BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • “La pêche” dans les eaux des Fidji
    La Tour de Garde 1994 | 15 juin
    • “La pêche” dans les eaux des Fidji

      LES FIDJI: ce nom évoque des images de paradis des mers du Sud. Les eaux turquoise, les récifs de corail, les cocotiers qui se balancent, les montagnes verdoyantes, les poissons tropicaux, les fruits et les fleurs exotiques; vous trouverez tout cela en abondance dans cet archipel de 300 îles qui s’étend sur 1 800 kilomètres dans le Pacifique Sud, au nord de la Nouvelle-Zélande. Vous conviendrez donc que les Fidji pourraient être le paradis tropical dont tout le monde rêve.

      Toutefois, le caractère fascinant des Fidji ne tient pas seulement à la beauté de la nature. En effet, tout comme une grande variété de poissons peuplent les récifs de corail, la population du pays est très variée elle aussi. Les contrastes ethniques observés aux Fidji sont peut-être sans pareils dans tout le Pacifique Sud. Les deux principaux groupes recensés parmi les quelque 750 000 habitants sont les indigènes fidjiens, d’origine mélanésienne, et les Indiens nés aux Fidji, descendants de travailleurs amenés de l’Inde sous le régime colonial britannique. Cependant, on y trouve également des Banabans, des Chinois, des Européens, des Gilbertains, des Rotumiens, des Tuvaluans et d’autres ethnies.

      Dans cette société multiculturelle, les Témoins de Jéhovah participent avec ardeur à une “pêche” symbolique (Marc 1:17). Ce n’est pas une mince affaire de prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à une communauté aussi diversifiée! En premier lieu, il faut franchir les barrières linguistiques et culturelles. Bien que l’anglais soit la lingua franca, il est souvent nécessaire de parler le fidjien, l’hindi, le rotumien et d’autres langues.

      La conversation doit aussi être engagée différemment en fonction des diverses origines religieuses. La plupart des indigènes fidjiens et des autres insulaires appartiennent à des confessions chrétiennes, tandis que la population indienne est principalement constituée d’hindous, mais aussi de musulmans et de sikhs. Les églises abondent dans les villes et les villages, mais sur les deux plus grandes îles des Fidji les temples hindous et les mosquées musulmanes contrastent avec elles.

      De nombreux Témoins nés ici parlent les trois langues principales: l’anglais, le fidjien et l’hindi. C’est très utile pour “pêcher” dans ce territoire. Parfois, les gens sont surpris d’entendre un Fidjien parler l’hindi couramment, ou un hindou parler le fidjien avec facilité. En raison des différences culturelles, religieuses et linguistiques, il faut une grande souplesse pour “avoir part [à la bonne nouvelle] avec d’autres”. — 1 Corinthiens 9:23.

      “La pêche” dans les villages fidjiens

      Les Fidjiens sont des gens amicaux et hospitaliers. On a du mal à s’imaginer qu’il y a un peu plus d’un siècle les guerres tribales faisaient rage. En fait, à l’époque où les premiers Européens sont arrivés, les Fidji étaient appelées les îles cannibales. Finalement, après l’accession au pouvoir d’un chef puissant et sa conversion au christianisme, les combats et le cannibalisme ont cessé. Les différences tribales ne subsistent plus qu’au travers des nombreux dialectes parlés dans les provinces, bien que le dialecte bau soit compris de tous.

      Outre Suva, la capitale, les Fidji comptent de nombreuses villes. La plupart des Fidjiens vivent dans des villages dirigés par un turaga ni koro, ou chef. Quand on arrive dans un village pour y “pêcher” les hommes, la coutume veut que l’on demande au chef l’autorisation de visiter les “bures”, les maisons traditionnelles. Quelquefois seulement, en général à cause d’un homme d’Église opposé aux Témoins, la permission est refusée. Comment se déroule une visite dans un foyer fidjien?

      En pénétrant dans la “bure”, nous nous asseyons en tailleur. L’entrée en matière soigneusement préparée pour éveiller l’intérêt dans les pays occidentaux n’est pas nécessaire ici. Quiconque vient parler de Dieu est le bienvenu. Quand on l’invite à prendre la Bible, le maître de maison se lève promptement; s’excusant d’un “tulou”, il va prendre sur l’étagère une Bible en fidjien et lit volontiers les textes mentionnés par le Témoin qui lui rend visite.

  • “La pêche” dans les eaux des Fidji
    La Tour de Garde 1994 | 15 juin
    • [Illustrations, page 24]

      “Bure”, ou maison traditionnelle.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager