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  • Le Créateur peut donner plus de sens à votre vie
    La Tour de Garde 1999 | 15 juin
    • Le Créateur peut donner plus de sens à votre vie

      “ Qu’ils louent le nom de Jéhovah ; car il l’a ordonné, et ils ont été créés. ” — PSAUME 148:5.

      1, 2. a) À quelle question devrions-​nous accorder notre attention ? b) Quel rapport la question d’Isaïe a-​t-​elle avec la création ?

      “ N’AS-​TU pas su ? ” Il pourrait sembler que cette question est seulement destinée à inciter celui qui l’entend à demander : ‘ Su quoi ? ’ Mais c’est une question sérieuse, et vous accorderez d’autant plus d’attention à sa réponse quand vous saurez qu’elle se trouve dans la Bible, plus précisément dans le 40e chapitre du livre rédigé par Isaïe 40, un Hébreu de l’Antiquité. Cette question est donc ancienne. Pourtant, elle est aussi très actuelle ; elle touche au sens même de votre vie.

      2 Puisqu’elle est si importante, la question posée en Isaïe 40:28 mérite que nous lui accordions une grande attention : “ N’as-​tu pas su ou n’as-​tu pas entendu ? Jéhovah, le Créateur des extrémités de la terre, est un Dieu pour des temps indéfinis. ” La question “ N’as-​tu pas su ? ” se rapportait donc au Créateur de la terre, et, comme le montre le contexte, pas seulement de la terre. Deux versets avant, Isaïe 40:26 a écrit à propos des étoiles : “ Levez bien haut vos yeux et voyez. Qui a créé ces choses ? C’est Celui qui fait sortir — selon le nombre — l’armée qu’elles sont [...]. Par suite de l’abondance de l’énergie vive, car il est aussi vigoureux en force, pas une ne manque. ”

      3. Même si vous savez beaucoup de choses sur le Créateur, pourquoi devriez-​vous avoir envie d’en savoir encore plus ?

      3 Ainsi, la question “ N’as-​tu pas su ? ” se rapporte au Créateur de l’univers. Peut-être êtes-​vous personnellement convaincu que Jéhovah Dieu est “ le Créateur des extrémités de la terre ” et connaissez-​vous bien également sa personnalité et ses voies. Mais que feriez-​vous si vous rencontriez quelqu’un qui doute de l’existence d’un Créateur et qui ne sache manifestement pas qui il est ? Ce genre de rencontre ne vous étonnerait sûrement pas, car il y a des millions et des millions d’hommes et de femmes qui ne connaissent pas le Créateur et qui ne croient pas en lui. — Psaumes 14:1 ; 53:1.

      4. a) Pourquoi est-​il d’actualité de s’interroger sur le Créateur ? b) À quelles questions la science ne peut-​elle pas répondre ?

      4 Les écoles produisent une multitude de sceptiques qui pensent que la science a percé les secrets de l’origine de l’univers et de la vie ou qu’elle finira par le faire. Dans leur ouvrage Aux origines de la vie, les auteurs Bernard Hagene et Charles Lenay écrivent : “ L’origine de la vie est une question toujours vive à l’aube du XXIe siècle. Ce problème si difficile à résoudre a nécessité l’exploration de tous les domaines, de l’immensité de l’espace à l’infiniment petit de la matière. ” Dans le dernier chapitre, intitulé “ Une question toujours vive ”, ils font cet aveu : “ [...] nous avons exploré quelques réponses scientifiques à la question : comment la vie a-​t-​elle pu apparaître ? Mais pourquoi la vie est-​elle apparue ? Y a-​t-​il un but à la vie ? À ces questions la science ne peut pas répondre. Elle ne fait que chercher le ‘ comment ’ des choses. ‘ Comment ’ et ‘ pourquoi ’ sont deux questions complètement différentes. [...] aux questions du ‘ pourquoi ’, c’est aux philosophies, aux religions, et surtout à tout un chacun de chercher des réponses. ”

      Où trouver des réponses et le sens de la vie ?

      5. Quel genre de personnes auraient tout intérêt à en savoir plus sur le Créateur ?

      5 Oui, nous voulons comprendre pourquoi la vie existe, et surtout pourquoi nous sommes sur la terre. En outre, nous devrions nous intéresser à ceux qui ne sont pas encore persuadés qu’il existe un Créateur et qui connaissent manifestement peu de chose de ses voies, ou encore à ceux qui, en raison de leur milieu, ont une conception de Dieu très éloignée de celle présentée dans la Bible. C’est le cas de milliards d’hommes et de femmes qui ont grandi en Extrême-Orient et dans d’autres pays où Dieu n’est généralement pas perçu comme une personne, comme un être réel à la personnalité attirante. Pour ces gens, le mot “ dieu ” n’évoque peut-être qu’une force vague ou une cause abstraite. Ils ne ‘ savent ’ pas qui est le Créateur ; ils ne connaissent pas ses voies. Si seulement ces personnes, ou les millions d’autres qui ont des conceptions similaires, pouvaient acquérir la conviction que le Créateur existe ! Elles auraient alors la possibilité de recevoir d’immenses bienfaits, notamment d’avoir des perspectives éternelles. Elles pourraient également obtenir dès à présent quelque chose de vraiment rare : une vie qui a un sens, un but véritable, ainsi que la paix de l’esprit.

