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Sur la terre, une variété infinie : d’où vient-elle ?Réveillez-vous ! 1997 | 8 mai
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Sur la terre, une variété infinie : d’où vient-elle ?
SUR les plus de un million et demi d’espèces animales répertoriées jusqu’ici par les scientifiques, on compte environ un million d’insectes. Il faudrait une encyclopédie de 6 000 pages pour dresser la liste de tous les insectes connus ! D’où viennent ces animaux ? Comment expliquer cette variété infinie ? Est-elle le produit d’un hasard aveugle, d’une nature ayant bénéficié de millions de “ coups de chance ” ? Ou bien les choses ont-elles été conçues ainsi ?
Avant de répondre à ces questions, faisons un rapide tour d’horizon d’autres spécimens du monde vivant qui peuplent notre planète.
Ces incroyables oiseaux
Qu’en est-il de ces incroyables oiseaux, dont il existe plus de 9 000 espèces ? Certains colibris sont aussi petits que de grosses abeilles ; ils volent pourtant avec plus d’aisance et de grâce que le plus perfectionné des hélicoptères. D’autres oiseaux effectuent chaque année une migration de plusieurs milliers de kilomètres ; c’est le cas de la sterne arctique, qui en parcourt jusqu’à 35 000 à chaque aller-retour. Elle n’a ni ordinateur ni instruments de bord, et pourtant elle arrive infailliblement à destination. Cette faculté innée est-elle apparue par hasard ou a-t-elle été conçue ?
La fascinante variété du monde végétal
Quant à la vie végétale, extraordinaire de beauté et de variété, elle compte plus de 350 000 espèces. Environ 250 000 d’entre elles font des fleurs ! Les plus grands représentants du monde vivant — les gigantesques séquoias — sont des végétaux.
Combien de variétés de fleurs poussent dans votre jardin ou dans votre région ? La beauté, la symétrie et souvent le parfum de ces fleurs — de la plus petite fleur du désert à la pâquerette, en passant par le bouton d’or et l’orchidée aux variétés infinies — suscitent l’émerveillement. Les mêmes questions se posent : comment sont-elles venues à l’existence ? Sont-elles le résultat du hasard ou ont-elles été conçues ?
Des océans grouillants de vie
Et que dire des formes de vie présentes dans les cours d’eau, les lacs et les océans ? Des scientifiques affirment qu’on connaît environ 8 400 espèces de poissons d’eau douce et environ 13 300 poissons de mer. Le plus petit, Trimmaton nanus, un gobie qui vit dans l’océan Indien, n’est long que d’environ un centimètre. Le plus grand, le requin-baleine, peut mesurer jusqu’à 18 mètres de long. Ces chiffres ne prennent pas en compte les invertébrés (sans colonne vertébrale), ni bien sûr les espèces encore inconnues !
Le formidable cerveau
Mais le plus extraordinaire de tout est bien le cerveau humain : il contient au moins dix milliards de neurones, ayant peut-être chacun plus de 1 000 synapses ou points de contact avec d’autres cellules nerveuses. Le neurologue Richard Restak a écrit : “ Le nombre total de connexions dans le vaste réseau qu’est le système neuronal du cerveau est absolument astronomique. ” (Le cerveau, angl.). Il ajoute : “ Il y a sans doute de dix à cent mille milliards de synapses dans le cerveau. ” Et de poser cette question pertinente : “ Comment un organe comme le cerveau, qui compte entre 10 et 100 milliards de cellules, peut-il se développer à partir d’une cellule unique, l’ovule fécondé ? ” Le cerveau est-il le fruit d’accidents et d’heureux coups de chance de la nature ? Ou y a-t-il une volonté intelligente derrière tout cela ?
Oui, comment la diversité et les mécanismes de la vie sont-ils apparus ? Si on vous a enseigné que cela n’est qu’une simple question de probabilité, de tâtonnements, d’aléas dans un processus évolutif aveugle, alors poursuivez la lecture de ce dossier et prenez connaissance des questions que certains scientifiques soulèvent en toute honnêteté à propos de la théorie de l’évolution, qu’on a qualifiée de fondement de la biologie.
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L’évolution : une théorie sans fondement ?Réveillez-vous ! 1997 | 8 mai
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L’évolution : une théorie sans fondement ?
QUELLE définition donner à la théorie de l’évolution proposée par Darwin ? “ Dans son sens biologique le plus large, [...] l’évolution est un processus au cours duquel la vie émerge de la matière inerte et se développe ensuite entièrement par des moyens naturels. ” Le darwinisme pose comme un postulat que “ pratiquement toute forme de vie, ou à tout le moins ses caractéristiques les plus intéressantes, est le résultat de la sélection naturelle à partir de variations fortuites ”. — La boîte noire de Darwin — L’évolution à l’épreuve de la biochimiea (angl.), par Michael Behe, maître de conférences en biochimie à l’Université Lehigh de Pennsylvanie (États-Unis).
La complexité irréductible : pierre d’achoppement de l’évolution ?
Lorsque Darwin a élaboré sa théorie, les scientifiques ne connaissaient pour ainsi dire rien à l’incroyable complexité de la cellule vivante. La biochimie moderne, qui étudie la vie à l’échelle moléculaire, a dévoilé une partie de cette complexité. Elle a également soulevé de sérieuses questions et des doutes au sujet de la théorie de Darwin.
