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Job a enduré, nous le pouvons aussi!La Tour de Garde 1994 | 15 novembre
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Job a enduré, nous le pouvons aussi!
“Voyez, nous proclamons heureux ceux qui ont enduré.” — JACQUES 5:11.
1. Qu’a dit un chrétien âgé à propos des épreuves qu’il traversait?
“LE DIABLE me talonne! Je me sens comme Job!” C’est en ces termes qu’Alexander Macmillan s’est ouvert de ses sentiments à un ami intime au siège des Témoins de Jéhovah. Frère Macmillan a achevé le cours de sa vie terrestre le 26 août 1966, à 89 ans. Il savait que le mérite de son service fidèle ‘l’accompagnerait’, comme pour les autres chrétiens oints (Révélation 14:13). En effet, les oints poursuivent sans interruption leur service pour Jéhovah grâce à une résurrection pour la vie immortelle dans les cieux. Les amis de frère Macmillan se sont réjouis qu’il ait obtenu cette récompense. Durant ses dernières années, il a toutefois été accablé par diverses épreuves, entre autres des ennuis de santé, qui l’avaient rendu intimement conscient de l’acharnement de Satan à briser sa fidélité à Dieu.
2, 3. Qui était Job?
2 Quand frère Macmillan disait qu’il se sentait comme Job, il faisait allusion à un homme dont la foi a été durement éprouvée. Job vivait “au pays d’Uz”, probablement dans le nord de l’Arabie. Descendant de Sem, un fils de Noé, il adorait Jéhovah. Les épreuves de Job se situent approximativement entre la mort de Joseph et le moment où Moïse s’est affirmé un homme droit. Durant cette période-là, personne sur terre ne manifesta une piété comparable à celle de Job. Jéhovah lui-même considérait Job comme un homme irréprochable, droit et craignant Dieu. — Job 1:1, 8.
3 Job, “le plus grand de tous les Orientaux”, avait de nombreux serviteurs, et son cheptel comptait 11 500 têtes. Mais c’étaient les richesses spirituelles qui avaient le plus de valeur pour lui. À l’instar des pères de famille pieux de notre époque, Job a très certainement fait connaître Jéhovah à ses sept fils et à ses trois filles. Même quand ses enfants n’ont plus vécu sous son toit, il exerçait les fonctions de prêtre pour la famille en offrant des sacrifices en leur faveur, au cas où ils auraient péché. — Job 1:2-5.
4. a) Pourquoi les chrétiens persécutés devraient-ils s’intéresser à Job? b) Concernant Job, quelles questions allons-nous examiner?
4 Job est un personnage auquel les chrétiens persécutés peuvent s’intéresser pour s’affermir en vue d’endurer patiemment. Le disciple Jacques a écrit: “Voyez, nous proclamons heureux ceux qui ont enduré. Vous avez entendu parler de l’endurance de Job et vous avez vu l’issue que Jéhovah lui a ménagée, et vous avez constaté que Jéhovah est plein de tendre affection et miséricordieux.” (Jacques 5:11). Tout comme Job, les disciples oints de Jésus et la “grande foule” vivant actuellement ont besoin d’endurance pour surmonter les épreuves que subit leur foi (Révélation 7:1-9). Quelles épreuves Job a-t-il donc endurées? Pourquoi les a-t-il subies? Et comment tirer profit du récit de ses malheurs?
Une question brûlante
5. Que se passait-il au ciel, à l’insu de Job?
5 Job ignorait qu’une question capitale allait sous peu être soulevée au ciel. Un jour, “les fils du vrai Dieu entrèrent pour se placer devant Jéhovah”. (Job 1:6.) Le Fils unique de Dieu, la Parole, était présent (Jean 1:1-3). Étaient également présents les anges justes ainsi que les ‘fils de Dieu’ angéliques désobéissants (Genèse 6:1-3). Satan s’y trouvait, car son expulsion du ciel n’aurait pas lieu avant l’établissement du Royaume en 1914 (Révélation 12:1-12). À l’époque de Job, Satan allait soulever une question brûlante. Il était sur le point de mettre en doute la légitimité de la souveraineté de Jéhovah sur toutes Ses créatures.
6. Qu’essayait de faire Satan, et par quelles paroles a-t-il calomnié Dieu?
6 “D’où viens-tu?” demanda Jéhovah. Satan répondit: “D’errer çà et là sur la terre et d’y circuler.” (Job 1:7). Satan avait cherché quelqu’un à dévorer (1 Pierre 5:8, 9). En brisant l’intégrité de serviteurs de Jéhovah, Satan cherchait à prouver que personne n’obéirait totalement à Dieu par amour. Abordant le sujet, Jéhovah demanda à Satan: “As-tu fixé ton cœur sur mon serviteur Job, qu’il n’y a personne comme lui sur la terre, un homme irréprochable et droit, craignant Dieu et s’écartant du mal?” (Job 1:8). Job satisfaisait aux normes divines, qui prenaient en considération ses imperfections (Psaume 103:10-14). Mais Satan répondit: “Est-ce pour rien que Job a craint Dieu? N’as-tu pas dressé une haie autour de lui, et autour de sa maison, et autour de tout ce qui est à lui, à la ronde? L’œuvre de ses mains, tu l’as bénie, et son cheptel s’est répandu sur la terre.” (Job 1:9, 10). Par ces paroles, le Diable calomnia Jéhovah en laissant entendre que personne n’aime ni n’adore Dieu pour ce qu’Il est, mais parce qu’Il soudoie ses créatures pour qu’elles le servent. Satan prétendit que Job servait Dieu en raison d’intérêts égoïstes et non par amour.
