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Apprenons à prendre plaisir dans la crainte de JéhovahLa Tour de Garde 1995 | 15 mars
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Apprenons à prendre plaisir dans la crainte de Jéhovah
“Venez, fils, écoutez-moi! La crainte de Jéhovah, voilà ce que je vous enseignerai.” — PSAUME 34:11.
1. Comment le Royaume de Dieu fera-t-il disparaître la crainte, mais faut-il comprendre que toute crainte disparaîtra?
PARTOUT les gens désirent être affranchis de la crainte: crainte de la violence, crainte du chômage ou crainte d’une maladie grave. Quelle époque merveilleuse ce sera lorsque la justice deviendra une réalité sous le Royaume de Dieu (Ésaïe 33:24; 65:21-23; Michée 4:4)! Cependant, toute crainte ne disparaîtra pas; ne pensons pas non plus que nous pouvons aujourd’hui chasser de notre vie toute crainte. Il existe une crainte bonne et une crainte mauvaise.
2. a) Quelle sorte de crainte est mauvaise, et laquelle est souhaitable? b) Qu’est-ce que la crainte pieuse, et comment cela ressort-il des passages donnés en référence?
2 La crainte peut être un poison mental et paralyser les facultés de raisonner. Elle peut briser le courage et détruire l’espérance. Cette crainte, quelqu’un la ressentira s’il est menacé par un ennemi (Jérémie 51:30). Un autre l’éprouvera s’il attache une importance excessive à l’approbation de certaines personnes influentes (Proverbes 29:25). Mais il existe aussi une sorte de crainte qui est salutaire: celle qui retient de se conduire imprudemment, de se faire du mal. La crainte pieuse apporte davantage encore. Il s’agit de la crainte de Jéhovah, d’un profond respect envers lui, doublé d’une peur salutaire de lui déplaire (Psaume 89:7). Cette crainte d’encourir la défaveur de Dieu résulte de la gratitude pour sa bonté de cœur et sa bienveillance (Psaume 5:7; Osée 3:5). Elle implique également de reconnaître Jéhovah comme le Juge suprême et le Tout-Puissant, qui a le pouvoir d’infliger une punition, et même la mort, à ceux qui refusent de lui obéir. — Romains 14:10-12.
3. Quel contraste la crainte de Jéhovah offre-t-elle avec la crainte qui entourait certaines divinités païennes?
3 La crainte pieuse est salutaire, et non morbide. Elle nous pousse à prendre fermement parti pour le bien, à ne pas nous exposer à un compromis en faisant le mal. Elle n’est pas comme la crainte que les Grecs de l’Antiquité avaient de Phobos, un dieu sinistre qui inspirait la terreur. Elle n’est pas non plus comme la crainte que les hindous ont de la déesse Kali, parfois représentée assoiffée de sang et parée de cadavres, de serpents et de crânes. La crainte pieuse est attirante; elle ne rebute pas. Elle est mêlée d’amour et de gratitude. Par conséquent, la crainte pieuse rapproche de Jéhovah. — Deutéronome 10:12, 13; Psaume 2:11.
Pourquoi certains l’éprouvent et d’autres non
4. Comme le montre l’apôtre Paul, à quel point en sont arrivés les humains, et quelle en est la cause?
4 L’humanité en général n’est pas animée par cette qualité, la crainte pieuse. En Romains 3:9-18, l’apôtre Paul montre à quel point les hommes se sont éloignés de la perfection originelle. Après avoir déclaré que tous sont sous le péché, Paul cite les Psaumes, en ces termes: “Il n’y a pas de juste, pas même un seul.” (Voir Psaume 14:1). Il donne ensuite des détails en parlant par exemple des humains qui ne cherchent pas Dieu, n’exercent pas la bonté, qui parlent avec fourberie, profèrent des imprécations et versent le sang. Quelle description réaliste du monde actuel! La majorité des gens se désintéressent de Dieu et de ses desseins. Tout semblant de bonté est trop souvent réservé aux occasions où il y a quelque chose à y gagner. Le mensonge et le langage fallacieux sont courants. Les meurtres ne défraient pas seulement la chronique; ils sont aussi au centre des divertissements. Quelle est la cause de cette situation? Il est vrai que nous descendons tous d’Adam, homme pécheur; mais quand les choses décrites par l’apôtre Paul constituent le mode de vie des gens, le péché n’est plus seul en cause. Le verset 18 Rm 3:18 révèle ce qui entre en ligne de compte: “Il n’y a pas de crainte de Dieu devant leurs yeux.” — Voir Psaume 36:1.