Les composants des cellules sont faits de molécules. Les cellules sont les éléments de base de toute créature vivante. Le professeur Michael Behe, qui est catholique, croit que l’évolution explique le développement final des animaux. Toutefois, il doute sérieusement qu’elle puisse expliquer l’existence de la cellule. Il parle des mécanismes moléculaires qui “ transportent des chargements d’un endroit à l’autre de la cellule en empruntant des ‘ routes ’ constituées d’autres molécules. [...] Les cellules sont dotées de mécanismes pour se déplacer, pour se diviser et pour ingérer de la nourriture. Bref, des mécanismes moléculaires très élaborés contrôlent chaque processus cellulaire. Les détails du vivant sont donc ajustés avec soin, et les mécanismes de la vie sont extrêmement complexes ”.
À quelle échelle cette activité se déroule-t-elle ? Le diamètre d’une cellule type n’est que de 0,03 mm ! Dans cet espace infinitésimal s’accomplissent des fonctions complexes essentielles à la vie (voir le schéma pages 8-9). Rien d’étonnant qu’on ait dit : “ Le point crucial, c’est que la cellule — le fondement même de la vie — est d’une sidérante complexité. ”
Le professeur Behe affirme que la cellule ne peut fonctionner qu’en tant qu’entité complète. Elle n’aurait donc pas été viable au cours des changements lents et progressifs induits par l’évolution. Il utilise l’exemple d’une souricière. Ce dispositif très simple ne peut fonctionner que lorsque tous les éléments qui le composent sont assemblés. Chacun de ces éléments pris isolément — la base, le ressort, la tige de maintien, la barre articulée, le crochet — ne constitue pas la souricière et ne peut fonctionner comme telle. Toutes les pièces doivent être là simultanément et être assemblées pour que ce soit une souricière. De même, une cellule ne peut fonctionner en tant que telle si tous les éléments qui la composent ne sont pas réunis. L’auteur utilise cette illustration pour expliquer ce qu’il appelle la “ complexité irréductibleb ”.
Cela constitue un obstacle de taille pour le prétendu processus évolutif, qui suppose l’acquisition graduelle de caractères utiles. Darwin savait que sa théorie d’une évolution graduelle par sélection naturelle rencontrerait une difficulté non négligeable. Il a reconnu : “ Si l’on arrivait à démontrer qu’il existe un organe complexe qui n’ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre. ” — L’origine des espèces.
La complexité irréductible de la cellule est un obstacle majeur à la théorie de Darwin. En tout premier lieu, l’évolution ne peut expliquer comment on serait passé de la matière inerte à la matière vivante. Puis vient le problème de la première cellule complexe, contrainte de surgir d’un seul coup complètement constituée. En d’autres termes, la cellule (la souricière de notre exemple) était obligée de sortir de nulle part, assemblée et en état de marche !
La complexité irréductible de la coagulation sanguine
On trouve un autre exemple de complexité irréductible dans un processus auquel nous ne prêtons pour la plupart que peu d’attention et qui se produit lorsque nous nous blessons. Il s’agit de la coagulation sanguine. Généralement, tout liquide se mettra à couler si le récipient qui le contient est percé, et l’écoulement continuera jusqu’à ce que le contenant soit vide. Pourtant, lorsque nous nous piquons ou nous coupons, l’écoulement est rapidement arrêté par la formation d’un caillot. Or, comme les médecins le savent, “ la coagulation sanguine est un système très élaboré, d’une grande complexité, faisant intervenir de nombreuses protéines interdépendantes ”. Celles-ci activent ce qu’on appelle la cascade de la coagulation. Ce délicat processus de guérison “ dépend entièrement de la synchronisation et de la vitesse à laquelle se produisent les différentes réactions ”. Autrement, le sang d’une personne pourrait entièrement coaguler et se solidifier, ou au contraire ne pas arrêter de couler. Synchronisation et rapidité sont donc déterminantes.
La biochimie révèle que la coagulation sanguine met en œuvre de nombreux facteurs tous plus indispensables les uns que les autres. Le professeur Behe soulève cette question : “ Une fois que la coagulation a débuté, qu’est-ce qui l’empêche de se poursuivre jusqu’à ce que tout le sang [...] passe à l’état solide ? ” Il explique que “ la formation, la limitation, la solidification et la dissolution d’un caillot de sang ” constituent un système biologique intégré. Si l’un des éléments ne fonctionne pas, l’ensemble du système ne fonctionne pas.
Russell Doolittle, évolutionniste et professeur de biochimie dans une université de Californie, a soulevé la question suivante : “ Comment donc ce processus complexe et à l’équilibre fragile a-t-il évolué ? [...] Voici le paradoxe : si l’activation de chaque protéine dépendait d’une autre, comment le système pouvait-il se constituer ? De quelle utilité aurait été n’importe quelle partie du plan si tout le reste n’y était pas ? ” Doolittle tente d’expliquer l’origine du processus en employant des arguments évolutionnistes. Toutefois, le professeur Behe fait remarquer qu’il aurait fallu “ une chance énorme pour que les bons gènes se trouvent placés au bon endroit ”. Il montre que les explications simplistes de Doolittle masquent d’énormes obstacles.