Satan attaque
7. De quelle façon le Diable a-t-il provoqué Dieu, et comment Jéhovah a-t-il répondu?
7 “Mais, dit Satan, pour changer, avance ta main, s’il te plaît, et touche à tout ce qui est à lui, et vois s’il ne te maudit pas à ta face.” Comment Dieu allait-il répondre à une telle provocation? “Voici, dit Jéhovah, tout ce qui est à lui est en ta main. Seulement n’avance pas ta main contre lui!” Le Diable avait prétendu que toutes les possessions de Job étaient bénies, accrues et protégées comme par une haie. Dieu allait permettre que Job souffre, mais avec une réserve: que son corps ne soit pas touché. Résolu au mal, Satan quitta l’assemblée. — Job 1:11, 12.
8. a) Quelles pertes matérielles Job a-t-il subies? b) Quelle était la véritable origine du “feu de Dieu”?
8 Peu après, l’attaque de Satan commençait. Un serviteur de Job vint annoncer à son maître une mauvaise nouvelle: “Les bovins étaient en train de labourer et les ânesses paissaient à côté d’eux, quand les Sabéens ont fait une incursion et les ont pris, et ils ont abattu les serviteurs du tranchant de l’épée.” (Job 1:13-15). La “haie” protectrice qui entourait les biens de Job avait été enlevée. Presque immédiatement, les forces démoniaques étaient à l’œuvre, car un autre serviteur vint dire: “Le feu de Dieu est tombé des cieux et s’est mis à flamber parmi les moutons et les serviteurs, et il les a dévorés.” (Job 1:16). Quelle manœuvre diabolique! Faire croire que Dieu était responsable d’un pareil malheur qui, de surcroît, frappait un de ses serviteurs! Comme la foudre vient du ciel, il aurait été facile d’accuser Jéhovah, alors qu’en réalité ce feu était d’origine démoniaque.
9. Se sachant ruiné, Job a-t-il rompu ses relations avec Dieu?
9 Satan poursuivant son attaque, un autre serviteur a rapporté que les Chaldéens s’étaient emparés des chameaux de Job et avaient abattu tous les autres serviteurs (Job 1:17). Job était ruiné, mais cela n’a pas anéanti ses relations avec Dieu. Sauriez-vous subir une lourde perte matérielle sans pour autant dévier de votre fidélité à Jéhovah?
Une tragédie bien pire
10, 11. a) Qu’est-il arrivé aux dix enfants de Job? b) Après la mort tragique de ses dix enfants, comment Job considérait-il Jéhovah?
10 Le Diable n’en avait pas fini avec Job. Un autre serviteur encore apporte la nouvelle suivante: “Tes fils et tes filles étaient en train de manger et de boire du vin dans la maison de leur frère, le premier-né. Et voici qu’un grand vent est arrivé de la région du désert, et il a frappé les quatre coins de la maison, si bien qu’elle est tombée sur les jeunes gens et ils sont morts. Et j’ai réussi à me sauver, moi tout seul, pour te l’annoncer.” (Job 1:18, 19). Une personne mal informée pourrait dire que les ravages provoqués par ce vent étaient le fait de Dieu. Or, c’étaient les forces démoniaques qui avaient frappé Job dans ce qu’il avait de particulièrement cher.
11 Accablé de chagrin, Job “déchira son manteau sans manches, et coupa les cheveux de dessus sa tête, et s’affaissa à terre, et se prosterna”. Et pourtant, remarquez les mots qu’il eut: “Jéhovah a donné et Jéhovah a enlevé. Que le nom de Jéhovah continue d’être béni!” Le récit ajoute: “En tout cela Job ne pécha pas et n’attribua à Dieu rien qui fût inconvenant.” (Job 1:20-22). Une fois encore, Satan avait perdu. Et nous, serviteurs de Dieu, comment réagirions-nous si nous devions subir le deuil et le chagrin? Notre attachement désintéressé à Jéhovah et notre confiance en lui peuvent nous permettre d’endurer avec fidélité, tout comme Job. Les chrétiens oints, ainsi que leurs compagnons qui ont l’espérance terrestre, tirent assurément réconfort et encouragement du récit de l’endurance de Job.
La question prend de l’acuité
12, 13. Lors d’une autre assemblée au ciel, qu’a demandé Satan, et qu’a répondu Dieu?