      6. En quoi la vie de beaucoup de nos contemporains ressemble-​t-​elle à celle de Paul Gauguin et à l’un de ses tableaux ?

      6 Illustrons notre propos : En 1891, le peintre Paul Gauguin est parti s’installer en Polynésie française, espérant trouver dans ces îles paradisiaques une vie qui le satisfasse. Mais, rattrapé par son passé dissolu, il est tombé malade et a contaminé d’autres personnes autour de lui. Sentant sa fin prochaine, il a peint un grand tableau dans lequel il semblait ‘ voir la vie comme un grand mystère ’. Savez-​vous comment Gauguin a appelé cette peinture ? Il l’a intitulée : “ D’où venons-​nous ? Que sommes-​nous ? Où allons-​nous ? ” Sans doute ces questions vous disent-​elles quelque chose, car beaucoup se les posent aujourd’hui. Mais que se passe-​t-​il quand on ne leur trouve pas de réponses satisfaisantes, quand on ne parvient pas à déterminer le sens véritable de la vie ? On peut en arriver à la conclusion que sa vie ne diffère guère de celle des animaux. — 2 Pierre 2:12a.

      7, 8. Pourquoi les investigations des scientifiques sont-​elles insuffisantes ?

      7 On comprend alors pourquoi quelqu’un comme le professeur de physique Freeman Dyson a écrit : “ D’autres que moi, et non des moindres, posent les mêmes questions que Job : Pourquoi souffrons-​nous ? Pourquoi le monde est-​il si injuste ? À quoi peuvent bien servir la douleur et le malheur ? ” (Job 3:20, 21 ; 10:2, 18 ; 21:7). Comme nous l’avons déjà dit, beaucoup se tournent vers la science plutôt que vers Dieu. Grâce aux travaux des biologistes, des océanographes et d’autres chercheurs, nous en apprenons toujours plus sur notre planète et sur la vie qu’elle abrite. Dans un autre domaine, les astronomes et les physiciens lèvent le voile sur les secrets du système solaire, des étoiles et même des galaxies lointaines (voir Genèse 11:6). À quelles conclusions logiques de tels faits les amènent-​ils ?

      8 Certains scientifiques disent que l’univers permet de percevoir la “ pensée ” ou l’“ écriture ” de Dieu. Mais se pourrait-​il qu’ils passent alors à côté du point capital ? On relève cette remarque dans la revue Science : “ Quand des chercheurs disent que la cosmologie révèle la ‘ pensée ’ ou l’‘ écriture ’ de Dieu, ils attribuent au divin ce qui est peut-être finalement l’aspect le plus négligeable de l’univers : sa structure physique. ” Le physicien et prix Nobel Steven Weinberg a d’ailleurs écrit : “ Plus l’univers nous semble compréhensible, et plus il semble absurde. ”

      9. Quels faits peuvent nous aider, nous et d’autres, à connaître le Créateur ?

      9 Mais peut-être faites-​vous partie des millions de personnes qui se sont penchées sérieusement sur la question et qui savent que le sens véritable de la vie est lié au fait de connaître le Créateur. Rappelons ces paroles de l’apôtre Paul : “ Depuis que Dieu a créé le monde ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables. ” (Romains 1:20, La Bible en français courant). Il y a donc des faits concernant le monde et la manière dont nous sommes constitués qui peuvent aider nos semblables, d’une part, à admettre l’existence du Créateur et, d’autre part, à trouver le sens de la vie en rapport avec lui. Considérons trois domaines : l’univers, l’origine de la vie et nos facultés mentales.

      Des raisons de croire

      10. Pourquoi devrions-​nous réfléchir à la notion du “ commencement ” ? (Genèse 1:1 ; Psaume 111:10.)

      10 D’où vient l’univers ? Sans doute savez-​vous que les données recueillies par les télescopes et les sondes spatiales ont convaincu la plupart des scientifiques que l’univers n’a pas toujours existé. Il a eu un commencement, et il continue de s’étendre. Qu’est-​ce que cela implique ? L’astronome Bernard Lovell a déclaré : “ Si, à un certain moment dans le passé, l’univers était proche d’un état singulier caractérisé par une taille infinitésimale et une densité infinie, nous sommes bien obligés de nous demander ce qu’il y avait avant [...]. Le problème du Commencement s’impose à nous. ”

      11. a) Quelle est l’étendue de l’univers ? b) Que laisse entendre la précision observée dans l’univers ?

