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Jéhovah l’a guéri de ses douleursImitez leur foi
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Il ne s’y prend pas du tout comme Élifaz, Bildad et Zofar. Il rassure Job : il ne va pas lui parler avec condescendance ni l’accabler davantage. De plus, il respecte sa dignité en l’appelant par son nom et en reconnaissant qu’il a été traité avec méprisa. Respectueusement, il lui dit : « Maintenant, Job, entends mes paroles, s’il te plaît » (Job 33:1, 7 ; 34:7).
Élihou s’adresse à Job en l’appelant par son nom, le traite avec bonté et respecte sa dignité.
Élihou donne à Job quelques conseils francs : « Tu as dit devant moi : “Je suis pur, sans transgression ; je suis net, je n’ai commis aucune faute. Mais Dieu trouve des raisons de s’opposer à moi.” » Puis le jeune homme va directement au cœur du problème. Il demande : « Es-tu si convaincu d’avoir raison que tu dises : “Je suis plus juste que Dieu” ? » Il ne peut pas laisser passer un tel raisonnement. « En disant cela, tu as tort », dit-il (Job 33:8-12 ; 35:2). Il voit bien que Job est rempli de colère à cause des pertes terribles qu’il a subies et du traitement cruel dont il a fait l’objet de la part de ses faux amis. C’est pourquoi il lui conseille : « Prends garde que la fureur ne te mène pas à la malveillance » (Job 36:18).
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Jéhovah l’a guéri de ses douleursImitez leur foi
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Nous avons beaucoup à apprendre de ces deux hommes de foi. L’exemple d’Élihou nous montre comment conseiller et réconforter. Un véritable ami ne se retient pas de signaler à une personne qu’elle commet une grave erreur ou qu’elle adopte une conduite dangereuse (Proverbes 27:6). Nous voulons être des amis de ce genre et rester bons et encourageants, même quand l’intéressé tient des propos irréfléchis.
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