BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g99 22/5 p. 10-13
  • “ Les enfants sont délicats ”

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • “ Les enfants sont délicats ”
  • Réveillez-vous ! 1999
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Des principes élevés
  • Réalités actuelles
  • La vraie solution
  • Élevez vos enfants pour qu’ils aiment Jéhovah
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1983
  • Comment considérez-vous vos enfants?
    Réveillez-vous ! 1980
  • Instruisez votre enfant dès le plus jeune âge
    Le secret du bonheur familial
  • Comment bâtir une famille spirituellement forte
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2001
Plus…
Réveillez-vous ! 1999
g99 22/5 p. 10-13

“ Les enfants sont délicats ”

‘ Les enfants sont délicats. Je continuerai lentement ma route, au pas des enfants. ’ — Jacob, père de nombreux enfants, XVIIIe siècle avant notre ère.

LA MALTRAITANCE des enfants n’a rien de nouveau. Les Aztèques, les Cananéens, les Incas, les Phéniciens et d’autres peuples antiques sont tristement célèbres pour leurs sacrifices d’enfants. Des fouilles dans la ville phénicienne de Carthage (ruines situées dans la banlieue de Tunis, en Afrique du Nord) ont révélé qu’entre les Ve et IIIe siècles avant notre ère, pas moins de 20 000 enfants ont été offerts en sacrifice au dieu Baal et à la déesse Tanit. Un nombre d’autant plus choquant lorsqu’on sait qu’à l’apogée de sa gloire Carthage aurait abrité seulement 250 000 âmes.

Cependant, il existait dans l’Antiquité un peuple différent des autres : Israël, un peuple dont la façon de traiter ses enfants le distinguait de ses voisins, cruels avec les leurs. Le père de la nation, le patriarche Jacob, avait donné l’exemple. Selon le livre biblique de la Genèse, quand il rentra dans son pays, Jacob adapta l’allure du groupe à celle des enfants par égard pour eux. “ Les enfants sont délicats ”, dit-​il. À l’époque, ses enfants avaient entre 5 et 14 ans (Genèse 33:13, 14). Pareillement, ses descendants, les Israélites, respectaient les besoins et la dignité des enfants.

Aux temps bibliques les enfants avaient beaucoup à faire. Quand les garçons grandissaient, leur père leur donnait une formation pratique dans l’agriculture ou dans un métier artisanal, tel que celui de charpentier (Genèse 37:2 ; 1 Samuel 16:11). Les filles, elles, apprenaient de leur mère les arts ménagers qui leur seraient utiles dans leur vie d’adulte. Rachel, la femme de Jacob, avait été bergère dans sa jeunesse (Genèse 29:6-9). Les jeunes filles travaillaient dans les vignes et participaient à la moisson (Ruth 2:5-9 ; Chant de Salomon 1:6)a. Ces travaux étaient généralement effectués sous la direction pleine d’amour des parents et se conjuguaient à l’instruction proprement dite.

Les petits Israélites connaissaient cependant les joies des distractions et du jeu. Le prophète Zekaria a parlé de ‘ places publiques de la ville remplies de garçons et de filles jouant ’ (Zekaria 8:5), et Jésus Christ de petits enfants qui, sur les places de marché, jouent de la flûte et dansent (Matthieu 11:16, 17). Pourquoi accordait-​on une telle dignité aux enfants ?

Des principes élevés

Tant que les Israélites ont observé les lois de Dieu, ils n’ont jamais maltraité ni exploité leurs enfants (comparer Deutéronome 18:10 et Jérémie 7:31). Ils voyaient en leurs fils et en leurs filles “ un héritage de Jéhovah ”, “ une récompense ”. (Psaume 127:3-5.) Un père, ou une mère, considérait ses enfants comme ‘ des plants d’olivier autour de sa table ’ — or les oliviers étaient très précieux dans cette société d’agriculteurs (Psaume 128:3-6) ! L’historien Alfred Edersheim fait observer qu’outre les mots pour fils et fille, l’hébreu ancien avait neuf termes pour “ enfant ”, chacun désignant un stade différent de son développement. Sa conclusion : “ Assurément, pour observer le développement de l’enfant au point d’en désigner chaque étape par un mot évocateur, il fallait être profondément attaché aux enfants. ”

