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  • Avez-vous vraiment besoin d’exercice ?
    Réveillez-vous ! 2005 | 22 mai
    • Avez-​vous vraiment besoin d’exercice ?

      “ Dépensez-​vous deux fois par semaine pour rester en forme. Faites une demi-heure d’exercice par jour. Abstenez-​vous d’alcool pour prévenir le cancer. Buvez de l’alcool afin de réduire les risques de maladie cardiaque. Ne vous arrive-​t-​il pas de vous sentir submergé de bons conseils ? Un jour, la presse dit une chose, puis le lendemain, son contraire. [...] Pourquoi les scientifiques n’arrivent-​ils pas à se mettre d’accord ? Pourquoi le café est-​il dangereux une semaine et inoffensif la semaine suivante ? ” — Barbara Brehm, professeur de sciences du sport.

      LES questions de nutrition et de condition physique divisent souvent les professionnels de santé. Il existe tant d’avis en la matière qu’on ne s’y retrouve plus. Cependant, les scientifiques sont unanimes sur un point : pour être en meilleure santé, il faut faire de l’exercice régulièrement !

      Le manque d’activité physique est devenu un problème grave, surtout dans les pays industrialisés. Autrefois, les habitants de ces pays travaillaient dur de leurs mains, que ce soit dans les champs, à la chasse ou dans la construction. Les efforts considérables qu’ils devaient fournir pour assurer leur subsistance étaient même exténuants, à tel point qu’ils écourtaient leur vie. D’après l’Encyclopædia Britannica, “ l’espérance de vie dans la Grèce et la Rome antiques était d’environ 28 ans ”. En revanche, à la fin du XXe siècle, elle était de quelque 74 ans dans les pays développés. Comment expliquer ce changement ?

      La technologie : un bien ou un mal ?

      Par rapport aux siècles passés, les gens jouissent aujourd’hui d’une santé relativement meilleure et vivent plus longtemps. C’est en partie dû à la révolution technologique. Les inventions modernes ont modifié notre façon de travailler et ont allégé de nombreuses tâches jadis laborieuses. La profession médicale a remporté de grandes victoires dans la guerre contre la maladie, améliorant ainsi la santé de beaucoup. Mais il y a un paradoxe.

      Tout en contribuant à une meilleure santé, la technologie a également conduit, au fil des années, à l’adoption généralisée d’un mode de vie sédentaire. Dans un rapport publié récemment sous le titre Les maladies cardiovasculaires en chiffres, l’Association américaine de cardiologie explique que “ la transition économique, l’urbanisation, l’industrialisation et la mondialisation ont instauré un nouveau mode de vie propice aux maladies cardiaques ”. Parmi les principaux facteurs de risque, le rapport mentionne “ l’inactivité physique et une mauvaise alimentation ”.

      Dans beaucoup de pays il y a 50 ans à peine, le travailleur transpirait derrière sa charrue, pédalait sur sa bicyclette pour aller à la banque et bricolait chez lui le soir venu. Son petit-fils, quant à lui, mène une vie très différente. Il est peut-être assis devant un ordinateur le plus clair de sa journée, effectue la plupart de ses déplacements en voiture, et passe ses soirées devant la télé.

      Une étude a montré que les bûcherons suédois, qui autrefois brûlaient chaque jour jusqu’à 7 000 calories en abattant des arbres et en déplaçant les troncs, regardent aujourd’hui des machines perfectionnées effectuer le plus gros du travail. Dans le passé, les routes étaient construites et entretenues par des hommes équipés de pelles et de pioches. À présent, même dans les pays en voie de développement, ce sont des bulldozers et d’autres engins puissants qui font le terrassement et le pelletage.

      Dans certaines régions de Chine, le scooter est en train de devenir le moyen de transport privilégié à la place du vélo. Aux États-Unis, où 25 % des trajets ne dépassent pas un kilomètre et demi, 75 % d’entre eux se font en voiture.

      La technologie a aussi engendré une génération d’enfants sédentaires. Comme les jeux vidéo “ ne cessent de s’améliorer et de gagner en réalisme, les enfants [...] passent de plus en plus de temps devant leurs consoles ”, indiquait une étude. On constate le même phénomène avec la télé et avec d’autres loisirs sédentaires.

