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La fraude scientifique — La plus condamnable des fraudesRéveillez-vous ! 1990 | 22 janvier
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Pourtant, plus nous progressons en connaissance, plus l’existence d’une direction se confirme. La somme d’intelligence et de sagesse est stupéfiante. N’est-ce pas beaucoup attendre d’un hasard aveugle, irréfléchi, inintelligent? Des centaines de mécanismes naturels — que les inventeurs humains ont souvent copiés — témoignent d’une sagesse créatrice. Considérez les quelques exemples suivants:
Le tracé aérodynamique des ailes des oiseaux a précédé de plusieurs milliers d’années celui de l’aile d’avion, qui lui reste de toute façon inférieur. Le nautile et la seiche disposent d’une coquille compartimentée qui leur permet de flotter à n’importe quelle profondeur beaucoup plus efficacement que les sous-marins modernes. La pieuvre et le calmar sont les maîtres de la propulsion par réaction. La chauve-souris et le dauphin possèdent respectivement un radar et un sonar hautement performants. Certaines espèces de reptiles et d’oiseaux de mer ont leur propre “usine de dessalement”, grâce à quoi ils peuvent boire de l’eau de mer. Des bactéries disposent pour se déplacer d’un moteur rotatif dont elles peuvent même inverser le mouvement.
Les termites, grâce à une conception ingénieuse de leur demeure et à une utilisation de l’eau non moins efficace, disposent d’un nid climatisé. Des insectes, des plantes microscopiques, des poissons et des arbres ont leur propre “antigel”. Des serpents, des moustiques et des oiseaux (le talégalle d’Australie et le leipoa ocellé) sont capables de déceler des changements de température de l’ordre de quelques centièmes de degrés grâce à leur thermomètre interne. Les frelons et les guêpes fabriquent du papier. Des spongiaires, des champignons, des bactéries, des vers, des insectes et des poissons produisent de la lumière froide, souvent colorée. De nombreux oiseaux migrateurs semblent avoir des boussoles, des cartes et des horloges biologiques dans la tête. Des coléoptères et des araignées d’eau utilisent des équipements et des cloches de plongéea. — Voir les illustrations de la page 15.
Seule une intelligence bien supérieure à celle de l’homme peut être à l’origine de ces mécanismes et de cette sagesse instinctive (Proverbes 30:24). Toutefois, certains des exemples les plus étonnants nous viennent du monde de l’infiniment petit, là où précisément les évolutionnistes espéraient découvrir la forme de vie élémentaire à partir de laquelle se serait réalisée l’évolution vers les organismes complexes — l’être humain y compris. Élémentaire? On en est loin! Voyez plutôt à quel point la complexité de la plus petite cellule rend témoignage à une intelligence créatrice.
L’ouvrage La nouvelle biologie déclare à la page 30: “La moindre cellule est le théâtre de centaines de réactions chimiques chaque seconde, et elle est capable de se diviser toutes les vingt minutes environ. Pourtant, tout cela se produit à une échelle microscopique, plus de 500 bactéries pouvant tenir dans le point qui termine cette phrase. [Le biologiste François] Jacob est en admiration devant le minuscule laboratoire qu’est la bactérie, elle qui ‘exécute quelque 2 000 réactions distinctes avec une précision incomparable et dans le plus petit espace qu’on puisse imaginer. Ces 2 000 réactions, qui s’effectuent à toute vitesse, sont divergentes ou convergentes, mais jamais elles n’interfèrent’.”
Le livre Le centre de la vie — Histoire naturelle de la cellule (angl.) de L. Larison Cudmore dit, aux pages 13 et 14: “Une seule cellule pouvait se fabriquer des armes, attraper sa nourriture, la digérer, évacuer ses déchets, se déplacer, édifier des maisons, avoir une activité sexuelle simple ou complexe. Ces organismes existent toujours. Ce sont les protistes — des êtres vivants unicellulaires et dépourvus de tissus, d’organes, de cœur et de cerveau, mais néanmoins complets et doués de nombreux talents. En fait, ils possèdent les mêmes fonctions que nous.”
À propos de la masse d’informations renfermées dans une seule cellule, voici ce qu’écrit Richard Dawkins aux pages 141 et 142 de L’horloger aveugle: “Il y a assez de capacités de stockage dans l’ADN d’une seule graine de nénuphar ou d’un seul spermatozoïde de salamandre pour stocker 60 fois l’Encyclopædia Britannica. Certaines espèces d’amibes injustement appelées ‘primitives’ disposent d’assez de place dans leur ADN pour stocker 1 000 fois l’Encyclopædia Britannica.”
