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  • La crainte de Dieu peut-elle vous procurer des bienfaits?
    La Tour de Garde 1987 | 1er décembre
    • La crainte de Dieu peut-​elle vous procurer des bienfaits?

      “Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme.” — ECCLÉSIASTE 12:13.

      1, 2. a) Quel sentiment doit motiver le culte que nous rendons à Dieu? b) Qu’est-​ce que Jéhovah demande encore de nous (Deutéronome 10:12)?

      VOUS semble-​t-​il étonnant de parler de la “crainte de Dieu”? Beaucoup se disent peut-être que lorsqu’on aime véritablement Dieu on n’a aucune raison de le craindre. Devons-​nous donc vraiment éprouver ces deux sentiments envers Dieu? Et si oui, quels bienfaits la crainte de Dieu nous procure-​t-​elle?

      2 Selon les Écritures, le culte et le service que nous offrons à Dieu doivent être motivés par l’amour. C’est ce que Jésus établit clairement quand il nous dit d’aimer Jéhovah de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force (Marc 12:30). Toutefois, la Parole de Dieu souligne également l’importance de la crainte de Dieu. En Ecclésiaste 12:13, nous trouvons cette exhortation très explicite: “Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme.” Jéhovah se contredit-​il en nous demandant tout à la fois de le craindre et de l’aimer?

      3. Concernant la crainte, que devons-​nous considérer?

      3 En fait, non — si nous considérons qu’il existe différentes sortes de craintes. Quand on parle de crainte, on pense généralement à un sentiment morbide qui anéantit l’espérance et engendre le découragement. Bien sûr, Jéhovah ne désire pas que nous nourrissions ce sentiment à son égard. Notre Père céleste veut que nous venions à lui comme un enfant vient à son père, bien convaincu que celui-ci l’aime, mais aussi avec la crainte de lui déplaire. Cette crainte nous aidera à rester obéissants à notre Père céleste s’il nous arrive d’être tentés de mal faire. C’est donc une “crainte pieuse” que les chrétiens doivent manifester. — Hébreux 5:7; 11:7.

      4. Quel genre de crainte l’amour bannit-​il?

      4 Jéhovah ne ressemble pas à un juge implacable qui se contenterait de punir ses serviteurs chaque fois qu’ils font un faux pas. Non, il les aime et désire les voir atteindre leurs objectifs. Si donc nous commettons une erreur ou un péché, la crainte que nous avons de Jéhovah ne devrait pas nous retenir de lui en parler (1 Jean 1:9; 2:1). Cette crainte respectueuse n’est pas celle d’être rembarré ou rejeté. Nous lisons effectivement en 1 Jean 4:18: “Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait jette dehors la crainte, car la crainte est une entrave.” Cependant, “l’amour parfait” ne nous dispense pas d’avoir un profond respect et la crainte qui convient pour Jéhovah, notre Créateur, la Source de la vie. — Psaume 25:14.

      Les bienfaits

      5. a) Quelle est la seule manière d’acquérir la sagesse? b) Qu’est-​ce qui a incité un ancien drogué à abandonner son mode de vie insensé?

      5 Considérons certains des bienfaits qui découlent de “la crainte de Jéhovah”. Elle nous amène par exemple à cultiver la vraie sagesse. Quoique les hommes s’évertuent de bien des manières à acquérir cette sagesse, ils n’y parviennent pas parce qu’ils font fi de ce principe fondamental: “La crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse.” (Psaume 111:10; Proverbes 9:10). Considérons comment cette crainte a aidé un ancien drogué à agir avec sagesse. Cet homme raconte: “Au fur et à mesure que j’apprenais à connaître Dieu, la crainte de le décevoir ou de lui déplaire grandissait en moi. Je savais qu’il m’observait, et je désirais ardemment son approbation. Cela m’a incité à me débarrasser de la drogue qui était en ma possession en la jetant dans les toilettes.” Cet homme a réussi à abandonner ses mauvaises pratiques, a voué sa vie à Jéhovah, et il est maintenant ministre chrétien à Johannesburg, en Afrique du Sud.

      6. En quoi “la crainte de Jéhovah” protège-​t-​elle du mal, et à quoi mène-​t-​elle?

      6 Désirez-​vous rejeter le mal? Alors sachez que “la crainte de Jéhovah signifie la haine du mal”. (Proverbes 8:13.) Oui, cette crainte salutaire peut vous préserver de toutes sortes de pratiques mauvaises que Dieu condamne, comme le tabagisme, la toxicomanie, l’alcoolisme et l’impureté sexuelle. Elle vous permet non seulement de plaire à Jéhovah, mais aussi de vous protéger des malheurs terribles qui frappent ceux qui se livrent à ces pratiques, y compris les maladies redoutables auxquelles ils s’exposent (Romains 1:26, 27; 12:1, 2; 1 Corinthiens 6:9, 10; 1 Thessaloniciens 4:3-8). La crainte de Dieu ne vous aide pas uniquement à vous garder de ce qui est mauvais; elle mène à ce qui est pur et salutaire. En effet, il nous est dit que “la crainte de Jéhovah est pure”. — Psaume 19:9.

      7, 8. a) Comment une jeune fille a-​t-​elle constaté que “la crainte de Jéhovah” mène au bonheur? b) Quels autres bienfaits se procurent ceux qui craignent Jéhovah?

      7 Le bonheur, voilà un autre but que la plupart des gens poursuivent. Comment peut-​on l’atteindre? La Parole de Dieu dit: “Heureux est l’homme qui craint Jéhovah!” (Psaumes 112:1; 128:1). C’est ce qu’a constaté une adolescente qui vivait dans la débauche, pratiquait le spiritisme et avait l’habitude de voler. Elle s’est mise à étudier la Bible et a compris la nécessité d’écouter et de craindre Jéhovah. Elle déclare: “Découvrir qui est Jéhovah est la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Jéhovah m’a grandement aidée à trouver la vérité et le bonheur. J’ai le sentiment d’avoir une dette énorme envers lui parce qu’il m’a ouvert les yeux et m’a donné la possibilité de réfléchir lucidement et de le trouver. Je désire maintenant aider les autres à connaître ce bonheur.”

      8 Jéhovah promet également de récompenser ‘ceux qui craignent son nom’. (Révélation 11:18.) En outre, “la crainte de Jéhovah mène à la vie, et, rassasié, on passera la nuit; on ne sera pas visité par ce qui est mauvais”. (Proverbes 19:23.) Sans conteste, “la crainte de Jéhovah” nous procurera tout ce dont nous avons besoin. Quand cette crainte est alliée à l’humilité, le résultat, c’est “la richesse, et la gloire, et la vie”. — Proverbes 22:4; 10:27.

      9. Pourquoi, grâce à “la crainte de Jéhovah”, menons-​nous la seule existence qui reflète la sagesse (Job 28:28; Michée 6:9)?

      9 N’est-​ce pas là un puissant encouragement à craindre le vrai Dieu? Sans conteste, “la crainte de Jéhovah” est des plus désirables. Grâce à elle, nous menons une existence qui nous permet d’éprouver une véritable satisfaction — sentiment bien rare de nos jours. Combien sont encourageantes ces paroles divinement inspirées: “Même si le pécheur fait le mal cent fois et continue longtemps d’agir à sa guise, je sais aussi, toutefois, que cela tournera bien pour ceux qui craignent le vrai Dieu, parce qu’ils ont eu la crainte de lui. Mais cela ne tournera pas bien du tout pour le méchant, et il ne prolongera pas ses jours, qui sont comme une ombre, parce qu’il n’a pas la crainte de Dieu.” (Ecclésiaste 8:12, 13). Qui ne désire pas que ‘cela tourne bien’ pour lui? Or, seuls ceux qui craignent Dieu auront ce bonheur. — Psaume 145:19.

      10. Citez d’autres raisons devant nous inciter à craindre Dieu.

      10 Cette assurance ne devrait-​elle pas nous inciter à éprouver une profonde révérence, oui, de l’effroi, pour notre Père céleste Jéhovah? À vrai dire, nous devons avoir la crainte salutaire de lui déplaire. Nous lui sommes profondément reconnaissants pour toute la bonté de cœur qu’il nous manifeste. Tout ce que nous avons vient de lui (Révélation 4:11). En outre, il est le Juge suprême, le Tout-Puissant, et il a le pouvoir de mettre à mort ceux qui lui désobéissent. C’est pourquoi l’apôtre Paul nous adresse cette exhortation: “Continuez à travailler à votre salut avec crainte et tremblement.” — Philippiens 2:12; Osée 3:5; Luc 12:4, 5.

      11. a) Quelle attitude les chrétiens doivent-​ils rejeter en ces derniers jours? b) Quel état d’esprit devons-​nous cultiver?

      11 Ces paroles ne laissent pas entendre que nous pouvons obtenir le salut en adoptant une attitude insouciante et en faisant le minimum tout en espérant que, d’une manière ou d’une autre, les choses tourneront bien pour nous. Ce n’est pas là l’état d’esprit que doivent manifester les chrétiens qui, en ces derniers jours, s’efforcent de préserver leurs relations avec Celui qui peut lire dans leur cœur et connaître leurs pensées et leurs mobiles les plus intimes (Jérémie 17:10). Jéhovah ne reconnaîtra pour siens que ceux qui lui manifestent le respect qui lui est dû. Il dit: “Vers celui-ci donc je porterai les regards: vers celui qui est affligé, et qui a l’esprit contrit, et qui tremble à ma parole.” — Ésaïe 66:2.