5. Comment se fait-il que certains éprouvent une crainte pieuse et d’autres non?
5 Comment se fait-il, toutefois, que des humains éprouvent une crainte pieuse et d’autres non? C’est tout simplement que certains la cultivent et d’autres pas. Aucun d’entre nous n’est venu au monde avec elle, mais tous nous avons la capacité de l’acquérir. La crainte pieuse s’apprend. Ensuite, pour qu’elle soit une motivation puissante dans la vie, il nous faut la cultiver.
Une invitation engageante
6. Qui nous lance l’invitation consignée en Psaume 34:11, et comment ce texte montre-t-il que la crainte pieuse s’apprend?
6 Une invitation engageante à apprendre la crainte de Jéhovah nous est lancée au Psaume 34. Il s’agit d’un psaume de David. Or, qui est préfiguré par David? Nul autre que le Seigneur Jésus Christ. Le Ps 34 verset 20 de ce psaume contient une prophétie que l’apôtre Jean applique expressément à Jésus (Jean 19:36). À notre époque, c’est Jésus qui lance une invitation semblable à celle que l’on trouve au Ps 34 verset 11: “Venez, fils, écoutez-moi! La crainte de Jéhovah, voilà ce que je vous enseignerai.” Ce verset montre que la crainte pieuse peut s’apprendre; or Jésus Christ est remarquablement bien placé pour nous enseigner. Pourquoi cela?
7. Pourquoi Jésus est-il particulièrement à même de nous enseigner la crainte pieuse?
7 Jésus Christ sait l’importance de la crainte pieuse. Hébreux 5:7 dit à son sujet: “C’est Christ qui, aux jours de sa chair, a offert avec cris puissants et larmes des supplications et aussi des requêtes à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été écouté favorablement pour sa crainte pieuse.” Cette qualité, la crainte pieuse, Jésus Christ l’avait déjà manifestée avant de mourir sur un poteau de supplice. Souvenez-vous de Proverbes chapitre 8: le Fils de Dieu y est décrit comme la personnification de la sagesse. Et en Proverbes 9:10 il est dit: “La crainte de Jéhovah est le début de la sagesse.” Ainsi, la crainte pieuse était un trait essentiel de la personnalité du Fils de Dieu bien avant qu’il ne vienne sur la terre.
8. Qu’apprenons-nous en Ésaïe 11:2, 3 au sujet de la crainte de Jéhovah?
8 De plus, on lit en Ésaïe 11:2, 3 à propos de Jésus dans sa fonction de Roi messianique: “Sur lui devra se poser l’esprit de Jéhovah, l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et de crainte de Jéhovah; et il prendra son plaisir dans la crainte de Jéhovah.” N’est-ce pas exprimé magnifiquement? La crainte de Jéhovah n’a rien de déplaisant. Elle est bénéfique et constructive. C’est une qualité qui se répandra d’un bout à l’autre du territoire sur lequel le Christ est Roi. Il règne déjà, et il instruit dans la crainte de Jéhovah tous les sujets qu’il est en train de réunir. De quelle manière?
9. Comment Jésus Christ nous enseigne-t-il la crainte de Jéhovah, et que veut-il que nous apprenions?
9 Par le moyen des réunions de la congrégation et des assemblées, Jésus Christ, établi Chef de la congrégation et Roi messianique, nous aide à comprendre clairement ce qu’est la crainte pieuse et pourquoi elle apporte tant de bienfaits. Il s’efforce ainsi de nous amener à accorder davantage de valeur à la crainte de Jéhovah, afin qu’à son exemple nous apprenions à y prendre plaisir.
Fournirez-vous les efforts nécessaires?
10. Pour comprendre la crainte de Jéhovah, que faut-il faire lorsqu’on assiste aux réunions chrétiennes?
10 Évidemment, ce n’est pas pour la simple raison que nous lisons la Bible ou assistons aux réunions à la Salle du Royaume que nous éprouverons forcément la crainte de Jéhovah. Voyez ce qu’il nous faut faire pour comprendre réellement la crainte de Jéhovah. On lit en Proverbes 2:1-5: “Mon fils, si tu reçois mes paroles et si tu conserves avec soin auprès de toi mes commandements, de manière à prêter attention à la sagesse avec ton oreille, pour incliner ton cœur vers le discernement; si, d’autre part, tu appelles l’intelligence et si vers le discernement tu fais retentir ta voix, si tu continues à chercher cela comme l’argent et si tu le recherches sans relâche comme des trésors cachés, alors tu comprendras la crainte de Jéhovah et tu trouveras la connaissance de Dieu.” Par conséquent, lorsque nous assistons aux réunions, nous devrions prêter attention à ce qui est dit, fournir de réels efforts pour nous concentrer, nous rappeler les pensées principales, nous demander sincèrement dans quelle mesure nos sentiments pour Jéhovah influencent notre réaction aux conseils donnés; en résumé, ouvrir notre cœur. Alors nous comprendrons la crainte de Jéhovah.