      11 Par ailleurs, la manière dont l’univers en général et la terre en particulier sont conçus révèle des réglages d’une précision surprenante. Le soleil et d’autres étoiles, par exemple, se distinguent par deux qualités remarquables : leur durée de vie et leur stabilité. Selon les estimations actuelles, le nombre de galaxies dans l’univers visible serait compris entre 50 milliards (50 000 000 000) et 125 milliards. Et notre galaxie, la Voie lactée, compte à elle seule des milliards et des milliards d’étoiles. À présent, réfléchissez à ceci : comme vous le savez, pour que le moteur d’une automobile fonctionne il faut que le carburant et l’air soient mélangés dans des proportions précises. Si vous possédez une voiture, vous demanderez peut-être à un bon mécanicien de régler le moteur de manière à en améliorer le fonctionnement et le rendement. Si cette précision est importante pour un simple moteur, que dire du rendement d’une “ chaudière ” comme notre soleil ? De toute évidence, les principales forces à l’œuvre sont ajustées avec une grande précision ; elles sont réglées pour permettre la vie sur la terre. Cette précision est-​elle le simple fait du hasard ? Un jour, les questions suivantes ont été posées à Job : “ Sais-​tu à quelles lois le ciel doit obéir ? Est-​ce à toi de régler leur action sur la terre ? ” (Job 38:33, La Bible en français courant). La main de l’homme n’est pas intervenue dans la mise en place de ces mécanismes. Dès lors, d’où vient une telle précision ? — Psaume 19:1.

      12. Pourquoi n’est-​il pas absurde de supposer que l’univers soit le fait d’une Intelligence supérieure ?

      12 Se pourrait-​il qu’elle soit due à quelque chose ou à Quelqu’un d’invisible aux yeux humains ? Considérons cette question à la lumière de la science moderne. La plupart des astronomes admettent désormais l’existence d’objets célestes très puissants qu’on appelle des trous noirs. Bien qu’on ne puisse pas les voir, les spécialistes sont convaincus de leur existence. De même, la Bible parle d’un autre monde peuplé de puissantes créatures invisibles, des esprits. Si ces êtres puissants et invisibles existent, n’est-​il pas plausible que la précision observée dans tout l’univers soit le fait d’une Intelligence supérieure ? — Nehémia 9:6.

      13, 14. a) Qu’a établi la science concernant l’origine de la vie ? b) Que peut-​on déduire de l’existence de la vie sur terre ?

      13 Un deuxième type d’argument peut persuader quelqu’un de l’existence d’un Créateur : il a trait à l’origine de la vie. Depuis les expériences réalisées par Louis Pasteur, il est établi que la vie ne peut apparaître par génération spontanée à partir de rien. Mais alors, d’où vient la vie sur terre ? Dans les années 50, des savants ont tenté de démontrer qu’elle pouvait s’être développée lentement dans un océan primordial, à une époque où une atmosphère primitive était bombardée en permanence par la foudre. Cependant, des recherches récentes ont montré l’improbabilité d’une telle hypothèse, car ce type d’atmosphère n’a jamais existé. Des scientifiques se sont donc mis en quête d’une explication moins déficiente. Mais passent-​ils eux aussi à côté du point capital ?

      14 L’astronome britannique Fred Hoyle a consacré plusieurs dizaines d’années à l’étude de l’univers et de la vie qu’il abrite. Selon lui, “ au lieu d’accepter la probabilité fantastiquement faible que l’apparition de la vie puisse être le fruit des forces aveugles de la nature, il semble préférable de supposer que l’origine de la vie fut un acte intellectuel délibéré ”. Effectivement, plus on en apprend sur les merveilles de la vie, plus il apparaît logique qu’elle soit due à l’action d’une Source intelligente. — Job 33:4 ; Psaumes 8:3, 4 ; 36:9 ; Actes 17:28.

      15. Pourquoi peut-​on dire que vous êtes unique ?

      15 Nous avons parlé, premièrement, de l’univers et, deuxièmement, de l’origine de la vie sur terre. Passons maintenant à un troisième type d’argument : notre spécificité. Sous bien des rapports, les humains sont uniques, ce qui signifie que vous l’êtes également. Voyons en quoi. Sans doute avez-​vous déjà entendu des gens comparer le cerveau à un puissant ordinateur. Or, des découvertes récentes révèlent que cette image traduit mal la réalité. Un spécialiste du Massachusetts Institute of Technology a écrit : “ Les ordinateurs actuels sont loin d’égaler les aptitudes d’un enfant de quatre ans pour ce qui est de voir, de parler, de se déplacer et de faire preuve de bon sens. [...] On estime que la capacité de traitement de l’information du plus puissant des superordinateurs est équivalente au système nerveux d’un escargot, autrement dit à une fraction infime de la puissance du superordinateur que nous avons dans le crâne. ”

      16. Que montre notre aptitude à parler une langue ?

      16 Le langage est l’une des facultés que nous avons grâce à notre cerveau. Certaines personnes parlent deux, trois langues, et même davantage. En fait, cette aptitude à parler ne serait-​ce qu’une langue est spécifique aux humains (Isaïe 36:11 ; Actes 21:37-40). Les professeurs R. et D. Fouts écrivent : “ L’homme [...] est-​il seul capable de communiquer par langage ? [...] Il est certain que tous les animaux supérieurs communiquent par [...] des gestes, des odeurs, des appels, des cris et des chants, et même, pour les abeilles, des danses. Pourtant, les animaux autres que l’homme ne semblent pas avoir de langage grammaticalement structuré. Et, ce qui peut être très significatif, les animaux n’utilisent pas de représentation graphique. Au mieux, ils parviennent à griffonner. ” Effectivement, les humains sont les seuls à utiliser leur cerveau pour parler une langue et dessiner des signes qui veulent dire quelque chose. — Voir Isaïe 8:1 ; 30:8 ; Luc 1:3.