Ainsi, l’une des principales objections au modèle évolutionniste est l’incontournable obstacle de la complexité irréductible. Le professeur Behe affirme : “ J’ajouterais que la sélection naturelle, le moteur de l’évolution darwinienne, ne fonctionne que s’il y a quelque chose à sélectionner — quelque chose qui est utile tout de suite, pas dans l’avenir. ”
“ Un silence étrange et total ”
Le professeur Behe explique que certains scientifiques ont étudié “ des modèles mathématiques de l’évolution et de nouvelles méthodes mathématiques destinées à comparer et à interpréter les données séquentielles ”. Il conclut cependant : “ Les mathématiques postulent que dans la réalité l’évolution est un processus progressif et aléatoire ; elles ne démontrent pas (ni ne le peuvent) que tel est le cas. ” (C’est nous qui soulignons.) Il avait écrit précédemment : “ Si vous explorez la littérature scientifique se rapportant à l’évolution en concentrant vos recherches sur la question de l’apparition des mécanismes moléculaires — les éléments de base de la vie — vous constaterez un silence étrange et total. La complexité des fondements de la vie a paralysé les tentatives de la science pour aborder le sujet ; les mécanismes moléculaires opposent un obstacle jusque-là infranchissable à l’adoption du darwinisme. ”
Cela soulève plusieurs questions que se doivent de considérer les scientifiques scrupuleux : “ Comment le centre des réactions photosynthétiques s’est-il développé ? Comment le transport intramoléculaire s’est-il développé ? Comment la biosynthèse du cholestérol a-t-elle commencé ? Comment le rétinal en est-il venu à jouer un rôle dans la vision ? Comment les voies de transmission des phosphoprotéines se sont-elles développéesc ? ” Le professeur Behe ajoute : “ Le fait même qu’aucune de ces difficultés ne soit seulement abordée, et encore moins résolue, révèle sans ambiguïté que le darwinisme offre un cadre inadapté à la compréhension de l’origine des systèmes biochimiques complexes. ”
Si la théorie de Darwin ne peut expliquer la complexité des fondements moléculaires de la cellule, comment peut-elle dès lors fournir une explication satisfaisante à l’existence des millions d’espèces qui peuplent la terre ? D’ailleurs, l’évolution n’est pas davantage en mesure de produire de nouvelles familles en franchissant les fossés qui séparent les différentes familles existantes. — Genèse 1:11, 21, 24.
Les difficultés posées par le commencement de la vie
Même si la théorie de Darwin paraît convaincante aux yeux de certains scientifiques, ils doivent finalement se poser cette question : En supposant que les formes de vie ont évolué par la sélection naturelle, comment la vie a-t-elle commencé ? En d’autres termes, le problème ne réside pas tant dans la survivance du plus apte que dans l’apparition du plus apte et du premier ! Cependant, comme l’indiquent ses remarques sur l’évolution de l’œil, Darwin ne s’est pas intéressé à la question de l’origine de la vie. Il a écrit : “ Nous n’avons pas plus à nous occuper de savoir comment un nerf a pu devenir sensible à l’action de la lumière que nous n’avons à nous occuper de rechercher l’origine de la vie elle-même. ”
Le journaliste Philippe Chambon a écrit : “ Darwin lui-même se réveillait la nuit en se demandant comment la nature avait pu sélectionner des formes naissantes avant qu’elles ne soient parfaitement fonctionnelles. La liste des énigmes de l’évolution est interminable. Et les biologistes d’aujourd’hui doivent humblement reconnaître avec Jean Génermont, du laboratoire de zoologie d’Orsay, que ‘ la théorie synthétique de l’évolution a bien du mal à expliquer l’origine des organes complexes ’. ”
À la lumière de l’extraordinaire improbabilité que l’évolution ait pu produire une telle variété et une telle complexité de formes de vie, ne vous semble-t-il pas difficile de croire que tout ait évolué dans le bon sens simplement par chance ? Ne vous demandez-vous pas comment des animaux auraient pu remporter la lutte pour la survivance du plus apte alors que leurs yeux n’avaient pas fini d’évoluer, ou, pour les hypothétiques préhominiens, que leurs doigts étaient en train de se former ? Ne vous demandez-vous pas comment des cellules incomplètes et inadaptées ont pu survivre ?
Robert Naeye, rédacteur pour le magazine Astronomy et évolutionniste, a écrit que la vie sur terre est le résultat d’“ une longue suite d’événements improbables [qui] se sont produits exactement de la bonne façon pour que nous venions à l’existence, comme si nous avions gagné un million de dollars à la loterie un million de fois de suite ”. Ce type de raisonnement peut probablement s’appliquer à toutes les formes de vie qui existent à notre époque. Toutes les chances sont contre cette hypothèse. On nous demande pourtant de croire que, par chance, l’évolution aurait également produit un mâle et une femelle au même moment pour que la nouvelle espèce puisse se reproduire. Encore plus invraisemblable, il nous faudrait aussi croire que le mâle et la femelle ont évolué non seulement au même moment, mais encore au même endroit ! Pas de rencontre, pas de reproduction !
Manifestement, croire que les millions de formes de vie parfaitement achevées sont le résultat de millions d’événements fortuits exige une crédulité sans borne.
Pourquoi la majorité y croit-elle ?
