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Un peuple libre, mais qui doit rendre des comptesLa Tour de Garde 1992 | 1er juin
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Un peuple libre, mais qui doit rendre des comptes
“Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera.” — JEAN 8:32.
1, 2. a) Quel rôle la liberté a-t-elle joué dans l’histoire humaine? b) Qui, seulement, est véritablement libre? Expliquez.
LIBERTÉ. Quelle force dans ce mot! Les humains ont enduré un nombre incalculable de guerres, de révolutions et de troubles sociaux parce qu’ils ont le désir d’être libres. Aussi peut-on lire dans une encyclopédie (The Encyclopedia Americana): ‘Dans l’évolution de la civilisation, aucun concept n’a joué un rôle plus important que celui de liberté.’
2 Néanmoins, combien de gens sont réellement libres? Combien même savent ce qu’est la liberté? Voici ce que dit un autre ouvrage (The World Book Encyclopedia): “Pour avoir une liberté totale, on ne doit pas être restreint dans sa façon de penser, de parler ou d’agir. On doit savoir quelles possibilités sont offertes et avoir le pouvoir de faire un choix entre ces possibilités.” Cela étant, connaissez-vous quelqu’un de véritablement libre? Qui peut dire qu’il n’est pas “restreint dans sa façon de penser, de parler ou d’agir”? En réalité, une seule personne dans l’univers tout entier répond à cette description: Jéhovah Dieu. Lui seul a une liberté absolue. Lui seul peut faire le choix qu’il souhaite et le mettre en œuvre malgré toute l’opposition qu’il peut rencontrer. Il est “le Tout-Puissant”. — Révélation 1:8; Ésaïe 55:11.
3. À quelle condition les humains jouissent-ils habituellement de la liberté?
3 Pour d’humbles humains, la liberté ne peut être que relative. Cette liberté est habituellement accordée ou garantie par une autorité et liée à notre soumission à cette autorité. En fait, dans presque tous les cas, on ne peut être libre que si l’on reconnaît l’autorité du garant de notre liberté. Par exemple, ceux qui vivent dans le “monde libre” jouissent de nombreux bienfaits, tels que la liberté de mouvement, la liberté d’expression et la liberté de culte. Qu’est-ce qui garantit ces libertés? La loi du pays. On ne peut bénéficier de ces libertés qu’en obéissant à la loi. Celui qui abuse de sa liberté et enfreint la loi doit rendre des comptes aux autorités, et sa liberté risque d’être restreinte brutalement par une sentence d’emprisonnement. — Romains 13:1-4.
La liberté divine: avec des comptes à rendre
4, 5. De quelle liberté les adorateurs de Jéhovah jouissent-ils, et pourquoi devront-ils lui rendre des comptes?
4 Au Ier siècle, Jésus a parlé de la liberté. Il a dit aux Juifs: “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera.” (Jean 8:31, 32). Jésus ne faisait pas allusion à la liberté d’expression, ni à la liberté de culte. Assurément, il n’était pas question de la libération vis-à-vis du joug romain, ce à quoi aspiraient de nombreux Juifs. En effet, il s’agissait de quelque chose de beaucoup plus précieux, d’une liberté accordée, non par des lois humaines ou par la fantaisie de quelque chef humain, mais par le Souverain suprême de l’univers, Jéhovah. C’était la liberté que connaît celui qui n’est pas assujetti à la superstition, ni à l’ignorance religieuse; et c’est bien davantage encore. La liberté qu’accorde Jéhovah est la vraie liberté; elle durera pour l’éternité.
5 L’apôtre Paul a dit: “Jéhovah est l’Esprit; et là où est l’esprit de Jéhovah, là est la liberté.” (2 Corinthiens 3:17). Au cours des siècles, Jéhovah a agi envers les humains de façon que les fidèles puissent connaître un jour la plus belle, la plus extraordinaire des libertés humaines, “la liberté glorieuse des enfants de Dieu”. (Romains 8:21.) En attendant, Jéhovah nous accorde une certaine liberté au moyen de la vérité biblique; et si nous abusons de cette liberté, nous devons lui rendre des comptes. L’apôtre Paul a écrit: “Il n’est pas de création qui ne soit manifeste aux regards de Dieu, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre des comptes.” — Hébreux 4:13.
6-8. a) De quelles libertés Adam et Ève jouissaient-ils, et à quelle condition pouvaient-ils conserver ces libertés? b) Qu’ont perdu Adam et Ève pour eux-mêmes et pour leur descendance?
6 Que nous devons rendre des comptes à Jéhovah, cela a bien été montré du vivant de nos premiers parents humains, Adam et Ève. Jéhovah les avait créés avec le don précieux du libre arbitre. Tant qu’ils en ont usé avec sagesse, ils ont joui d’autres bénédictions: ils ne connaissaient ni la peur, ni la maladie, ni la mort; et ils pouvaient approcher librement leur Père céleste avec une conscience pure. Mais lorsqu’ils ont abusé de leur libre arbitre, tout a changé.
7 Jéhovah avait placé Adam et Ève dans le jardin d’Éden, et pour leur agrément il leur avait donné le fruit de tous les arbres du jardin, sauf un. Celui-là, il se le réservait; c’était “l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais”. (Genèse 2:16, 17.) En ne mangeant pas du fruit de cet arbre, Adam et Ève reconnaîtraient que seul Jéhovah est libre de fixer le critère du bon et du mauvais. S’ils agissaient avec sagesse et s’abstenaient de manger du fruit défendu, Jéhovah continuerait de leur garantir leurs autres libertés.
8 Malheureusement, Ève a écouté le Serpent lui suggérer sournoisement qu’il lui fallait ‘connaître le bon et le mauvais’ par elle-même (Genèse 3:1-5). Elle d’abord, puis Adam, ont mangé du fruit défendu. En conséquence, lorsque Jéhovah Dieu est venu leur parler dans le jardin d’Éden, ils ont eu honte et se sont cachés (Genèse 3:8, 9). Ils étaient désormais des pécheurs: ils avaient perdu la liberté d’accès auprès de Dieu, liberté qui vient d’une conscience pure. À cause de cela, ils n’étaient plus libres face à la maladie et à la mort; ils avaient perdu cette liberté pour eux-mêmes ainsi que pour leur descendance. Paul a dit: “Par un seul homme [Adam] le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché.” — Romains 5:12; Genèse 3:16, 19.
9. Quels humains sont connus pour avoir bien utilisé la liberté dont ils jouissaient?
9 Néanmoins, les humains avaient toujours le libre arbitre et, par la suite, des humains imparfaits l’ont utilisé avec sagesse pour servir Jéhovah. Les noms de certains d’entre eux sont parvenus jusqu’à nous depuis l’Antiquité. Des hommes comme Abel, Hénoch, Noé, Abraham, Isaac et Jacob (appelé également Israël) sont des exemples d’humains qui ont utilisé le degré de liberté dont ils jouissaient encore pour faire la volonté de Dieu. Et ils s’en sont bien trouvés. — Hébreux 11:4-21.
La liberté du peuple élu de Dieu
10. Quels étaient les termes de l’alliance que Jéhovah a conclue avec son peuple?
10 Aux jours de Moïse, Jéhovah a libéré les fils d’Israël — qui étaient alors des millions — de l’esclavage en Égypte et il a conclu avec eux une alliance par laquelle ils sont devenus son peuple. Sous cette alliance, les Israélites possédaient une prêtrise et un système de sacrifices d’animaux qui ‘couvraient’ leurs péchés d’une manière symbolique. Ainsi, ils étaient libres d’approcher Dieu en lui rendant un culte. Ils disposaient également d’un système de lois et de prescriptions qui les tenaient à l’écart des pratiques superstitieuses et du faux culte. Plus tard, ils recevraient la Terre promise en héritage, avec l’assurance d’avoir l’aide de Dieu contre leurs ennemis. Cette alliance exigeait des Israélites qu’ils observent la Loi de Jéhovah. Les Israélites ont volontiers accepté cette condition, disant: “Tout ce qu’a prononcé Jéhovah, nous voulons bien l’exécuter.” — Exode 19:3-8; Deutéronome 11:22-25.