      17. Quelle différence fondamentale y a-​t-​il entre un animal et un être humain devant une glace ?

      17 Une autre de nos caractéristiques est que nous sommes conscients de notre existence, de ce que nous sommes (Proverbes 14:10). Avez-​vous déjà observé comment réagit un oiseau, un chien ou un chat qui se voit dans une glace ? Il donne des coups de bec, il gronde ou il attaque. Pourquoi ? Parce qu’il ne se reconnaît pas et qu’il pense avoir affaire à un autre animal. Vous, par contre, quand vous vous regardez dans une glace, vous savez que cette image est la vôtre (Jacques 1:23, 24). Vous pouvez vérifier votre apparence ou imaginer comment vous serez d’ici quelques années. Les animaux en sont incapables. Votre cerveau fait vraiment de vous quelqu’un d’unique. À qui en attribuer le mérite ? Comment expliquer l’existence de votre cerveau autrement que par l’intervention de Dieu ?

      18. Quelles facultés mentales nous distinguent des animaux ?

      18 Notre cerveau nous permet également d’apprécier l’art et la musique, et d’avoir un sens moral (Exode 15:20 ; Juges 11:34 ; 1 Rois 6:1, 29-35 ; Matthieu 11:16, 17). Pourquoi les animaux n’ont-​ils pas ces facultés ? Ils utilisent leur cerveau essentiellement pour satisfaire des besoins immédiats, comme trouver à manger, trouver un ou une partenaire, ou fabriquer un abri. Les humains sont les seuls à voir plus loin que le court terme ; certains réfléchissent même aux conséquences qu’auront à long terme leurs actions sur l’environnement ou sur leurs descendants. Pourquoi en est-​il ainsi ? Ecclésiaste 3:11 dit à propos des humains : “ Même les temps indéfinis, [le Créateur] les a mis dans leur cœur. ” Cette capacité de réfléchir à la notion de temps indéfinis et même d’envisager la vie éternelle est assurément tout à fait particulière.

      Permettons au Créateur de donner plus de sens à notre vie

      19. Quel raisonnement en trois questions pourrions-​nous tenir pour aider quelqu’un à réfléchir à l’existence du Créateur ?

      19 Nous n’avons considéré que trois domaines : la précision omniprésente dans l’immense univers, l’origine de la vie sur terre et le caractère indéniablement unique du cerveau humain avec ses multiples facultés. Qu’est-​ce que cela nous apprend ? Voici le raisonnement que vous pourriez tenir pour aider quelqu’un à tirer une conclusion. Tout d’abord, demandez-​lui : L’univers a-​t-​il eu un commencement ? Il est très probable qu’il répondra par l’affirmative. Demandez alors : Ce commencement a-​t-​il été provoqué ou non ? La plupart des gens pensent que le commencement de l’univers a été provoqué. Ce qui amène la dernière question : Le commencement a-​t-​il été provoqué par quelque chose d’éternel ou par Quelqu’un d’éternel ? Peut-être cette manière claire et logique de présenter les choses amènera-​t-​elle votre interlocuteur à tirer cette conclusion : il doit y avoir un Créateur. S’il en est ainsi, ne doit-​on pas envisager que la vie ait un sens ?

      20, 21. Pourquoi est-​il essentiel de connaître le Créateur pour que notre vie ait un sens ?

      20 Toute notre existence, y compris notre sens moral et la moralité elle-​même, devrait être rattachée au Créateur. Le docteur Rollo May a écrit un jour : “ Le seul fondement authentique de la morale est celui qui repose sur le sens suprême de la vie. ” Où trouver ce sens suprême ? Il ajoutait : “ Le fondement dernier est la nature de Dieu. Les principes de Dieu sont les principes fondamentaux de la vie depuis le début de la création jusqu’à la fin. ”

      21 Cela nous permet de comprendre pourquoi le psalmiste se montrait à la fois humble et sage quand il a adressé cette supplication au Créateur : “ Fais-​moi connaître tes voies, ô Jéhovah ! Enseigne-​moi tes sentiers. Fais-​moi marcher dans ta vérité et enseigne-​moi, car tu es mon Dieu de salut. ” (Psaume 25:4, 5). Mieux le psalmiste connaîtrait le Créateur, plus sa vie aurait un sens, un but, une orientation. Il peut en être de même de chacun de nous. — Exode 33:13.

      22. Qu’implique apprendre à connaître les voies du Créateur ?

      22 Apprendre à connaître les “ voies ” du Créateur, c’est savoir de mieux en mieux qui il est, tant dans le domaine de la personnalité que dans celui des manières d’agir. Mais comment peut-​on mieux le connaître, compte tenu de son invisibilité et de son incomparable puissance ? C’est ce que nous examinerons dans le prochain article.

