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  • Jéhovah, un Dieu “ prêt à pardonner ”
    La Tour de Garde 1997 | 1er décembre
    • Jéhovah, un Dieu “ prêt à pardonner ”

      “ Toi, ô Jéhovah, tu es bon et prêt à pardonner. ” — PSAUME 86:5.

      1. Quel lourd fardeau le roi David a-​t-​il eu à porter, et comment a-​t-​il été consolé de son tourment ?

      DAVID, roi d’Israël, savait à quel point une conscience coupable est lourde à porter. Il a écrit : “ Mes fautes ont passé par-dessus ma tête ; comme une charge pesante, elles sont trop pesantes pour moi. Je me suis engourdi et je me suis trouvé broyé à l’extrême ; j’ai rugi à cause du gémissement de mon cœur. ” (Psaume 38:4, 8). David a cependant été consolé de son tourment. Il savait que Jéhovah hait le péché, mais qu’il ne hait pas le pécheur s’il se repent sincèrement et abandonne sa conduite pécheresse (Psaumes 32:5 ; 103:3). Il ne doutait pas que Jéhovah soit disposé à témoigner de la miséricorde à ceux qui se repentent ; aussi a-​t-​il écrit : “ Toi, ô Jéhovah, tu es bon et prêt à pardonner. ” — Psaume 86:5.

      2, 3. a) De quel fardeau risquons-​nous de nous charger quand nous péchons, et pourquoi est-​ce salutaire ? b) Quel danger y a-​t-​il à se laisser ‘ engloutir ’ par un sentiment de culpabilité ? c) Quelle assurance la Bible nous donne-​t-​elle à propos du désir qu’a Jéhovah de nous pardonner ?

      2 Quand nous péchons, il peut nous arriver, à nous aussi, d’être comme broyés par le fardeau d’une conscience douloureuse. Les remords sont normaux, pour ne pas dire salutaires, puisqu’ils peuvent nous inciter à corriger nos erreurs. Certains chrétiens, cependant, éprouvent un sentiment de culpabilité qui les submerge littéralement. Leur cœur les condamne tellement qu’ils sont persuadés que, si repentants soient-​ils, Dieu ne leur pardonnera jamais complètement. “ C’est un sentiment affreux de se dire que Jéhovah ne vous aime peut-être plus ”, témoigne une sœur qui continue à se sentir indigne du pardon de Dieu, même après s’être repentie de sa faute et avoir accepté les conseils des anciens de la congrégation. “ Il ne se passe pas une journée sans que je demande à Jéhovah de me pardonner ”, dit-​elle. Si le sentiment de culpabilité nous ‘ engloutit ’, le risque existe que Satan essaie de nous faire renoncer en nous amenant à croire que nous ne sommes pas dignes de servir Jéhovah. — 2 Corinthiens 2:5-7, 11.

      3 Or, ce n’est pas du tout ainsi que Jéhovah voit les choses. Sa Parole nous donne l’assurance que si nous nous repentons sincèrement, du fond du cœur, il est prêt à nous pardonner (Proverbes 28:13). Si donc vous vous êtes un jour senti hors de portée du pardon divin, peut-être avez-​vous besoin de mieux comprendre pourquoi et comment Dieu pardonne.

      Pourquoi Jéhovah est-​il “ prêt à pardonner ” ?

      4. De quoi Jéhovah se souvient-​il concernant notre nature, et comment cela influence-​t-​il la manière dont il nous traite ?

      4 Nous lisons : “ Autant le levant est loin du couchant, autant il a éloigné de nous nos transgressions. Comme un père fait miséricorde à ses fils, Jéhovah a fait miséricorde à ceux qui le craignent. ” Pourquoi Jéhovah est-​il disposé à nous témoigner de la miséricorde ? Le verset suivant répond : “ Car il sait bien de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière. ” (Psaume 103:12-14). En effet, Jéhovah n’oublie pas que nous sommes des créatures faites de poussière, qu’à cause de l’imperfection nous avons des faiblesses, nous sommes fragiles. L’expression ‘ il sait de quoi nous sommes formés ’ nous rappelle que la Bible compare Jéhovah à un potier et les humains aux récipients qu’il formea (Jérémie 18:2-6). Toujours conscient de leur nature, un potier manipule ses récipients d’argile avec une fermeté empreinte de délicatesse. Pareillement, dans ses rapports avec nous, Jéhovah, le Grand Potier, tient compte de la fragilité due à notre nature pécheresse. — Voir 2 Corinthiens 4:7.

      5. Que dit la lettre aux Romains au sujet de la puissante emprise que le péché exerce sur notre chair déchue ?

      5 Jéhovah est conscient de la force du péché. Les Écritures présentent le péché comme une force puissante qui tient l’homme dans son étreinte mortelle. Quelle est la force de cette étreinte ? Dans la lettre divinement inspirée qu’il a adressée aux Romains, l’apôtre Paul l’explique en termes très expressifs : nous sommes “ sous le péché ”, comme des soldats sont sous les ordres de leur commandant (Romains 3:9) ; le péché “ a régné ” sur les humains comme un roi (Romains 5:21) ; il “ réside ” en nous (Romains 7:17, 20) ; sa “ loi ” est constamment à l’œuvre en nous, cherchant à diriger nos actions (Romains 7:23, 25). Nous avons un dur combat à mener pour résister à la formidable emprise que le péché exerce sur notre chair déchue. — Romains 7:21, 24.

      6. Comment Jéhovah considère-​t-​il ceux qui recherchent sa miséricorde avec un cœur contrit ?

      6 Notre Dieu miséricordieux sait donc qu’il nous est impossible de lui obéir parfaitement, quelle que soit la sincérité de notre cœur (1 Rois 8:46). Dans son amour, il nous promet que, si nous recherchons sa miséricorde paternelle avec un cœur contrit, il nous accordera son pardon. David a dit dans un psaume : “ Les sacrifices à Dieu, c’est un esprit brisé ; un cœur brisé et broyé, ô Dieu, tu ne le mépriseras pas. ” (Psaume 51:17). Jéhovah ne rejettera jamais un cœur qui est brisé et broyé par le poids de la culpabilité. Quelle belle image de son empressement à pardonner !

      7. Pourquoi ne pouvons-​nous pas abuser de la miséricorde divine ?

      7 Est-​ce à dire que nous pouvons abuser de la miséricorde divine en prenant notre nature pécheresse comme excuse pour pécher ? Loin de là ! Jéhovah n’écoute pas seulement ses sentiments. Sa miséricorde a des limites. En aucun cas il ne pardonnera à l’individu insensible qui pratique le péché volontairement et avec malveillance sans se repentir (Hébreux 10:26-31). Mais quand il voit un cœur qui est “ brisé et broyé ”, il est “ prêt à pardonner ”. (Proverbes 17:3.) Considérons quelques expressions employées dans la Bible pour décrire la plénitude du pardon divin.

      Dans quelle mesure Jéhovah pardonne-​t-​il ?

      8. Que fait Jéhovah en quelque sorte quand il pardonne nos péchés, et quel effet cela devrait-​il avoir sur nous ?

      8 “ Mon péché, je te l’ai finalement confessé, et je n’ai pas couvert ma faute, a déclaré, repentant, le roi David. J’ai dit : ‘ Je ferai la confession de mes transgressions à Jéhovah. ’ Et toi, tu as pardonné la faute de mes péchés. ” (Psaume 32:5). Le verbe ‘ pardonner ’ traduit un terme hébreu qui signifie fondamentalement “ soulever ”, “ porter, transporter ”. En l’occurrence, il a pour sens ‘ enlever la culpabilité, l’iniquité, la transgression ’. Autrement dit, Jéhovah, en quelque sorte, avait soulevé les péchés de David et les avait emportés (voir Lévitique 16:20-22). Voilà qui a évidemment soulagé David du sentiment de culpabilité qu’il portait (voir Psaume 32:3). Nous aussi, nous pouvons avoir une confiance totale dans le Dieu qui pardonne les péchés de ceux qui recherchent son pardon en vertu de leur foi dans le sacrifice rédempteur de Jésus Christ (Matthieu 20:28 ; voir aussi Isaïe 53:12). Celui dont Jéhovah soulève ainsi les péchés et les emporte n’a plus à porter ce fardeau qu’est le sentiment de culpabilité pour des péchés passés.

      9. Que voulait dire Jésus par l’expression : “ Remets-​nous nos dettes. ”

      9 Pour faire comprendre comment Jéhovah pardonne, Jésus a pris l’exemple des relations qui lient un créancier et son débiteur. Par exemple, il nous a encouragés à prier Dieu de ‘ nous remettre nos dettes ’. (Matthieu 6:12.) Ce faisant, il comparait les “ péchés ” à des “ dettes ”. (Luc 11:4.) Quand nous péchons, nous devenons les “ débiteurs ” de Jéhovah. Le verbe grec traduit par ‘ remettre ’ peut vouloir dire “ laisser aller une dette, y renoncer, en n’exigeant pas son remboursement ”. D’une certaine façon, quand Jéhovah pardonne, il annule la dette qui serait portée à notre compte. Les pécheurs qui se repentent peuvent donc se consoler : Jéhovah n’exigera jamais le paiement d’une dette qu’il a annulée. — Psaume 32:1, 2 ; voir aussi Matthieu 18:23-35.

      10, 11. a) Quelle image exprime le verbe ‘ effacer ’ qu’on trouve en Actes 3:19 ? b) Comment la plénitude du pardon de Jéhovah est-​elle illustrée ?