      Les dangers de la sédentarité

      Étant donné que les gens font beaucoup moins d’exercice, de nombreux troubles physiques, mentaux et affectifs sont apparus. “ Les enfants inactifs ont davantage tendance à se déprécier, à être anxieux et stressés, signalait récemment un organisme de santé de Grande-Bretagne. Ils courent aussi plus de risques de fumer et de se droguer que les enfants actifs. Les employés qui ne font pas d’exercice sont plus souvent absents de leur travail que ceux qui en font. À l’automne de la vie, les personnes inactives ne possèdent plus la force et la souplesse nécessaires à l’accomplissement des tâches quotidiennes. De ce fait, beaucoup perdent leur indépendance et voient leur santé mentale se fragiliser. ”

      Cora Craig, présidente de l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie, explique que, “ au Canada, la dépense physique au travail est bien moindre qu’autrefois [...]. D’une façon générale, on fait moins d’exercice ”. Un journal national, le Globe and Mail, signale qu’“ environ 48 % des Canadiens sont en surpoids, dont 15 % sont obèses ”. Il ajoute que 59 % des adultes sont sédentaires. Le docteur Matti Uusitupa, de l’université de Kuopio, en Finlande, tire la sonnette d’alarme. “ L’incidence du diabète de type 2 augmente rapidement dans le monde en raison du nombre croissant de personnes obèses et sédentaires ”, déclare-​t-​il.

      À Hong-Kong, une enquête publiée en 2004 par la revue Annals of Epidemiology laissait entendre que, chez les 35 ans et plus, environ 20 % des décès pouvaient être liés à un manque d’activité physique. Cette enquête, conduite par le professeur Tai-Hing Lam de l’Université de Hong-Kong, concluait que “ l’inactivité est une menace plus grande que le tabac ” pour la population chinoise de l’île. Les chercheurs annoncent qu’“ on atteindra un jour une mortalité similaire ” dans le reste de la Chine.

      Cette inquiétude est-​elle fondée ? L’inactivité met-​elle vraiment la santé en danger, plus encore que le tabac ? Il est reconnu que les personnes inactives sont plus sujettes à l’hypertension, aux attaques cérébrales, aux crises cardiaques, à certains types de cancer, à l’ostéoporose et à l’obésité que les personnes activesa.

      Voici ce que signalait le Wall Street Journal : “ Sur tous les continents, y compris dans les régions où la malnutrition sévit, le nombre des personnes obèses ou en surpoids augmente à une vitesse alarmante. Le principal coupable : le tandem sédentarité-excès calorique, celui-là même qui nourrit l’épidémie de surcharge pondérale aux États-Unis. ” C’est également l’avis du docteur Stephan Rössner, professeur d’hygiène de vie à l’institut Karolinska (Stockholm), qui va jusqu’à affirmer : “ Il n’y a pas un pays au monde où l’obésité n’est pas en augmentation. ”

      Un problème mondial

      De toute évidence, un programme d’activité physique modérée est essentiel à notre bien-être. Pourtant, une grande partie de la population mondiale continue d’avoir une vie très sédentaire, et ce malgré les nombreuses mises en garde. La Fédération mondiale de cardiologie estime qu’entre 60 et 85 % des humains “ ne sont pas assez actifs, surtout les femmes, pour que leur santé s’en trouve améliorée ”. D’après cet organisme, “ presque deux tiers des enfants ne sont pas, eux non plus, suffisamment actifs ”. Aux États-Unis, quelque 40 % des adultes sont sédentaires et la moitié environ des 12-21 ans ne pratiquent pas une activité intense et régulière.

      Une étude portant sur la sédentarité dans 15 pays européens a montré que la proportion d’inactifs allait de 43 % pour la Suède à 87 % pour le Portugal. Au Brésil, à São Paulo, à peu près 70 % de la population est sédentaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) observe que “ les données recueillies dans le monde entier sont remarquablement cohérentes ”. Il n’est donc pas surprenant que l’inactivité soit responsable de deux millions de décès chaque année.

      Les professionnels de santé s’inquiètent de ce phénomène. Afin d’y remédier, des organismes publics ont lancé diverses campagnes d’information sur les bienfaits de l’exercice modéré. L’Australie, les États-Unis et le Japon espèrent, d’ici à 2010, augmenter de 10 % le niveau d’activité physique de leurs habitants. Quant à l’Écosse, son objectif est que 50 % de la population adulte fasse régulièrement de l’exercice avant 2020. Un rapport de l’OMS explique que “ d’autres pays ont établi un programme national de promotion de l’exercice : le Mexique, le Brésil, la Jamaïque, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, la Russie, le Maroc, le Viêt Nam, l’Afrique du Sud et la Slovénie ”.

      Quels que soient les efforts des gouvernements et des organismes de santé, il incombe à chacun de se préoccuper de sa santé. Aussi, demandez-​vous : “ Suis-​je suffisamment actif ? Est-​ce que je fais assez d’exercice ? Si ce n’est pas le cas, que puis-​je faire pour rompre avec la sédentarité ? ” L’article suivant vous montrera comment vous dépenser davantage.

      [Note]

      a L’inactivité peut augmenter considérablement le risque d’apparition de certains troubles mortels. Par exemple, selon l’Association américaine de cardiologie, elle “ double le risque de maladie cardiaque et accroît de 30 % le risque d’hypertension. Le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire ou d’une attaque cérébrale est lui aussi multiplié par deux ”.

      [Encadré, page 4]

      Le coût de l’inactivité

      De nombreux États et organismes de santé sont très préoccupés par le coût financier que le manque d’activité physique fait peser sur la société.

      ● Australie - Dans ce pays, les dépenses annuelles de santé liées à l’inactivité s’élèvent à environ 283 millions d’euros.

      ● Canada - D’après la Fédération mondiale de cardiologie, en un an seulement, le Canada a dépensé plus de 1,5 milliard d’euros en soins médicaux “ rendus nécessaires par l’inactivité ”.

      ● États-Unis - Au cours de l’année 2000, les États-Unis ont dépensé la somme astronomique de 56 milliards d’euros en soins médicaux directement liés à l’inactivité.

      [Encadré/Illustrations, page 5]

      Les enfants ont besoin d’exercice

      Des études récentes ont montré qu’un nombre croissant d’enfants ne font pas régulièrement de l’exercice. C’est plus souvent le cas des filles que des garçons. On constate aussi que plus les enfants grandissent, moins ils se dépensent. Voici quelques bienfaits qu’une activité physique régulière procure à l’enfant :

      ● Os et muscles robustes, articulations saines.

      ● Prévention du surpoids et de l’obésité.

      ● Prévention ou retardement des problèmes d’hypertension.

      ● Prévention du diabète sucré de type 2.

      ● Renforcement de l’estime de soi, prévention de l’anxiété et du stress.

      ● Adoption d’un mode de vie actif qui pourra empêcher la sédentarité à l’âge adulte.

      [Encadré/Illustration, page 6]

      Les seniors en meilleure santé

      On dit que plus on est âgé, plus on gagne à pratiquer une activité physique modérée. Pourtant, de nombreuses personnes hésitent encore, par peur de se blesser ou de tomber malades. Naturellement, après un certain âge, il est bien de consulter son médecin avant de se lancer dans un programme d’activités physiques intenses. Cependant, les spécialistes sont d’avis que l’exercice augmente considérablement la qualité de vie des seniors. Voici quelques domaines dans lesquels leur santé s’améliorera grâce à de bonnes habitudes d’exercice :

      ● Vivacité d’esprit.

      ● Équilibre et souplesse.

      ● Santé affective.

      ● Vitesse de récupération après une maladie ou une blessure.

      ● Système gastro-intestinal et foie.

      ● Métabolisme.

      ● Système immunitaire.

      ● Densité osseuse.

      ● Dynamisme.

  • Faites-vous assez d’exercice ?
    Réveillez-vous ! 2005 | 22 mai
    • Faites-​vous assez d’exercice ?

      “ Aucun médicament connu ou encore à l’étude ne peut garantir une bonne santé à long terme aussi bien que la pratique d’une activité physique sur toute une vie. ”

      C’EST en 1982 que le docteur Walter Bortz, professeur de médecine, a écrit ces mots. Depuis, de nombreux professionnels et organismes de santé les ont repris dans des ouvrages, dans des revues ou sur des sites Internet. Manifestement, 23 ans plus tard, le conseil du docteur Bortz est toujours aussi répandu, et beaucoup estiment qu’il a conservé toute sa pertinence. Aussi ferions-​nous bien de nous demander : “ Est-​ce que je fais assez d’exercice ? ”

      Certains estiment, à tort, qu’ils n’ont pas besoin de se dépenser parce qu’ils n’ont pas de kilos à perdre. Il est vrai qu’une activité physique régulière apporte de grands bienfaits aux personnes obèses ou en surpoids. Mais elle procure aussi une meilleure santé aux personnes minces et permet la prévention de maladies graves, notamment de certains types de cancer. De plus, il a été prouvé dernièrement que l’activité physique réduit l’anxiété et peut-être même le risque de dépression. Or, beaucoup de personnes minces sont dans un état de grande tension nerveuse et morale, souffrent de maladies cardiovasculaires, de diabète ou d’autres troubles qui sont aggravés par le manque d’exercice. Par conséquent, si vous menez une vie sédentaire, il vous sera profitable de faire davantage d’exercice, que vous ayez ou non des kilos en trop.