Dans son livre Évolution: Une théorie en crise, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, écrit à la page 258: “La biologie moléculaire a montré que même les plus simples des systèmes vivants, les cellules bactériennes, sont d’une extrême complexité. Malgré sa taille incroyablement minuscule, son poids inférieur à [un milliardième de gramme], la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire, riche de milliers de pièces magnifiquement conçues; ce système — composé d’une centaine de milliards d’atomes — est beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique.
“La biologie moléculaire a également montré que la conception fondamentale du système cellulaire est essentiellement la même chez tous les êtres vivants, des bactéries aux mammifères. Dans tous les organismes, les rôles de l’ADN, de l’ARNm et des protéines sont identiques. Le sens du code génétique ne varie guère d’une cellule à l’autre. La taille, la structure et le modèle constitutif de la machinerie de synthèse des protéines est pratiquement invariant quelle que soit la cellule. Sur le plan biochimique, aucun système vivant ne peut donc être considéré comme primitif ou ancestral par rapport à un autre. Il n’y a pas non plus le moindre indice empirique d’une séquence évolutive parmi l’incroyable diversité des cellules de la Terre.”
George Greenstein reconnaît cette intelligence manifeste dans la structure de la terre. Dans son livre L’univers symbiotique (angl.), il évoque les mystérieuses et incroyables séries de coïncidences inexplicables sans lesquelles la vie sur terre serait impossible. Les déclarations suivantes, qu’on trouve des pages 21 à 28 de son livre, sont révélatrices de la perplexité dans laquelle le plongent des conditions qui ne peuvent s’expliquer que par l’existence d’un Dieu intelligent et animé d’un dessein:
“Je pense que nous sommes en face d’un mystère — un grand et profond mystère, d’une portée considérable: celui de l’habitabilité du cosmos, de la fonctionnalité de l’environnement.” Il entreprend ensuite de “détailler ce qui semble n’être qu’un enchaînement stupéfiant d’accidents extraordinaires et improbables débouchant sur l’apparition de la vieb. Ces coïncidences sont innombrables, et toutes sont essentielles à notre existence”. Pourtant, “la liste ne cessait de s’allonger. (...) Que de coïncidences! Plus je lisais, plus il m’apparaissait évident que ces ‘coïncidences’ pouvaient difficilement être dues au hasard”. Conclusion extrêmement difficile à admettre pour un évolutionniste. C’est d’ailleurs ce qu’il reconnaît:
“Mais en même temps que cette conviction, je sentais autre chose monter en moi. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à décrire cet ‘autre chose’ avec des mots. C’était une intense répulsion, qui se manifestait parfois d’une manière presque physique. J’étais mal à l’aise au possible. L’idée même que l’adéquation du cosmos à la vie puisse constituer un mystère exigeant une explication me semblait ridicule, absurde. Il m’était difficile d’accepter cette notion sans répugnance. (...) Cette tendance ne s’est pas affaiblie avec le temps: J’ai dû lutter contre elle tout au long de la rédaction de ce livre. Je suis persuadé qu’elle hante tous les scientifiques et que c’est la raison pour laquelle il règne actuellement une telle indifférence autour du sujet. Je crois même que ce qui apparaît comme de l’indifférence masque en fait une farouche hostilité.”
Quelle hostilité? Hostilité à l’idée que l’explication puisse résider en l’existence d’un Créateur animé d’un dessein, idée que G. Greenstein exprime en ces termes: “À mesure qu’on accumule les preuves, la nécessité d’une action surnaturelle — et même d’un Auteur avec un grand A — s’impose de plus en plus. Se pourrait-il que, soudain, sans l’avoir cherchée, nous soyons tombés sur la preuve scientifique de l’existence d’un Être suprême? Est-ce Dieu qui serait intervenu providentiellement pour préparer le cosmos à notre intention?” Mais, se reprenant, le scientifique repousse sa pensée hérétique et, pour bien réaffirmer son adhésion à la religion évolutionniste, il en rappelle l’un des credos: “Dieu n’est pas une explication.”
À la page 9 de son livre, L’univers intelligent (angl.), l’astrophysicien Fred Hoyle parle de ceux qui, à l’exemple de G. Greenstein, craignent de faire entrer Dieu en ligne de compte: “Les scientifiques orthodoxes se soucient plus de prévenir un retour des excès religieux du passé que de rechercher la vérité, [et ce souci] a dominé la pensée scientifique au cours des cent dernières années.”
Il aborde ensuite les mêmes phénomènes mystérieux qui troublent G. Greenstein: “Ces particularités semblent ramener l’apparition de l’univers à une série d’accidents heureux. Toutefois, ces étranges coïncidences essentielles à la vie sont tellement nombreuses qu’une explication semble s’imposer.” Ainsi, MM. Hoyle et Greenstein arrivent tous deux à la conclusion qu’on ne peut imputer toutes ces “coïncidences” au hasard. Le premier ajoute que, si on les prend en considération, ‘l’origine de l’univers exige une intelligence’, une ‘intelligence supérieure’, ‘une intelligence qui nous a précédés et qui, par un acte délibéré de création, a mis en place des structures compatibles avec la vie’.
