-
La famille de Jéhovah goûte une unité précieuseLa Tour de Garde 1996 | 15 juillet
-
-
La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
“ Voyez ! Qu’il est bon et qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble ! ” — PSAUME 133:1.
1. Quelle est actuellement la situation de beaucoup de familles ?
LA FAMILLE est en crise. Nombreux sont les couples au bord de la rupture. Le divorce devient de plus en plus courant, et beaucoup d’enfants de divorcés sont extrêmement malheureux. La tristesse et la division sont le lot de millions de familles. Il en existe pourtant une qui connaît une joie et une unité véritables. Il s’agit de la famille universelle de Jéhovah Dieu. Des myriades d’anges invisibles y accomplissent leurs tâches conformément à la volonté divine (Psaume 103:20, 21). Mais y a-t-il également sur la terre une famille qui goûte une telle unité ?
2, 3. a) Qui fait d’ores et déjà partie de la famille universelle de Dieu, et à quoi peut-on comparer l’ensemble des Témoins de Jéhovah ? b) À quelles questions allons-nous répondre ?
2 L’apôtre Paul a écrit : “ Je plie les genoux devant le Père, à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom. ” (Éphésiens 3:14, 15). Toutes les lignées familiales de la terre doivent leur nom à Dieu parce qu’il est le Créateur. Bien qu’il n’y ait pas de familles humaines au ciel, figurément parlant Dieu est marié à son organisation céleste, et Jésus aura une épouse spirituelle qui sera unie à lui dans les cieux (Isaïe 54:5 ; Luc 20:34, 35 ; 1 Corinthiens 15:50 ; 2 Corinthiens 11:2). Les chrétiens oints fidèles qui sont sur la terre font d’ores et déjà partie de la famille universelle de Dieu, et les “ autres brebis ” de Jésus, qui ont l’espérance de vivre sur la terre, en sont de futurs membres (Jean 10:16 ; Romains 8:14-17 ; La Tour de Garde, 15 janvier 1996, page 31). Cependant, l’ensemble des Témoins de Jéhovah peut être comparé à une famille mondiale unie.
3 Faites-vous partie de la merveilleuse famille internationale des serviteurs de Dieu ? C’est une des plus belles bénédictions qu’on puisse avoir. Des millions de personnes en témoigneront : au milieu du désert qu’est le monde avec ses conflits et ses divisions, la famille mondiale de Jéhovah — son organisation visible — est une oasis de paix et d’unité. Comment pourrait-on décrire cette unité ? Quels facteurs la favorisent ?
Qu’il est bon et qu’il est agréable !
4. Exprimez en vos propres termes ce que le Psaume 133 dit sur l’unité fraternelle.
4 Le psalmiste David accordait un grand prix à l’unité fraternelle ; à tel point que, sous inspiration, il en a fait le thème d’un de ses psaumes. Imaginez-le chantant sur sa harpe : “ Voyez ! Qu’il est bon et qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble ! C’est comme la bonne huile sur la tête, qui coule sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui coule jusqu’au col de ses vêtements. C’est comme la rosée de l’Hermôn qui descend sur les montagnes de Sion. Car c’est là que Jéhovah a ordonné que soit la bénédiction, oui la vie pour des temps indéfinis. ” — Psaume 133:1-3.
5. Sur la base de Psaume 133:1, 2, quelle comparaison peut-on établir entre les Israélites et les serviteurs de Dieu d’aujourd’hui ?
5 Ces paroles s’appliquaient à l’unité fraternelle que connaissait le peuple de Dieu d’autrefois, les Israélites. Quand ils montaient à Jérusalem pour leurs trois fêtes annuelles, ils habitaient effectivement unis ensemble. Bien qu’appartenant à des tribus différentes, ils formaient une seule famille. Le fait d’être ensemble avait un effet salutaire sur eux, comme l’action revigorante d’une huile d’onction aromatique. Quand cette huile était versée sur la tête d’Aaron, elle coulait sur sa barbe et jusqu’au col de son vêtement. Dans le cas des Israélites, le bon effet de leur rassemblement s’étendait à tout le peuple réuni. Les malentendus étaient dissipés, et l’unité favorisée. Une unité similaire existe de nos jours au sein de la famille mondiale de Jéhovah. Ses membres se retrouvent régulièrement ensemble, ce qui a un effet spirituel salutaire sur eux. L’application des conseils de la Parole de Dieu permet de régler d’éventuels malentendus ou difficultés (Matthieu 5:23, 24 ; 18:15-17). Les serviteurs de Jéhovah apprécient grandement l’encouragement mutuel que leur procure leur unité fraternelle.
6, 7. En quel sens l’unité d’Israël était-elle comme la rosée du mont Hermôn, et où peut-on trouver la bénédiction de Dieu de nos jours ?