12 Peu après, Jéhovah convoqua de nouveau une assemblée dans son lieu céleste. Job avait été privé de ses enfants, était tombé dans la pauvreté et, à en croire les apparences, tout cela lui avait été infligé par Dieu. Mais son intégrité n’était pas altérée. Naturellement, Satan n’allait pas reconnaître la fausseté de ses accusations contre Dieu et Job. À présent, les ‘fils de Dieu’ allaient entendre les arguments et les réfutations et voir Jéhovah manœuvrer le Diable en vue du règlement définitif de la question soulevée.
13 Jéhovah réclama des comptes à Satan par cette interrogation: “D’où viens-tu?” Que répondit Satan? “D’errer çà et là sur la terre et d’y circuler.” Jéhovah attira de nouveau l’attention sur son serviteur Job, un homme irréprochable, droit et craignant Dieu, qui tenait ferme son intégrité. Le Diable rétorqua: “Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme. Pour changer, avance ta main, s’il te plaît, et touche jusqu’à son os et à sa chair, et vois s’il ne te maudit pas à ta face.” Dieu dit alors: “Le voici en ta main! Seulement fais attention à son âme!” (Job 2:2-6). Satan laissait entendre que Jéhovah n’avait pas entièrement levé la protection dont il entourait Job, et il demandait que soient touchés son os et sa chair. Le Diable ne fut pas autorisé à tuer Job, mais il savait que la maladie le tourmenterait et ferait croire que Dieu le punissait pour quelque péché caché.
14. De quoi Satan a-t-il frappé Job, et pourquoi aucun humain ne pouvait-il soulager le malade?
14 Congédié de cette assemblée, Satan recourut à des raffinements de cruauté. Il frappa Job “d’un furoncle malin, depuis la plante de son pied jusqu’au sommet de sa tête”. On imagine mal l’état pitoyable de Job, assis au milieu de la cendre, se grattant avec un tesson de poterie (Job 2:7, 8)! Aucun médecin humain n’aurait réussi à le soulager de cette affliction terrible, douloureuse, répugnante et humiliante, car elle était provoquée par le pouvoir de Satan. Seul Jéhovah pouvait guérir Job. Si vous êtes un serviteur de Dieu atteint de maladie, n’oubliez jamais que Dieu peut vous aider à endurer et vous donner la vie dans un monde nouveau où la maladie aura disparu. — Psaume 41:1-3; Ésaïe 33:24.
15. À quoi la femme de Job a-t-elle incité son mari, et quelle a été la réaction de Job?
15 Finalement, la femme de Job dit: “Tiens-tu encore ferme ton intégrité? Maudis Dieu et meurs!” Le mot “intégrité” évoque l’idée d’attachement sans faille; la femme de Job s’est peut-être exprimée sur un ton sarcastique afin d’inciter son mari à maudire Dieu. Mais il répondit: “Comme parle une des femmes insensées, tu parles, toi aussi. Accepterons-nous du vrai Dieu seulement ce qui est bon et n’accepterons-nous pas aussi ce qui est mauvais?” Cette tactique de Satan échoua comme les autres, puisque le récit précise: “En tout cela Job ne pécha pas avec ses lèvres.” (Job 2:9, 10). Supposons que des membres de notre famille opposés au vrai culte nous disent que c’est folie de nous épuiser dans les activités chrétiennes et nous pressent de renier Jéhovah Dieu. Saurons-nous endurer cette épreuve comme Job, parce que nous aimons Jéhovah et désirons louer son saint nom? — Psaume 145:1, 2; Hébreux 13:15.
Trois imposteurs arrogants
16. Qui sont venus prétendument pour consoler Job, mais comment Satan les a-t-il manipulés?
16 Dans ce qui s’avéra être un nouveau plan satanique, trois “compagnons” de Job vinrent sous couleur de le consoler. L’un était Éliphaz, sans doute un descendant d’Abraham par Ésaü. C’était probablement le plus âgé, puisqu’il prit la parole en premier. Était également présent Bildad, qui descendait de Schuah, un des fils d’Abraham par Kéturah. Le troisième était Zophar, appelé le Naamathite en rapport avec sa famille ou son lieu de résidence, peut-être situé dans le nord-ouest de l’Arabie (Job 2:11; Genèse 25:1, 2; 36:4, 11). Comme ceux qui incitent aujourd’hui les Témoins de Jéhovah à renier Dieu, ce trio était manipulé par Satan dans une tentative visant à convaincre Job des crimes dont ils l’accusaient faussement et à briser son intégrité.
17. Qu’ont fait les trois visiteurs, et que n’ont-ils pas fait sept jours et sept nuits durant?
17 Les trois hommes exprimèrent leurs condoléances par une véritable mise en scène; ils pleurèrent, déchirèrent leurs vêtements, et lancèrent de la poussière sur leurs têtes. Mais ensuite ils restèrent assis avec Job, sept jours et sept nuits, sans prononcer une seule parole consolante (Job 2:12, 13; Luc 18:10-14)! Ces trois imposteurs arrogants manquaient tant de spiritualité qu’ils étaient incapables d’exprimer quelque pensée consolante à propos de Jéhovah et de ses promesses. En fait, ils étaient en train de tirer des conclusions erronées et se préparaient à s’en servir contre Job une fois passé le temps rituel du chagrin. Il est à noter qu’avant la fin des sept jours de mutisme, le jeune Élihu s’assit à portée de voix.