Pourquoi l’évolution recueille-t-elle tant de suffrages et est-elle si largement admise comme la seule explication de l’origine de la vie sur terre ? C’est en partie parce que tel est le dogme enseigné dans les écoles et les universités, et malheur à celui qui ose exprimer le moindre doute ! Le professeur Behe déclare : “ Beaucoup d’élèves apprennent dans leurs manuels à voir le monde avec les yeux des évolutionnistes. Toutefois, on ne leur enseigne pas comment l’évolution darwinienne aurait pu produire aucun des systèmes biochimiques extraordinairement complexes que ces pages décrivent. ” Il ajoute : “ Pour comprendre à la fois le succès du darwinisme en tant que dogme et son échec en tant que science au niveau moléculaire, il suffit de se plonger dans les manuels utilisés pour enseigner les futurs scientifiques. ”
“ Si on faisait un sondage parmi tous les scientifiques du monde, la grande majorité diraient qu’ils croient au darwinisme. Mais les scientifiques, comme tout un chacun, fondent la plupart de leurs opinions sur la parole d’autres personnes. [...] Par ailleurs, et c’est malheureux, les critiques ont trop souvent été écartées par la communauté scientifique, qui craignait de donner des arguments aux créationnistes. Paradoxalement, c’est avec le prétendu souci de protéger la science qu’on a ignoré la critique scientifique mordante sur la sélection naturelled. ”
Existe-t-il une explication plausible et sérieuse à opposer à la théorie de l’évolution de Darwin ? Le dernier article de ce dossier répondra à cette question.
[Notes]
a Abrégé en La boîte noire de Darwin dans la suite de ce dossier.
b Par “ complexité irréductible ”, le professeur Behe entend “ un système unique, composé d’éléments compatibles qui interagissent pour réaliser les fonctions élémentaires ; le retrait de n’importe lequel des éléments provoque l’arrêt du système ”. (La boîte noire de Darwin.) Il s’agit donc du niveau de complexité minimum permettant à un système de fonctionner.
c La photosynthèse est le processus par lequel les cellules des plantes fabriquent des glucides à partir de dioxyde de carbone et d’eau en utilisant la lumière et la chlorophylle. Certains considèrent que c’est une des réactions chimiques naturelles les plus importantes. La biosynthèse est le processus par lequel les cellules vivantes fabriquent des composés chimiques complexes. Le rétinal est impliqué dans le système complexe de la vision. Les voies de transmission des phosphoprotéines sont des fonctions qui font partie intégrante de la cellule.
d Les créationnistes sont convaincus que la terre a été créée en six jours de 24 heures ou, pour certains, qu’elle a été formée il y a environ dix mille ans seulement. Bien qu’ils croient en la création, les Témoins de Jéhovah n’adhèrent pas au créationnisme. Ils croient que le récit biblique de la Genèse ne s’oppose pas à ce que la terre soit apparue il y a des millions d’années.
[Entrefilet, page 6]
“ Si l’on arrivait à démontrer qu’il existe un organe complexe qui n’ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre. ”
[Entrefilets, page 10]
À l’intérieur de la cellule se trouve “ un monde d’une complexité ahurissante sous le règne d’une technologie très avancée ” — Évolution : une théorie en crise.
Les informations stockées dans l’ADN “ rempliraient un millier d’ouvrages de 600 pages si on les consignait par écrit ”. — National Geographic.
[Entrefilet, page 11]
“ Les mathématiques postulent que dans la réalité l’évolution est un processus progressif et aléatoire ; elles ne démontrent pas (ni ne le peuvent) que tel est le cas. ”
[Entrefilet, page 12]
“ Paradoxalement, c’est avec le prétendu souci de protéger la science qu’on a ignoré la critique scientifique mordante sur la sélection naturelle. ”
[Encadré, page 8]
La molécule et la cellule
Biochimie — “ Étude des fondements mêmes de la vie : les molécules qui composent les cellules et les tissus, qui catalysent les réactions chimiques de la digestion, de la photosynthèse, de l’immunité et d’autres encore. ” — La boîte noire de Darwin.
Molécule — “ Particule formée d’atomes, qui représente la plus petite quantité d’un corps pur pouvant exister à l’état libre. [...] Ensemble électriquement neutre d’atomes unis les uns aux autres par liaison chimique. ” — Larousse Lexis et Grand Robert.
Cellule — Unité fondamentale de tous les organismes vivants. “ Chaque cellule est une structure très organisée dont dépendent la forme et le fonctionnement d’un organisme. ” De combien de cellules un homme adulte est-il constitué ? Cent mille milliards (100 000 000 000 000) ! Notre peau compte environ 155 000 cellules au centimètre carré, et notre cerveau en renferme entre 10 et 100 milliards. “ La cellule est la clé de la biologie parce que c’est à son échelle que d’un ensemble composé d’eau, de sels, de macromolécules et de membranes jaillit la vie. ” — Biology.
