Au Canada, les “voleurs de temps”, les employés qui flânent à leur travail, font perdre à leurs employeurs quelque 15 milliards de dollars (canadiens), soit “plus de trois fois le montant total des pertes dues aux vols perpétrés par les employés, aux détournements de fonds, à la fraude à l’assurance, au vandalisme, aux pots-de-vin, aux incendies criminels et aux autres délits touchant les affaires”. Selon une étude faite en 1986, aux États-Unis, le temps ainsi volé causerait des pertes s’élevant à 170 milliards de dollars.

Au travail

Faire honnêtement sa journée de travail, pour laquelle on reçoit un salaire, est non seulement normal mais requis par les Écritures (Colossiens 3:22-24). Cependant, des milliers d’employés volent du temps à leur employeur en prolongeant les pauses, en arrivant en retard au travail et en le quittant avant l’heure, en passant beaucoup de temps à arranger leur tenue après le début du travail, en utilisant le téléphone de la société pour de longues communications non autorisées, en s’occupant de leurs affaires personnelles pendant les heures de travail ou même en s’accordant un petit somme. Ce genre de vol est payé par tous.