18. Pourquoi Job aspirait-il à trouver la paix dans la mort?
18 Job finit par rompre le silence. La visite des trois hommes ne lui avait procuré aucune consolation; il maudit donc le jour de sa naissance et se demanda pourquoi sa vie misérable se prolongeait. Il aspirait à trouver la paix dans la mort, n’imaginant pas même de connaître une joie réelle avant de mourir, maintenant qu’il était sans ressources, endeuillé et gravement malade. Mais Dieu n’allait pas permettre qu’il soit frappé à mort. — Job 3:1-26.
Les accusateurs de Job attaquent
19. Quelles accusations mensongères Éliphaz a-t-il portées contre Job?
19 Éliphaz fut le premier à prendre la parole à chacune des trois séries de discussions qui allaient une fois de plus mettre à l’épreuve l’intégrité de Job. Dans sa première harangue, il posa cette question: “Où les hommes droits ont-ils jamais été effacés?” Il en conclut que Job devait avoir fait quelque chose de mal pour se voir infliger une punition de Dieu (Job, chapitres 4, 5). Dans sa deuxième harangue, Éliphaz tourna en dérision la sagesse de Job et demanda: “Que sais-tu que nous ne sachions?” Il donnait à penser que Job essayait de se montrer supérieur au Tout-Puissant. Terminant sa deuxième diatribe, il décrivit Job comme un homme coupable d’apostasie, de corruption et de fourberie (Job, chapitre 15). Dans son dernier discours, Éliphaz accusa faussement Job de nombreux crimes: il aurait extorqué son semblable, refusé le pain et l’eau aux nécessiteux, tyrannisé la veuve et l’orphelin. — Job, chapitre 22.
20. De quelle nature étaient les attaques que Bildad a lancées contre Job?
20 S’exprimant le deuxième lors des trois séries de discussions, Bildad reprit dans l’ensemble le thème général défini par Éliphaz. Les harangues de Bildad furent plus courtes mais plus mordantes. Il alla jusqu’à accuser les enfants de Job d’avoir mal agi et d’avoir ainsi mérité la mort. Dans un raisonnement tordu, il se servit d’une illustration: tout comme les papyrus et les roseaux privés d’eau se dessèchent et meurent, ainsi en va-t-il “de tous ceux qui oublient Dieu”. L’affirmation est vraie, mais elle ne s’appliquait pas à Job (Job, chapitre 8). Bildad rangeait les malheurs de Job parmi ceux qui surviennent aux méchants (Job, chapitre 18). Lors de sa troisième et courte harangue, Bildad avança que l’homme est “une larve” et “un ver”, et donc impur devant Dieu. — Job, chapitre 25.
21. De quoi Zophar a-t-il accusé Job?
21 Zophar fut le troisième à s’exprimer dans ces discussions. En général, son argumentation calqua celles d’Éliphaz et de Bildad. Zophar accusa Job de méchanceté et le pressa d’abandonner ses pratiques pécheresses (Job, chapitres 11, 20). Après la deuxième série de discours, Zophar ne reprit plus la parole. Il n’eut rien à ajouter lors de la troisième. Tout au long des débats, Job répondit cependant courageusement à ses accusateurs. Par exemple, à un moment il dit: “Vous êtes tous de pénibles consolateurs! Y a-t-il une fin à des paroles qui ne sont que du vent?” — Job 16:2, 3.
Nous pouvons endurer
22, 23. a) Tout comme dans le cas de Job, comment le Diable pourrait-il tenter de briser notre intégrité envers Jéhovah Dieu? b) S’il est vrai que Job a enduré diverses épreuves, que pourrait-on se demander à propos de son état d’esprit?
22 Tout comme Job , il est possible que nous ayons à faire face à plusieurs épreuves en même temps, et Satan pourrait tenter de briser notre intégrité par le découragement et d’autres facteurs. Il pourrait essayer de nous tourner contre Jéhovah en cas de difficultés pécuniaires. Si nous perdons un être aimé ou que nous sommes malades, Satan pourrait chercher à nous en faire rejeter la responsabilité sur Dieu. Il se peut même que nous soyons accusés faussement, ainsi que Job l’a été par ses compagnons. Pour reprendre les termes de frère Macmillan, il est possible que Satan ‘nous talonne’, mais nous pouvons endurer.
23 Comme nous l’aurons noté jusqu’à ce stade, Job endurait ses diverses épreuves. Mais en était-il simplement réduit à endurer? Avait-il réellement l’esprit brisé? Voyons si Job avait vraiment perdu toute espérance.
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La récompense de Job, cause d’espérance pour nousLa Tour de Garde 1994 | 15 novembre
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La récompense de Job, cause d’espérance pour nous
Jéhovah (...) bénit la fin de Job, par la suite, plus que son commencement.” — JOB 42:12.