[Encadré, page 9]
La ‘ complexité sans pareille ’ de la cellule
“ Pour saisir la réalité de la vie telle qu’elle a été révélée par la biologie moderne, il faudrait agrandir la cellule encore un milliard de fois — jusqu’à ce qu’elle atteigne un diamètre de vingt kilomètres et ressemble à un aéronef géant assez vaste pour recouvrir une grande ville comme Londres ou New York. On découvrirait alors un objet d’une complexité et d’une finalité adaptative sans pareilles. À la surface de la cellule, on verrait des millions d’ouvertures, comme les hublots d’un vaste vaisseau spatial, qui s’ouvrent et se ferment pour permettre la circulation d’un flux continu de matériaux entrant et sortant. En pénétrant par l’un de ces orifices, on découvrirait un monde d’une complexité ahurissante sous le règne d’une technologie très avancée. On verrait un réseau de couloirs et de conduits sans fin se ramifier dans toutes les directions à partir du périmètre de la cellule, certains conduisant à la banque de mémoire centrale du noyau, d’autres aux unités de traitement et aux chaînes d’assemblage. Le noyau lui-même serait une vaste chambre sphérique de plus d’un kilomètre de diamètre, semblable à un dôme géodésique ; à l’intérieur, on discernerait des kilomètres de chaînes torsadées de molécules d’ADN bien empilées en rangées ordonnées. Le long des conduits, une grande diversité de matériaux bruts et de produits circuleraient dans une ordonnance parfaite, allant vers les différentes chaînes d’assemblage des régions externes de la cellule, ou en revenant.
“ On serait émerveillé par le niveau de contrôle implicite dans le mouvement de tant d’objets à travers autant de couloirs sans fin, le tout en parfaite harmonie. Toutes sortes de machines semblables à des robots se présenteraient à nos regards dans toutes les directions. On remarquerait que les plus simples des composantes fonctionnelles de la cellule, les molécules de protéine, sont des pièces de machinerie moléculaire d’une étonnante complexité, chacune composée de trois milliers d’atomes disposés en une configuration spatiale hautement organisée. L’observation de l’activité réfléchie de ces étranges machines moléculaires susciterait encore plus notre émerveillement ; surtout lorsqu’on s’apercevrait que la conception d’une telle machine — à savoir une protéine fonctionnelle isolée — dépasse complètement nos capacités actuelles et ne sera probablement pas réalisée avant le début du siècle à venir. Et pourtant la vie de la cellule dépend de l’activité cohérente d’au moins plusieurs dizaines, voire probablement de plusieurs centaines, de milliers de molécules de protéines différentes. ” — Évolution : une théorie en crise.
[Encadré, page 10]
Faits et légendes
“ Pour qui ne se croit pas obligé de limiter ses recherches à des causes inintelligentes, la conclusion la plus évidente est que beaucoup de systèmes biochimiques ont été conçus. Ils n’ont été conçus ni par les lois de la nature ni par le hasard et la nécessité ; ils ont plutôt été prévus. [...] La vie sur la terre, dans ses formes les plus élémentaires, dans ses composantes les plus essentielles, est le produit d’une activité intelligente. ” — La boîte noire de Darwin.
“ Il est une chose certaine : après un siècle d’efforts intensifs, les biologistes n’ont pas réussi à [...] apporter [à la théorie darwinienne de l’évolution] une quelconque validation significative. De fait, la nature n’a pas été réduite au continuum exigé par le modèle darwinien et le hasard n’est pas non plus devenu plus crédible en tant qu’agent créateur de la vie. ” — Évolution : une théorie en crise.
“ L’influence de la théorie de l’évolution dans des domaines très éloignés de la biologie est un des exemples les plus spectaculaires de l’histoire : il illustre comment une théorie hautement spéculative, dépourvue de preuves scientifiques réellement solides, peut réussir à façonner le mode de pensée d’une société tout entière et à dominer les perspectives d’une époque. ” — Évolution : une théorie en crise.
“ Toute science du passé [...] qui exclut a priori l’éventualité d’une conception ou d’une création cesse d’être une recherche de la vérité et devient servante (ou esclave) d’une doctrine philosophique problématique, à savoir le naturalisme. ” — Recherches sur les origines (angl.).
“ La légende veut [...] que Charles Darwin ait résolu le problème de l’origine de la complexité biologique. La légende veut que nous ayons une bonne ou une assez bonne idée de l’origine de la vie, ou que les explications exactes n’aient trait qu’à de prétendues causes naturelles. Assurément, ces légendes et d’autres du naturalisme philosophique jouissent d’un certain prestige. On ne les critique pas trop durement lorsqu’on se trouve en bonne société. Mais personne ne devrait les prendre pour argent comptant. ” — Recherches sur les origines.
“ En privé, nombre de scientifiques admettent que la science n’explique pas la genèse de la vie. [...] Darwin n’avait aucune idée de l’extrême complexité que présentent même les formes de vie les plus simples. ” — La boîte noire de Darwin.
“ L’évolution moléculaire n’est pas fondée sur l’autorité scientifique. [...] On entend des affirmations selon lesquelles une telle évolution s’est produite, mais absolument aucune de ces affirmations n’est corroborée par des expériences ou des calculs ad hoc. Puisque l’évolution moléculaire n’est pas connue par l’expérience directe et que la connaissance qu’on prétend avoir ne repose sur aucune autorité, on peut vraiment dire que [...] l’affirmation d’une évolution moléculaire darwinienne relève de la simple fanfaronnade. ” — La boîte noire de Darwin.
[Encadré, page 12]
L’évolution — “ Une loterie ”
La théorie de l’évolution est propre à faire pâlir d’envie quiconque a la passion du jeu. Pourquoi ? Parce que, s’il faut en croire les évolutionnistes, elle réussit malgré une improbabilité colossale.