      Êtes-​vous sédentaire ?

      Comment savoir si l’on est suffisamment actif ? Même si les opinions varient quant à la définition de la sédentarité, la plupart des professionnels de santé s’accordent sur des critères généraux qui s’appliquent à une majorité de cas. Selon plusieurs organismes de santé, est sédentaire celui qui : 1) ne fait pas d’exercice ou ne pratique pas une activité physique intense pendant au moins une demi-heure, trois fois par semaine, 2) ne bouge pas ni ne se déplace pendant ses loisirs, 3) marche rarement plus de 100 mètres par jour, 4) reste assis le plus clair de son temps, et 5) a un travail qui réclame peu d’efforts physiques.

      Faites-​vous assez d’exercice ? Si ce n’est pas le cas, vous pouvez vous y mettre dès aujourd’hui. “ Mais je n’ai pas le temps ”, direz-​vous. Au réveil, vous êtes trop fatigué. À peine la journée commencée, vous avez tout juste le temps de vous préparer et d’aller au travail. Le soir venu, vous vous sentez encore trop épuisé, sans compter qu’une foule d’autres occupations vous attendent.

      Ou peut-être êtes-​vous de ceux qui commencent à faire de l’exercice puis s’arrêtent au bout de quelques jours seulement, car ils trouvent cela exténuant, ou se sentent mal. D’autres encore renoncent parce qu’ils pensent que pour être en forme il faut s’éreinter à faire des séries d’haltères, courir chaque jour des kilomètres et des kilomètres, et suivre des séances de stretching méticuleusement chorégraphiées. — Voir l’encadré “ Musculation et stretching ”.

      Il y a aussi le coût et ce que certains perçoivent comme des contraintes. Les joggeurs ont besoin de chaussures et de vêtements adaptés. Pour faire de la musculation, il faut des poids ou des appareils spéciaux. L’inscription à un club de sport peut être coûteuse et le trajet pour s’y rendre très long. Pourtant, rien de tout cela ne devrait vous empêcher de mener une vie active et d’en récolter les bienfaits.

      Fixez-​vous des objectifs réalistes

      Tout d’abord, si vous envisagez de suivre un programme d’exercice physique, ne vous fixez pas d’objectifs ambitieux. Commencez en douceur. Des scientifiques ont récemment reconnu la valeur d’une activité légère ou modérée. Ils recommandent aux sédentaires d’augmenter leur niveau d’activité progressivement. Par exemple, la UC Berkeley Wellness Letter, un bulletin de l’Université de Californie sur la nutrition, la condition physique et la gestion du stress, donne ce conseil : “ Commencez par quelques minutes d’exercice, puis augmentez graduellement jusqu’à 30 minutes la plupart des jours de la semaine ou, mieux, tous les jours. ” Le bulletin explique qu’“ il suffit de faire les choses habituelles, comme marcher et monter les escaliers, mais plus souvent, un peu plus longtemps et/ou un peu plus vite ”.

      Les débutants devraient s’attacher à la régularité plutôt qu’à l’intensité. Après avoir gagné en force et en endurance, ils pourront intensifier leurs efforts, peut-être en se ménageant des séances plus longues d’activité physique soutenue, telle que la marche rapide, le jogging, le step ou le vélo. Par la suite, on pourra compléter son programme d’exercice par un peu de musculation et de stretching. Cela dit, de nombreux médecins ne souscrivent plus à l’idée selon laquelle “ il faut souffrir pour rester en forme ”. Par conséquent, si vous ne souhaitez pas vous blesser, ni vous épuiser ou vous décourager au risque de tout arrêter, ne vous surmenez pas.

      Soyez assidu

      Ceux qui pensent ne jamais avoir le temps de faire de l’exercice apprécieront cette indication du bulletin Wellness Letter : “ De courtes séances d’exercice durant la journée ont un effet cumulatif. Autrement dit, trois séances d’exercice de 10 minutes apportent presque autant de bienfaits qu’une seule séance de 30 minutes. ” Par conséquent, nul besoin de transpirer de longues heures durant pour acquérir une meilleure forme. Selon le Journal of the American Medical Association, des chercheurs ont découvert que “ l’exercice léger à modéré contribue tout autant que l’exercice intense à réduire le risque de maladie coronarienne ”.

