Notre chair pécheresse nous incline constamment à des comportements qui déplaisent à Dieu et qui n’ont d’autre issue que la mort. Dans sa lettre aux Galates, Paul a mentionné des actes et des tendances de ce genre, les appelant “ les œuvres de la chair ”, et il a précisé que “ ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu ”. (Gal. 5:19-21.) Ces personnes ‘ marchent selon la chair ’. (Rom. 8:4.) Leur “ principe d’action intérieur ” et leur “ règle de vie ” sont totalement influencés par la chair. N’y a-​t-​il que ceux qui commettent la fornication, pratiquent l’idolâtrie, s’adonnent au spiritisme ou se livrent à d’autres péchés graves qui correspondent à cette description ? Non. Dans la liste des œuvres de la chair figure aussi ce que certains considèrent comme de “ petits défauts ”, par exemple la jalousie, les accès de colère, les disputes ou les envies. Dès lors, qui peut affirmer qu’il a définitivement cessé de marcher selon la chair ?

14. Qu’est-​ce qui caractérise ceux qui “ vivent selon la chair ” ?

¹⁴ En Romains 8:5, Paul a mis en contraste deux catégories de personnes ayant des états d’esprit opposés. (Lire ce verset.) Dans ce verset, le mot “ chair ” ne désigne pas simplement le corps. Parfois, dans la Bible, ce mot se rapporte à la nature pécheresse et imparfaite de l’homme déchu. Cette nature est à l’origine du conflit entre la chair et l’intelligence, conflit intérieur que Paul a évoqué précédemment. Contrairement à l’apôtre, ceux qui “ vivent selon la chair ” ne se donnent même pas la peine de lutter. Ils ne se demandent pas ce que Dieu attend d’eux ni n’acceptent son aide. Ils ont plutôt tendance à “ pense[r] aux choses de la chair ”. Ils se focalisent sur la satisfaction de leurs désirs physiques. À l’inverse, ceux qui “ vivent selon l’esprit ” tendent à “ pense[r] aux choses de l’esprit ”. Ils se préoccupent des activités théocratiques et de ce que Dieu a prévu pour que les humains s’approchent de lui.