      [Note]

      a De ses travaux sur la vie dans les camps de concentration nazis, le docteur Viktor Frankl a tiré la conclusion suivante : “ Les efforts de l’homme pour trouver un sens à sa vie constituent une motivation fondamentale et non une ‘ rationalisation secondaire ’ de ses pulsions ”, comme chez les animaux. Il a ajouté que, plusieurs dizaines d’années après la Seconde Guerre mondiale, un sondage effectué en France a montré que “ 89 pour 100 des personnes interrogées avaient admis que l’homme a besoin de vivre pour ‘ quelque chose ’ ”.

  • Apprenez à connaître votre Créateur
    La Tour de Garde 1999 | 15 juin
    • Apprenez à connaître votre Créateur

      “ Moi, je vais faire passer devant ta face tout ce que j’ai de bon, et vraiment je proclamerai le nom de Jéhovah devant toi. ” — EXODE 33:19.

      1. Pourquoi le Créateur mérite-​t-​il d’être honoré ?

      DANS le dernier livre de la Bible, l’apôtre Jean a consigné cette déclaration éloquente concernant le Créateur : “ Tu es digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées. ” (Révélation 4:11). Comme le montrait l’article précédent, les découvertes scientifiques apportent souvent de nouvelles raisons de croire au Créateur de toutes choses.

      2, 3. a) Qu’est-​ce que les gens ont besoin d’apprendre à propos du Créateur ? b) Pourquoi serait-​il insensé de vouloir rencontrer personnellement le Créateur ?

      2 S’il est important de savoir que le Créateur existe, il l’est tout autant d’apprendre qui il est, c’est-à-dire une personne bien réelle avec une personnalité et des voies attirantes. Quoi que vous ayez déjà fait pour cela, ne vous serait-​il pas profitable de mieux le connaître encore ? Pour ce faire, inutile de le rencontrer personnellement comme nous le ferions avec des humains.

      3 Jéhovah est à l’origine des étoiles ; notre soleil n’est qu’une étoile de taille moyenne, mais vous aviseriez-​vous d’essayer de le voir de près ? Sûrement pas. La plupart des gens font attention à ne pas le regarder en face ou à ne pas exposer trop longtemps leur épiderme à ses rayons puissants. Une température de quelque 15 millions de degrés centigrades règne en son centre. Cette fournaise thermonucléaire transforme chaque seconde quatre millions de tonnes de matière en énergie. Une fraction seulement de cette énergie atteint la terre sous forme de chaleur et de lumière, mais elle suffit à y entretenir la vie. Ces quelques données ne nous convainquent-​elles pas de la puissance redoutable du Créateur ? Isaïe a fort justement parlé de “ l’abondance de l’énergie vive [du Créateur], car il est aussi vigoureux en force ”. — Isaïe 40:26.

      4. Qu’a demandé Moïse, et qu’a fait alors Jéhovah ?

      4 Pourtant, saviez-​vous que quelques mois après que les Israélites eurent quitté l’Égypte, en 1513 avant notre ère, Moïse a demandé au Créateur : “ S’il te plaît, fais-​moi voir ta gloire. ” (Exode 33:18). Sachant que Dieu est l’Auteur ne serait-​ce que du soleil, on comprend qu’il ait répondu à Moïse : “ Tu ne peux voir ma face, car nul homme ne peut me voir et pourtant demeurer en vie. ” Il a cependant permis à Moïse de se tenir en un endroit abrité sur le mont Sinaï pendant qu’Il ‘ passait ’. Moïse a donc vu, dirait-​on, le “ dos ” de Dieu, une sorte de rémanence de la gloire (ou présence) du Créateur. — Exode 33:20-23 ; Jean 1:18.

      5. De quelle façon le Créateur a-​t-​il donné satisfaction à Moïse, et qu’est-​ce que cela montre ?

      5 Moïse, qui voulait mieux connaître le Créateur, a obtenu satisfaction. S’exprimant de toute évidence par l’intermédiaire d’un ange, Dieu est passé devant Moïse en déclarant : “ Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant la bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucun cas il n’accordera l’exemption de punition. ” (Exode 34:6, 7). Cet épisode montre que ce n’est pas en voyant une forme physique qu’on apprend à mieux connaître le Créateur, mais en acquérant une idée plus précise de ce qu’il est, de sa personnalité et de ses traits distinctifs.

      6. En quoi notre système immunitaire est-​il remarquable ?

      6 Un moyen pour cela est de discerner les qualités de Dieu à travers ce qu’il a créé. Considérons, par exemple, notre système immunitaire. Dans un numéro consacré à l’immunité, la revue Pour la science a dit : “ Sans le système immunitaire, [...] la vie n’existerait pas ; un mauvais fonctionnement du système entraîne la maladie et la mort. ” D’où vient ce système ? Dans un autre article de la même revue, on relevait cette information : “ L’arsenal de cellules qui coopèrent pour défendre l’organisme contre les agents infectieux provient d’un petit nombre de cellules présentes chez le fœtus dès la neuvième semaine. ” La femme enceinte transmet une certaine immunité à l’enfant qu’elle porte. Plus tard, le lait maternel permettra également au nouveau-né de recevoir des cellules immunitaires et des substances chimiques bénéfiques.