Robert Naeye écrit : “ Du fait que l’évolution est avant tout un jeu de hasard, le changement apparemment le plus minime dans le cours des événements aurait pu couper notre lignée évolutive avant qu’elle n’aboutisse aux humains. ” Mais non, on veut nous faire croire que le hasard a bien fait les choses des millions de fois. Naeye reconnaît : “ La longue série de goulots d’étranglement rend manifeste que l’apparition de la vie intelligente est beaucoup moins évidente que les scientifiques ne l’avaient d’abord cru. Ils rencontreront sans doute bien d’autres obstacles sur lesquels ils n’ont pas encore trébuché. ”
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Dieu : joueur ou Créateur ?Réveillez-vous ! 1997 | 8 mai
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Dieu : joueur ou Créateur ?
“ IL NE FAIT aucun doute que de nombreux scientifiques sont opposés, par tempérament, à toute forme de raisonnement métaphysique, et ne parlons pas des raisonnements mystiques. Ils méprisent l’idée même qu’il puisse exister un Dieu, ou même un principe créateur impersonnel [...]. Personnellement, je ne partage pas cette attitude méprisante. ” — Paul Davies, professeur de physique mathématique à l’université d’Adélaïde (Australie-Méridionale), dans son livre L’Esprit de Dieu.
Il a également écrit : “ Une étude détaillée suggère que les lois de l’univers sont remarquablement propices à l’émergence de la richesse et de la variété. L’existence des organismes vivants semble, elle, dépendre d’un nombre de coïncidences fortuites que certains scientifiques et philosophes jugent pour le moins surprenantes. ”
Il dit encore : “ La quête scientifique est un voyage dans l’inconnu. [...] Mais durant tout le voyage nous sommes guidés par le fil familier de la raison et de l’ordre. Nous verrons que cet ordre cosmique est sous-tendu par des lois mathématiques définies qui s’entrelacent pour former une unité subtile et harmonieuse. Les lois sont empreintes d’une simplicité élégante. ”
Le professeur Davies conclut ainsi : “ Pourquoi l’Homo sapiens porte-t-il en lui l’étincelle de rationalité qui fournit la clé de l’univers ? Voilà qui demeure une énigme profonde. [...] Je ne puis croire que notre existence dans cet univers est un simple caprice du destin, un accident de l’histoire, un incident fortuit dans le grand drame cosmique. Notre implication est trop intime. [...] Notre présence ici a un sens réel. ” L’auteur n’en tire pas pour autant la conclusion qu’il y a un Créateur, un Dieu. Mais quelle est la vôtre ? La présence de l’humanité a-t-elle un sens ? Si tel est le cas, qui a veillé à ce qu’il en soit ainsi ?
Les clés de l’“ énigme ”
Dans la Bible, on trouve sous la plume de l’apôtre Paul des indications qui permettent de comprendre ce que le professeur Davies appelle “ une énigme profonde ”. Paul explique comment Dieu s’est révélé : “ Parce que ce qui peut être connu de Dieu est manifeste chez eux [“ des hommes qui étouffent la vérité ”], car Dieu le leur a manifesté. Car ses qualités invisibles se voient clairement depuis la création du monde, parce qu’elles sont perçues par les choses faites, oui sa puissance éternelle et sa Divinité, de sorte qu’ils sont inexcusables. ” (Romains 1:18-20)a. Oui, l’infinie variété des formes de vie, leur incroyable complexité, leur conception merveilleuse devraient inciter une personne humble et respectueuse à reconnaître qu’il y a une puissance, une intelligence ou un esprit suprême, immensément supérieur à la science des hommes. — Psaume 8:3, 4.
Ce que dit ensuite Paul de ceux qui rejettent Dieu incite à la réflexion : “ Bien qu’ils affirment être sages, ils sont devenus fous [...] ceux qui ont troqué la vérité de Dieu contre le mensonge et qui ont vénéré la création — lui offrant un service sacré — plutôt que Celui qui a créé, lequel est béni pour toujours. Amen. ” (Romains 1:22, 25). Ceux qui vénèrent la “ nature ” et rejettent Dieu ne sont assurément pas sages du point de vue de Jéhovah. Pris dans les sables mouvants de théories évolutionnistes contradictoires, ils ne perçoivent ni l’existence du Créateur ni la complexité et le plan de sa création.
“ Une monstrueuse série d’accidents ”
Paul a également écrit : “ Sans la foi il est impossible de [...] plaire [à Dieu], car celui qui s’avance vers Dieu doit croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement. ” (Hébreux 11:6). Une foi fondée sur la connaissance exacte, et non sur la crédulité, peut nous permettre de comprendre pourquoi nous existons (Colossiens 1:9, 10). Certains scientifiques font assurément appel à notre crédulité lorsqu’ils veulent nous faire croire que la vie est le résultat d’heureux hasards, “ comme si nous avions gagné un million de dollars à la loterie un million de fois de suite ”.
Le scientifique britannique Fred Hoyle a émis une théorie selon laquelle les réactions nucléaires qui ont entraîné la formation de deux éléments essentiels à la vie, le carbone et l’oxygène, auraient, par suite d’un heureux accident, produit ces éléments dans des proportions idéales.