11. Que se passait-il lorsqu’Israël, de son côté, ne respectait pas l’alliance de la Loi mosaïque?
11 Pendant plus de 1 500 ans, les Israélites ont été dans ces relations privilégiées avec Jéhovah. Mais maintes et maintes fois, ils ont fait fi de l’alliance. De façon répétée, ils ont été séduits par le faux culte, et sont devenus esclaves de l’idolâtrie et de la superstition; aussi Dieu a-t-il permis qu’ils soient physiquement asservis par leurs ennemis (Juges 2:11-19). Au lieu de jouir des bienfaits libérateurs que leur valait le respect de l’alliance, ils étaient punis parce qu’ils la transgressaient (Deutéronome 28:1, 2, 15). Finalement, en 607 avant notre ère, Jéhovah a permis que la nation soit asservie par Babylone. — 2 Chroniques 36:15-21.
12. Qu’est-ce qui est finalement devenu manifeste relativement à l’alliance de la Loi mosaïque?
12 C’était une dure leçon. Elle aurait dû leur enseigner l’importance d’observer la Loi. Néanmoins, quand, après 70 ans, les Israélites sont retournés dans leur pays, ils ont continué à ne pas se conformer à l’alliance de la Loi comme il le fallait. Près d’un siècle après leur retour, Jéhovah a dit aux prêtres d’Israël: “Vous, vous avez dévié de la voie. Vous en avez fait trébucher un grand nombre dans la loi. Vous avez ruiné l’alliance de Lévi.” (Malachie 2:8). En effet, même les plus sincères parmi les Israélites ne pouvaient pas être à la hauteur de la Loi parfaite. Au lieu d’être une bénédiction, elle est devenue, selon les paroles de l’apôtre Paul, une “malédiction”. (Galates 3:13.) Manifestement, il fallait quelque chose de plus que l’alliance de la Loi mosaïque pour amener les humains fidèles, mais imparfaits, à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Nature de la liberté chrétienne
13. Quel fondement meilleur a plus tard été donné à la liberté?
13 Ce quelque chose de plus, c’était le sacrifice rédempteur de Jésus Christ. Vers l’an 50, Paul a écrit à la congrégation des chrétiens oints de Galatie. Il leur a expliqué comment Jéhovah les avait libérés de l’esclavage dans lequel les tenait l’alliance de la Loi, puis il leur a dit: “C’est pour une telle liberté que Christ nous a libérés. Tenez donc ferme et ne vous laissez pas remettre sous le joug de l’esclavage.” (Galates 5:1). De quelles manières Jésus a-t-il libéré les humains?
14, 15. De quelles merveilleuses façons Jésus a-t-il libéré les Juifs et les non-Juifs?
14 Après la mort de Jésus, les Juifs qui ont reconnu en lui le Messie et qui sont devenus ses disciples sont entrés dans une nouvelle alliance, qui a remplacé l’ancienne alliance de la Loi (Jérémie 31:31-34; Hébreux 8:7-13). Sous cette alliance nouvelle, ils ont constitué, eux et les croyants non juifs qui se sont plus tard joints à eux, une nouvelle nation, une nation spirituelle, qui est devenue le peuple de Dieu à la place de l’Israël selon la chair (Romains 9:25, 26; Galates 6:16). En tant que tel, ils ont connu la liberté que Jésus avait promise lorsqu’il avait dit: “La vérité vous libérera.” La vérité a libéré les Juifs qui sont devenus chrétiens, non seulement de la malédiction de la Loi mosaïque, mais encore de toutes les traditions pesantes que les chefs religieux leur imposaient. Quant aux chrétiens qui n’appartenaient pas à la nation juive, elle les a affranchis de l’idolâtrie et des superstitions liées à leur ancienne religion (Matthieu 15:3, 6; 23:4; Actes 14:11-13; 17:16). Et ce n’était pas tout.