      7. Que peut-​on dire au sujet de notre système immunitaire, ce qui nous amène à quelle conclusion ?

      7 Vous avez de nombreuses raisons de penser que votre système immunitaire surpasse tout ce que la médecine moderne peut faire. Par conséquent, posez-​vous la question : ‘ Qu’est-​ce que cela indique à propos de Celui qui l’a conçu et qui nous l’a donné ? ’ De toute évidence, ce système ‘ présent chez le fœtus dès la neuvième semaine ’ et déjà prêt à protéger le nouveau-né est un chef-d’œuvre de sagesse et de réflexion. Mais peut-​il nous apprendre autre chose encore sur le Créateur ? Parce qu’ils ont consacré leur vie à soigner les déshérités, Albert Schweitzer et d’autres personnes sont reconnus généralement comme des philanthropes compatissants. Par comparaison, que peut-​on dire du Créateur, qui a donné un système immunitaire au riche comme au pauvre ? N’est-​il pas manifestement bienveillant, impartial, compatissant et juste ? Cela ne correspond-​il pas exactement à la description du Créateur que Moïse a entendue ?

      Il révèle qui il est

      8. Par quel moyen particulier Jéhovah se fait-​il connaître ?

      8 Il existe un autre moyen de mieux connaître le Créateur : c’est la Bible. Ce moyen est particulièrement précieux, car il y a des choses le concernant que la science et l’univers ne peuvent absolument pas nous révéler, et d’autres que la Bible rend beaucoup plus claires. C’est le cas, par exemple, du nom personnel du Créateur. Seule la Bible dévoile ce nom et ce qu’il implique. Dans les manuscrits hébreux de la Bible, il apparaît environ 7 000 fois sous la forme de quatre consonnes qu’on peut transcrire YHWH ou JHVH et qui, en français, se prononcent traditionnellement Jéhovah. — Exode 3:15 ; 6:3.

      9. Que signifie le nom personnel du Créateur, et que pouvons-​nous en conclure ?

      9 Si nous voulons mieux connaître le Créateur, il nous faut prendre conscience qu’il n’est pas simplement une “ Cause première ” abstraite ni un obscur “ Je suis ”. C’est ce que montre précisément son nom personnel, qui est une forme d’un verbe hébreu signifiant “ devenir ” ou “ être ”a. (Voir Genèse 27:29 ; Ecclésiaste 11:3.) Ce nom a pour sens “ Il fait devenir ” ; il met en évidence que Dieu forme des desseins mais aussi qu’il agit. Par notre connaissance et notre utilisation de son nom, nous pouvons mieux encore prendre conscience qu’il réalise ses promesses et qu’il agit pour amener son dessein à accomplissement.

      10. Quel fait important le récit de la Genèse nous permet-​il de comprendre ?

      10 C’est par la Bible qu’on connaît les desseins de Dieu et sa personnalité. Le récit de la Genèse révèle qu’il fut un temps où les humains étaient en paix avec Dieu et où ils avaient la perspective de mener une longue vie pleine de sens (Genèse 1:28 ; 2:7-9). Soyons convaincus que, conformément à la signification de son nom, Jéhovah mettra fin aux souffrances et à la situation sans issue qui accablent depuis longtemps les humains. À propos de la réalisation de son dessein, nous lisons : “ Le monde est tombé sous le pouvoir de ce qui ne mène à rien, non parce qu’il l’a voulu lui-​même, mais parce que Dieu l’y a mis. Il y a toutefois une espérance : c’est que le monde lui-​même [...] aura part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. ” — Romains 8:20, 21, La Bible en français courant.

      11. Pourquoi s’intéresser aux récits bibliques, et en quoi consiste celui qui concerne Élisha et Naamân ?

      11 La Bible peut également nous aider à mieux connaître notre Créateur par le témoignage qu’elle donne sur ses manières d’agir et de réagir lorsqu’il entretenait des relations avec l’Israël d’autrefois. Voyez, par exemple, l’épisode concernant Élisha et Naamân, le chef militaire de l’hostile Syrie. Le récit que vous pouvez lire en 2 Rois chapitre 5 nous apprend qu’une petite captive israélite avait affirmé que l’intervention d’Élisha permettrait de guérir la lèpre de Naamân. Celui-ci s’est donc rendu en Israël, s’attendant à ce qu’Élisha se livre à quelque rite de guérison mystique avec force mouvements des mains. Au lieu de cela, Élisha lui a dit d’aller se baigner dans le Jourdain. Bien que ses serviteurs aient dû l’en convaincre, Naamân a fini par suivre le conseil, et il a été guéri. Il a alors voulu offrir des présents de valeur, mais Élisha les a refusés. Par la suite, l’un des compagnons d’Élisha est allé trouver furtivement Naamân, à qui il a menti pour lui soutirer quelques biens. Pour prix de sa malhonnêteté, il a été frappé de la lèpre. Ce récit, à la fois captivant et très humain, est riche de leçons.

