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  • “Ensuite elle en donna aussi à son mari”

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  • “Ensuite elle en donna aussi à son mari”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1990
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1990
w90 15/6 p. 31

“Ensuite elle en donna aussi à son mari”

ADAM était-​il présent quand le serpent parla à Ève et la trompa pour l’amener à se rebeller contre Dieu? La Bible ne dit pas cela. En Genèse 3:6, on lit qu’Ève “se mit donc à prendre de son fruit et à en manger. Ensuite elle en donna aussi à son mari, quand il fut avec elle”. Toutefois, certaines versions laissent entendre que les choses se passèrent autrement. Par exemple, la Bible de Jérusalem rend ce texte comme suit: “Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea.”

En hébreu, le verbe traduit par “donna” est à l’imparfait et il est associé à une forme particulière de la conjonction “et” [waw, en hébreu], ce qui indique une succession logique ou chronologique. C’est pourquoi, en Genèse 3:6, où le mot waw apparaît à plusieurs reprises pour relier des événements successifs, la Traduction du monde nouveau le traduit non seulement par “et”, mais également par d’autres termes de transition comme “alors”, “donc” et “ensuite”. La Traduction du monde nouveau a par conséquent de solides raisons de le rendre ainsi.

Peut-​on imaginer qu’Adam ait suivi passivement la conversation entre sa femme et le serpent, qu’il ait écouté sans rien dire les mensonges et les calomnies du rebelle invisible qui se dissimulait derrière ce reptile? Notons que le bibliste allemand J. Lange rejette cette idée et fait ce commentaire: “La présence de l’homme durant la tentation et, qui plus est, son silence sont difficilement concevables.” À propos des mots “avec elle”, le commentateur juif B. Jacob explique qu’ils “ne [signifient] pas qu’il se tenait avec elle (pendant l’épisode précédent ou lorsqu’elle mangea)”.

La conversation qu’Ève eut avec le serpent révèle que son mari lui avait parlé de l’interdiction divine de manger de l’arbre (Genèse 3:3). En tant que chef d’Ève, Adam avait donc assumé cette responsabilité. Le Diable, quant à lui, méprisa le principe de l’autorité institué par Dieu et profita habilement de ce qu’Ève était seule. Celle-ci répondit par la suite: “Le serpent — il m’a trompée et ainsi j’ai mangé.” (Genèse 3:13). Ève fut trompée, car elle crut un mensonge, mais cela n’excusa pas pour autant sa transgression. Cet exemple nous avertit qu’en aucun cas on ne peut avoir une excuse pour mal agir aux yeux de Jéhovah. — 1 Timothée 2:14.

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