6 En quel sens habiter ensemble unis était-il pour les Israélites comme la rosée du mont Hermôn ? L’Hermôn est une montagne dont le sommet, situé à plus de 2 800 mètres d’altitude, est couvert de neige presque toute l’année. Cet enneigement provoque la condensation des vapeurs nocturnes, ce qui produit une rosée abondante grâce à laquelle la végétation est préservée pendant la longue saison sèche. Des courants d’air froid qui descendent de la chaîne de l’Hermôn peuvent transporter ces vapeurs très loin au sud, jusqu’à la région de Jérusalem, où elles se condensent en rosée. Voilà pourquoi le psalmiste pouvait parler de ‘ la rosée de l’Hermôn qui descend sur le mont Sion ’. Quelle belle image de l’action revigorante qui favorise l’unité de la famille des adorateurs de Jéhovah !
7 Avant que la congrégation chrétienne ne soit établie, Sion, c’est-à-dire Jérusalem, était le centre du vrai culte. C’était donc là que Dieu ordonnait que soit la bénédiction. Puisque la Source de toutes bénédictions résidait de manière symbolique au sanctuaire de Jérusalem, c’était de cet endroit qu’émanaient les bénédictions. Mais, comme aujourd’hui le vrai culte n’est plus attaché à un lieu précis, on peut désormais trouver la bénédiction, l’amour et l’unité des serviteurs de Dieu n’importe où sur la terre (Jean 13:34, 35). Quels sont quelques-uns des facteurs qui favorisent cette unité ?
Des facteurs qui favorisent l’unité
8. Que nous apprend Jean 17:20, 21 à propos de l’unité ?
8 L’unité des adorateurs de Jéhovah repose sur l’obéissance à la Parole de Dieu correctement comprise, et notamment aux enseignements de Jésus Christ. En envoyant son Fils dans le monde pour qu’il rende témoignage à la vérité et donne sa vie en sacrifice, Jéhovah a ouvert la voie à la formation de la congrégation chrétienne unie (Jean 3:16 ; 18:37). Une unité véritable devait régner parmi ses membres ; c’est ce que Jésus a montré clairement dans cette prière : “ Je fais une demande, non pas seulement au sujet de ceux-ci, mais aussi au sujet de ceux qui ont foi en moi grâce à leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en union avec moi et moi je suis en union avec toi, pour qu’eux aussi soient en union avec nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. ” (Jean 17:20, 21). Les disciples de Jésus ont effectivement atteint une unité comparable à celle qui existe entre Dieu et son Fils, et ce parce qu’ils ont obéi à la Parole de Dieu et aux enseignements de Jésus. La même attitude contribue de façon déterminante à l’unité que goûte aujourd’hui la famille mondiale de Jéhovah.
9. Quel rôle l’esprit saint joue-t-il dans l’unité du peuple de Jéhovah ?
9 Un autre facteur unifie les serviteurs de Jéhovah : ils ont son esprit saint, sa force agissante. Cet esprit leur permet de comprendre la vérité révélée par Jéhovah dans sa Parole, et ainsi de le servir dans l’unité (Jean 16:12, 13). Il les aide à ne pas pratiquer les œuvres de la chair, causes de division, que sont la querelle, la jalousie, les accès de colère et les disputes, mais plutôt à produire les fruits unificateurs que sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur et la maîtrise de soi. — Galates 5:19-23.
10. a) Quelle comparaison peut-on faire entre l’amour d’une famille unie et l’amour manifeste parmi les chrétiens voués à Jéhovah ? b) Qu’a dit un membre du Collège central à propos de ce qu’il éprouve à se réunir avec ses frères spirituels ?
10 Les membres d’une famille unie s’aiment et sont heureux d’être ensemble. De même, les membres de la famille unifiée des adorateurs de Jéhovah aiment Jéhovah, son Fils et leurs compagnons dans la foi (Marc 12:30 ; Jean 21:15-17 ; 1 Jean 4:21). Tout comme les membres d’une famille qui s’aiment apprécient de prendre leurs repas ensemble, les chrétiens qui sont voués à Dieu sont heureux d’assister aux réunions et aux assemblées chrétiennes, afin de profiter d’une saine compagnie et d’une excellente nourriture spirituelle (Matthieu 24:45-47 ; Hébreux 10:24, 25). Un membre du Collège central des Témoins de Jéhovah a dit un jour : “ Je considère la fréquentation de mes frères comme l’un des plus grands plaisirs de ma vie et une source d’encouragement. J’aime arriver l’un des premiers à la Salle du Royaume et être l’un des derniers à en sortir, si cela m’est possible. Je me sens heureux, dans mon for intérieur, quand je m’entretiens avec les membres du peuple de Dieu. Parmi eux, je me sens bien, en famille. ” Est-ce aussi ce que vous ressentez ? — Psaume 27:4.
11. Dans quelle œuvre les Témoins de Jéhovah trouvent-ils particulièrement de la joie, et que favorisons-nous en faisant du service pour Dieu le centre de notre vie ?