      En revanche, la régularité est indispensable. Sachant cela, vous vous fixerez sans doute des jours et des horaires précis pour faire de l’exercice. Au bout de quelques semaines, vous vous rendrez probablement compte que ce programme fait partie intégrante de votre vie. Et quand vous commencerez à vous sentir mieux, vous attendrez avec impatience vos séances d’exercice.

      L’activité, c’est la santé !

      S’il est vrai que faire 30 minutes d’exercice par jour suffit pour être en meilleure santé, de l’avis tout récent des médecins, en faire plus c’est mieux. On recommande aujourd’hui 60 minutes d’exercice par jour pour maintenir sa santé cardiovasculaire à un niveau optimal. Là encore, plusieurs séances de courte durée, réparties dans la journée, permettent d’y arriver. La revue Le Médecin de famille canadien explique qu’“ actuellement on conseille de cumuler chaque jour jusqu’à 60 minutes d’activité physique. Pour en retirer un bénéfice, il ne semble pas que la répartition des séances importe ”. Cette revue médicale ajoute : “ Bien que plusieurs études aient établi qu’une activité intense contribue à une réduction de la mortalité afférente, l’accent est mis à présent sur l’activité modérée. ”

      L’idée-clé, c’est que le corps est conçu pour bouger et avoir une activité physique régulière. Un mode de vie sédentaire nuit à la santé. Il n’existe aucune vitamine, aucun médicament, aucun aliment, aucune opération chirurgicale qui puisse combler le besoin d’exercice. Bien entendu, nous sommes tous face à la même réalité : une activité physique adaptée, qu’elle soit modérée ou intense, étalée dans la journée ou non, réclame du temps. Mais il est vital que vous preniez le temps de faire de l’exercice, tout comme vous prenez le temps de manger et de dormir. Cela requiert de l’autodiscipline et de l’organisation.

      Il y aura forcément des contraintes. Mais les désagréments et les sacrifices ne sont rien comparés aux dangers mortels d’un mode de vie sédentaire. Alors bougez-​vous, faites travailler vos muscles, transpirez un bon coup ! Sans doute aurez-​vous une santé meilleure et une vie plus longue.

      [Encadré/Illustrations, page 8]

      Une activité physique intense

      Bien qu’un peu d’exercice tous les jours soit profitable, les chercheurs disent qu’on peut obtenir des bienfaits plus grands en pratiquant une activité physique intense. Vous trouverez ci-dessous quelques suggestions.

      Les professionnels de santé conseillent de consulter un médecin avant de se livrer à des efforts soutenus.

      ● La marche rapide : C’est l’une des formes d’exercice les plus commodes. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une paire de chaussures de marche confortables et d’un chemin. Marchez à grands pas, et beaucoup plus vite que lors d’une promenade du dimanche. Essayez d’atteindre une vitesse de quatre à neuf kilomètres à l’heure.

      ● Le jogging : Il consiste tout bonnement à courir à petite allure. On dit qu’il est le moyen le plus efficace d’entretenir l’appareil circulatoire. Cependant, les chocs étant plus violents, le jogging présente plus de risques pour les muscles et les articulations que la marche. Chaussures adaptées, étirements et modération sont donc indispensables.

      ● Le vélo : C’est une forme d’exercice très profitable, qui vous fait brûler jusqu’à 700 calories par heure. Mais, comme la marche et le jogging, le vélo se pratique souvent sur la voie publique. Aussi faut-​il rester vigilant et prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter un accident.

      ● La natation : Elle permet de faire travailler les principaux groupes de muscles du corps. Elle entretient aussi la souplesse des articulations et procure à l’appareil circulatoire presque autant de bienfaits que le jogging. Elle est cependant plus douce, et donc recommandée pour les personnes qui souffrent de maladies articulaires, ou qui ont des problèmes de dos ou de poids, ainsi que pour les femmes enceintes. Ne nagez jamais seul.

      ● Le trampoline : Il s’agit tout simplement de faire des rebonds sur un petit trampoline. Les adeptes de cet exercice aérobie affirment qu’il stimule la circulation sanguine et lymphatique, augmente la capacité pulmonaire et la puissance cardiaque, et améliore le tonus musculaire, la coordination et l’équilibre.