11. Que devrions-nous faire en toute sincérité et fréquemment pour cultiver la crainte pieuse?
11 Psaume 86:11 attire l’attention sur un autre facteur important: la prière. “Instruis-moi de ta voie, ô Jéhovah! Je marcherai dans ta vérité, priait le psalmiste. Unifie mon cœur pour craindre ton nom.” Jéhovah a approuvé cette prière; il l’a fait consigner dans la Bible. Si nous voulons cultiver la crainte pieuse, nous devons également prier Jéhovah de nous y aider; il est bénéfique de prier en toute sincérité et fréquemment. — Luc 18:1-8.
Le cœur est impliqué
12. Pourquoi faut-il veiller attentivement sur son cœur, et qu’est-ce que cela comprend?
12 Il y a autre chose à remarquer en Psaume 86:11. Le psalmiste ne demande pas seulement à comprendre intellectuellement ce qu’est la crainte de Dieu. Il parle de son cœur. Cultiver la crainte pieuse implique le cœur symbolique, lequel requiert une attention spéciale, car il est la personne intérieure telle qu’elle se manifeste dans toutes les activités de la vie; cela comprend les pensées, les états d’esprit, les désirs, les motivations, les objectifs.
13. a) Qu’est-ce qui pourrait être l’indice d’un cœur divisé? b) Avec quel objectif devrions-nous cultiver la crainte pieuse?
13 La Bible nous avertit que le cœur peut être divisé, mais aussi traître (Psaume 12:2; Jérémie 17:9). Il peut nous inciter à nous livrer à des activités salutaires: assister aux réunions de la congrégation, aller prêcher, tout en aimant certains aspects du mode de vie du monde. Cela pourrait nous empêcher de servir vraiment les intérêts du Royaume de toute notre âme. Notre cœur traître est alors capable de nous persuader qu’après tout nous en faisons autant que beaucoup d’autres. Ou encore, à l’école ou au travail par exemple, notre cœur pourrait être influencé par la crainte de l’homme. Nous hésiterions alors à nous faire connaître comme Témoins de Jéhovah, et nous ferions peut-être même des choses qui ne conviennent pas à des chrétiens. Cependant, après coup, notre conscience nous travaillerait. Ce n’est pas le genre de personnes que nous voulons être. C’est pourquoi, comme le psalmiste, nous prions Jéhovah: “Unifie mon cœur pour craindre ton nom.” Nous voulons que toute notre personne intérieure, qui est manifeste dans toutes nos activités, atteste que nous ‘craignons le vrai Dieu et gardons ses commandements’. — Ecclésiaste 12:13.
14, 15. a) Quand Jéhovah a annoncé le rétablissement d’Israël ramené de Babylone, qu’a-t-il promis de donner à ses serviteurs? b) Qu’a fait Jéhovah dans le but d’implanter la crainte de lui dans le cœur de ses serviteurs? c) Pourquoi la nation d’Israël s’est-elle écartée des voies de Jéhovah?
14 Jéhovah a promis de donner à ses serviteurs un cœur pour le craindre. Il a annoncé le rétablissement d’Israël dans les termes rapportés en Jérémie 32:37-39: “Je les ramènerai en ce lieu et je les ferai habiter en sécurité. Et, à coup sûr, ils deviendront mon peuple, et moi je deviendrai leur Dieu. Et je leur donnerai un seul cœur et une seule voie, pour me craindre toujours, pour leur bien et celui de leurs fils après eux.” Au verset 40 Jr 32:40 il confirme cette promesse: “Je mettrai dans leur cœur la crainte de moi, pour qu’ils ne s’écartent pas de moi.” En 537 avant notre ère, il ramena effectivement les Juifs à Jérusalem, comme il l’avait promis. Mais qu’en était-il du reste de sa promesse, lorsqu’il dit qu’il leur donnera un seul cœur pour le craindre toujours? Pourquoi la nation antique d’Israël s’est-elle écartée de Jéhovah après qu’il l’a ramenée de Babylone, si bien que son temple a été détruit en 70 de notre ère, pour ne plus jamais être rebâti?
15 La faute n’en revenait en aucune façon à Jéhovah. En effet, Jéhovah a pris des mesures pour mettre la crainte de lui dans le cœur de ses serviteurs. Par la miséricorde qu’il leur a témoignée en les délivrant de Babylone et en les rétablissant dans leur pays, il leur a donné toutes les raisons de lui accorder un profond respect. En outre, il leur a transmis des rappels, des conseils et des réprimandes par l’intermédiaire des prophètes Aggée, Zacharie et Malachie, par Esdras, envoyé pour les enseigner, par le gouverneur Néhémie et par son propre Fils. Parfois, les Israélites l’ont écouté, par exemple quand ils ont rebâti le temple de Jéhovah sous l’impulsion d’Aggée et de Zacharie, ou quand ils ont renvoyé leurs femmes étrangères aux jours d’Esdras (Esdras 5:1, 2; 10:1-4). Mais ils ont plus souvent désobéi. Ils ne prêtaient pas attention avec constance; ils n’étaient pas toujours réceptifs aux conseils; ils ne gardaient pas leur cœur ouvert. Les Israélites ne cultivaient pas la crainte pieuse, si bien que celle-ci n’était pas dans leur vie une motivation puissante. — Malachie 1:6; Matthieu 15:7, 8.