11 Une famille unie trouve de la joie à faire des choses ensemble. Pareillement, ceux qui appartiennent à la famille des adorateurs de Jéhovah se réjouissent d’accomplir dans l’unité l’œuvre consistant à prêcher le Royaume et à faire des disciples (Matthieu 24:14 ; 28:19, 20). La participation régulière à cette activité nous rapproche des autres Témoins de Jéhovah. Également, il se crée entre nous un esprit de famille quand nous faisons du service pour Dieu le centre de notre vie et soutenons toutes les activités de son peuple.
L’ordre théocratique est essentiel
12. Qu’est-ce qui caractérise une famille heureuse et unie, et, au Ier siècle, quelle structure favorisait l’unité dans les congrégations chrétiennes ?
12 Une famille dirigée de façon ferme mais bienveillante et au sein de laquelle règne l’ordre a toutes les chances d’être unie et heureuse (Éphésiens 5:22, 33 ; 6:1). Jéhovah est un Dieu d’ordre et de paix, et tous ceux de sa famille le considèrent comme le “ Suprême ”. (Daniel 7:18, 22, 25, 27 ; 1 Corinthiens 14:33.) Ils reconnaissent également qu’il a établi son Fils, Jésus Christ, héritier de toutes choses et qu’il lui a délégué tout pouvoir au ciel et sur la terre (Matthieu 28:18 ; Hébreux 1:1, 2). Avec Christ comme Chef, la congrégation chrétienne est une organisation ordonnée et unie (Éphésiens 5:23). Les activités des congrégations du Ier siècle étaient dirigées par un collège central composé des apôtres et d’autres “ anciens ” spirituellement mûrs. Dans chaque congrégation étaient établis des surveillants, ou anciens, et des assistants ministériels (Actes 15:6 ; Philippiens 1:1). L’obéissance à ceux qui dirigeaient favorisait l’unité. — Hébreux 13:17.
13. Comment Jéhovah attire-t-il les humains, et avec quels résultats ?
13 Mais de tout cet ordre, faut-il déduire que l’unité des adorateurs de Jéhovah peut être attribuée à une direction stricte et impersonnelle ? Absolument pas ! Il n’y a rien de froid chez Dieu ou dans son organisation. Jéhovah attire les humains par son amour, et chaque année des centaines de milliers de personnes se joignent à l’organisation de Jéhovah de bon gré et joyeusement ; elles se font baptiser en symbole de l’offrande sincère de leur personne à Dieu. Elles manifestent le même état d’esprit que Josué, qui a exhorté ses frères israélites en ces termes : “ Choisissez pour vous aujourd’hui qui vous servirez (...). Mais quant à moi et à ma maisonnée, nous servirons Jéhovah. ” — Josué 24:15.
14. Pourquoi peut-on dire que l’organisation de Jéhovah est théocratique ?
14 Faisant partie de la famille de Jéhovah, nous ne sommes pas seulement joyeux ; nous sommes également en sécurité, parce que l’organisation de Jéhovah est théocratique. Le Royaume de Dieu est une théocratie (du grec théos, dieu, et kratos, domination). Il s’agit d’une domination par Dieu, ordonnée et établie par ses soins. La “ nation sainte ” que Jéhovah a ointe est soumise à cette domination ; elle est donc, elle aussi, théocratique (1 Pierre 2:9). Le grand Théocrate, Jéhovah, étant notre Juge, notre Législateur et notre Roi, nous avons toutes les raisons de nous sentir en sécurité (Isaïe 33:22). Mais qu’en serait-il si quelque différend survenait et menaçait notre joie, notre sécurité et notre unité ?
Le collège central intervient
15, 16. Quelle controverse a été soulevée au Ier siècle, et pourquoi ?
15 Pour préserver l’unité d’une famille, il peut parfois être nécessaire de régler un différend. Supposons donc qu’au Ier siècle il ait fallu résoudre un problème d’ordre spirituel pour préserver l’unité de la famille des adorateurs de Dieu. Que fallait-il faire ? Le collège central intervenait, prenant des décisions sur les questions spirituelles. Nous disposons dans la Bible du compte rendu d’une telle intervention.
16 Vers 49 de notre ère, le collège central s’est réuni à Jérusalem pour résoudre un problème grave et préserver ainsi l’unité de “ la maisonnée de Dieu ”. (Éphésiens 2:19.) Environ 13 ans auparavant, l’apôtre Pierre avait prêché à Corneille, et les premiers Gentils, ou gens des nations, étaient devenus des croyants baptisés (Actes chapitre 10). Au cours du premier voyage missionnaire de Paul, de nombreux Gentils avaient embrassé le christianisme (Actes 13:1–14:28). Une congrégation de chrétiens d’origine gentile avait d’ailleurs été fondée à Antioche, en Syrie. Certains chrétiens d’origine juive estimaient que les convertis d’entre les nations devaient se faire circoncire et observer la Loi mosaïque, d’autres non (Actes 15:1-5). Cette controverse aurait pu dégénérer en une désunion totale, et, qui sait ? conduire à la formation de congrégations séparées de Juifs et de Gentils. Le collège central est donc intervenu rapidement pour préserver l’unité chrétienne.
17. Quelle procédure théocratique harmonieuse nous est présentée en Actes chapitre 15 ?
17 Selon Actes 15:6-22, “ les apôtres et les anciens se rassemblèrent pour examiner cette affaire ”. D’autres chrétiens étaient présents, notamment une délégation d’Antioche. Pierre fit tout d’abord remarquer que ‘ par sa bouche, les gens des nations entendaient la parole de la bonne nouvelle et qu’ils croyaient ’. Puis “ toute la multitude ” écouta Barnabas et Paul “ raconter les nombreux signes et présages que Dieu avait faits par leur intermédiaire parmi les nations ”, ou Gentils. Enfin, Jacques proposa une façon de régler la question. Une fois que le collège central eut pris sa décision, “ les apôtres et les anciens ainsi que toute la congrégation jugèrent bon d’envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, des hommes choisis parmi eux ”. Ces “ hommes choisis ” — Judas et Silas — devaient transmettre une lettre d’encouragement à tous les croyants.
18. Quelle décision concernant la Loi mosaïque le collège central a-t-il prise, et quelle influence a-t-elle eue sur les chrétiens, qu’ils aient été d’origine juive ou gentile ?
18 La lettre qui annonçait la décision du collège central commençait ainsi : “ Les apôtres et les anciens, frères, aux frères qui, à Antioche et en Syrie et en Cilicie, sont d’entre les nations : Salutations ! ” D’autres chrétiens avaient assisté à cette réunion historique, mais le collège central n’était composé, semble-t-il, que ‘ des apôtres et des anciens ’. Ils avaient reçu la direction de l’esprit de Dieu. La lettre disait en effet : “ L’esprit saint et nous-mêmes avons jugé bon de ne pas vous ajouter d’autre fardeau, si ce n’est ces choses-ci qui sont nécessaires : vous abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. ” (Actes 15:23-29). Il n’était donc pas exigé des chrétiens qu’ils se fassent circoncire ni qu’ils observent la Loi mosaïque. Qu’ils aient été d’origine juive ou gentile, cette décision les a aidés à être unis en action et en parole. Les congrégations se sont réjouies, et la précieuse unité a été préservée. Il en va de même aujourd’hui au sein de la famille mondiale de Dieu soumise à la direction spirituelle du Collège central des Témoins de Jéhovah. — Actes 15:30-35.
Servons dans l’unité théocratique
19. Qu’est-ce qui permet à l’unité de s’épanouir au sein de la famille des adorateurs de Jéhovah ?
19 L’unité s’épanouit quand les membres d’une famille coopèrent. C’est vrai aussi dans la famille des adorateurs de Jéhovah. Étant théocratiques, les anciens et les autres membres de la congrégation du Ier siècle servaient Dieu en coopérant pleinement avec le collège central dont ils acceptaient les décisions. Avec l’aide du collège central, les anciens ‘ prêchaient la parole ’, et les membres de l’ensemble des congrégations ‘ avaient même langage ’. (2 Timothée 4:1, 2 ; 1 Corinthiens 1:10.) Ainsi, que ce soit à Jérusalem, à Antioche, à Rome, à Corinthe ou ailleurs, les mêmes vérités des Écritures étaient présentées dans le ministère et aux réunions chrétiennes. Il existe une unité théocratique similaire de nos jours.
20. Que devons-nous faire pour préserver notre unité chrétienne ?
20 Pour préserver notre unité, nous devons, nous tous qui appartenons à la famille mondiale de Jéhovah, nous efforcer de manifester un amour conforme à la théocratie (1 Jean 4:16). Nous devons nous soumettre à la volonté de Dieu et témoigner un profond respect envers “ l’esclave fidèle ” et le Collège central. Comme l’offrande de notre personne à Dieu, cette obéissance est évidemment volontaire et joyeuse (1 Jean 5:3). Le psalmiste a très opportunément associé la joie et l’obéissance. “ Louez Yah ! chantait-il. Heureux l’homme qui craint Jéhovah, aux commandements de qui il a pris grand plaisir. ” — Psaume 112:1.
21. Comment pouvons-nous nous montrer théocratiques ?
21 Jésus, le Chef de la congrégation, est parfaitement théocratique ; il fait toujours la volonté de son Père (Jean 5:30). Suivons donc notre Modèle en faisant la volonté de Jéhovah théocratiquement, dans l’unité et en coopérant pleinement avec Son organisation. Animés d’une joie et d’une gratitude profondes, nous pourrons alors faire écho aux paroles du psalmiste : “ Voyez ! Qu’il est bon et qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble ! ”
-
-
Restons unis en ces derniers joursLa Tour de Garde 1996 | 15 juillet
-
-
Restons unis en ces derniers jours
“ Conduisez-vous d’une manière digne de la bonne nouvelle (...), tenez ferme dans un même esprit, luttant côte à côte d’une même âme pour la foi de la bonne nouvelle. ” — PHILIPPIENS 1:27.