      Nous devons apprendre à craindre Jéhovah

      12. a) De quelles façons les Israélites ont-​ils été davantage favorisés que les autres peuples? b) Qu’est-​ce que Jéhovah attendait d’eux en retour?

      12 Nous pouvons nous pénétrer davantage de l’importance de craindre Jéhovah en considérant ses manières d’agir envers le peuple d’Israël. Aucun autre peuple n’a été comme lui l’objet de l’attention du Souverain de l’univers (Deutéronome 4:7, 8, 32-36; 1 Samuel 12:24). Les Israélites ont vu de leurs propres yeux ce que Jéhovah a fait aux Égyptiens qui, dépourvus de toute crainte de lui, les avaient réduits en esclavage et les opprimaient. Qu’attendait-​il d’eux en retour? “Rassemble le peuple, hommes et femmes, et petits, ainsi que ton résident étranger qui est dans tes portes, afin qu’ils écoutent et afin qu’ils apprennent, car ils devront craindre Jéhovah, votre Dieu, et avoir soin d’exécuter toutes les paroles de cette loi. Et leurs fils qui n’ont pas connu devront écouter, et ils devront apprendre à craindre Jéhovah, votre Dieu, tous les jours que vous vivrez sur le sol dont vous allez prendre possession en traversant le Jourdain.” — Deutéronome 31:12, 13; 14:23.

      13. Quel doit être le souci premier des parents?

      13 Comme les Israélites, les serviteurs de Dieu de notre époque ‘doivent apprendre à craindre Jéhovah’. Quelle responsabilité pour nous tous, et notamment pour ceux d’entre nous qui ont des enfants! Parents, posez-​vous ces questions: ‘Comment puis-​je aider mes enfants à craindre de tout cœur Jéhovah?’ Lorsque, devenus adultes, ils quitteront la maison, qu’est-​ce qui pourra, mieux que la crainte de Dieu, les protéger sur les plans spirituel, mental ou matériel? Jéhovah lui-​même en souligne l’importance par ce souhait: “Si seulement ils développaient leur cœur pour me craindre et pour garder toujours tous mes commandements, afin que cela aille bien pour eux et pour leurs fils, pour des temps indéfinis!” — Deutéronome 5:29; 4:10.

      14. Citez un facteur que les parents ne doivent pas perdre de vue lorsqu’ils enseignent à leurs enfants la crainte de Jéhovah, et expliquez comment on doit l’appliquer.

      14 Tous les chrétiens qui ont élevé une famille admettront volontiers que ce n’est pas là tâche facile. Toutefois, la Parole inspirée de Dieu porte plusieurs facteurs importants à l’attention des parents. L’un d’eux se rapporte à la nécessité de commencer à éduquer les enfants lorsqu’ils sont jeunes. Qu’entendons-​nous par là? Lorsque les Israélites se réunissaient pour recevoir l’instruction de Jéhovah, leurs “petits” étaient avec eux (Deutéronome 29:10-13; 31:12, 13). À l’évidence, les femmes israélites venaient avec leurs tout-petits en ces occasions, car tous devaient être présents. Ainsi, “depuis la plus tendre enfance”, leurs fils et leurs filles apprenaient à écouter sagement lors de ces rassemblements (2 Timothée 3:15). Emmenez donc vos “petits” aux réunions. Faites-​les aussi participer dès qu’ils le peuvent à la prédication. De nombreux enfants ont appris à présenter un périodique ou un tract avant même d’être en âge d’aller à l’école. Commencez très tôt, par des choses simples, à cultiver chez vos “petits” “la crainte de Jéhovah”.

      15. Quel est le second facteur, et comment les parents peuvent-​ils en tenir compte?

      15 Un autre facteur concerne la nécessité de se montrer conséquent avec soi-​même. Nous ne pouvons l’être qu’à la condition de toujours rester attachés à la Parole de Dieu dans l’éducation, la discipline et l’instruction que nous donnons à nos enfants. Jusque durant les moments de détente, soyez conséquent avec vous-​même en ne faisant jamais fi des principes bibliques (Éphésiens 6:4). Il faut faire des efforts pour y arriver. C’est d’ailleurs ce que la Parole de Dieu indique clairement en ces termes: “Et ces paroles que je te commande aujourd’hui devront être sur ton cœur; et tu devras les inculquer à ton fils et en parler quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras.” (Deutéronome 6:4-9; 4:9; 11:18-21). Si vous vous montrez conséquent avec vous-​même au fil des années, vous aiderez beaucoup vos enfants à craindre Jéhovah de tout cœur.