      12. Qu’est-​ce que le récit relatif à Élisha et à Naamân nous apprend sur le Créateur ?

      12 Sous une forme agréable, le récit nous apprend que le Grand Créateur de l’univers n’est pas trop élevé pour remarquer avec bienveillance une petite fille, attitude qui contraste singulièrement avec celle qu’on observe de nos jours au sein de nombreuses cultures. Ce récit prouve également que le Créateur ne favorise pas une race ou une nation particulière (Actes 10:34, 35). Autre point intéressant, au lieu de recommander le recours à des tours de passe-passe, si courants chez certains “ guérisseurs ” d’hier et d’aujourd’hui, le Créateur a manifesté une sagesse remarquable. Il savait comment guérir la lèpre. Il a également fait preuve de perspicacité et de justice en ne permettant pas que la fraude paie. Là encore, n’est-​ce pas cohérent avec ce que Moïse a entendu sur la personnalité de Jéhovah ? Ce récit biblique est court, mais il nous en apprend beaucoup sur notre Créateur. — Psaumes 33:5 ; 37:28.

      13. Donnez des exemples de précieuses leçons qu’on peut tirer des récits bibliques.

      13 D’autres récits qui montrent comment Jéhovah a réagi aux actes d’ingratitude d’Israël attestent qu’il se soucie vraiment des humains. La Bible dit que les Israélites l’ont mis à l’épreuve à de multiples reprises, ce qui le peinait et l’attristait (Psaume 78:40, 41). On voit par là que le Créateur éprouve des sentiments et qu’il se soucie de ce que font les humains. Il y a également beaucoup à apprendre des récits concernant des personnages connus. Par exemple, au moment où il a choisi David pour être roi d’Israël, Dieu a dit à Samuel : “ L’homme voit ce qui paraît aux yeux, mais Jéhovah, lui, voit ce que vaut le cœur. ” (1 Samuel 16:7). Le Créateur regarde donc ce que nous sommes intérieurement ; il ne s’arrête pas aux apparences. Voilà qui est agréable à savoir.

      14. Que pouvons-​nous faire pour tirer profit de notre lecture des Écritures hébraïques ?

      14 Trente-neuf des livres de la Bible ont été écrits avant l’époque de Jésus. Il est bénéfique de les lire, mais ce ne devrait pas être seulement pour connaître les récits ou l’histoire bibliques. Si nous voulons vraiment apprendre qui est notre Créateur, il nous faut méditer sur ces récits, nous demander par exemple ce que tel ou tel épisode nous révèle sur sa personnalité ou laquelle de ses qualités transparaît dans ce que nous venons de lireb. Cette façon de faire peut aider même les gens sceptiques à se rendre compte que la Bible est d’origine divine et les amener à mieux connaître son Auteur plein d’amour.

      Un grand Enseignant nous fait connaître le Créateur

      15. Pourquoi les actions et les enseignements de Jésus sont-​ils forcément instructifs ?

      15 Évidemment, les gens qui doutent de l’existence du Créateur ou qui n’en ont pas une image bien nette ne savent peut-être pas grand-chose sur la Bible. Sans doute en avez-​vous déjà rencontrés qui seraient bien en peine de dire si Moïse a vécu avant ou après Matthieu, ou qui ne savent à peu près rien de ce que Jésus a fait et enseigné. Ce dernier point est particulièrement regrettable, car si quelqu’un peut nous en apprendre beaucoup sur le Créateur, c’est assurément le grand Enseignant, Jésus. Du fait de sa profonde intimité avec Dieu, il était bien placé pour le faire connaître (Jean 1:18 ; 2 Corinthiens 4:6 ; Hébreux 1:3). Et c’est effectivement ce qu’il a fait. Il a d’ailleurs dit : “ Qui m’a vu a vu le Père aussi. ” — Jean 14:9.

      16. Que nous apprend la rencontre de Jésus avec une Samaritaine ?

      16 Rappelez-​vous ce qui s’est passé un jour près de la ville de Sychar. Bien que fatigué d’avoir beaucoup marché, Jésus a parlé avec une Samaritaine. Il lui a expliqué des vérités profondes, mettant l’accent sur la nécessité d’‘ adorer le Père avec l’esprit et la vérité ’. Les Juifs de cette époque évitaient les Samaritains. Jésus, lui, a imité Jéhovah, qui est prêt à accepter les hommes et les femmes sincères de toutes les nations, comme nous l’avons constaté par le récit concernant Élisha et Naamân. Voilà qui nous assure que Jéhovah est au-dessus de l’hostilité religieuse mesquine qui imprègne le monde moderne. Remarquons également que Jésus s’est montré disposé à enseigner une femme, une femme qui, de surcroît, vivait avec un homme qui n’était pas son mari. Au lieu de la condamner, il l’a traitée avec dignité, d’une manière qui lui soit vraiment profitable. Par la suite, d’autres Samaritains ont écouté Jésus et ils sont arrivés à cette conclusion : “ Nous savons que cet homme est vraiment le sauveur du monde. ” — Jean 4:2-30, 39-42 ; 1 Rois 8:41-43 ; Matthieu 9:10-13.