1. Quel contraste les Témoins de Jéhovah offrent-ils avec le monde ?
NOUS vivons “ les derniers jours ”. “ Des temps critiques, difficiles à supporter ” sont manifestement là (2 Timothée 3:1-5). En ce “ temps de la fin ” marqué par l’agitation sociale, les Témoins de Jéhovah offrent un contraste frappant par leur paix et leur unité (Daniel 12:4). Chaque membre de la famille mondiale des adorateurs de Jéhovah doit cependant faire de vigoureux efforts pour conserver cette unité.
2. Qu’a écrit Paul sur le fait pour les chrétiens de rester unis, et quelle question allons-nous considérer ?
2 L’apôtre Paul a exhorté ses compagnons chrétiens à rester unis. “ Conduisez-vous d’une manière digne de la bonne nouvelle concernant le Christ, a-t-il écrit, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende parler des choses qui vous concernent : que vous tenez ferme dans un même esprit, luttant côte à côte d’une même âme pour la foi de la bonne nouvelle, sans vous laisser effrayer en rien par vos adversaires. C’est bien là pour eux une preuve de destruction, mais pour vous de salut ; et cet indice vient de Dieu. ” (Philippiens 1:27, 28). Ces paroles de Paul montrent clairement que les chrétiens doivent collaborer les uns avec les autres. Qu’est-ce qui nous aidera à conserver notre unité chrétienne en ces temps difficiles ?
La soumission à la volonté divine
3. Quand et comment les premiers Gentils incirconcis sont-ils devenus des disciples de Christ ?
3 L’un des moyens de rester unis consiste à nous soumettre à la volonté divine en toutes circonstances. Peut-être nous faudra-t-il pour cela modifier nos pensées. Considérons les premiers disciples juifs de Jésus Christ. Quand l’apôtre Pierre a prêché pour la première fois à des non-Juifs incirconcis, en 36 de notre ère, Dieu a accordé l’esprit saint à ces gens des nations et ils ont été baptisés (Actes chapitre 10). Jusqu’alors, seuls des Juifs, des prosélytes du judaïsme et des Samaritains étaient devenus des disciples de Jésus Christ. — Actes 8:4-8, 26-38.
4. Après avoir raconté ce qui s’était passé dans le cas de Corneille, qu’a dit Pierre, et en quoi cela a-t-il mis à l’épreuve les disciples juifs de Jésus ?
4 Quand les apôtres et les autres frères de Jérusalem ont appris la conversion de Corneille et d’autres Gentils, ils ont voulu entendre le compte rendu de Pierre. Après avoir raconté ce qui s’était passé dans le cas de Corneille et des autres croyants d’origine gentile, l’apôtre a dit en conclusion : “ Si donc Dieu leur a donné [à ces croyants d’origine gentile] le même don gratuit [d’esprit saint] que celui qu’il nous a fait, à nous [les Juifs] qui avons cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour pouvoir empêcher Dieu ? ” (Actes 11:1-17). Voilà qui mettait les disciples juifs de Jésus Christ à l’épreuve. Se soumettraient-ils à la volonté de Dieu en acceptant que les croyants d’origine gentile deviennent leurs compagnons dans la foi ? Ou bien fallait-il craindre pour l’unité des serviteurs terrestres de Jéhovah ?
5. Comment les apôtres et les autres frères ont-ils réagi au fait que Dieu ait accordé la repentance aux Gentils, et quelle leçon pouvons-nous en tirer ?
5 Le récit déclare : “ Or, quand ils [les apôtres et les autres frères] entendirent ces choses, ils acquiescèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant : ‘ Ainsi donc, Dieu a accordé aussi aux gens des nations la repentance pour la vie. ’ ” (Actes 11:18). Cette attitude a préservé et même favorisé l’unité des disciples de Jésus. En peu de temps, Jéhovah accordant sa bénédiction, l’œuvre de prédication s’est propagée parmi les Gentils, les gens des nations. Nous devrions nous aussi acquiescer quand notre coopération est sollicitée relativement à la formation d’une nouvelle congrégation ou quand une mise au point théocratique est décidée sous la direction de l’esprit saint de Dieu. Notre coopération pleine et entière plaira à Jéhovah et nous aidera à rester unis en ces derniers jours.
Attachons-nous à la vérité
6. Quel effet la vérité a-t-elle sur l’unité des adorateurs de Jéhovah ?
6 Appartenant à la famille des adorateurs de Jéhovah, nous restons unis parce que nous sommes tous “ enseignés par Jéhovah ” et que nous tenons ferme sa vérité révélée (Jean 6:45 ; Psaume 43:3). Comme nos enseignements reposent sur la Parole de Dieu, nous avons tous le même langage. Nous acceptons avec joie la nourriture spirituelle que Jéhovah nous fournit par l’intermédiaire de “ l’esclave fidèle et avisé ”. (Matthieu 24:45-47.) Cet enseignement uniforme nous aide à rester unis dans le monde entier.
7. Que devrions-nous faire et ne pas faire si nous avons personnellement du mal à comprendre un enseignement ?
7 Que devrions-nous faire si nous avons personnellement du mal à comprendre ou à accepter un certain enseignement ? Prier pour recevoir la sagesse et effectuer des recherches dans les Écritures et les publications chrétiennes (Proverbes 2:4, 5 ; Jacques 1:5-8). Il peut s’avérer utile également d’en discuter avec un ancien. Si, malgré cela, ce point demeure obscur, sans doute est-il préférable de ne pas insister. Peut-être des renseignements complémentaires seront-ils publiés ultérieurement, qui nous donneront alors une meilleure intelligence du sujet. Par contre, il serait mal d’essayer de convaincre d’autres membres de la congrégation d’accepter notre opinion personnelle divergente. Nous sèmerions la discorde au lieu de préserver l’unité. Il vaut infiniment mieux ‘ continuer à marcher dans la vérité ’ et encourager les autres à faire de même. — 3 Jean 4.
8. Quelle attitude devrions-nous avoir envers la vérité ?
8 Au Ier siècle, Paul a dit : “ À présent, (...) nous voyons, les contours étant indécis, au moyen d’un miroir de métal, mais alors ce sera face à face. À présent, je connais partiellement, mais alors je connaîtrai de façon exacte tout comme je suis connu de façon exacte. ” (1 Corinthiens 13:12). Les premiers chrétiens ne voyaient pas tous les détails, ce qui ne les a pas empêchés de rester unis. De nos jours, nous avons une bien meilleure compréhension du dessein de Jéhovah et de sa Parole de vérité. Soyons donc reconnaissants pour la vérité que nous recevons par l’intermédiaire de “ l’esclave fidèle ”. Et remercions également Jéhovah de nous conduire par le moyen de son organisation. Même si nous n’avons pas toujours eu le même degré de connaissance, nous n’avons pas été affamés ou assoiffés spirituellement. Au contraire, notre Berger, Jéhovah, nous a gardés unis et a pris grand soin de nous. — Psaume 23:1-3.
Faisons un bon usage de notre langue
9. Quel usage de notre langue favorise l’unité ?
9 Un autre moyen important de favoriser l’unité et la fraternité consiste à utiliser notre langue pour encourager les autres. La lettre par laquelle le collège central du Ier siècle a réglé une question sur la circoncision a été une source d’encouragement. Après l’avoir lue, les disciples d’origine gentile d’Antioche “ se réjouirent de cet encouragement ”. Judas et Silas, qui avaient été envoyés de Jérusalem pour porter la lettre, “ encouragèrent les frères par de nombreux discours et les fortifièrent ”. La présence de Paul et de Barnabas a sans doute, elle aussi, encouragé et fortifié les croyants de la congrégation d’Antioche (Actes 15:1-3, 23-32). Nous pouvons faire largement de même quand nous nous assemblons pour les réunions chrétiennes et ‘ nous encourageons mutuellement ’ par notre présence et des commentaires constructifs. — Hébreux 10:24, 25.
10. En cas d’insultes, que faudra-t-il peut-être faire pour conserver l’unité ?
10 Cependant, le mauvais usage de la langue peut menacer notre unité. “ La langue est un petit membre et qui pourtant se vante de grandes choses, a écrit le disciple Jacques. Voyez quel petit feu suffit pour incendier une si grande forêt ! ” (Jacques 3:5). Jéhovah hait ceux qui causent la dispute (Proverbes 6:16-19). Des propos de ce genre peuvent provoquer la division. Dès lors, que faire quand une personne en insulte une autre, c’est-à-dire quand elle l’abreuve d’injures ou qu’elle tient sur elle des propos outrageants ? Les anciens s’efforceront d’aider le transgresseur, mais s’il ne se repent pas, il faudra l’exclure afin de préserver la paix, l’ordre et l’unité de la congrégation. Paul a en effet écrit de “ cesser de fréquenter celui qui, appelé frère, est (...) un insulteur, (...) et de ne pas même manger avec un tel homme ”. — 1 Corinthiens 5:11.
11. Pourquoi l’humilité est-elle importante si nous avons dit quelque chose qui a créé une certaine tension entre nous et un compagnon chrétien ?
11 Celui qui tient sa langue en bride contribue à conserver l’unité (Jacques 3:10-18). Mais supposons que nous ayons dit quelque chose qui ait créé une certaine tension entre nous et un compagnon chrétien. Ne conviendrait-il pas que nous prenions l’initiative de faire la paix avec notre frère, quitte à lui présenter des excuses (Matthieu 5:23, 24) ? Cela demande, certes, de l’humilité, mais Pierre a écrit : “ Ceignez-vous d’humilité les uns envers les autres, parce que Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais aux humbles il donne la faveur imméritée. ” (1 Pierre 5:5). L’humilité nous incitera à ‘ poursuivre la paix ’ avec nos frères en reconnaissant nos erreurs et en faisant les excuses qui conviennent. Cela aussi contribue à conserver l’unité de la famille de Jéhovah. — 1 Pierre 3:10, 11.