      16. a) Quel est le troisième facteur, et pourquoi est-​il très important? b) Quelles questions les parents pourraient-​ils se poser?

      16 Les parents doivent aussi s’efforcer de toucher l’esprit et le cœur de leurs enfants en leur montrant qu’ils ‘craignent Jéhovah’, eux aussi (Psaume 22:23). Pour y parvenir, il leur faut notamment appliquer les conseils théocratiques lorsqu’ils forment et disciplinent leurs enfants. C’est là le troisième facteur à considérer. Parents, posez-​vous ces questions: ‘Est-​ce que j’étudie régulièrement la Bible avec mes enfants?’ ‘Est-​ce que je tire pleinement profit des manuels comme le Recueil d’histoires bibliques et le livre Écoutez le grand Enseignant pour instruire mes jeunes enfants?’ ‘Pour les plus grands, est-​ce que j’utilise le livre Votre jeunesse — Comment en tirer le meilleur parti et les articles publiés dans le périodique Réveillez-vous! sous la rubrique “Les jeunes s’interrogent”?’ ‘Est-​ce que je prévois des divertissements sains qui n’aient pas un effet nuisible sur mes enfants?’ ‘Est-​ce que je partage l’avis de l’organisation de Jéhovah sur les études supérieures?’ ‘Est-​ce que je guide mes enfants en conséquence?’ ‘Est-​ce que je leur fixe des objectifs qui les aideront à manifester une “crainte pieuse”?’ — Hébreux 5:7.

      17. Qui reçoit des bienfaits quand des enfants apprennent à craindre Jéhovah? Illustrez votre réponse.

      17 Si vous faites tout votre possible pour élever vos enfants dans “la crainte de Jéhovah”, les bienfaits et les joies qui en résulteront leur profiteront à eux, mais aussi à vous. Illustrons cela en citant le cas de cette femme, Témoin de Jéhovah, qui, un soir, était “complètement à plat”, pour reprendre ses propres termes. Elle a retrouvé bon moral en entendant sa fille de sept ans prier Jéhovah. Des larmes lui sont montées aux yeux et sa gorge s’est serrée lorsqu’elle a entendu sa prière: “Bon Père Jéhovah, merci pour toutes les bonnes choses que tu as faites pour moi aujourd’hui. Et merci pour la nourriture. Aide tous les frères qui sont en prison et dans les camps de concentration à trouver de quoi manger, Jéhovah, et tous les frères et sœurs des autres pays qui ont faim; aide-​les aussi à avoir assez de nourriture, Jéhovah. Ceux qui sont malades, aide-​les à guérir pour qu’ils puissent aller aux réunions. Fais que les anges veillent sur moi pendant que je dors la nuit, sur maman et papa, sur mon frère, sur mamie et papi, et sur tous les frères et sœurs dans la vérité. Je t’adresse cette prière par ton Fils Jésus. Amen.”

      18. Concernant la crainte de Jéhovah, comment nous influençons-​nous mutuellement?

      18 Concernant la crainte de Jéhovah, souvenons-​nous que nous nous influençons mutuellement par l’exemple que nous donnons. Les parents ont une influence sur leurs enfants; les anciens et les serviteurs ministériels, sur la congrégation; les surveillants itinérants, sur les congrégations qu’ils visitent. C’est de toute évidence pour cette raison que les rois d’Israël devaient lire la Loi de Dieu tous les jours de leur vie, afin d’‘apprendre à craindre Jéhovah’. (Deutéronome 17:18-20.) L’exemple donné par le roi pour ce qui est de craindre Jéhovah pouvait influencer la nation tout entière.

      19. Qu’atteste l’histoire des Israélites?

      19 L’Histoire atteste que, en tant que nation, les Israélites ont cessé de craindre Jéhovah. Ils en sont venus à penser que la présence du temple à Jérusalem constituerait une protection pour eux, une sorte de “porte-bonheur”, et ce, qu’ils obéissent aux lois divines ou non (Jérémie 7:1-4; Michée 3:11, 12). Mais ils se fourvoyaient, car Jérusalem et son temple ont été détruits. Plus tard, quand ils ont été reconstitués en nation, ils ont de nouveau manqué de manifester à Jéhovah la crainte qui lui est due (Malachie 1:6). Nous pouvons beaucoup apprendre de ces événements, comme nous le verrons dans l’article suivant.

      20. En résumé, pourquoi devons-​nous craindre Jéhovah?

      20 N’oublions donc pas que la crainte de Jéhovah ne diminue en rien l’amour que nous lui portons; bien au contraire, elle le fortifie. En obéissant aux commandements de Jéhovah, nous prouvons non seulement que nous le craignons, mais aussi que nous l’aimons. La crainte et l’amour de Jéhovah ont une importance primordiale. On ne peut les dissocier. Comme il est important que les parents inculquent à leurs enfants la crainte pieuse et l’amour de Jéhovah! Et quelle joie immense cela procure à tous, jeunes et moins jeunes! Faisons donc nôtres ces paroles du psalmiste: “Unifie mon cœur pour craindre ton nom.” — Psaume 86:11.

  • N’abandonnons pas la crainte de Jéhovah
    La Tour de Garde 1987 | 1er décembre
    • N’abandonnons pas la crainte de Jéhovah

      “‘Je suis un grand Roi’, a dit Jéhovah des armées, ‘et mon nom sera redoutable parmi les nations.’” — MALACHIE 1:14.

      1, 2. a) Quel message puissant est contenu dans le livre de Malachie? b) Quelle leçon se dégage des premiers mots du message de Jéhovah?

      “DÉCLARATION solennelle: La parole de Jéhovah touchant Israël, par l’entremise de Malachie.” (Malachie 1:1). C’est par ces mots percutants que s’ouvre le livre de Malachie. Dans la Bible, une déclaration solennelle est généralement une mise en accusation. C’est certainement le cas de celle que l’on trouve dans le livre de Malachie, livre qui contient un message direct et puissant adressé à la nation d’Israël. Son examen soulignera qu’il nous faut absolument conserver la crainte et l’amour pour Jéhovah.

      2 On peut tirer une leçon des deux premiers versets du livre de Malachie. Jéhovah y assure ses auditeurs qu’il désire les aider. “‘Je vous ai aimés’, a dit Jéhovah.” Quelle introduction rassurante, réconfortante, pour les personnes sincères appartenant à la nation rebelle d’Israël! Le message se poursuit ainsi: “Et vous avez dit: ‘Comment nous as-​tu aimés?’ ‘Ésaü n’était-​il pas le frère de Jacob?’ telle est la déclaration de Jéhovah. ‘Cependant j’ai aimé Jacob et j’ai haï Ésaü; et finalement j’ai fait de ses montagnes une solitude désolée et j’ai livré son héritage aux chacals du désert.’” — Malachie 1:2, 3.

      3. Qu’est-​ce qui motivait les sentiments de Jéhovah envers Jacob et Ésaü?

      3 Pourquoi Jéhovah a-​t-​il aimé Jacob et, plus tard, ses descendants, les Israélites? Parce que Jacob le craignait et respectait ses parents, qui craignaient Dieu eux aussi. Par contre, Ésaü était égoïste, il n’avait pas la crainte de Dieu. Il manquait aussi de respect envers ses parents, qui étaient naturellement, et conformément à la volonté divine, en droit de s’attendre à ce qu’il leur obéisse. C’est donc avec raison que Jéhovah aima Jacob mais haït Ésaü. Que cela nous serve d’avertissement! Veillons à ne jamais perdre la crainte de Dieu ni devenir matérialistes comme Ésaü, qui ne cherchait qu’à satisfaire ses désirs charnels. — Genèse 26:34, 35; 27:41; Hébreux 12:16.

      4, 5. a) Quelles conséquences les conduites respectives de Jacob et d’Ésaü ont-​elles eues sur leurs descendants? b) Quelle leçon les Israélites auraient-​ils dû en tirer?

      4 Si la conduite de Jacob a été une bénédiction pour ses descendants, les Israélites, celle d’Ésaü a été exactement le contraire pour ses descendants à lui, les Édomites. Ceux-ci n’ont pas joui de la bénédiction de Jéhovah, mais ont plutôt encouru sa haine en raison de la vive opposition qu’ils ont manifestée à l’égard de son peuple, le peuple de l’alliance. Ils furent envahis par les armées de Nébucadnezzar, puis par les Arabes. Finalement, comme Jéhovah l’avait annoncé, leur nation disparut. — Obadiah 18.

      5 L’exécution des jugements divins sur Édom débuta avant les jours de Malachie. Quelle leçon les Israélites auraient-​ils dû en tirer? Jéhovah leur dit: “Vos propres yeux le verront, et vous direz: ‘Que Jéhovah soit grandi sur le territoire d’Israël!’” (Malachie 1:5). Au fil des siècles, les Israélites avaient vu de leurs “propres yeux” l’amour que Jéhovah éprouvait pour leur nation.