16. Dans quels cœurs Jéhovah a-t-il implanté la crainte pieuse?
16 Cependant, la promesse de Jéhovah de mettre la crainte pieuse dans le cœur de ses serviteurs n’était pas tombée dans l’oubli. Il a conclu une nouvelle alliance avec l’Israël spirituel, les chrétiens à qui il offre une espérance céleste (Jérémie 31:33; Galates 6:16). En 1919, Dieu les a affranchis du joug de Babylone la Grande, l’empire universel de la fausse religion, et il a solidement implanté dans leur cœur la crainte de lui. Cela leur a valu de grands bienfaits, de même qu’à la “grande foule” d’humains qui ont l’espérance de vivre sur la terre comme sujets du Royaume (Jérémie 32:39; Révélation 7:9). La crainte de Jéhovah se trouve également dans le cœur de ces derniers.
Comment la crainte pieuse est implantée dans notre cœur
17. Comment Jéhovah a-t-il implanté la crainte pieuse dans notre cœur?
17 Comment Jéhovah a-t-il implanté cette crainte pieuse dans notre cœur? Par l’opération de son esprit. Et que possédons-nous, qui provient de l’esprit saint? La Bible, la Parole inspirée de Dieu (2 Timothée 3:16, 17). Par ses actions passées, par ses manières d’agir envers ses serviteurs à notre époque, conformément à sa Parole prophétique, et au moyen des prophéties, Jéhovah pose un excellent fondement pour que tous nous développions la crainte pieuse. — Josué 24:2-15; Hébreux 10:30, 31.
18, 19. Comment les assemblées et les réunions de la congrégation nous aident-elles à acquérir la crainte pieuse?
18 Les paroles de Jéhovah à Moïse rapportées en Deutéronome 4:10 sont dignes d’intérêt: “Rassemble auprès de moi le peuple pour que je leur fasse entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tous les jours qu’ils seront vivants sur le sol, et qu’ils enseignent leurs fils.” Pareillement, de nos jours, Jéhovah prend de nombreuses dispositions pour aider ses serviteurs à apprendre à le craindre. À nos assemblées et aux réunions de notre congrégation, nous parlons des témoignages de la bonté de Jéhovah, de sa bonté de cœur. C’est ce que nous avons fait par l’étude du livre Le plus grand homme de tous les temps. Quelle incidence cette étude a-t-elle eue sur vous et sur l’idée que vous vous faites de Jéhovah? En découvrant au travers du Fils différentes facettes de la personnalité extraordinaire de notre Père céleste, votre désir de ne jamais déplaire à Dieu ne s’est-il pas renforcé? — Colossiens 1:15.
19 À nos réunions, nous étudions également des récits qui relatent comment Jéhovah a délivré son peuple dans le passé (2 Samuel 7:23). Par notre étude du livre biblique de la Révélation à l’aide du manuel La Révélation: le grand dénouement est proche!, nous découvrons des visions prophétiques qui se sont accomplies au XXe siècle ainsi que des événements redoutables encore à venir. Psaume 66:5 déclare à propos de toutes ces actions divines: “Venez et voyez les activités de Dieu. Sa manière d’agir envers les fils des hommes est redoutable.” Sans conteste, en y regardant de près, ces actions de Dieu implantent dans notre cœur la crainte de Jéhovah, un profond respect. Nous discernons donc comment Jéhovah Dieu accomplit cette promesse: “Je mettrai dans leur cœur la crainte de moi, pour qu’ils ne s’écartent pas de moi.” — Jérémie 32:40.
20. Que devons-nous faire pour que la crainte pieuse s’implante profondément dans notre cœur?
20 Il va de soi, néanmoins, que la crainte pieuse ne s’implante pas dans notre cœur sans efforts de notre part. Les résultats ne sont pas automatiques. Jéhovah fait sa part. Nous devons faire la nôtre en cultivant la crainte pieuse (Deutéronome 5:29). L’Israël selon la chair ne l’a pas fait. Mais, en se confiant en Jéhovah, l’Israël spirituel et ses compagnons goûtent déjà nombre des bienfaits que reçoivent ceux qui craignent Dieu. Nous examinerons quelques-uns de ces bienfaits dans l’article suivant.