12. Comment pouvons-nous utiliser notre langue pour favoriser et conserver l’unité du peuple de Jéhovah ?
12 Nous pouvons favoriser l’esprit de famille au sein de l’organisation de Jéhovah en faisant un bon usage de notre langue. C’est ce que Paul faisait, ce qui l’autorisait à rappeler ceci aux Thessaloniciens : “ Vous savez bien que, comme un père le fait pour ses enfants, nous n’avons cessé d’exhorter chacun de vous, de vous consoler et de rendre témoignage devant vous, afin que vous continuiez à marcher d’une manière digne de Dieu. ” (1 Thessaloniciens 2:11, 12). Ayant donné l’exemple sous ce rapport, Paul pouvait exhorter ses compagnons chrétiens à ‘ parler de façon consolante aux âmes déprimées ’. (1 Thessaloniciens 5:14.) Songez à tout le bien que nous pouvons faire en utilisant notre langue pour consoler, encourager et bâtir les autres. Vraiment, “ une parole en son temps, oh ! combien elle est bonne ! ” (Proverbes 15:23). De plus, des propos de ce genre contribuent à favoriser et à conserver l’unité du peuple de Jéhovah.
Soyons prêts à pardonner
13. Pourquoi devrions-nous être prêts à pardonner ?
13 Si nous voulons conserver notre unité chrétienne, il nous faut absolument pardonner à l’offenseur qui présente ses excuses. Combien de fois devrions-nous le faire ? Jésus a dit à Pierre : “ Non pas : Jusqu’à sept fois, mais : Jusqu’à soixante-dix-sept fois. ” (Matthieu 18:22). En ne pardonnant pas, nous nous faisons du tort, car le fait de nourrir de l’animosité et de la rancune nous prive de la paix de l’esprit. Par ailleurs, si nous sommes connus pour être cruels et rancuniers, nous risquons d’attirer l’ostracisme sur notre personne (Proverbes 11:17). Celui qui garde rancune déplaît à Dieu et se prédispose à un péché grave (Lévitique 19:18). Souvenons-nous que Jean le baptiseur a été décapité à l’instigation de la méchante Hérodiade, qui “ lui gardait rancune ”. — Marc 6:19-28.
14. a) Que nous enseigne Matthieu 6:14, 15 sur le pardon ? b) Devrions-nous toujours attendre que quelqu’un nous présente ses excuses pour lui pardonner ?
14 La prière modèle de Jésus dit notamment : “ Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes aussi nous pardonnons à tous ceux qui nous doivent. ” (Luc 11:4). En ne pardonnant pas, nous courons le risque que Jéhovah Dieu cesse un jour de nous pardonner nos péchés. Jésus a dit en effet : “ Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père non plus ne vous pardonnera pas vos fautes. ” (Matthieu 6:14, 15). Si donc nous voulons vraiment faire notre part pour conserver l’unité au sein de la famille des adorateurs de Jéhovah, nous serons prêts à pardonner, ne serait-ce qu’en oubliant purement et simplement une offense due peut-être à un manque de réflexion et dénuée de mauvaise intention. Paul a dit : “ Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. Tout comme Jéhovah vous a pardonné volontiers, vous aussi faites de même. ” (Colossiens 3:13). En pardonnant, nous contribuons à conserver la précieuse unité de l’organisation de Jéhovah.
Unité et décisions personnelles
15. Qu’est-ce qui aide les serviteurs de Jéhovah à rester unis quand ils prennent des décisions personnelles ?
15 Dieu nous a créés moralement libres avec le privilège et la responsabilité de prendre des décisions personnelles (Deutéronome 30:19, 20 ; Galates 6:5). Nous pouvons cependant rester unis parce que nous obéissons aux lois et aux principes de la Bible. Nous en tenons compte lorsque nous prenons des décisions personnelles (Actes 5:29 ; 1 Jean 5:3). Supposons que nous nous trouvions devant un problème de neutralité. Nous pouvons prendre une décision personnelle éclairée en nous rappelant que nous ne faisons “ pas partie du monde ” et que nous avons ‘ forgé nos épées en socs ’. (Jean 17:16 ; Isaïe 2:2-4.) De même, quand nous devons prendre une décision concernant nos relations avec l’État, nous considérons la pensée de la Bible qui dit de rendre “ les choses de Dieu à Dieu ”, tout en nous soumettant aux “ autorités supérieures ” pour ce qui est des affaires profanes (Luc 20:25 ; Romains 13:1-7 ; Tite 3:1, 2). Ainsi, tenir compte des lois et des principes de la Bible dans nos décisions personnelles permet effectivement de préserver l’unité chrétienne.
