Agissez sans tarder !

Le premier pas consiste à vous avouer à vous-​même que vous avez un problème. “ Après réflexion, raconte Danielle, je me suis rendu compte que j’avais les mêmes sentiments et les mêmes habitudes que les anorexiques. Ce constat m’a effrayée. ”

Ensuite, priez Jéhovah à propos de votre maladiec. Implorez-​le de vous aider à voir clair pour en trouver les causes et les surmonter. Vous pouvez reprendre cette prière de David : “ Scrute-​moi, ô Dieu, et connais mon cœur. Examine-​moi, et connais mes pensées troublantes, vois s’il y a en moi quelque voie douloureuse, et conduis-​moi dans la voie des temps indéfinis. ” — Psaume 139:23, 24.

Toutefois, vous vous apercevrez peut-être que vous ne voulez pas abandonner vos habitudes alimentaires. Vous en êtes devenue dépendante, comme d’une drogue. Voilà un autre sujet à aborder dans la prière. C’est ce que Danielle a dû faire. “ Au début, admet-​elle, je ne voulais pas vraiment guérir. J’ai dû prier pour avoir envie de m’en sortir. ”

En troisième lieu, parlez à l’un de vos parents ou à un autre adulte en mesure de vous aider. Un adulte attentionné ne vous fera pas honte. Au contraire, il s’efforcera d’imiter Jéhovah, de qui la Bible déclare : “ Il n’a ni méprisé ni eu en dégoût l’affliction de l’affligé ; il ne lui a pas caché sa face, et quand il a crié au secours vers lui, il a entendu. ” — Psaume 22:24.

Il est vrai que la guérison est longue et difficile. Il faut parfois l’aide de professionnelsd. L’important, c’est d’agir. C’est ce qu’une jeune boulimique a décidé de faire. “ Un jour, relate-​t-​elle, j’ai pris conscience que j’étais esclave des purges. Mais je n’étais pas sûre de pouvoir arrêter. Finalement, j’ai fait la chose la plus dure que j’aie jamais eue à faire : j’ai demandé de l’aide. ”

Vous pouvez en faire autant !

[Encadré, page 19]

“ Je crois que tu as un problème... ”

Si un membre de votre famille ou un(e) ami(e) vous dit cela, ne vous braquez pas. Imaginez qu’une amie ait remarqué que l’ourlet de votre robe se découd. N’apprécieriez-​vous pas qu’elle vous le signale avant qu’il ne se défasse davantage ? La Bible déclare : “ Il existe tel ami plus attaché qu’un frère. ” (Proverbes 18:24). Quelqu’un qui vient vous dire que vous avez peut-être un problème et que cela l’inquiète est tout à fait ce genre d’ami !

[Encadré, page 20]

En cas de rechute

Il est possible que vous ayez surmonté votre trouble de l’alimentation, mais que vous rechutiez quelques semaines ou quelques mois plus tard. Si cela arrive, ne baissez pas les bras. La Bible reconnaît que “ le juste peut tomber sept fois ”. (Proverbes 24:16.) Une rechute ne fait pas de vous un cas désespéré. Elle indique seulement que vous devez redoubler de détermination, détecter tout signe avant-coureur de rechute et vous confier, peut-être encore une fois, à des personnes compréhensives capables de vous aider.

[Encadré/Illustrations, page 20]

Documentez-​vous

Si vous avez un trouble de l’alimentation, il vous sera profitable de bien étudier le sujet. Plus vous en saurez sur le problème, mieux vous parviendrez à le combattre. Vous trouverez certainement utiles les articles de Réveillez-vous ! du 22 janvier 1999, pages 3-12, et du 22 avril 1999, pages 13-15.