1. Que fait Jéhovah en faveur de ses serviteurs, même lorsque des épreuves les affaiblissent gravement?
JÉHOVAH “se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent réellement”. (Hébreux 11:6.) Il pousse également ses serviteurs dévoués à témoigner courageusement, même lorsque des épreuves les ont rendus aussi faibles que des morts (Job 26:5; Révélation 11:3, 7, 11). Cela s’est vérifié dans le cas de Job, souffrant. Bien qu’accablé de propos infamants par trois prétendus consolateurs, il ne s’est pas tu par peur des humains. Au contraire, il a porté un puissant témoignage.
2. Malgré la persécution et les privations qu’ils ont subies, comment des Témoins de Jéhovah sont-ils sortis de leurs épreuves?
2 De nombreux Témoins de Jéhovah de notre époque ont subi une persécution et des privations si terribles qu’ils ont frôlé la mort (2 Corinthiens 11:23). Toutefois, à l’imitation de Job, ils ont manifesté de l’amour envers Dieu et ont pratiqué la justice (Ézéchiel 14:14, 20). Eux aussi sont sortis de leurs épreuves déterminés à réjouir Jéhovah, étant affermis pour porter un puissant témoignage, et animés d’une espérance véritable.
Job porte un puissant témoignage
3. Quel genre de témoignage Job a-t-il porté dans son dernier discours?
3 La dernière fois qu’il a pris la parole, Job a porté témoignage avec plus de force que jamais auparavant. Il a complètement réduit au silence ses faux consolateurs. Avec une ironie mordante, il a dit: “Oh! comme tu as aidé celui qui est sans vigueur!” (Job 26:2). Job a exalté Jéhovah, dont la puissance suspend le globe terrestre sur le néant dans l’immensité et les nuages gorgés d’eau au-dessus de la terre (Job 26:7-9). Pourtant, Job a affirmé que ces merveilles ‘ne sont que les bords des voies de Jéhovah’. — Job 26:14.
4. Qu’a dit Job à propos de l’intégrité, et pourquoi pouvait-il s’exprimer ainsi?
4 Convaincu de son innocence, Job déclara: “Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité!” (Job 27:5). Contrairement aux accusations mensongères portées contre lui, il n’avait rien fait qui méritât ce qui lui arrivait. Job savait que Jéhovah n’entend pas les prières des apostats, mais qu’il récompense les hommes intègres. Ce n’est pas sans nous rappeler que, sous peu, l’ouragan que sera Harmaguédon chassera les méchants de leur lieu puissant et qu’ils n’échapperont pas à la main sans compassion de Dieu. En attendant, les serviteurs de Jéhovah marcheront dans leur intégrité. — Job 27:11-23.
5. Comment Job a-t-il défini la vraie sagesse?
5 Essayez d’imaginer ce trio imprégné de la sagesse du monde, écoutant Job tandis qu’il rappelle que l’homme s’est servi de ses capacités pour extraire l’or, l’argent et d’autres trésors du sol ou de la mer. “Cependant, dit-il, un plein sac de sagesse vaut mieux qu’un plein sac de perles.” (Job 28:18). Les faux consolateurs de Job ne pouvaient acheter la vraie sagesse. Elle provient du Créateur du vent, de la pluie, de l’éclair et du tonnerre. En fait, “la crainte [révérencielle] de Jéhovah — c’est là la sagesse, et se détourner du mal est l’intelligence”. — Job 28:28.
6. Pourquoi Job a-t-il parlé de sa vie d’antan?
6 Malgré ses souffrances, Job n’a pas abandonné le service de Jéhovah. Loin de se détourner du Très-Haut, cet homme intègre languissait après “l’intimité avec Dieu” qu’il avait connue auparavant (Job 29:4). Job ne se vantait pas lorsqu’il rappela qu’il ‘délivrait l’affligé, qu’il avait revêtu la justice, et était un vrai père pour les pauvres’. (Job 29:12-16.) Au contraire, il rapportait des faits tirés de sa vie de serviteur fidèle de Jéhovah. Pourrions-nous en dire autant de nous? Naturellement, Job montrait aussi la fausseté des accusations portées par les trois hypocrites.
7. Quel genre d’homme Job avait-il été?
7 Job essuyait les moqueries d’hommes plus jeunes que lui, ‘dont il aurait refusé de mettre les pères avec les chiens de son troupeau’. On le détestait et on lui crachait dessus. Malgré sa profonde affliction, on ne lui témoignait aucune considération (Job 30:1, 10, 30). Toutefois, parce qu’il était entièrement attaché à Jéhovah, il avait une conscience nette et pouvait dire: “Il me pèsera sur une balance exacte et Dieu connaîtra mon intégrité.” (Job 31:6). Job n’était ni un adultère, ni un intrigant; il n’avait jamais manqué d’aider les nécessiteux. Bien qu’ayant été riche, il n’avait jamais placé sa confiance dans l’opulence. Par ailleurs, Job n’était pas un idolâtre; il n’adorait pas des choses inanimées, comme la lune (Job 31:26-28). Confiant en Dieu, il a été d’une intégrité exemplaire. En dépit de ses nombreuses souffrances et de la présence de ses soi-disant consolateurs, Job a exposé sa défense de façon magistrale et a porté un magnifique témoignage. Le discours de Job étant fini, il s’en remit à Dieu, son Juge et son Rémunérateur. — Job 31:35-40.