      Notre conduite indique si nous craignons Dieu

      6. Quelle accusation Jéhovah lança-​t-​il contre les Israélites?

      6 La déclaration solennelle se poursuit ainsi: “‘Le fils honore le père, et l’esclave son grand maître. Si donc je suis un père, où est l’honneur qui m’est dû? Et si je suis un grand maître, où est la crainte de moi?’ a dit Jéhovah des armées, à vous, ô prêtres qui méprisez mon nom!” (Malachie 1:6; Exode 4:22, 23; Deutéronome 32:6). Jéhovah avait corrigé, nourri et protégé les Israélites comme un père l’aurait fait pour son fils. À quoi était-​il en droit de s’attendre en retour? À ce qu’ils l’honorent et le craignent. Mais bien loin d’agir ainsi, les Israélites, prêtres y compris, manquaient de respect pour le nom de Jéhovah et ils le méprisaient. Ils étaient devenus des “fils renégats”. — Jérémie 3:14, 22; Deutéronome 32:18-20; Ésaïe 1:2, 3.

      7. Comment les Israélites considéraient-​ils cette accusation, et que leur répondit Jéhovah?

      7 Les Israélites demandaient: “Comment avons-​nous méprisé ton nom?” Jéhovah leur répondit avec force: “‘En présentant sur mon autel du pain contaminé.’ Et vous avez dit: ‘Comment t’avons-​nous contaminé?’ En disant, vous: ‘La table de Jéhovah est chose méprisable.’ Et lorsque vous présentez à sacrifier un animal aveugle: ‘Il n’y a aucun mal à cela.’ Et lorsque vous présentez un animal boiteux ou un malade: ‘Il n’y a aucun mal à cela.’ ‘Fais-​le approcher de ton gouverneur, s’il te plaît. Se complaira-​t-​il en toi ou t’accueillera-​t-​il avec faveur?’ a dit Jéhovah des armées.” — Malachie 1:6-8.

      8. Qu’indiquaient les actions des Israélites?

      8 On imagine aisément un Israélite inspectant son troupeau et mettant sournoisement à part un animal aveugle ou boiteux pour l’offrir à Jéhovah. En agissant ainsi, il semblait offrir un sacrifice convenable, alors qu’il conservait pour lui le meilleur de son troupeau. Il n’aurait certainement pas osé agir de cette façon envers le gouverneur! Pourtant, les Israélites se comportaient ainsi à l’égard de Jéhovah — comme si celui-ci ne pouvait voir leurs intrigues et leur tromperie! Jéhovah leur demanda donc fort justement: “Où est la crainte de moi?” Certes, ils disaient craindre Jéhovah, mais leurs actions indiquaient clairement le contraire. — Deutéronome 15:21.

      9. Quel accueil les prêtres faisaient-​ils aux sacrifices des Israélites?

      9 Quel accueil les prêtres faisaient-​ils à ces sacrifices méprisables? Ils disaient: “Il n’y a aucun mal à cela.” Ils excusaient la mauvaise conduite des Israélites. Ainsi, bien qu’ils aient restauré le vrai culte avec zèle au début, les exilés revenus de Babylone se rendirent par la suite coupables d’insouciance et d’orgueil, tout en se déclarant justes eux-​mêmes. Ils abandonnèrent la crainte de Jéhovah. Le service qu’ils rendaient au temple devint un simulacre et ils se mirent à observer les fêtes d’une manière formaliste. — Malachie 2:1-3; 3:8-10.

      10. a) Quel sacrifice Jéhovah désire-​t-​il que nous lui offrions de nos jours? b) À quelle condition Jéhovah agréera-​t-​il notre sacrifice?

      10 Certains objecteront peut-être: ‘Cela ne s’applique pas à nous; nous n’offrons plus d’animaux en sacrifice aujourd’hui.’ C’est vrai, mais nous devons présenter une autre sorte de sacrifice à Jéhovah, comme cela ressort de cette exhortation pressante de Paul: “Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, un service sacré avec usage de votre raison.” (Romains 12:1). Le sacrifice que Jéhovah désire nous voir offrir de nos jours, c’est nous-​mêmes! Notre énergie, nos dons et nos capacités. Et il ne l’agréera que si nous lui donnons le meilleur de nous-​mêmes. Si nous lui offrons les restes, un animal boiteux et malade en quelque sorte, les relations que nous entretenons avec lui ne manqueront pas d’en pâtir.

      11. À quel examen personnel chaque serviteur de Jéhovah doit-​il procéder?

      11 Quand bien même certains diraient en quelque sorte: “Il n’y a aucun mal à cela”, nous savons ce que Jéhovah en penserait. Examinons donc attentivement le “sacrifice”, c’est-à-dire le “service sacré”, que nous lui offrons. Celui-ci comprend notre participation à la prédication, notre étude individuelle, la prière et la fréquentation des réunions. Êtes-​vous sûr que vous offrez à Jéhovah le meilleur de vous-​même? ou simplement votre superflu? Il est dangereux de se divertir en fin de semaine au point de ne plus avoir de temps ou d’énergie pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume et assister aux réunions. Notre vie tout entière, nos activités quotidiennes, y compris notre état d’esprit et nos motivations, doivent être en harmonie avec le sacrifice que nous offrons à Jéhovah. Donnons-​lui rien de moins que le meilleur de nous-​mêmes.