16. Comment pouvons-nous contribuer à conserver l’unité quand nous prenons des décisions qui, bibliquement, ne sont ni bonnes ni mauvaises ? Illustrez votre réponse.
16 Nous pouvons aussi contribuer à préserver l’unité chrétienne même quand nous prenons une décision totalement personnelle qui n’est, bibliquement, ni bonne ni mauvaise. Comment ? En nous souciant avec bienveillance de ceux sur qui notre décision peut avoir un effet. Illustrons cela : Au Ier siècle, dans la congrégation de Corinthe, un problème est apparu en rapport avec la viande sacrifiée aux idoles. Évidemment, il n’était pas question qu’un chrétien participe à une cérémonie idolâtrique. Cependant, celui qui mangeait une viande de ce genre, correctement saignée, vendue après coup au marché, ne commettait pas de péché (Actes 15:28, 29 ; 1 Corinthiens 10:25). Néanmoins, la conscience de certains chrétiens se troublait à l’idée que l’on consomme cette viande. Paul a donc exhorté les autres chrétiens à ne pas les faire trébucher. Il a même écrit : “ Si un aliment fait trébucher mon frère, non, jamais plus je ne mangerai de viande, pour ne pas faire trébucher mon frère. ” (1 Corinthiens 8:13). Ainsi, même si aucune loi ni aucun principe biblique n’est en jeu, c’est faire preuve d’amour que de penser aux autres quand nous prenons des décisions personnelles qui peuvent avoir une incidence sur l’unité de la famille de Dieu.
17. Qu’est-il sage de faire quand nous avons des décisions personnelles à prendre ?
17 Si nous ne sommes pas sûrs de la conduite à tenir, la sagesse veut que nous prenions une décision qui nous permettra de garder une bonne conscience, et les autres devraient alors respecter cette décision (Romains 14:10-12). Bien sûr, quand nous avons une décision personnelle à prendre, nous devrions rechercher la direction de Jéhovah dans la prière. Comme le psalmiste, nous pouvons prier avec confiance : “ Incline vers moi ton oreille. (...) Car tu es mon rocher et ma forteresse ; et à cause de ton nom tu me guideras et me conduiras. ” — Psaume 31:2, 3.
Conservons toujours notre unité chrétienne
18. Comment Paul a-t-il illustré l’unité de la congrégation chrétienne ?
18 En 1 Corinthiens chapitre 12, Paul se sert du corps humain pour illustrer l’unité de la congrégation chrétienne. Il souligne l’interdépendance et l’importance de tous les membres. “ S’ils étaient tous un seul membre, où serait le corps ? demande-t-il. Mais maintenant ils sont beaucoup de membres et cependant un seul corps. L’œil ne peut pas dire à la main : ‘ Je n’ai pas besoin de toi ’ ; ou bien encore la tête ne peut pas dire aux pieds : ‘ Je n’ai pas besoin de vous. ’ ” (1 Corinthiens 12:19-21). Pareillement, au sein de la famille des adorateurs de Jéhovah, nous n’assumons pas tous la même fonction. Pourtant, nous sommes unis et nous avons besoin les uns des autres.
19. Comment pouvons-nous bénéficier des dispositions spirituelles fournies par Dieu, et qu’en a dit un chrétien de longue date ?
19 Tout comme le corps a besoin d’être nourri, soigné et dirigé, nous avons besoin des dispositions spirituelles que Dieu nous fournit par sa Parole, son esprit et son organisation. Pour en bénéficier, il nous faut appartenir à la famille terrestre de Jéhovah. Un frère qui servait Dieu depuis de nombreuses années a écrit : “ Je suis si heureux d’avoir vécu dans la connaissance des desseins de Jéhovah depuis les premiers jours, juste avant 1914, à une époque où tout n’était pas si distinct, (...) jusqu’à notre temps où la vérité brille comme le soleil en plein midi. Si une chose, une seule, a compté pour moi, c’est bien mon attachement étroit à l’organisation visible de Jéhovah. Mon expérience personnelle m’a appris très tôt que c’est une grosse erreur de se fier au raisonnement humain. Une fois que ma pensée a été fixée à ce sujet, j’ai décidé de ne pas m’écarter de la fidèle organisation. De quelle autre façon pourrait-on obtenir la faveur et la bénédiction de Jéhovah ? ”
20. Que devrions-nous être déterminés à faire pour l’unité du peuple de Jéhovah auquel nous appartenons ?
20 Jéhovah a appelé son peuple des ténèbres et des divisions du monde (1 Pierre 2:9). Il nous a fait parvenir à une unité bénie avec lui-même et avec nos compagnons dans la foi. Cette unité perdurera dans le nouveau système de choses désormais très proche. En ces derniers jours critiques, continuons donc à ‘ nous revêtir de l’amour ’ et à tout faire pour favoriser et conserver notre précieuse unité ! — Colossiens 3:14.
-