      10 En Actes 3:19, la Bible utilise une autre image frappante pour parler du pardon divin : “ Repentez-​vous donc et retournez-​vous, pour que vos péchés soient effacés. ” ‘ Effacer ’ correspond à un verbe grec qui, dans son sens métaphorique, peut vouloir dire “ oblitérer, annuler ou détruire ”. Selon certains biblistes, l’idée exprimée est celle d’effacer une écriture. De quelle manière ? L’encre couramment employée dans les temps anciens était composée d’un mélange de carbone, de gomme et d’eau. S’il ne tardait pas trop, le rédacteur pouvait effacer son travail en se servant d’une éponge humide.

      11 Voilà une autre belle image de la plénitude du pardon de Jéhovah. Quand Jéhovah pardonne nos péchés, c’est comme s’il les effaçait avec une éponge. Par ailleurs, nous n’avons pas à craindre qu’il retienne ces péchés contre nous dans l’avenir, car la Bible révèle un autre aspect vraiment remarquable de sa miséricorde : quand il pardonne, il oublie !

      “ De leur péché je ne me souviendrai plus ”

      12. Quand la Bible dit que Jéhovah ne se souvient plus de nos péchés, cela veut-​il dire qu’il est incapable de se les rappeler, et pourquoi répondez-​vous ainsi ?

      12 Par la bouche du prophète Jérémie, Jéhovah a fait la promesse suivante concernant les membres de la nouvelle alliance : “ Je pardonnerai leur faute, et de leur péché je ne me souviendrai plus. ” (Jérémie 31:34). Cela veut-​il dire que, lorsqu’il pardonne, Jéhovah est incapable de se rappeler les péchés ? Il pourrait difficilement en être ainsi. La Bible ne mentionne-​t-​elle pas les péchés de nombreuses personnes à qui Jéhovah a pardonné, David entre autres (2 Samuel 11:1-17 ; 12:1-13) ? De toute évidence, Jéhovah est toujours conscient des fautes que ces personnes ont commises, et nous le devrions aussi. En effet, le récit de leurs péchés, ainsi que celui de leur repentance et du pardon de Dieu, a été préservé pour notre profit (Romains 15:4). Mais alors, en quel sens la Bible dit-​elle que Jéhovah ne se ‘ souvient ’ pas des péchés de ceux à qui il pardonne ?

      13. a) Quel sens supplémentaire a le verbe hébreu traduit par ‘ se souvenir ’ ? b) Quand Jéhovah dit : “ De leur péché je ne me souviendrai plus ”, de quoi nous donne-​t-​il l’assurance ?

      13 Le verbe hébreu pour ‘ se souvenir ’ implique davantage que simplement se rappeler le passé. Selon un ouvrage de théologie (Theological Wordbook of the Old Testament), il a “ le sens supplémentaire de prendre les mesures qui s’imposent ”. En l’occurrence, ‘ se souvenir ’ implique donc prendre des mesures contre les pécheurs. Quand, parlant des Israélites rebelles, le prophète Hoshéa a annoncé que ‘ Jéhovah se souviendrait de leur faute ’, il voulait dire que Jéhovah allait intervenir contre eux parce qu’ils refusaient de se repentir. C’est d’ailleurs ce que confirme la suite du verset : “ Il s’occupera de leurs péchés. ” (Hoshéa 9:9). Inversement, en disant : “ De leur péché je ne me souviendrai plus ”, Jéhovah nous donne l’assurance qu’il n’agira jamais contre un pécheur repentant pour des péchés qu’il lui aura pardonnés (Ézékiel 18:21, 22). Jéhovah oublie donc en ce sens qu’il ne ramène pas constamment nos péchés à la surface pour nous accuser ou nous punir sans arrêt. Il nous donne ainsi un magnifique exemple à imiter dans nos rapports avec les autres. Lorsque des désaccords surgissent, il est préférable de ne pas déterrer des offenses passées que nous avions accepté de pardonner.

      Les conséquences de nos péchés

      14. Pourquoi le pardon ne signifie-​t-​il pas que le pécheur repentant est exempté de toutes les conséquences de sa mauvaise conduite ?

      14 Un pécheur repentant est-​il exempté de toutes les conséquences de sa mauvaise conduite sous prétexte que Jéhovah est prêt à pardonner ? Nullement. On ne peut pécher en toute impunité. Paul a écrit : “ Ce qu’un homme sème, cela il le moissonnera aussi. ” (Galates 6:7). Ne nous étonnons donc pas de subir les conséquences de nos actes ou des problèmes que nous nous sommes créés. Cependant, ce n’est pas Jéhovah qui, une fois son pardon accordé, nous causera de l’adversité. Quand des difficultés surgissent, un chrétien ne devrait jamais se dire que c’est peut-être Jéhovah qui le punit pour des péchés passés (voir Jacques 1:13). Par contre, Jéhovah ne nous épargne pas totalement les effets de nos mauvaises actions. Divorce, grossesse non désirée, maladie sexuellement transmissible, perte de la confiance ou du respect des autres : autant de tristes conséquences possibles du péché dont Jéhovah ne nous protégera pas. Rappelons-​nous que, bien qu’il ait pardonné à David ses péchés dans l’affaire de Bath-Shéba et d’Ouriya, Jéhovah ne l’a pas soustrait aux suites catastrophiques de sa conduite. — 2 Samuel 12:9-14.