      Identifions ceux qui craignent vraiment Dieu

      12. Quel conseil nous est donné maintenant?

      12 “Et maintenant, dit le prophète, s’il vous plaît, adoucissez la face de Dieu, pour qu’il nous témoigne de la faveur.” (Malachie 1:9). Par ces mots, Jéhovah exhorte les Israélites à faire ce qui est droit, à le craindre comme il se doit, et à lui offrir les sacrifices qu’il mérite. Nous devons agir ainsi de nos jours. Ce n’est qu’en observant les exigences de Jéhovah que nous pouvons obtenir et conserver sa faveur.

      13. a) Si nous abandonnons la crainte de Dieu, dans quel piège risquons-​nous de tomber? b) Comment l’avidité corrompait-​elle les prêtres israélites?

      13 Si nous n’avons pas, comme il convient, la crainte de Dieu, nous risquons d’en arriver à le servir par simple formalisme ou avec le désir égoïste d’en retirer un gain. Notons les questions que Jéhovah posa aux prêtres israélites concernant leur service au temple: “‘Qui même d’entre vous fermera les portes? Et vous n’allumerez pas mon autel — pour rien. Je ne prends aucun plaisir en vous’, a dit Jéhovah des armées, ‘et je ne me complais pas à l’offrande de votre main.’” (Malachie 1:10). Bien sûr, les prêtres accomplissaient leurs tâches au temple, ils fermaient les portes du sanctuaire et ils allumaient les autels. Mais ils ne le faisaient pas pour rien. Ils cherchaient à recevoir des dons et des pots-de-vin des Israélites qui venaient sacrifier au temple. Jéhovah ne prenait pas plaisir, et c’est toujours vrai aujourd’hui, à un service accompli dans le simple but d’en retirer un profit égoïste. C’est là une chose détestable à ses yeux.

      14. Pourquoi nous faut-​il sans cesse être sur nos gardes contre l’avidité?

      14 Aujourd’hui encore, il nous faut veiller à ne pas céder à l’égoïsme ni à la convoitise. Les Écritures nous mettent à plusieurs reprises en garde contre l’avidité. Elles déclarent que les gens avides n’ont pas la faveur de Jéhovah (1 Corinthiens 6:10; Éphésiens 5:5). Que notre amour pour Jéhovah et la crainte qu’il nous inspire nous retiennent donc d’accomplir notre ministère dans le but d’en retirer un gain égoïste! Soyons prompts à arracher cette tendance de notre cœur si elle venait à y germer. Les anciens et les serviteurs ministériels sont particulièrement tenus de ne pas être ‘avides de gains déshonnêtes’. (Tite 1:7; 1 Timothée 3:8; 1 Pierre 5:2.) Certains pourraient entretenir à dessein des relations privilégiées avec ceux de leurs frères qui sont en mesure de leur apporter une aide matérielle. Ils feraient ainsi preuve de favoritisme et hésiteraient à les conseiller. Nous ne voulons en aucun cas ressembler aux prêtres avides d’Israël qui désiraient recevoir des dons et des pots-de-vin de leurs frères israélites.

      15. a) En quels termes Malachie a-​t-​il indiqué qu’il y aurait des personnes qui craindraient Jéhovah à travers toute la terre? b) Quels autres versets bibliques confirment cette prophétie?

      15 Aujourd’hui, si Jéhovah demandait: “Où est la crainte de moi?”, un peuple pourrait-​il lui répondre: ‘Nous voici! Nous sommes ceux qui te craignent’? Très certainement! Qui donc? Les fidèles Témoins de Jéhovah, dispersés par la terre entière. Ce groupe international et l’œuvre qu’il accomplit ont été annoncés en ces termes en Malachie 1:11: “‘Car du lever du soleil à son coucher, mon nom sera grand parmi les nations, et en tout lieu (...) on présentera à mon nom un don, oui, un don pur; parce que mon nom sera grand parmi les nations’, a dit Jéhovah des armées.” — Voir aussi Psaume 67:7; Ésaïe 33:5, 6; 41:5; 59:19; Jérémie 32:39, 40.

      16. Quels sens peut emporter l’expression du lever au coucher du soleil, et que font effectivement les serviteurs de Jéhovah?