Certes, à aucun moment Hoyle ne laisse entendre qu’il pense au Dieu de la Bible, mais il n’en reste pas moins que, derrière l’univers, la terre et la vie qu’elle porte, il discerne la nécessité d’une intelligence incommensurable et surnaturelle. Même s’il dit que “‘Dieu’ est un mot interdit en science”, il concède que nous puissions “considérer une intelligence supérieure à nous comme une divinité”. Il avance l’hypothèse que, “compte tenu de la façon dont notre esprit est programmé”, il puisse exister “une liaison intelligente s’exerçant du haut (...) en direction des humains sur la terre”.
“Il y a de nombreux indices à l’appui de cette hypothèse, dit-il. Le malaise qui nous habite en est un. Tout se passe comme si nous sentions instinctivement que nous sommes là pour réaliser quelque chose d’important, notre malaise venant de ce que nous n’avons pas encore su découvrir exactement quoi.” Ailleurs, il écrit: “L’impulsion religieuse semble être propre à l’homme (...). Une fois débarrassée de tout le décorum extravagant dont la tradition l’a enveloppée, la religion ne se résume-t-elle pas à un message intérieur qui, exposé simplement, nous dirait: Tu viens de quelque chose dont l’origine est ‘ailleurs’, dans le ciel. Cherche et tu en découvriras beaucoup plus que tu ne l’espères.”
L’homme tâtonne. Ce qu’il cherche sans le savoir, c’est la vérité biblique selon laquelle nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu; cela signifie que Dieu nous a dotés dans une certaine mesure de ses attributs que sont la sagesse, l’amour, la puissance, la justice et la faculté de faire des projets, ainsi que d’autres qualités qui expliquent le fossé énorme qui nous sépare des animaux. Nous sommes mentalement programmés pour exercer ces attributs divins et adorer Dieu comme il le conçoit. Tant que nous ne manifestons pas ces qualités de façon équilibrée et que nous ne communiquons pas avec Dieu par l’intermédiaire de la prière et du vrai culte, le malaise subsiste. Lorsque ces besoins spirituels inhérents à notre nature humaine sont satisfaits, le malaise fait place à “la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée”. — Philippiens 4:7; Genèse 1:26-28.
Actes 17:27, 28 encourage ce tâtonnement, disant: “Qu’ils cherchent Dieu, si toutefois ils le cherchent à tâtons et le trouvent vraiment, quoiqu’en réalité il ne soit pas loin de chacun de nous. C’est par lui, en effet, que nous avons la vie, et que nous nous mouvons, et que nous existons.” C’est effectivement grâce à lui, le Créateur de l’univers, de la terre et des humains, que nous vivons, que nous nous mouvons et que nous existons. Ceux qui rejettent le décorum et les fausses doctrines des religions du monde — lesquelles ont détourné de Dieu des millions de personnes, y compris de nombreux scientifiques —, mais qui adhèrent au vrai culte de Jéhovah Dieu, recevront la vie éternelle sur une terre paradisiaque, conformément au dessein originel de Jéhovah. — Genèse 2:15; Ésaïe 45:18; Luc 23:43; Jean 17:3.
Attribuer une intelligence aussi incomparable au hasard aveugle et stupide relève d’une extraordinaire naïveté et d’une foi semblable à celle des dévots du paganisme qui vivaient au temps du prophète Ésaïe. “Mais vous êtes ceux qui quittent Jéhovah, leur fut-il dit, ceux qui oublient ma montagne sainte, ceux qui dressent une table pour le dieu de la Chance et ceux qui remplissent jusqu’au bord le vin mélangé pour le dieu du Destin.” (Ésaïe 65:11). Les évolutionnistes pensent qu’une succession de millions d’événements “chanceux” séparent la matière inorganique de l’homme, mais ils ne sont même pas parvenus à atteindre le premier barreau de leur échelle évolutive. Leur “dieu de la Chance” est bien peu fiable.
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La fraude scientifique — La plus condamnable des fraudesRéveillez-vous ! 1990 | 22 janvier
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b Distances interstellaires; résonance des particules subatomiques et des atomes pour former le carbone; égalité et opposition des charges de l’électron et du proton; propriétés uniques et insolites de l’eau; fréquences des rayons solaires et fréquences d’absorption appropriées à la photosynthèse; distance entre la terre et le soleil; espace en trois dimensions, pas plus, pas moins; etc.
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