      [Encadré/Illustrations, page 9]

      Musculation et stretching

      Dernièrement, les scientifiques sont arrivés à la conclusion qu’un programme équilibré d’activité physique devrait inclure des exercices de musculation, des haltères par exemple. Non seulement les haltères développent les muscles, mais ils accroissent aussi la densité osseuse et contribuent à une diminution de la masse grasse.

      De nombreux spécialistes recommandent aussi le stretching pour améliorer la souplesse et stimuler la circulation sanguine. Le stretching contribue à une mobilité maximale de vos articulations.

      Toutefois, pour éviter les blessures, haltères et stretching doivent être pratiqués convenablement. Vous voudrez sans doute prendre connaissance de quelques recommandations de base en consultant un manuel fiable ou bien votre médecin.

      [Encadré/Illustration, page 9]

      Les bienfaits sur le mental

      Les scientifiques ont découvert qu’une activité physique intense agit sur plusieurs substances chimiques du cerveau, comme la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine, qui influent sur l’humeur. Voilà qui expliquerait pourquoi beaucoup disent éprouver un bien-être mental après une séance de sport. Certaines études laissent même entendre que les risques de dépression sont moins grands chez ceux qui font régulièrement de l’exercice que chez les sédentaires. Bien que certaines de ces études ne soient pas probantes, de nombreux médecins conseillent à leurs patients stressés et anxieux de faire de l’exercice.

      [Encadré/Illustrations, page 10]

      Des habitudes quotidiennes pour une meilleure santé

      Récemment, il a été prouvé qu’il est profitable pour les personnes sédentaires de se livrer plus fréquemment à des activités quotidiennes qui nécessitent un effort physique modéré. Pourquoi ne pas essayer l’une des suggestions suivantes ?

      ● Prenez l’escalier au lieu de l’ascenseur, ou arrêtez l’ascenseur quelques étages plus bas et terminez par l’escalier.

      ● Si vous utilisez les transports en commun, descendez quelques arrêts plus tôt, et parcourez le reste du trajet à pied.

      ● Prenez l’habitude, quand vous vous déplacez en voiture, de vous garer à quelque distance de votre destination. Dans un parking à plusieurs niveaux, garez-​vous de façon à emprunter les escaliers.

      ● Parlez en marchant. Rien ne vous oblige à rester assis quand vous discutez avec vos amis ou votre famille.

      ● Si vous occupez un emploi sédentaire, saisissez toutes les occasions de travailler debout et bougez autant que possible.

      [Encadré/Illustration, page 10]

      Buvez-​vous suffisamment d’eau ?

      Il est important de boire suffisamment d’eau en faisant de l’exercice. En effet, le manque d’eau peut occasionner un excès de fatigue, des crampes, ou troubler la coordination des mouvements. Étant donné que vous transpirez davantage, votre volume sanguin pourrait diminuer. Si vous ne compensez pas l’eau perdue par la sueur, le cœur doit fournir un effort supplémentaire pour que le sang circule. Afin de ne pas se déshydrater, il est conseillé de boire avant, pendant et après une séance d’exercice.

      [Encadré, page 11]

      Prenez soin de votre corps : c’est un don de Dieu

      La Bible nous encourage à respecter notre corps et le don de la vie. David, roi de l’Israël antique, a écrit : “ D’une si redoutable manière, je suis fait si merveilleusement. ” (Psaume 139:14). Comme David, les vrais chrétiens attachent du prix au don de la vie. Ils estiment que prendre convenablement soin de leur corps est une grande responsabilité.

      Il y a quelque 2 000 ans, l’apôtre Paul a écrit sous inspiration divine : “ L’exercice corporel est utile à peu de chose, mais l’attachement à Dieu est utile à toutes choses puisqu’il a la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. ” (1 Timothée 4:8). Les propos de Paul montrent que l’utilité de l’exercice, quoique réelle, est loin d’être aussi grande que l’utilité à long terme de bonnes relations avec Dieu. Par conséquent, les vrais chrétiens s’efforcent d’être équilibrés dans leur désir de rester en bonne santé, en ne permettant jamais à “ l’exercice corporel ” de prendre le pas sur le culte qu’ils rendent à Dieu.

      Les chrétiens ont conscience que plus ils sont en bonne santé, plus ils peuvent manifester avec zèle leur amour pour Dieu et pour leur prochain. L’exercice, associé à une alimentation équilibrée et à suffisamment de repos, est essentiel pour jouir d’une bonne santé. Étant donné qu’ils considèrent leur corps comme un don de Dieu, les vrais chrétiens en prennent soin et s’efforcent de conserver de bonnes habitudes dans ces domaines.

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