Il donne un autre exemple : “ Si la masse combinée des protons et des électrons devenait brusquement légèrement supérieure, plutôt que légèrement inférieure, à la masse des neutrons, l’effet serait dévastateur. [...] Dans tout l’univers, tous les atomes d’hydrogène se briseraient immédiatement pour former des neutrons et des neutrinos. Privé de son carburant nucléaire, le soleil s’assombrirait et s’effondrerait. ” Il en serait de même des milliards d’autres étoiles de l’univers.
Fred Hoyle fait cette remarque : “ La liste de [...] ce qui semble être des accidents de nature non biologique, sans lesquels les chaînes carbonées et donc la vie humaine ne pourraient pas exister, est longue et impressionnante. ” Il ajoute : “ Ces particularités [indispensables à la vie] qui constituent la trame du monde naturel semblent résulter d’une série d’accidents heureux. Toutefois, ces étranges coïncidences essentielles à la vie sont tellement nombreuses qu’une explication semble s’imposer. ” — C’est nous qui soulignons.
Il dit encore : “ Le problème est de déterminer si ces mises au point dues apparemment au hasard sont accidentelles ou pas, et par conséquent si la vie est accidentelle ou pas. Aucun scientifique n’aime se poser ce genre de question, mais il faut bien se la poser. Se pourrait-il que ces mises au point aient été délibérément effectuées par une intelligence ? ”
Paul Davies écrit : “ Hoyle était tellement impressionné par cette ‘ monstrueuse série d’accidents ’ qu’il ne put s’empêcher de faire remarquer que c’était comme si ‘ les lois de la physique nucléaire avaient été délibérément conçues en vue de leurs effets à l’intérieur des étoiles ’. ” Qui ou qu’est-ce qui est responsable de cette “ monstrueuse série d’accidents [heureux] ” ? Qui ou qu’est-ce qui a produit cette petite planète qui abrite une infinie variété de plantes et d’animaux aux formes extraordinaires ?
La Bible répond
Voici ce qu’un psalmiste a écrit avec beaucoup de respect il y a quelque trois mille ans : “ Que tes œuvres sont nombreuses, ô Jéhovah ! Elles toutes, tu les as faites avec sagesse. La terre est pleine de tes productions. Quant à cette mer si grande et si vaste, là se meuvent des bêtes sans nombre, des créatures vivantes, tant petites que grandes. ” — Psaume 104:24, 25.
L’apôtre Jean a écrit : “ Tu es digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées. ” (Révélation 4:11). La vie n’est pas le fruit d’un hasard aveugle, d’une quelconque loterie cosmique de laquelle des millions de formes de vie seraient sorties gagnantes.
En vérité, c’est Dieu ‘ qui a créé toutes choses, et à cause de sa volonté elles ont existé et ont été créées ’. Jésus Christ lui-même déclara aux Pharisiens : “ N’avez-vous pas lu que celui qui les a créés, dès le commencement les a faits mâle et femelle ” ? Jésus connaissait le Créateur ! Il avait été le Maître Ouvrier de Jéhovah et se trouvait donc auprès de Lui pendant la création. — Matthieu 19:4 ; Proverbes 8:22-31.
Cependant, il faut de la foi et de l’humilité pour percevoir et accepter cette vérité fondamentale au sujet du Créateur. Une telle foi n’a rien de commun avec une crédulité aveugle. Elle est fondée sur des preuves tangibles et visibles. Oui, les “ qualités invisibles [de Dieu] se voient clairement depuis la création du monde ”. — Romains 1:20.
Notre connaissance scientifique limitée ne nous permet pas actuellement d’expliquer comment Dieu a créé. Par conséquent, nous devons admettre que pour le moment nous ne pouvons tout savoir ni tout comprendre relativement à l’origine de la vie. Dans sa parole, Jéhovah nous adresse un rappel à ce sujet : “ Vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies. [...] De même, en effet, que les cieux sont plus hauts que la terre, ainsi mes voies sont plus hautes que vos voies, et mes pensées que vos pensées. ” — Isaïe 55:8, 9.
Vous avez le choix : admettre crédulement le concept d’une évolution aveugle faite d’événements fortuits, d’un jeu de hasard où l’on aurait gagné à tous les coups, ou croire en Jéhovah Dieu, Celui qui a voulu, conçu et créé notre monde. Sous inspiration, le prophète a déclaré fort justement : “ Jéhovah, le Créateur des extrémités de la terre, est un Dieu pour des temps indéfinis. Il ne s’épuise ni ne se lasse. On ne peut scruter son intelligence. ” — Isaïe 40:28.
À quoi allez-vous croire ? De votre choix dépendent vos perspectives d’avenir. Si nous étions vraiment le produit d’une évolution, alors la mort serait une disparition définitive, quoi que puissent en dire les théologiens catholiques qui, par un discours confus et spécieux, tentent de placer l’“ âme ” dans le processus évolutifb. L’homme ne possède pas d’âme immortelle qui puisse rendre plus supportable le caractère inévitable de la mort. — Genèse 2:7 ; Ézékiel 18:4, 20.
Si nous reconnaissons que la Bible est véridique et que le Dieu vivant est le Créateur, nous avons alors la promesse de la résurrection pour une vie parfaite et éternelle sur une terre où l’équilibre et l’harmonie originels auront été rétablis (Jean 5:28, 29). Qu’allez-vous croire ? L’invraisemblable jeu de hasard de la théorie de l’évolution échafaudée par Darwin, ou l’idée d’un Créateur qui a agi à dessein et continue de le fairec ?