      17. Quelle leçon se dégage du récit de la résurrection de Lazare ?

      17 Considérons un autre exemple de ce que les actions et les enseignements de Jésus peuvent nous apprendre du Créateur à travers ce qui s’est passé à la mort de Lazare, un ami de Jésus. À l’époque, Jésus avait déjà fait la démonstration de son pouvoir de ramener les morts à la vie (Luc 7:11-17 ; 8:40-56). Pourtant, quelle réaction a-​t-​il eue devant le chagrin de Marie, la sœur de Lazare ? Le texte dit qu’il “ gémit dans l’esprit et se troubla ”. Jésus n’était ni indifférent ni distant ; il “ se laissa aller aux larmes ”. (Jean 11:33-35.) Ce n’était pas une simple manifestation émotive. Jésus s’est senti poussé à faire quelque chose : il a ressuscité Lazare. On imagine à quel point cet épisode a aidé les apôtres à comprendre les sentiments et les actes du Créateur. Il devrait également nous aider, nous et d’autres, à cerner Sa personnalité et Ses voies.

      18. Comment devrait-​on considérer l’étude de la Bible ?

      18 Nous ne devrions pas avoir honte d’étudier la Bible et d’approfondir notre connaissance du Créateur. La Bible n’est pas un livre dépassé. Jean l’a étudiée ; il est devenu aussi un proche compagnon de Jésus. Il a écrit par la suite : “ Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous parvenions à connaître le véritable. Et nous sommes en union avec le véritable, par le moyen de son Fils Jésus Christ. C’est là le vrai Dieu et la vie éternelle. ” (1 Jean 5:20). Notez qu’employer son “ intelligence ” pour apprendre à connaître “ le véritable ”, le Créateur, peut conduire à “ la vie éternelle ”.

      Comment aider autrui à connaître le Créateur ?

      19. Qu’a-​t-​on fait pour aider les sceptiques ?

      19 Certains ont beaucoup de mal à croire qu’il existe un Créateur compatissant qui se soucie de nous et à comprendre qui il est. Ils sont des millions dans le monde que l’existence d’un Créateur laisse sceptiques ou qui en ont une image qui ne correspond pas à celle de la Bible. Comment les aider ? Lors des assemblées de district et des assemblées internationales que les Témoins de Jéhovah ont tenues en 1998 et en 1999, un nouvel ouvrage convaincant a été publié en de nombreuses langues. Il s’agit du livre Y a-​t-​il un Créateur qui se soucie de vous ?

      20, 21. a) Comment pouvons-​nous utiliser efficacement le livre Créateur ? b) Citez des faits qui montrent l’efficacité du livre Créateur.

      20 Cette publication fortifiera votre propre foi dans le Créateur et augmentera votre connaissance de sa personnalité et de ses voies. Pourquoi en sommes-​nous si sûrs ? Parce que le livre Y a-​t-​il un Créateur qui se soucie de vous ? a été spécialement pensé pour atteindre ces objectifs. La question “ qu’est-​ce qui pourrait donner plus de sens à votre vie ? ” en est l’un des fils conducteurs. Les matières sont présentées de manière à capter l’intérêt des personnes qui ont un bon niveau d’instruction, mais elles répondent aussi à des aspirations communes à tous. Cet ouvrage présente des arguments à la fois passionnants et persuasifs à l’intention de ceux qui doutent de l’existence d’un Créateur. Il ne part pas du principe que le lecteur croit en un Créateur. Les sceptiques apprécieront les références faites aux découvertes et aux idées scientifiques les plus récentes. Ces éléments affermiront aussi la foi de ceux qui croient déjà en Dieu.

      21 En étudiant ce nouveau livre, vous constaterez qu’il présente aussi un aperçu de l’histoire biblique qui aide le lecteur à mieux connaître Dieu en faisant ressortir certains aspects de Sa personnalité. C’est ce qu’ont déjà vérifié de nombreuses personnes qui l’ont lu (voir l’article suivant, pages 25, 26). Nous souhaitons que vous le constatiez vous aussi lorsque vous prendrez connaissance de ce livre et que vous l’utiliserez pour aider les autres à mieux connaître leur Créateur.

      [Notes]

      a À l’époque où il était rédacteur en chef du Catholic Biblical Quarterly, le théologien jésuite Michael Gruenthaner a appliqué à ce verbe ce qu’il avait dit du verbe qui lui est apparenté, à savoir qu’il “ n’emporte jamais l’idée d’une existence dans l’abstrait, mais exprime toujours le fait d’être ou de devenir phénoménalement, c’est-à-dire de se manifester concrètement ”.

      b Lorsqu’ils racontent des histoires bibliques à leurs enfants, les parents peuvent leur poser ce genre de questions. Ils les aideront ainsi à mieux connaître Dieu et leur apprendront à méditer sur sa Parole.

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