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La crainte du vrai Dieu procure des bienfaitsLa Tour de Garde 1995 | 15 mars
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La crainte du vrai Dieu procure des bienfaits
“Moi, Jéhovah, je suis ton Dieu, Celui qui t’enseigne pour que tu en tires profit, Celui qui te fait cheminer sur le chemin où tu dois marcher.” — ÉSAÏE 48:17.
1. Quels malheurs auraient pu être évités grâce à la crainte pieuse?
SI ADAM avait cultivé la crainte pieuse, elle aurait pu l’empêcher de commettre le péché qui a causé sa mort éternelle et des milliers d’années de souffrance à ses descendants. Si dans l’Antiquité la nation d’Israël avait suivi le conseil de Jéhovah lui enjoignant de le craindre et de l’aimer, elle n’aurait pas été emmenée en captivité à Babylone, ni n’aurait rejeté le Fils de Dieu et porté la responsabilité de sa mort sanglante. Si aujourd’hui le monde craignait Dieu, il n’y aurait ni corruption dans les milieux de la politique ou des affaires, ni criminalité, ni guerres. — Proverbes 3:7.
2. Pourquoi devrions-nous cultiver la crainte de Jéhovah malgré ce qui se passe dans le monde?
2 Cependant, quel que puisse être le comportement du monde autour de nous, en cultivant la crainte du vrai Dieu nous nous procurons des bienfaits, au plan individuel, dans notre famille et dans la congrégation des serviteurs de Jéhovah. Cela est en accord avec ce rappel que Moïse adressa à la nation d’Israël: “Et maintenant, ô Israël, que demande de toi Jéhovah, ton Dieu, sinon de craindre Jéhovah, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, et de l’aimer, et de servir Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme; de garder les commandements de Jéhovah et ses ordonnances que je te commande aujourd’hui pour ton bien?” (Deutéronome 10:12, 13). Quels sont quelques-uns des bienfaits que nous procure la crainte de Jéhovah, le vrai Dieu?
La sagesse, plus précieuse que l’or
3. a) Quel est le plus remarquable bienfait que nous pouvons recevoir? b) Que veut dire Psaume 111:10?
3 La vraie sagesse est le plus remarquable de ces bienfaits. Psaume 111:10 déclare: “La crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse.” Qu’est-ce que cela veut dire? La sagesse est la capacité d’utiliser efficacement sa connaissance et son intelligence pour résoudre un problème, éviter un danger, atteindre un objectif. Elle sous-entend un bon jugement. Le commencement, la première partie, le fondement de cette sagesse, c’est la crainte de Jéhovah. Pourquoi cela? Parce que toute création est l’œuvre de ses mains et dépend de lui. Il a accordé aux humains le libre arbitre, mais pas la faculté de diriger leurs pas avec succès sans tenir compte de sa direction (Josué 24:15; Jérémie 10:23). Nous ne connaîtrons le succès durable qu’à la condition de bien saisir ces idées fondamentales sur la vie, et de nous y conformer. Si notre connaissance de Jéhovah nous donne la ferme conviction que la volonté divine est promise au succès, et qu’il tiendra sa promesse de récompenser ses fidèles, alors la crainte pieuse nous poussera à agir sagement. — Proverbes 3:21-26; Hébreux 11:6.
4, 5. a) Pourquoi un certain jeune homme n’a-t-il pas appris la vraie sagesse au cours de ses études universitaires? b) Comment cet homme et sa femme ont-ils plus tard acquis la vraie sagesse, et quelle influence cela a-t-il eue sur leur vie?
4 Prenons un exemple: Il y a quelques dizaines d’années, un jeune homme fréquentait l’université de Saskatchewan, au Canada. Au programme de sa formation figurait la biologie, et on lui a enseigné l’évolution. Après avoir été diplômé, il s’est spécialisé dans la physique nucléaire, profitant d’une bourse pour continuer ses études à l’université de Toronto. Au cours de ses études, il a constaté dans la structure des atomes des témoignages stupéfiants d’un ordre et d’une finalité. Mais on ne répondait pas à ces questions: Qui a conçu tout cela? Quand? Et pourquoi? Sans ces réponses, pouvait-il utiliser sagement sa connaissance dans un monde alors en guerre? Qu’est-ce qui le guiderait? Le nationalisme? Le désir de gratifications matérielles? Avait-il acquis la vraie sagesse?
5 Peu après avoir été diplômé, cet homme ainsi que sa femme se sont mis à étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Dans la Parole de Dieu, ils ont peu à peu trouvé les réponses qui leur manquaient. Ils ont appris à connaître le Créateur, Jéhovah Dieu. En étudiant ce qui est arrivé à Moïse à la mer Rouge, à Daniel et à ses compagnons à Babylone, ils ont appris l’importance de craindre Dieu, et non les hommes (Exode 14:10-31; Daniel 3:8-30). Cette crainte pieuse mêlée d’un amour sincère pour Jéhovah a commencé à les animer. Rapidement, leur vie a changé. Enfin cet homme connaissait Celui dont il avait étudié l’œuvre en biologie. Il a progressivement compris le dessein de Celui dont il avait constaté la sagesse dans ses cours de physique. Au lieu d’employer sa connaissance à élaborer des instruments de destruction, il a choisi, avec sa femme, d’aider autrui à aimer Dieu et son prochain. Ils ont entrepris le service de prédicateurs du Royaume de Dieu à plein temps. Par la suite, ils ont suivi les cours de Galaad, l’École biblique de la Société Watchtower, et ont été nommés missionnaires.
6. Si nous avons la sagesse fondée sur la crainte de Jéhovah, quels objectifs à court terme éviterons-nous, et que ferons-nous au contraire?
6 Bien entendu, tout le monde ne peut pas être missionnaire. Mais tous nous pouvons bénéficier de la sagesse fondée sur la crainte de Jéhovah. Si nous cultivons cette sagesse, nous ne consacrerons pas le meilleur de notre vie à étudier les philosophies humaines, qui n’échafaudent que des suppositions sur le but de la vie. Nous nous appliquerons à l’étude de la Bible, livre inspiré de Jéhovah Dieu, la Source de la vie, celui qui peut nous donner la vie éternelle (Psaume 36:9; Colossiens 2:8). Au lieu de nous rendre esclaves d’un système commercial chancelant, au bord de la ruine, nous écouterons Jéhovah, qui nous conseille de nous contenter de la nourriture et du vêtement, et d’accorder à nos relations avec lui la priorité dans notre existence (1 Timothée 6:8-12). Au lieu de nous comporter comme si notre avenir dépendait d’une belle situation dans le monde actuel, nous croirons la Parole de Jéhovah, qui nous affirme que le monde est en train de passer, de même que le désir du monde, alors que celui qui fait la volonté divine demeure pour toujours. — 1 Jean 2:17.
7. a) Comment Proverbes 16:16 nous aide-t-il à avoir une bonne échelle des valeurs? b) Si l’accomplissement de la volonté divine est notre premier centre d’intérêt, qu’en retirons-nous?
7 Proverbes 16:16 nous encourage par cette déclaration certaine: “Acquérir la sagesse [la sagesse qui commence par la crainte de Jéhovah], oh! combien cela vaut mieux que l’or! Et acquérir l’intelligence est préférable à l’argent.” Poussés par cette sagesse et cette intelligence, nous considérerons l’accomplissement de la volonté de Dieu comme le premier centre d’intérêt de notre vie. Et quelle activité Dieu a-t-il confiée à ses Témoins en cette période de l’histoire humaine? Faire connaître son Royaume par la prédication et aider les personnes sincères à devenir de vrais disciples de Jésus Christ (Matthieu 24:14; 28:19, 20). Il s’agit d’une activité dont on retire une satisfaction véritable et un grand bonheur. C’est donc à propos que la Bible dit: “Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui acquiert le discernement.” — Proverbes 3:13.
Elle nous retient de commettre le mal
8. a) Citez un deuxième bienfait que procure la crainte de Dieu. b) De quel genre de mal nous préserve-t-elle? c) Comment la crainte pieuse devient-elle une puissante motivation?
8 Un deuxième bienfait que nous procure la crainte de Dieu est qu’elle nous retient de commettre le mal. Celui qui respecte profondément Dieu ne détermine pas par lui-même ce qui est bien et mal. Il ne tient pas pour mauvais ce que Dieu déclare bon, ni ne considère comme bon ce que Dieu déclare mauvais (Psaume 37:1, 27; Ésaïe 5:20, 21). De plus, celui que motive la crainte pieuse ne se contente pas de savoir ce que Jéhovah déclare bon ou mauvais. Une telle personne aime ce que Jéhovah aime et elle hait ce que Jéhovah hait. En conséquence, elle agit en harmonie avec les préceptes divins. Ainsi, comme le dit Proverbes 16:6, “dans la crainte de Jéhovah on se détourne du mal”. Cette crainte pieuse devient une motivation puissante qui permet d’atteindre des résultats qu’on n’obtiendrait pas avec sa seule force.
9. Comment le profond désir de ne pas déplaire à Dieu a-t-il influencé la décision d’une Mexicaine, et quelles en ont été les suites?
