus importantes, en raison des qualités spirituelles qu’ils ont acquises. S’ils sont occupés, cela leur évite de faire des bêtises (2 Timothée 2:22). Les responsabilités ‘ mettent à l’épreuve quant à leurs aptitudes ’ les frères qui aspirent à devenir assistants ministériels (1 Timothée 3:10). Leur participation spontanée aux réunions et leur zèle dans le ministère ainsi que l’intérêt qu’ils portent à tous les membres de la congrégation donnent aux anciens une idée de leurs aptitudes quand ils envisagent de les préposer à des tâches supplémentaires.
Recherchons chez tous ce qui est bien
18. Quel piège faut-il éviter quand on juge, et pourquoi ?
18 “ Faire preuve de partialité dans le jugement n’est pas bien ”, déclare Proverbes 24:23. La sagesse divine commande aux anciens de ne pas être partiaux quand ils jugent des affaires dans la congrégation. Jacques a écrit : “ La sagesse d’en haut est tout d’abord pure, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits, ne faisant pas de distinctions partiales, non hypocrite. ” (Jacques 3:17). Manifestement, tout en recherchant chez les autres ce qui est bien, les anciens doivent s’assurer que leur jugement n’est pas faussé par leurs liens affectifs ou par leurs sentiments. “ Dieu se place dans l’assemblée du Divin, a écrit le psalmiste Asaph ; au milieu des dieux [“ des divins ” (note), autrement dit des juges humains] il juge : ‘ Jusqu’à quand jugerez-vous avec injustice et ferez-vous preuve de partialité envers les méchants ? ’ ” (Psaume 82:1, 2). En conséquence, les anciens doivent rejeter la moindre pointe de favoritisme dans les affaires où l’un de leurs amis ou de leurs parents est impliqué. Ils préservent ainsi l’unité de la congrégation et permettent à l’esprit de Jéhovah de se déverser librement. — 1 Thessaloniciens 5:23.
19. De quelles façons rechercherons-nous ce qui est bien chez les autres ?
19 En recherchant ce qui est bien chez nos frères et sœurs, nous reflétons l’esprit que Paul a manifesté dans les propos qu’il a tenus à la congrégation de Thessalonique. Il a dit : “ En outre, nous avons confiance dans le Seigneur à votre sujet, que vous faites et que vous continuerez à faire les choses que nous ordonnons. ” (2 Thessaloniciens 3:4). Nous passerons plus facilement sur les erreurs des autres si nous recherchons chez eux ce qui est bien. Au lieu d’entretenir un esprit critique, nous chercherons des raisons de féliciter nos frères. “ Ce qu’on cherche chez les intendants, a écrit Paul, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle. ” (1 Corinthiens 4:2). La fidélité, non seulement des intendants de la congrégation, mais de tous nos frères et sœurs chrétiens, les rend chers à nos yeux. Elle nous rapproche d’eux, elle renforce les liens d’amitié chrétienne. Elle nous pousse à voir les frères comme Paul les voyait. Ils sont nos “ compagnons de travail pour le royaume de Dieu ” et pour nous “ une aide qui fortifie ”. (Colossiens 4:11.) Nous reflétons ainsi la pensée de Jéhovah.
20. Quels bienfaits se procurent ceux qui recherchent chez tous ce qui est bien ?
20 Nous avons certainement envie de reprendre cette prière de Nehémia : “ Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, pour le bien. ” (Nehémia 13:31). Ne sommes-nous pas heureux que Jéhovah recherche ce qui est bien chez les humains (1 Rois 14:13) ? Alors, imitons-le dans nos relations avec les autres. Nous aurons la perspective de bénéficier de la rédemption et de vivre éternellement dans le monde nouveau maintenant très proche. — Psaume 130:3-8.
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