À l’époque chrétienne, les parents étaient exhortés à respecter la dignité de leurs enfants. Par sa façon d’agir envers les enfants des autres, Jésus a laissé un excellent exemple. Un jour, vers la fin de son ministère terrestre, les gens ont commencé à lui amener leurs petits enfants. Croyant sans doute que Jésus était trop occupé pour être dérangé, ses disciples ont voulu les en empêcher. Mais Jésus les a réprimandés : “ Laissez les petits enfants venir vers moi ; n’essayez pas de les en empêcher. ” Mieux, “ il prit les enfants dans ses bras ”. Il ne fait donc aucun doute que Jésus tenait les enfants en haute estime et qu’il les jugeait dignes d’être traités avec bonté. — Marc 10:14, 16 ; Luc 18:15-17.

Plus tard, l’apôtre Paul dira aux pères : “ N’exaspérez pas vos enfants, pour qu’ils ne se découragent pas. ” (Colossiens 3:21). En conformité avec ce commandement, les parents chrétiens d’aujourd’hui, comme ceux d’alors, ne permettraient jamais que leurs enfants travaillent dans des conditions qui insultent leur dignité. Ils comprennent que l’épanouissement physique, affectif et spirituel d’un enfant exige amour, soins et sécurité. Pour être vrai, l’amour parental doit être tangible. C’est, entre autres choses, soustraire ses enfants à des conditions de travail qui les affaibliraient.

Réalités actuelles

Bien sûr, nous vivons “ des temps critiques, difficiles à supporter ”. (2 Timothée 3:1-5.) Dans de nombreux pays, les difficultés économiques obligent des familles chrétiennes à laisser leurs enfants entrer dans le monde du travail. Comme nous l’avons déjà dit, il n’y a rien de mal à ce qu’un enfant travaille, pourvu que ses activités soient saines et éducatives. Ce type de travail peut favoriser ou accélérer son développement physique, mental, spirituel, moral ou social sans nuire à sa scolarité, à sa détente et à son repos.

Les parents chrétiens veulent que leurs enfants travaillent sous leur direction bienveillante, et non comme de véritables esclaves sous la férule d’un employeur insensible, cruel ou sans scrupules. Ils voudront s’assurer que le travail de leurs enfants, quel qu’il soit, ne les expose pas à la violence physique, sexuelle ou psychologique. Par ailleurs, ils veulent avoir leurs enfants près d’eux ; c’est ainsi qu’ils pourront remplir le rôle d’instructeurs religieux que leur assigne la Bible en ces termes : “ Il faudra que tu [...] inculques [les paroles de Dieu] à ton fils et que tu en parles quand tu seras assis dans ta maison et quand tu marcheras sur la route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” — Deutéronome 6:6, 7.

De plus, le chrétien doit manifester de la sympathie et avoir de l’affection et une tendre compassion (1 Pierre 3:8). Il est encouragé à ‘ pratiquer envers tous ce qui est bon ’. (Galates 6:10.) Si l’on doit manifester ces qualités divines envers les gens en général, à combien plus forte raison envers ses enfants ! En harmonie avec la règle d’or (“ tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux ”), les chrétiens ne se permettraient jamais d’exploiter les enfants des autres, qu’il s’agisse de chrétiens ou non (Matthieu 7:12). En outre, puisque les chrétiens sont des citoyens obéissants, ils veillent à ne pas violer les lois de l’État relatives à l’âge d’embauche minimal d’un employé. — Romains 13:1.

La vraie solution

Que nous réserve l’avenir ? Des jours meilleurs, pour les enfants comme pour les adultes. Les vrais chrétiens sont intimement convaincus que la solution permanente au problème du travail des enfants est le gouvernement mondial que la Bible appelle “ le royaume des cieux ”. (Matthieu 3:2.) Depuis des siècles, les personnes qui craignent Dieu prient pour ce gouvernement quand elles disent : “ Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre. ” — Matthieu 6:9, 10.