9 Même si une personne commence tout juste à l’éprouver, la crainte pieuse peut lui donner le courage de ne pas faire quelque chose qu’elle regretterait le restant de ses jours. Au Mexique, par exemple, une femme enceinte a demandé à une chrétienne Témoin de Jéhovah ce qu’elle pensait de l’avortement. La chrétienne lui a lu plusieurs versets bibliques, puis lui a tenu ce raisonnement: “Pour le Créateur, la vie est très importante, même la vie de ceux qui ne sont pas encore nés.” (Exode 21:22, 23; Psaume 139:13-16). Des examens laissaient entendre que le bébé serait anormal. Néanmoins, après ce qu’elle avait vu dans la Parole de Dieu, cette femme a décidé de garder son enfant. Son médecin a refusé de la revoir, et son mari l’a menacée de la quitter, mais elle a tenu bon. Elle a finalement donné naissance à une magnifique petite fille, normale et en bonne santé. Par gratitude, elle a recherché les Témoins et s’est mise à étudier la Parole de Dieu avec eux. Moins d’un an après, son mari et elle se faisaient baptiser. Quelques années plus tard, à une assemblée de district, tous deux ont été enchantés de rencontrer la chrétienne qui avait parlé à la femme la première fois. Ils lui ont présenté leur jolie fillette de quatre ans. Incontestablement, le respect de Dieu et le désir puissant de ne pas lui déplaire exercent une grande influence.
10. Affermis par la crainte pieuse, de quelles mauvaises actions certains se libèrent-ils?
10 La crainte pieuse peut nous garder d’un grand nombre de mauvaises actions (2 Corinthiens 7:1). Cultivée avec soin, elle est capable d’aider quelqu’un à mettre un terme à des péchés cachés, connus de lui seul et de Jéhovah. Elle peut l’aider à se libérer de la dépendance de l’alcool ou de la drogue. Un ancien drogué d’Afrique du Sud a raconté: “Au fur et à mesure que j’apprenais à connaître Dieu, la crainte de le décevoir ou de lui déplaire grandissait en moi. Je savais qu’il m’observait, et je désirais ardemment son approbation. Cela m’a incité à me débarrasser de la drogue qui était en ma possession en la jetant dans les toilettes.” La crainte pieuse a aidé des milliers de personnes de la même manière. — Proverbes 5:21; 15:3.
Elle nous empêche de trembler devant les hommes
11. De quel piège courant la crainte salutaire de Jéhovah peut-elle nous préserver?
11 La crainte salutaire de Dieu nous préserve également de la crainte de l’homme. La plupart des humains connaissent, à des degrés divers, la crainte de l’homme. Les apôtres de Jésus Christ l’ont abandonné et se sont enfuis lorsque les soldats se sont emparés de lui dans le jardin de Gethsémané. Plus tard, dans la cour du grand prêtre, désarçonné et en proie à la crainte, Pierre a nié faire partie des disciples de Jésus et même le connaître (Marc 14:48-50, 66-72; Jean 18:15-27). Mais grâce à l’aide qu’ils ont reçue, les apôtres ont retrouvé leur équilibre spirituel. Par contre, aux jours du roi Jéhoïakim, Urie, fils de Schémaïah, fut terrassé par la crainte au point d’abandonner son service de prophète de Jéhovah et de fuir le pays, ce qui ne l’empêcha pas d’être capturé et tué. — Jérémie 26:20-23.
12. a) Selon Proverbes 29:25, qu’est-ce qui nous protégera de la crainte de l’homme? b) Comment acquiert-on la confiance en Dieu?
12 Comment vaincre la crainte de l’homme? Après nous avoir prévenus que “trembler devant les hommes, voilà ce qui tend un piège”, Proverbes 29:25 ajoute: “Mais celui qui se confie en Jéhovah sera protégé.” La réponse tient donc dans la confiance en Jéhovah. Cette confiance s’appuie sur la connaissance et l’expérience. L’étude de sa Parole nous démontre que les voies de Jéhovah sont droites. Nous découvrons des événements attestant qu’il est digne de confiance, que ses promesses sont sûres (y compris celle de la résurrection), qu’il est amour et qu’il est tout-puissant. Lorsqu’ensuite nous agissons conformément à cette connaissance, accomplissant ce que Jéhovah demande et rejetant fermement ce qu’il condamne, nous commençons à constater dans notre propre cas qu’il prend soin de ses serviteurs avec amour et que l’on peut compter sur lui. Nous acquérons personnellement la certitude que sa puissance est à l’œuvre pour que s’accomplisse sa volonté. Notre confiance en lui s’accroît, de même que notre amour pour lui et notre désir sincère de ne pas lui déplaire. Cette confiance est bâtie sur un fondement solide. Elle est un rempart contre la crainte de l’homme.