      16 Par ces mots, Malachie décrit bien la grande œuvre qui s’accomplit de nos jours, œuvre consistant à prêcher la bonne nouvelle sur toute la terre (Matthieu 24:14; Révélation 14:6, 7). Au sens géographique, l’expression du lever au coucher du soleil signifie de l’est à l’ouest. Effectivement, où que nous portions nos regards aujourd’hui, nous voyons des personnes qui craignent Jéhovah et sont occupées à faire sa volonté. Cette expression peut aussi signifier du début à la fin de la journée. De fait, les serviteurs de Dieu qui le craignent font constamment monter des louanges vers lui. Comme Jéhovah l’a promis, son nom est proclamé à travers toute la terre par ceux qui le craignent réellement. — Exode 9:16; 1 Chroniques 16:23, 24; Psaume 113:3.

      N’abandonnons pas la crainte due à Jéhovah

      17. Que pourrait-​il nous arriver si nous perdions le respect et la crainte de Jéhovah?

      17 Il devient pesant d’adorer et de servir Jéhovah pour ceux qui cessent de le respecter et de le craindre. Jéhovah déclara aux Israélites: “Vous me profanez, en disant: ‘La table de Jéhovah est chose contaminée, et son fruit est chose méprisable, sa nourriture.’ Et vous avez dit: ‘Voyez, quelle fatigue!’” (Malachie 1:12, 13). À notre époque, ceux qui abandonnent la crainte de Jéhovah risquent d’en arriver à nourrir les mêmes sentiments. Pour eux, les réunions, la prédication et les autres activités chrétiennes pourraient devenir un fardeau.

      18. Qu’arrive-​t-​il à certains serviteurs de Dieu à notre époque?

      18 Voici ce qu’on pouvait lire dans La Tour de Garde du 1er mars 1937 à propos de ces personnes: “Pour les infidèles le privilège de servir Dieu et de porter à d’autres les fruits du Royaume, conformément à ses commandements, est devenu une cérémonie fatigante et extérieure; elle ne leur offre nulle occasion, en effet, de briller aux yeux des hommes. Il est trop humiliant, pour ces présomptueux, de porter le message imprimé du Royaume de porte en porte et de le soumettre aux gens. Ils n’y ont aucun plaisir (...). C’est pourquoi ils ont dit jusqu’à ce jour: ‘Ce colportage d’écrits n’est autre qu’un commerce de librairie. Et quel travail fatigant il impose!’” Encore aujourd’hui, il arrive que certains trouvent la prédication fastidieuse et les réunions ennuyeuses. Nous pourrions en arriver à penser ainsi si nous n’éprouvions plus ni crainte ni amour pour Jéhovah.

      19. Comment pouvons-​nous continuer à manifester notre reconnaissance pour les dispositions que Jéhovah prend pour nous?

      19 Si nous n’abandonnons pas la crainte de Jéhovah, nous resterons humbles devant lui et nous lui serons reconnaissants pour tout ce qu’il fait en notre faveur. Que nous assistions à une petite réunion tenue dans un foyer ou à un grand rassemblement de dizaines de milliers de personnes organisé dans un stade, nous sommes reconnaissants à Jéhovah du privilège que nous avons de nous réunir avec nos frères chrétiens. Nous manifesterons notre gratitude en étant présents et en incitant les autres assistants “à l’amour et aux belles œuvres” par nos conversations édifiantes, et aussi par les commentaires que nous ferons pendant les réunions (Hébreux 10:24, 25). Si nous avons le privilège de participer au programme, nous ne nous préparerons pas à la dernière minute, en rassemblant quelques idées à la hâte. Nous ne considérerons jamais ces attributions comme de peu d’importance. Ce sont des privilèges sacrés, et la façon dont nous les assumons est une indication supplémentaire de la profondeur du respect et de la crainte que nous portons à Jéhovah.

      20. a) Que ne devons-​nous jamais oublier? b) À quelle conclusion aboutissons-​nous?

      20 Quelle issue tragique connaissent ceux qui abandonnent la crainte de Jéhovah! Ils manquent de gratitude pour le privilège immérité qui nous est offert d’entretenir des relations avec le Souverain de l’univers. “‘Je suis un grand Roi’, a dit Jéhovah des armées, ‘et mon nom sera redoutable parmi les nations.’” (Malachie 1:14; Révélation 15:4). Ne l’oublions jamais. Que chacun de nous imite le psalmiste qui a dit: “Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent.” (Psaume 119:63). Après l’examen de cette question, nous aboutissons à la même conclusion que Salomon, savoir: “Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. Car le vrai Dieu lui-​même fera venir en jugement toute sorte d’œuvres, concernant toute chose cachée, pour voir si elle est bonne ou mauvaise.” — Ecclésiaste 12:13, 14.

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