[Notes]
a “ Ce qu’il a d’invisible depuis la création du monde se laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité. ” — Romains 1:20, Jérusalem.
b Voir “ Coup d’œil sur le monde ”, page 28, “ Le pape et l’évolution ”.
c Pour un examen détaillé de ce sujet, consultez le livre La vie : comment est-elle apparue ? Évolution ou création ? publié par les Témoins de Jéhovah.
[Entrefilet, page 14]
Des évolutionnistes disent que notre existence sur terre résulte du hasard, “ comme si nous avions gagné un million de dollars à la loterie un million de fois de suite ”.
[Encadré/Illustration, page 15]
Une infinité de variétés et de formes
Les insectes On lit dans la World Book Encyclopedia que “ les scientifiques découvrent entre 7 000 et 10 000 nouvelles espèces d’insectes chaque année ”. Cependant, “ entre 1 et 10 millions d’espèces restent peut-être à découvrir ”. Dans Le Monde, Catherine Vincent affirme que le nombre d’espèces végétales et animales recensées est “ dérisoire au regard du nombre d’espèces vivant sur la planète, que l’on estime — et cette incertitude même donne la mesure de notre ignorance — comprise entre 5... et 50 millions ”.
Songez au monde insolite des insectes — abeilles, fourmis, guêpes, papillons, blattes, coccinelles, lucioles, termites, mites, mouches, libellules, moustiques, lépismes, sauterelles, pucerons, criquets, puces — pour ne citer que ceux-là ! La liste semble interminable.
Les oiseaux Que peut-on dire d’un oiseau qui pèse moins de 30 grammes ? “ Représentez-vous sa migration de plus de 16 000 kilomètres par an ; quittant la lisière des forêts d’Alaska pour se rendre dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud puis effectuant le chemin inverse, il effleure les cimes dénudées, contourne les gratte-ciel et survole l’Atlantique et le golfe du Mexique sur des distances énormes. ” Quel est cet oiseau incroyable ? “ La sylvette à tête noire [Dendroica striata], un oiseau débordant d’énergie dont les prouesses migratoires sont pour ainsi dire sans pareilles parmi les oiseaux terrestres d’Amérique du Nord. ” (Les oiseaux d’Amérique du Nord, angl.). Nous soulevons à nouveau la question : est-ce le fruit d’une kyrielle d’excentricités de la nature qui se sont finalement révélées positives, ou est-ce la manifestation d’une création intelligente extraordinaire ?
Mentionnons également d’autres oiseaux, dont le répertoire semble infini : le rossignol, connu à travers l’Europe et certaines régions d’Afrique et d’Asie pour son chant mélodieux ; le moqueur polyglotte d’Amérique du Nord, imitateur “ habile, qui incorpore des phrases apprises d’autres oiseaux ” ; le superbe oiseau-lyre d’Australie, qui “ émet un chant très élaboré, avec des éléments d’imitations remarquables ”. — Les oiseaux du monde.
Par ailleurs, la perfection des couleurs et la conception des ailes et des plumes de tant d’oiseaux sont prodigieuses. Ajoutons à cela leur habileté à tisser et à fabriquer des nids, que ce soit à même le sol, accrochés à une falaise ou dans un arbre. Cette intelligence innée ne peut qu’impressionner l’esprit des humbles. Comment est-elle apparue ? Est-elle le fruit du hasard ou d’une conception ?
Le cerveau humain “ Dans le cerveau, le nombre de synapses se situe peut-être entre dix mille milliards et cent mille milliards ; elles fonctionnent chacune à la manière d’une calculatrice qui enregistre les signaux lui parvenant sous forme d’impulsions électriques. ” (Le cerveau). Nous n’accordons souvent que peu d’intérêt aux capacités de notre cerveau, mais c’est pourtant un univers complexe que le crâne contient et protège. Comment en sommes-nous venus à posséder cet organe qui nous permet de penser, de tenir des raisonnements et de parler des milliers de langues ? Grâce à des millions de coups de chance, ou en raison d’une conception intelligente ?
[Schémas, pages 16, 17]
(Voir la publication)
SCHÉMA DE LA PARTIE EXTERNE DU CERVEAU
Cortex sensitif
Analyse les informations sensorielles en provenance de tout le corps.
Lobe occipital
Traite les signaux optiques.
Cervelet
Commande l’équilibre et la coordination.
Cortex prémoteur
Siège de la coordination musculaire.
Cortex moteur
Permet de commander les mouvements volontaires.
Lobe frontal
Intervient dans la raison, les émotions, la parole, le mouvement.
Lobe temporal
Traite les sons ; intervient dans l’apprentissage, la mémoire, le langage et les émotions.
[Schéma, page 16]
Axone terminal
Synapse
Dendrite
Neurotransmetteurs
[Schéma, pages 16, 17]
(Voir la publication)
Neurone
Dendrites
Axone
Dendrites
Synapse
Neurone
Axone
“ Il y a sans doute de dix à cent mille milliards de synapses dans le cerveau, chacune fonctionnant à la manière d’une petite calculatrice traitant les signaux qui lui arrivent sous forme d’impulsions électriques. ” — LE CERVEAU
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