13. De quelle aide la crainte pieuse nous est-elle au travail, à la maison et à l’école?
13 Notre confiance en Jéhovah, alliée à la crainte pieuse, nous rendra fermes en faveur du bien dans le cas où un employeur menacerait de nous renvoyer si nous refusions de participer à des pratiques commerciales malhonnêtes (voir Michée 6:11, 12). Grâce à cette crainte pieuse, des milliers de chrétiens persévèrent dans le vrai culte malgré l’opposition de membres de leur famille. Elle donne aussi aux jeunes le courage de se faire connaître comme Témoins de Jéhovah à l’école, et elle les affermit face aux moqueries de leurs camarades de classe qui méprisent les principes bibliques. Ainsi, une adolescente Témoin de Jéhovah a dit: “Ce qu’ils pensent m’est bien égal. L’important, c’est ce que pense Jéhovah.”
14. Comment les serviteurs de Jéhovah peuvent-ils remporter la victoire lorsque leur vie même est en jeu?
14 La même conviction donne aux vrais chrétiens la force de rester attachés aux voies de Jéhovah lorsque leur vie est en jeu. Ils savent qu’ils risquent d’être persécutés par le monde. Ils sont conscients que les apôtres ont été fouettés et que même Jésus Christ a été frappé et tué par des hommes méchants (Marc 14:65; 15:15-39; Actes 5:40; voir aussi Daniel 3:16-18). Mais les serviteurs de Jéhovah sont assurés qu’il peut leur donner la force d’endurer, qu’avec son aide ils peuvent remporter la victoire, que Jéhovah récompensera sans faute ses fidèles, si besoin en les ressuscitant dans son monde nouveau. Leur amour pour Dieu ajouté à la crainte pieuse les pousse puissamment à éviter toute action qui pourrait lui déplaire.
15. Qu’est-ce qui a permis aux Témoins de Jéhovah de rester intègres dans les camps de concentration nazis?
15 C’est parce qu’ils étaient animés d’une telle motivation que les Témoins de Jéhovah ont supporté les horreurs des camps de concentration nazis dans les années 30 et 40. Ils ont pris à cœur le conseil de Jésus consigné en Luc 12:4, 5: “D’autre part, je vous le dis à vous, mes amis: Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et qui après cela ne peuvent rien faire de plus. Mais je vais vous indiquer qui vous devez craindre: craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la Géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le.” Par exemple, Gustav Auschner, un Témoin qui avait été interné dans le camp de concentration de Sachsenhausen, a écrit plus tard: ‘Les SS ont exécuté August Dickmann et ont menacé de nous passer tous par les armes si nous refusions de signer un document par lequel nous abjurions notre foi. Pas un seul n’a signé. Notre crainte de déplaire à Jéhovah était plus forte que la crainte de leurs balles.’ La crainte de l’homme mène aux compromis, mais la crainte de Dieu nous affermit pour faire le bien.
La préservation de la vie
16. Qu’est-ce qui a permis à Noé d’agir comme il convenait année après année et jusqu’au déluge? Et quelle a été l’issue pour sa maisonnée et lui?
16 Noé a connu les derniers jours du monde antédiluvien. Jéhovah avait décidé de détruire le monde d’alors en raison de la méchanceté des humains. Toutefois, en attendant, Noé a vécu dans un monde où régnaient la violence, l’immoralité sexuelle choquante et le mépris de la volonté divine. Noé a prêché la justice, et pourtant “ils ne s’aperçurent de rien jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous”. (Matthieu 24:39.) Noé n’a cependant pas renoncé à l’activité que Dieu lui avait confiée. Il fit “selon tout ce que Dieu lui avait ordonné. Ainsi fit-il”. (Genèse 6:22.) Qu’est-ce qui a permis à Noé, année après année et jusqu’au déluge, de toujours agir comme il convenait? Hébreux 11:7 répond: “Par la foi, Noé, divinement averti de choses qu’on ne voyait pas encore, fit montre d’une crainte pieuse.” Pour cette raison, sa femme, ses fils, leurs femmes et lui ont été sauvés du déluge.
17. a) Que devrions-nous faire quel que soit le comportement des gens autour de nous? b) Pourquoi ceux qui craignent Jéhovah sont-ils vraiment les plus heureux des hommes?
17 Notre époque ressemble de bien des manières à celle de Noé (Luc 17:26, 27). De nouveau un avertissement est lancé. Révélation 14:6, 7 parle d’un ange qui vole au milieu du ciel et invite les gens de toute nation et tribu et langue à ‘craindre Dieu et à lui donner gloire’. Quel que puisse être le comportement du monde autour de vous, obéissez à ces paroles, puis transmettez l’invitation à autrui. À l’instar de Noé, agissez avec foi et manifestez une crainte pieuse. Par cela, des vies peuvent être sauvées: la vôtre et celle de nombre de vos semblables. Lorsque nous considérons les bienfaits dont profitent ceux qui craignent le vrai Dieu, nous ne pouvons que souscrire aux paroles du psalmiste divinement inspiré qui chanta: “Heureux est l’homme qui craint Jéhovah, dans les commandements de qui il prend grand plaisir!” — Psaume 112:1.
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