Entre autres choses, ce Royaume éliminera les causes mêmes du travail des enfants. Il éradiquera la pauvreté. “ À coup sûr, la terre donnera ses produits ; Dieu, notre Dieu, nous bénira. ” (Psaume 67:6). Sous le Royaume de Dieu, tous recevront une instruction adéquate basée sur les qualités divines. “ Lorsqu’il y aura [les] jugements [de Dieu] pour la terre, à coup sûr les habitants du sol productif apprendront la justice. ” — Isaïe 26:9.

Le gouvernement divin abolira les systèmes économiques qui favorisent les inégalités. La discrimination, qu’elle soit liée à la race, au rang social, à l’âge ou au sexe, n’aura plus droit de cité, car la loi suprême de ce gouvernement sera celle de l’amour, qui dit notamment : “ Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même. ” (Matthieu 22:39). Oui, sous la domination de ce gouvernement mondial et juste, l’exploitation des enfants disparaîtra complètement !

[Note]

a Cela ne faisait pas de la femme un être de second rang juste bon à travailler à la maison ou aux champs. La description de la “ femme capable ” dans le livre des Proverbes révèle qu’une épouse pouvait non seulement tenir une maison, mais aussi faire des transactions immobilières, vendre les produits de son lopin de terre et tenir un petit commerce. — Proverbes 31:10, 16, 18, 24.

[Encadré, page 12]

Une tenancière de maison close libère ses “ employées ”

PENDANT 15 ans, Ceciliab a possédé et dirigé des maisons closes aux Antilles. Elle achetait 12 à 15 filles à la fois, dont la plupart avaient moins de 18 ans. Ses “ employées ” étaient retenues contre leur gré pour rembourser les dettes de leur famille : Cecilia réglait les dettes et faisait ensuite travailler les jeunes filles pour son compte. Sur leur salaire, elle prélevait l’argent nécessaire à leur alimentation et à leur entretien, ainsi qu’une petite somme servant au remboursement de leur prix d’achat. Il fallait plusieurs années à ces prostituées pour retrouver leur liberté, et elles ne pouvaient sortir qu’accompagnées d’un garde.

Un cas reste gravé dans la mémoire de Cecilia. La mère d’une prostituée venait chaque semaine récupérer des colis de nourriture, une nourriture gagnée par sa fille. La prostituée en question avait un petit garçon. N’arrivant pas à éponger ses dettes et n’ayant donc aucun espoir de recouvrer un jour sa liberté, cette jeune fille s’est suicidée, laissant un mot par lequel elle confiait son fils aux bons soins de la tenancière. Cecilia l’a recueilli et l’a élevé avec ses quatre enfants.

Un jour, une des filles de Cecilia a commencé à étudier la Bible avec des missionnaires Témoins de Jéhovah. Les missionnaires ont encouragé Cecilia à se joindre à eux, mais, dans un premier temps, elle a refusé, car elle ne savait ni lire ni écrire. Peu à peu, cependant, en entendant ce qui se disait lors de ces discussions bibliques, elle a discerné l’amour et la patience de Dieu et a été profondément touchée par sa miséricorde (Isaïe 43:25). Désireuse d’étudier elle aussi la Bible, elle s’est rapidement mise en devoir d’apprendre à lire et à écrire. En développant sa connaissance biblique, elle a compris qu’elle devait se conformer aux principes moraux élevés de Dieu.

Un beau jour, Cecilia a dit à ses employées qu’elles étaient libres. Quelle surprise ! Elle leur a expliqué que ce qu’elles faisaient déplaisait fortement à Jéhovah. Aucune ne lui a jamais remboursé ce qu’elle lui devait. Mais deux sont venues vivre auprès d’elle, et une autre est devenue elle aussi Témoin de Jéhovah. Depuis 11 ans maintenant, Cecilia enseigne la Bible à plein temps et aide ainsi autrui à s’affranchir des pratiques qui déshonorent Dieu.

[Note]

b Par souci d’anonymat, le prénom a été changé.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager