Une foire commerciale au bout du monde

Cinq proclamateurs ont fait un voyage de neuf heures sur des routes accidentées de montagne pour installer un stand de publications dans une foire commerciale à Suai, au Timor oriental. Les visiteurs ont été stupéfaits de voir des publications bibliques en 12 langues locales, d’autant qu’il existe peu voire pas d’ouvrages disponibles dans la plupart de ces langues. En apercevant le titre d’une brochure, une femme s’est exclamée : « C’est écrit dans ma langue ! » C’était la première fois qu’elle lisait une publication dans sa langue maternelle, le bunak. En seulement quatre jours, les proclamateurs ont diffusé 4 571 publications et beaucoup ont rempli des demandes pour qu’un Témoin leur rende visite chez eux. La plupart n’avait encore jamais rencontré de Témoins de Jéhovah. Les enfants sont restés assis pendant des heures à regarder des vidéos de la série Deviens l’ami de Jéhovah en tetun Dili. Certains ont même appris par cœur les paroles des chansons et les chantaient avec enthousiasme.

« C’était exactement ce qu’il leur fallait »

Brian et Roxanne, des missionnaires, ont demandé la permission d’installer un présentoir mobile dans l’université de l’archipel des Palaos. Ils ont rencontré le président de l’université et lui ont montré une vidéo sur jw.org à propos du témoignage public. Ils lui ont également remis des exemplaires des publications qu’ils prévoyaient d’exposer sur le présentoir. Le président leur a dit qu’ils devaient s’entretenir avec le directeur de la vie étudiante. Après cet entretien, on leur a fait savoir qu’ils devaient cette fois rencontrer le doyen.

« Nous avons eu une discussion agréable avec le doyen, raconte Brian. Mais il nous a redirigés vers le bureau de la présidence, où on nous a recommandé d’écrire une lettre pour demander la permission d’installer notre présentoir. Nous avions l’impression d’être baladés d’un bureau à l’autre et nous étions un peu découragés. Nous avons malgré tout rédigé cette lettre. »

Ils sont ensuite retournés voir le doyen pour savoir quelle décision il avait prise, convaincus que leur demande serait rejetée. Brian rapporte : « À notre grande surprise, le doyen nous a dit qu’il avait lu les ouvrages que nous avions apportés et qu’il les avait trouvés excellents. Il a dit que c’était exactement ce qu’il fallait aux étudiants. » Finalement, la demande était acceptée !

Brian poursuit : « Par la suite, le directeur de la vie étudiante nous a informés que les étudiants habitant en résidence universitaire pouvaient être conduits à l’église de leur choix le dimanche. “S’ils veulent aller à votre église, a-​t-​il déclaré, nous pouvons les y emmener.” Roxanne et moi étions sans voix. Au lieu de refuser notre demande, l’université proposait de conduire les étudiants à la Salle du Royaume ! »

Le premier jour où Brian et Roxanne ont installé le présentoir sur le campus, ils ont remis 65 livres, 8 revues et 11 brochures. Ils ont aussi eu de nombreuses conversations intéressantes avec les étudiants. Le doyen et le directeur de la vie étudiante les ont tous deux encouragés à revenir.

Elle a trouvé le nom de Dieu

Tous les lundis, un jeune couple aime utiliser le présentoir mobile dans un quartier de Nouméa, chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie. Un jour, une femme s’est approchée timidement du présentoir et sans dire un mot, elle a pris le livre Qu’enseigne réellement la Bible ? Une demi-heure plus tard, elle est revenue le livre à la main. Elle a dit au couple : « Vous avez vu ça ? » Elle a ouvert le livre et a montré du doigt le nom de Jéhovah. « C’est le nom de Dieu ! Depuis des semaines, je fais des recherches à la bibliothèque pour trouver la vérité sur Dieu. Et puis j’ai pris votre livre et je suis retournée à ma voiture. Quand j’ai ouvert le livre, la première chose que j’y ai vue, c’était le nom de Dieu, Jéhovah. Je me suis dit qu’il fallait que je revienne vous remercier. » Le couple a eu une discussion très agréable avec cette femme et lui a montré, dans l’appendice du livre, l’article « Le nom divin : son utilisation et sa signification ». La femme a expliqué qu’elle voulait d’abord poursuivre ses recherches à la bibliothèque, mais qu’elle savait maintenant où trouver le présentoir tous les lundis !