      15, 16. En quoi la loi donnée en Lévitique 6:1-7 était-​elle bénéfique tant à la victime qu’au coupable ?

      15 Nos péchés peuvent avoir d’autres conséquences. Considérez, par exemple, Lévitique chapitre 6. La Loi mosaïque envisageait ici le cas où un Israélite commettait une faute grave en s’appropriant les biens d’un de ses compatriotes par le vol, l’extorsion ou la fraude, et où il niait, allant jusqu’à faire un faux serment. C’était alors sa parole contre celle de sa victime. Par la suite, tourmenté par sa conscience, le coupable confessait son péché. Pour obtenir le pardon de Dieu, il lui fallait alors faire trois autres choses : rendre ce qu’il avait pris, verser à sa victime une amende de 20 % et offrir un bélier en sacrifice de culpabilité. Alors, disait la Loi, ‘ le prêtre devait faire propitiation pour la personne coupable devant Jéhovah, et ainsi il devait lui être pardonné ’. — Lévitique 6:1-7 ; voir aussi Matthieu 5:23, 24.

      16 Cette loi était une disposition miséricordieuse de Dieu. Elle était bénéfique à la victime, car celle-ci retrouvait son bien et devait éprouver un grand soulagement quand le coupable avouait enfin son péché. Mais elle était également bénéfique à l’individu qui, aiguillonné par sa conscience, avait finalement admis sa culpabilité et corrigé le mal commis. En fait, s’il n’avait pas agi ainsi, Dieu ne lui aurait pas pardonné.

      17. Quand nous avons blessé quelqu’un en péchant, qu’est-​ce que Jéhovah attend de nous ?

      17 Bien que nous ne soyons pas sous la Loi mosaïque, celle-ci nous est très utile pour comprendre les pensées de Jéhovah, notamment sur le pardon (Colossiens 2:13, 14). Quand, ayant blessé ou trompé quelqu’un à cause de nos péchés, nous faisons notre possible pour ‘ réparer nos torts ’, cela est agréable à Jéhovah (2 Corinthiens 7:11). Faire notre possible consiste, entre autres, à avouer notre péché, à reconnaître notre culpabilité et même à présenter des excuses à notre victime. Alors seulement, nous pouvons nous tourner vers Jéhovah en invoquant le sacrifice de Jésus et ressentir le soulagement que procurent une conscience nette et l’assurance d’avoir été pardonné par Dieu. — Hébreux 10:21, 22.

      18. De quelle discipline Jéhovah accompagne-​t-​il parfois son pardon ?

      18 Comme tout père ou toute mère qui aime ses enfants, Jéhovah accompagne éventuellement son pardon d’une certaine discipline (Proverbes 3:11, 12). Un chrétien repentant peut devoir renoncer à sa responsabilité d’ancien, d’assistant ministériel ou de pionnier. Peut-être lui sera-​t-​il douloureux de perdre ainsi pour un certain temps des privilèges auxquels il est attaché. Toutefois, cette discipline ne signifie pas qu’il a perdu la faveur de Jéhovah ou que Jéhovah ne lui a pas pardonné. Souvenons-​nous par ailleurs que la discipline de Jéhovah est une marque de l’amour qu’il nous porte. Il est donc de notre intérêt de l’accepter et de l’appliquer, car elle peut mener à la vie éternelle. — Hébreux 12:5-11.

      19, 20. a) Si vous avez commis des fautes, pourquoi ne devriez-​vous pas penser que la miséricorde de Jéhovah ne peut vous atteindre ? b) Qu’examinerons-​nous dans le prochain article ?

      19 N’est-​il pas réconfortant de savoir que nous servons un Dieu qui est “ prêt à pardonner ” ? Jéhovah ne voit pas seulement nos péchés et nos erreurs (Psaume 130:3, 4). Il sait ce qu’il y a dans notre cœur. Si vous sentez que votre cœur est brisé et broyé à cause de fautes passées, n’en concluez pas que la miséricorde de Jéhovah ne peut vous atteindre. Quelles que soient les erreurs que vous ayez pu commettre, si vous vous êtes vraiment repenti, que vous ayez cherché à réparer vos torts et que vous ayez demandé sincèrement à Jéhovah de vous pardonner sur la base du sang versé de Jésus, vous pouvez être convaincu que ces paroles de 1 Jean 1:9 s’appliquent à vous : “ Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. ”

      20 La Bible nous encourage à imiter le pardon de Jéhovah dans nos rapports les uns avec les autres. Mais dans quelle mesure devons-​nous pardonner et oublier quand on pèche contre nous ? C’est ce que nous verrons dans l’article suivant.

  • ‘ Continuons à nous pardonner volontiers les uns aux autres ’
    La Tour de Garde 1997 | 1er décembre
    • ‘ Continuons à nous pardonner volontiers les uns aux autres ’

      “ Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres. ” — COLOSSIENS 3:13.

      1. a) Quand Pierre a proposé de pardonner “ jusqu’à sept fois ”, pourquoi a-​t-​il sans doute estimé se montrer généreux ? b) Qu’entendait Jésus en demandant de pardonner “ jusqu’à soixante-dix-sept fois ” ?

      “ SEIGNEUR, combien de fois mon frère pourra-​t-​il pécher contre moi et devrai-​je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? ” (Matthieu 18:21). En proposant de pardonner sept fois, sans doute Pierre estime-​t-​il se montrer très généreux, car la tradition rabbinique de l’époque préconise de ne pas pardonner plus de trois fois la même offensea. Aussi, imaginez la surprise de Pierre quand Jésus lui répond : “ Je te dis, non pas : Jusqu’à sept fois, mais : Jusqu’à soixante-dix-sept fois. ” (Matthieu 18:22). Par cette répétition du chiffre sept, c’est comme si Jésus disait : “ Indéfiniment. ” Pour lui, le nombre de fois où un chrétien doit pardonner aux autres est donc pour ainsi dire illimité.

      2, 3. a) Citez quelques situations où il peut être difficile de pardonner. b) Pourquoi pouvons-​nous être sûrs qu’il est de notre intérêt de pardonner ?

      2 Voilà qui n’est cependant pas toujours facile. Qui d’entre nous n’a jamais ressenti la piqûre cuisante d’une injustice ? Quelqu’un en qui nous avions confiance a divulgué une confidence (Proverbes 11:13). Un ami nous a blessés comme à “ coups d’épée ” par des remarques inconsidérées (Proverbes 12:18). Une personne que nous aimions ou à qui nous accordions notre confiance nous a fait beaucoup de peine en nous traitant de manière insultante. Lorsque ce genre de mésaventures nous arrivent, la première réaction est souvent la colère. Peut-être sommes-​nous tentés de ne plus adresser la parole à notre offenseur et même de l’éviter systématiquement. En lui pardonnant, nous aurions le sentiment de lui permettre de s’en tirer à bon compte. Mais, d’un autre côté, nous nous ferions du mal à remâcher notre rancune.

      3 C’est pour cela que Jésus nous demande de pardonner — “ jusqu’à soixante-dix-sept fois ”. Nous n’imaginons pas que Jésus puisse nous demander quelque chose qui nous fasse du tort. Tous ses enseignements viennent de Jéhovah, ‘ Celui qui nous enseigne pour notre profit ’. (Isaïe 48:17 ; Jean 7:16, 17.) Logiquement donc, il doit être de notre intérêt de pardonner aux autres. Mais avant d’examiner pourquoi et comment nous devons pardonner, sans doute nous sera-​t-​il utile de bien comprendre ce qu’est le pardon et ce qu’il n’est pas. De notre conception du pardon peut en effet dépendre notre capacité de pardonner à ceux qui nous offensent.

      4. Que n’implique pas le pardon, et comment le définit-​on ?

      4 On peut pardonner des offenses personnelles sans pour autant fermer les yeux sur le mal commis ou le minimiser ; pardonner, ce n’est pas non plus laisser les autres profiter injustement de nous. Après tout, quand Jéhovah nous pardonne, il ne banalise pas nos péchés, et jamais il ne permettra que des humains pécheurs piétinent sa miséricorde (Hébreux 10:29). Selon l’Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bibleb (page 1135), le pardon se définit comme l’“ action de pardonner à celui qui nous a offensés ; ne plus lui garder rancune et renoncer à tout dédommagement ”. La Bible montre que nous avons d’excellentes raisons de pardonner aux autres.

      Pourquoi pardonner aux autres ?

      5. Quelle importante raison de pardonner aux autres est indiquée en Éphésiens 5:1 ?

      5 Une raison importante pour laquelle nous devons pardonner aux autres est indiquée en Éphésiens 5:1 : “ Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés. ” Sous quel rapport devrions-​nous ‘ devenir des imitateurs de Dieu ’ ? La conjonction “ donc ” renvoie au verset précédent, où nous lisons : “ Devenez bons les uns pour les autres, pleins d’une tendre compassion, vous pardonnant volontiers les uns aux autres tout comme Dieu aussi, par Christ, vous a pardonné volontiers. ” (Éphésiens 4:32). Ainsi, nous devrions devenir des imitateurs de Dieu pour ce qui est du pardon. Tel un petit garçon qui essaie de ressembler à son père, nous devrions, nous que Jéhovah considère comme des enfants qu’il aime tendrement, vouloir devenir semblables à notre Père céleste qui, lui, pardonne. Combien Jéhovah doit se réjouir quand, du haut des cieux, il voit ses enfants terrestres qui s’efforcent de lui ressembler en se pardonnant les uns aux autres ! — Luc 6:35, 36 ; voir aussi Matthieu 5:44-48.

      6. Quelle énorme différence y a-​t-​il entre le pardon de Jéhovah et le nôtre ?

      6 Il est vrai que nous ne pourrons jamais pardonner parfaitement ainsi que le fait Jéhovah. Raison de plus pour nous pardonner les uns aux autres. En effet, réfléchissez à ceci : il y a une énorme différence entre le pardon de Jéhovah et le nôtre (Isaïe 55:7-9). Quand nous pardonnons à ceux qui ont péché contre nous, c’est souvent conscients que nous pourrions avoir besoin un jour qu’ils nous rendent la pareille. Entre humains, il s’agit systématiquement de pécheurs pardonnant à d’autres pécheurs. Par contre, avec Jéhovah le pardon est toujours à sens unique. Il nous pardonne, mais il n’aura jamais besoin que nous lui pardonnions. Dès lors, si Jéhovah, qui ne pèche pas, parvient à nous pardonner si complètement et avec tant d’amour, ne devrions-​nous pas, nous humains pécheurs, essayer de nous pardonner les uns aux autres ? — Matthieu 6:12.

      7. En quoi le fait de refuser de pardonner aux autres alors qu’il y a place pour la miséricorde risque-​t-​il de nuire à nos relations avec Jéhovah ?

      7 Mais il y a plus important encore : refuser de pardonner aux autres alors qu’il y a place pour la miséricorde risquerait de nuire à nos relations avec Dieu. Quand Jéhovah nous demande de pardonner, ce n’est pas une simple suggestion ; il s’attend à ce que nous le fassions. Les Écritures montrent qu’une des raisons de faire preuve de mansuétude est que nous avons eu ou aurons besoin du pardon de Jéhovah (Matthieu 6:14 ; Marc 11:25 ; Éphésiens 4:32 ; 1 Jean 4:11). Si donc nous ne sommes pas prêts à pardonner aux autres quand il y a pourtant une bonne raison de le faire, pouvons-​nous vraiment espérer que Jéhovah nous pardonne ? — Matthieu 18:21-35.

      8. En quoi pardonner est-​il pour notre bien ?

      8 Jéhovah enseigne à ses serviteurs “ le bon chemin dans lequel ils doivent marcher ”. (1 Rois 8:36.) S’il nous engage à nous pardonner les uns aux autres, nous pouvons être sûrs que c’est pour notre bien. Ce n’est pas pour rien que la Bible nous recommande de ‘ donner du champ à la colère ’. (Romains 12:19.) La rancune est un fardeau pesant. Quand elle est à l’œuvre en quelqu’un, elle ronge ses pensées, le prive de la paix et étouffe sa joie. Comme la jalousie, une colère qui dure peut être néfaste à la santé (Proverbes 14:30). Et pendant ce temps, il se peut très bien que l’offenseur ne se rende même pas compte du tourment dont il est la cause. Notre Créateur plein d’amour sait que nous avons besoin de pardonner ouvertement aux autres dans leur intérêt, mais aussi dans le nôtre. Ainsi, quand la Bible nous exhorte à pardonner, c’est ‘ le bon chemin dans lequel marcher ’.

      “ Continuez à vous supporter les uns les autres ”

      9, 10. a) Quel genre de situations n’exigent pas nécessairement une déclaration de pardon en bonne et due forme ? b) Que laisse entendre la recommandation de ‘ continuer à nous supporter les uns les autres ’ ?

      9 Selon qu’il s’agit de coupures superficielles ou de plaies profondes, des blessures physiques ne réclament pas le même degré d’attention. Il en va de même des blessures affectives : certaines sont plus profondes que d’autres. Dès lors, faut-​il vraiment faire une montagne de chaque petite meurtrissure récoltée lors de nos contacts avec les autres ? Les irritations, humiliations et contrariétés mineures font partie de la vie ; elles n’exigent pas nécessairement une déclaration de pardon en bonne et due forme. Si nous avons la réputation d’éviter les gens dès qu’ils nous déçoivent un tant soit peu et de leur battre froid tant qu’ils ne se sont pas excusés, nous risquons de faire le vide autour de nous ou, pour le moins, d’obliger les autres à être sur leurs gardes quand ils sont en notre compagnie.

      10 Il est de loin préférable d’avoir une ‘ nature raisonnable connue de tous ’. (Philippiens 4:5.) De fait, étant donné que nous sommes imparfaits et que nous servons épaule contre épaule, il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y ait parfois des “ frottements ” avec nos frères. Colossiens 3:13 nous recommande de ‘ continuer à nous supporter les uns les autres ’. Cette expression laisse entendre que nous devons être patients avec les autres, tolérer ce qui chez eux nous déplaît ou nous irrite. La patience nous aidera à ne pas nous arrêter sur les petits coups de griffes que nous pouvons recevoir, et ainsi la paix de la congrégation ne sera pas perturbée. — 1 Corinthiens 16:14.

      Quand les blessures sont plus profondes

      11. Quand quelqu’un pèche contre nous, qu’est-​ce qui peut nous aider à lui pardonner ?

      11 Mais que faire quand quelqu’un pèche contre nous et nous blesse franchement ? Si le péché n’est pas trop grave, peut-être parviendrons-​nous assez facilement à ‘ pardonner volontiers ’ comme nous y encourage la Bible (Éphésiens 4:32). Cet empressement à pardonner va dans le sens de cette recommandation divinement inspirée faite par Pierre : “ Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour intense, parce que l’amour couvre une multitude de péchés. ” (1 Pierre 4:8). Le fait de garder présent à l’esprit que nous sommes pécheurs nous aussi nous aide à faire preuve d’indulgence envers les autres lorsqu’ils commettent des fautes. Quand donc nous pardonnons, nous cessons de nourrir de la rancune pour la laisser aller. Il est peu probable alors que nos relations avec l’offenseur subissent des dommages durables, et nous aurons contribué à préserver la paix si précieuse de la congrégation (Romains 14:19). Il se peut même que le temps finisse par effacer jusqu’au souvenir du tort que nous avons subi.

      12. a) Quelle initiative nous faudra-​t-​il peut-être prendre pour pardonner à quelqu’un qui nous a blessés profondément ? b) Comment Éphésiens 4:26 montre-​t-​il que nous devons régler les problèmes dans les plus brefs délais ?

      12 Comment réagir si le péché commis contre nous est encore plus grave et qu’il nous ait causé une blessure profonde ? C’est ce qui peut arriver, par exemple, si vous découvrez qu’un ami en qui vous aviez toute confiance a divulgué des informations extrêmement personnelles vous concernant. Vous vous sentez tout à la fois profondément blessé, gêné et trahi. Malgré votre bonne volonté, vous ne parvenez pas à chasser cette affaire de votre esprit. En pareil cas, peut-être vous faudra-​t-​il prendre l’initiative pour régler le problème, par exemple en allant parler à l’offenseur. Le mieux est de le faire avant que les choses ne s’enveniment. L’apôtre Paul a donné la recommandation suivante : “ Soyez en colère, et pourtant ne péchez pas [c’est-à-dire en nourrissant de la colère ou en agissant sous son empire] ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation. ” (Éphésiens 4:26). Ces paroles prennent toute leur force quand on sait que, chez les Juifs, le coucher du soleil marquait la fin de la journée et le début de la suivante. Le conseil est donc celui-ci : réglez l’affaire dans les plus brefs délais. — Matthieu 5:23, 24.

      13. Quand nous allons trouver quelqu’un qui nous a offensés, quel doit être notre objectif, et quels conseils peuvent nous aider à l’atteindre ?

      13 Avec quel état d’esprit faut-​il aborder l’offenseur ? ‘ Cherchez la paix et poursuivez-​la ’, lit-​on en 1 Pierre 3:11. Votre objectif ne doit donc pas être d’exprimer votre colère, mais de faire la paix avec votre frère. À cette fin, mieux vaut éviter les paroles et les gestes brutaux ; ils risquent d’entraîner une réponse similaire de notre interlocuteur (Proverbes 15:18 ; 29:11). Bannissez également les tournures sans appel du genre “ Tu fais toujours... ” ou “ Tu ne fais jamais... ”. Ces exagérations ne peuvent que mettre l’autre sur la défensive. Montrez plutôt par le ton de votre voix et par l’expression de votre visage que vous voulez mettre un terme à une affaire qui vous a fait beaucoup souffrir. Décrivez précisément ce que vous ressentez. Laissez à votre interlocuteur la possibilité de s’expliquer. Écoutez ce qu’il a à dire (Jacques 1:19). En quoi est-​ce bénéfique ? Proverbes 19:11 donne la réponse : “ La perspicacité d’un homme retarde sa colère, et sa beauté est de passer sur la transgression. ” Le fait de comprendre les sentiments de l’autre et les raisons de ses actes peut écarter les pensées et sentiments négatifs que vous nourrissez envers lui. Quand on aborde la situation avec l’objectif de faire la paix et qu’on s’y tient, la plupart du temps les malentendus se dissipent, l’offenseur présente les excuses qui s’imposent et l’offensé pardonne.

      14. Quand nous pardonnons aux autres, en quel sens devons-​nous oublier ?

      14 Pardonner signifie-​t-​il oublier totalement ce qui s’est passé ? Rappelons-​nous ce que nous avons vu dans l’article précédent concernant l’exemple de Jéhovah lui-​même. Quand la Bible dit que Jéhovah oublie nos péchés, cela ne signifie pas qu’il est incapable de se les rappeler (Isaïe 43:25). Il oublie en ce sens qu’il ne nous reproche plus les péchés qu’il nous a pardonnés (Ézékiel 33:14-16). Pareillement, le fait de pardonner à l’un de nos semblables ne nous rend pas nécessairement incapables de nous rappeler ce qu’il nous a fait. Par contre, nous pouvons oublier en ce sens que nous ne lui reprochons plus son péché, que nous n’en reparlons plus. Une fois l’affaire réglée, il serait déplacé d’en faire l’objet de bavardages et ce serait un manque d’amour que d’éviter systématiquement l’offenseur, de le traiter comme un exclu (Proverbes 17:9). Peut-être faudra-​t-​il néanmoins un certain temps avant que soient rétablies de bonnes relations, et il se peut que nous ne soyons plus aussi proches de lui qu’auparavant. Toutefois, nous continuerons à l’aimer pour ce qu’il est : notre frère chrétien, et nous ferons notre possible pour maintenir des relations paisibles. — Voir Luc 17:3.

      Quand il semble impossible de pardonner

      15, 16. a) Les chrétiens sont-​ils tenus de pardonner à un pécheur qui n’est pas repentant ? b) Comment appliquer le conseil que la Bible donne en Psaume 37:8 ?

      15 Imaginons à présent que quelqu’un ait péché contre nous au point de nous blesser au plus profond de nous-​mêmes et qu’il refuse de reconnaître son péché, de s’en repentir et de s’en excuser (Proverbes 28:13). Les Écritures sont claires sur un point : Jéhovah ne pardonne pas au pécheur endurci et non repentant (Hébreux 6:4-6 ; 10:26, 27). Quelle sera donc notre attitude ? Voici ce qu’on peut lire dans l’Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible (page 1135) : “ Il n’est pas demandé aux chrétiens de pardonner à ceux qui pratiquent le péché volontairement, avec malice, sans manifester le moindre repentir. De telles personnes se font ennemies de Dieu. ” Aucun chrétien qui a été traité de la manière la plus injuste, détestable ou odieuse qui soit ne doit se sentir obligé de pardonner à un coupable qui n’est pas repentant. — Psaume 139:21, 22.

      16 Il est normal qu’une personne victime de traitements cruels se sente à la fois blessée et fâchée. Mais rappelons-​nous que nourrir de la colère ou de la rancune peut nous faire beaucoup de tort. Tout ce que nous avons à gagner à attendre des aveux ou des excuses qui ne viennent jamais, c’est une contrariété grandissante. Si nous faisons une fixation sur l’injustice dont nous avons été victimes, nous entretenons notre colère, ce qui risque de nuire gravement à notre spiritualité, à notre équilibre affectif et à notre santé. En fait, nous permettons alors à celui qui nous a blessés de continuer à nous faire du mal. La Bible donne ce conseil plein de sagesse : “ Laisse la colère et abandonne la fureur. ” (Psaume 37:8). Certains chrétiens se sont rendu compte qu’avec le temps ils étaient en mesure de pardonner dans le sens de cesser d’éprouver de la rancune ; ils n’excusent pas le mal qu’on leur a fait, mais ils refusent de se laisser ronger par la colère. En remettant toute l’affaire entre les mains du Dieu de justice, ils ont éprouvé un grand soulagement et retrouvé leur sérénité. — Psaume 37:28.

      17. Quelle assurance réconfortante la promesse de Jéhovah consignée en Révélation 21:4 nous donne-​t-​elle ?

      17 Une blessure peut être tellement profonde que nous ne parviendrons jamais à la chasser complètement de notre esprit, du moins dans l’actuel système de choses. Mais Jéhovah promet un monde nouveau dans lequel “ il essuiera toute larme [des] yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes [auront] disparu ”. (Révélation 21:4.) Rien de ce que nous nous rappellerons alors ne nous causera la douleur intense qui taraude peut-être actuellement notre cœur. — Isaïe 65:17, 18.

      18. a) Pourquoi devons-​nous nous montrer indulgents dans nos rapports avec nos frères et sœurs ? b) Quand d’autres pèchent contre nous, en quel sens pouvons-​nous pardonner et oublier ? c) En quoi cela nous est-​il profitable ?

      18 En attendant, il nous faut vivre et œuvrer ensemble, en frères et sœurs, malgré notre nature imparfaite et pécheresse. Nous commettons tous des erreurs. Il nous arrive de nous décevoir les uns les autres et même de nous blesser. Jésus savait bien que nous aurions besoin de pardonner aux autres “ non pas : Jusqu’à sept fois, mais : Jusqu’à soixante-dix-sept fois ”. (Matthieu 18:22.) Même si nous ne sommes pas en mesure de pardonner aussi complètement que Jéhovah, dans la plupart des cas quand nos frères pèchent contre nous nous pouvons leur pardonner, c’est-à-dire ne pas leur garder rancune, et oublier, c’est-à-dire ne plus leur reprocher indéfiniment cette affaire. Quand nous pardonnons et oublions de la sorte, nous contribuons à préserver la paix de la congrégation, mais également celle de notre esprit et de notre cœur. Par-dessus tout, nous connaîtrons la paix que seul notre Dieu d’amour, Jéhovah, peut donner. — Philippiens 4:7.

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