Élihu prend la parole
8. Qui était Élihu, et comment a-t-il manifesté à la fois du respect et du courage?
8 À proximité se tenait un jeune homme dénommé Élihu, descendant de Buz, fils de Nahor, et donc parent éloigné d’Abraham, l’ami de Jéhovah (Ésaïe 41:8). Élihu s’était montré respectueux envers les hommes d’âge en écoutant les deux parties engagées dans le débat. Cependant, il s’exprima courageusement sur des sujets où ils étaient dans l’erreur. Par exemple, sa colère flamba contre Job “parce qu’il déclarait juste son âme plutôt que Dieu”. Sa colère s’enflamma surtout contre les prétendus consolateurs. Leurs déclarations exaltaient Dieu en apparence, mais en réalité elles l’outrageaient, car elles défendaient les positions de Satan dans la controverse. “Plein de mots” et poussé par l’esprit saint, Élihu fut un témoin de Jéhovah impartial. — Job 32:2, 18, 21.
9. En quels termes Élihu a-t-il suggéré un espoir de rétablissement pour Job?
9 Job avait fini par se préoccuper davantage de sa propre défense plutôt que de celle de Dieu. En fait, il avait contesté avec Dieu. Néanmoins, alors que l’âme de Job s’approchait de la mort, un espoir de rétablissement se dessina. Comment cela? En ce qu’Élihu fut poussé à dire que Jéhovah favorisait Job et lui adressait le message suivant: “Exempte-le de descendre dans la fosse! J’ai trouvé une rançon! Que sa chair devienne plus fraîche que dans la jeunesse, qu’il revienne aux jours de sa vigueur juvénile!” — Job 33:24, 25.
10. Jusqu’à quel point Job devait-il être éprouvé, mais de quoi pouvons-nous être sûrs conformément à 1 Corinthiens 10:13?
10 Élihu corrige Job pour avoir dit qu’il n’y a point de profit à se complaire en Dieu en restant intègre. Il déclara: “Loin du vrai Dieu d’agir méchamment et du Tout-Puissant d’agir injustement! Car selon la façon d’agir de l’homme tiré du sol il le rétribuera.” En mettant l’accent sur sa propre justice, Job avait agi avec légèreté, mais c’était parce qu’en la matière lui manquaient la connaissance et la perspicacité. Et Élihu d’ajouter: “Que Job soit éprouvé jusqu’à la limite, au sujet de ses réponses parmi les hommes de malfaisance!” (Job 34:10, 11, 35, 36). De même, notre foi et notre intégrité ne sont entièrement avérées que si nous sommes ‘éprouvés’ de quelque manière “jusqu’à la limite”. Cependant, notre Père céleste aimant ne permettra pas que nous soyons tentés au delà de ce que nous pouvons supporter. — 1 Corinthiens 10:13.
11. S’il nous arrivait d’être cruellement éprouvés, que devrions-nous nous rappeler?
11 Poursuivant sa déclaration, Élihu montra de nouveau que Job mettait trop l’accent sur sa propre justice. C’est sur notre Auteur grandiose que l’attention doit se concentrer (Job 35:2, 6, 10). Dieu “ne gardera pas en vie le méchant, déclara Élihu, mais le jugement des affligés, il le donnera”. (Job 36:6.) Personne ne peut faire que la voie de Dieu témoigne contre Lui et dire qu’Il a été injuste. Il est plus élevé que nous ne pouvons le savoir, et ses années sont inscrutablement nombreuses (Job 36:22-26). S’il nous arrivait d’être cruellement éprouvés, rappelons-nous que notre Dieu éternel est juste et qu’il nous récompensera de nos activités fidèles à sa louange.
12. Que laissent entendre les expressions qu’Élihu employa dans sa conclusion à propos de l’exécution du jugement de Dieu sur les méchants?
12 Comme Élihu parlait, une tempête se préparait. Tandis qu’elle se rapprochait, le cœur d’Élihu se mit à bondir et à trembler. Il parla des grandes œuvres de Jéhovah et dit: “Prête l’oreille à ceci, ô Job! Arrête-toi et observe les œuvres prodigieuses de Dieu.” Tout comme Job, nous devons réfléchir aux œuvres prodigieuses de Dieu ainsi qu’à sa dignité redoutable. “Quant au Tout-Puissant, dit Élihu, nous ne l’avons pas atteint, il est sublime en puissance, l’équité et l’abondance de justice, il ne les rabaissera pas. Que les hommes le craignent donc!” (Job 37:1, 14, 23, 24). Les expressions qu’Élihu utilisa dans sa conclusion nous rappellent que lorsque Dieu exécutera prochainement le jugement sur les méchants, il ne rabaissera pas l’équité et la justice et il préservera ceux qui l’adorent avec crainte et piété. Quel privilège de faire partie des hommes intègres qui saluent en Jéhovah le Souverain de l’univers! Endurez à la manière de Job, et ne laissez jamais le Diable vous entraîner hors de ce lieu béni où vous côtoyez ces foules joyeuses!
Jéhovah répond à Job
13, 14. a) Sur quels sujets Dieu commença-t-il à interroger Job? b) Que pouvons-nous retenir des autres questions posées par Dieu à Job?
13 Quel a dû être l’étonnement de Job lorsque Jéhovah lui a parlé du milieu de la tempête de vent! Cette tempête était le fait de Dieu, contrairement au grand vent par lequel Satan avait fait s’écrouler la maison, tuant les enfants de Job. Job resta sans voix aux questions de Dieu: “Où te trouvais-tu quand j’ai fondé la terre? (...) Qui a posé sa pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie et que tous les fils de Dieu se mirent à pousser des acclamations?” (Job 38:4, 6, 7). Jéhovah posa à Job une suite de questions au sujet de la mer, de la nuée qui l’habille, de l’aurore, des portes de la mort, de la lumière et des ténèbres, ainsi que des constellations. Job ne sut que répondre lorsque Jéhovah lui demanda: “Sais-tu les ordonnances des cieux?” — Job 38:33.
14 D’autres questions rappelèrent qu’avant que l’homme ne soit créé et ne reçoive la domination sur les poissons, les oiseaux, les bêtes sauvages et les bêtes rampantes, Dieu veillait sur ces créatures animales, sans l’aide ou les conseils des humains. Jéhovah posa ensuite des questions à propos de créatures tels le taureau sauvage, l’autruche et le cheval. Il demanda à Job: “Est-ce sur ton ordre que s’élève l’aigle et qu’il bâtit son nid à une grande hauteur?” (Job 39:27). Bien sûr que non! Imaginez la réaction de Job lorsque Dieu l’interroge, disant: “Celui qui critique le Tout-Puissant doit-il contester?” S’étonnera-t-on de la réponse de Job: “Voici que je suis devenu de peu d’importance. Que te répliquerai-je? J’ai mis ma main sur ma bouche.” (Job 40:2, 4). Parce que Jéhovah est immanquablement droit, si d’aventure nous étions tentés de nous plaindre de lui, nous devrions ‘mettre notre main sur notre bouche’. Les questions de Dieu magnifièrent également sa supériorité, sa dignité et sa force, toutes manifestées dans sa création.
Béhémoth et Léviathan
15. À quoi identifie-t-on généralement Béhémoth? Citez quelques-unes de ses caractéristiques.
15 Jéhovah parla ensuite de Béhémoth, que l’on identifie généralement à l’hippopotame (Job 40:15-24). Exceptionnel en raison de sa taille impressionnante, de son poids colossal et de son cuir coriace, cet animal est herbivore, il “mange de l’herbe verte”. Sa vigueur et son énergie résident dans ses hanches et dans les cordons musculaires de son ventre. Les os de ses pattes sont résistants comme des “tubes de cuivre”. Béhémoth ne s’affole pas dans les eaux torrentielles; au contraire, il nage avec aisance contre le courant.
16. a) À quelle créature correspond la description faite de Léviathan? Citez quelques particularités de cet animal. b) Que pourrait nous rappeler la puissance de Béhémoth et de Léviathan à propos de l’accomplissement des tâches qui nous sont confiées dans le service de Jéhovah?
16 Dieu demanda aussi à Job: “Peux-tu tirer Léviathan avec un hameçon, ou avec une corde peux-tu maintenir sa langue baissée?” La description faite de Léviathan correspond à celle du crocodile (Job 41:1-34). Il ne conclura d’alliance de paix avec personne, et aucun humain sensé n’aura l’audace de réveiller ce reptile. Des flèches ne le mettent pas en fuite, et “il rit de la vibration du javelot”. Lorsqu’il est en colère, Léviathan fait bouillonner les profondeurs comme une marmite d’onguent. Le fait que Léviathan et Béhémoth soient de loin plus puissants que lui a aidé Job à s’humilier. Nous aussi devons reconnaître humblement que nous ne sommes pas puissants de nous-mêmes. Nous avons besoin de la sagesse et de la force que donne Dieu pour échapper aux morsures de Satan, le Serpent, et pour accomplir les tâches qui nous sont confiées dans le service de Jéhovah. — Philippiens 4:13; Révélation 12:9.
17. a) De quelles façons Job a-t-il ‘contemplé Dieu’? b) Qu’est-ce qui a été prouvé par les questions auxquelles Job n’a su répondre, et en quoi cela nous est-il profitable?
17 Avec une humilité sincère, Job reconnut que son point de vue était erroné et admit qu’il avait parlé sans connaissance. Pourtant, il avait exprimé sa conviction de ‘contempler Dieu’ un jour (Job 19:25-27). Comment cela pourrait-il se faire, puisqu’aucun humain ne peut voir Jéhovah et continuer de vivre (Exode 33:20)? En fait, Job vit la manifestation de la puissance divine, il entendit la parole de Dieu, et les yeux de sa compréhension furent ouverts pour voir la vérité concernant Jéhovah. C’est pourquoi Job ‘se rétracta et se repentit dans la poussière et dans la cendre’. (Job 42:1-6.) Les nombreuses questions auxquelles il n’avait su répondre avaient prouvé la suprématie de Dieu et révélé la petitesse des hommes, fussent-ils attachés à Dieu comme l’était Job. Cela nous donne à comprendre que nous ne devons pas accorder à nos intérêts personnels plus d’importance qu’à la sanctification du nom de Jéhovah et à la défense de sa souveraineté (Matthieu 6:9, 10). Notre préoccupation première devrait être de rester fidèles à Jéhovah et d’honorer son nom.
18. Qu’ont dû faire les prétendus consolateurs de Job?
18 Maintenant, qu’allait-il advenir des consolateurs faux et suffisants? Jéhovah aurait été en droit de tuer Éliphaz, Bildad et Zophar qui, contrairement à Job, n’avaient pas dit la vérité à son sujet. Dieu ordonna: “Prenez pour vous sept taureaux et sept béliers, et allez vers mon serviteur Job, et vous devrez offrir un holocauste en votre faveur, et Job, mon serviteur, priera pour vous.” Afin de satisfaire à ces exigences, les trois hommes durent s’humilier. Job, qui était demeuré intègre, dut prier en leur faveur, et Jéhovah agréa sa prière (Job 42:7-9). Qu’est devenue la femme de Job, qui le pressa de maudire Dieu et de mourir? Il est à croire que, par la miséricorde divine, elle se réconcilia avec son mari.
La récompense promise nous donne l’espérance
19. Dans le cas de Job, comment Jéhovah montra-t-il sa supériorité sur le Diable?
19 Aussitôt que Job eut cessé de se tourmenter au sujet de ses souffrances et repris son service pour Dieu, Jéhovah changea sa situation. Après que Job eut prié pour les trois hommes, Dieu ‘fit s’en retourner sa condition de captif’ et lui donna ‘au double tout ce qui avait été à lui’. Jéhovah attesta Sa supériorité sur le Diable en faisant s’en retourner la main délétère de Satan et en guérissant miraculeusement Job. Dieu refoula également les hordes de démons et les tint à distance en dressant de nouveau autour de Job un campement protecteur constitué par les anges. — Job 42:10; Psaume 34:7.
20. De quelles façons Jéhovah a-t-il récompensé et béni Job?
20 Les frères, les sœurs et les anciennes connaissances de Job vinrent manger avec lui, le plaindre et le consoler du malheur que Jéhovah avait laissé venir sur lui. Chacun lui donna de l’argent et un anneau d’or. Jéhovah bénit la fin de Job plus que son commencement, de sorte qu’il finit par posséder 14 000 moutons, 6 000 chameaux, 1 000 paires de bovins et 1 000 ânesses. Job finit aussi par avoir sept fils et trois filles, autant que par le passé. Ses filles, Jémimah, Kéziah et Kéren-Happuch, furent les plus belles femmes de tout le pays, et Job leur donna un héritage parmi leurs frères (Job 42:11-15). Par ailleurs, Job vécut encore 140 ans et vit ses descendants jusqu’à la quatrième génération. Le récit se termine sur ces mots: “Job finit par mourir, vieux et rassasié de jours.” (Job 42:16, 17). C’est par l’action miraculeuse de Jéhovah Dieu que Job continua de vivre si longtemps.
21. De quelle utilité est pour nous le récit biblique concernant Job, et que devrions-nous être déterminés à faire?
21 Le récit biblique sur Job nous rend davantage conscients des stratagèmes de Satan et nous permet de comprendre que la souveraineté universelle est liée à l’intégrité des humains. Comme Job, tous ceux qui aiment Dieu seront éprouvés. Mais, à l’instar de Job, il nous est possible d’endurer. Il survécut à ses épreuves avec la foi et l’espérance, et il eut de nombreuses récompenses. Les serviteurs de Jéhovah d’aujourd’hui ont la vraie foi et la véritable espérance. Et quelle espérance extraordinaire notre Grand Rémunérateur a placée devant chacun de nous! Pensant à l’espérance céleste, les chrétiens oints seront mieux à même de servir Dieu fidèlement le restant de leur vie sur la terre. De nombreux chrétiens partageant l’espérance terrestre n’auront jamais à mourir, mais ceux qui meurent seront récompensés par la résurrection dans le Paradis terrestre, tout comme Job lui-même. Cette espérance certaine présente dans le cœur et l’esprit, que tous ceux qui aiment Dieu démontrent que Satan est un menteur en prenant fermement fait et cause pour Jéhovah, se révélant des hommes intègres et de fervents défenseurs de sa souveraineté universelle!
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