15 Parlant de la vérité qui libère, Jésus a dit: “En toute vérité je vous le dis: quiconque pratique le péché est esclave du péché.” (Jean 8:34). Puisqu’Adam et Ève ont péché, tout individu ayant jamais vécu a été pécheur et donc esclave du péché. La seule exception fut Jésus lui-même, et le sacrifice de Jésus a libéré les croyants de cet esclavage. Certes, ils étaient encore imparfaits et pécheurs par nature. Maintenant, cependant, ils pouvaient se repentir de leurs péchés et implorer le pardon grâce au sacrifice de Jésus, confiants que leurs requêtes seraient entendues (1 Jean 2:1, 2). Grâce au sacrifice rédempteur de Jésus, Dieu les a déclarés justes, et ils ont pu l’approcher avec une conscience purifiée (Romains 8:33). Qui plus est, puisque la rançon a mis devant eux la perspective d’une résurrection pour la vie sans fin, la vérité les a même libérés de la peur de la mort. — Matthieu 10:28; Hébreux 2:15.
16. En quel sens la liberté chrétienne était-elle plus accessible que n’importe quelle liberté offerte par le monde?
16 D’une façon merveilleuse, la liberté chrétienne a été offerte à des hommes et à des femmes, quelle que fût leur situation, humainement parlant. Des pauvres, des prisonniers, même des esclaves, pouvaient être libérés. D’un autre côté, les notables des nations, qui ont rejeté le message au sujet du Christ, sont restés esclaves de la superstition, du péché et de la peur de la mort. Nous ne devrions jamais cesser de remercier Jéhovah pour cette liberté dont nous jouissons. Rien de ce que le monde nous offre ne peut lui être comparé.
Un peuple libre, mais qui doit rendre des comptes
17. a) Comment certains, au Ier siècle, ont-ils perdu leur liberté chrétienne? b) Pourquoi ne devrions-nous pas nous laisser tromper par l’apparente liberté du monde de Satan?
17 Au Ier siècle, la majorité des chrétiens oints se sont vraisemblablement réjouis de leur liberté et sont demeurés intègres quoi qu’il en coûte. Malheureusement, cependant, certains ont goûté à la liberté chrétienne, avec tous les bienfaits qu’elle procure, puis l’ont dédaignée et sont retournés à l’esclavage du monde. Pourquoi donc? La foi de beaucoup s’est sans doute affaiblie, et ils sont ‘allés à la dérive’. (Hébreux 2:1.) D’autres ‘ont repoussé la foi et une bonne conscience, et ils ont fait naufrage pour ce qui est de leur foi’. (1 Timothée 1:19.) Peut-être sont-ils tombés dans le matérialisme ou l’immoralité sexuelle. Combien il est important que nous sauvegardions notre foi et que nous construisions sur ce fondement, en demeurant occupés dans l’étude individuelle, la fréquentation de la congrégation, la prière et l’activité chrétienne (2 Pierre 1:5-8)! Puissions-nous toujours accorder un grand prix à la liberté chrétienne! Certains, il est vrai, peuvent être tentés par le laxisme qu’ils voient à l’extérieur de la congrégation et penser que les gens du monde sont plus libres qu’eux. Pourtant, ce qui, dans le monde, ressemble à la liberté n’est habituellement que de l’irresponsabilité. Si nous ne sommes pas esclaves de Dieu, nous sommes esclaves du péché, et cet esclavage paie un salaire amer. — Romains 6:23; Galates 6:7, 8.
18-20. a) Comment certains sont-ils devenus des “ennemis du poteau de supplice”? b) En quoi certains ‘gardaient-ils leur liberté comme un voile pour la malice’?
18 De plus, dans sa lettre aux Philippiens, Paul a écrit: “Il y en a beaucoup, — j’en faisais mention souvent, mais maintenant j’en fais aussi mention en pleurant, — qui marchent en ennemis du poteau de supplice du Christ.” (Philippiens 3:18). En effet, des hommes, jadis chrétiens, étaient devenus des ennemis de la foi, peut-être des apostats. Combien il est important que nous ne suivions pas leur voie! En outre, Pierre a écrit: “Soyez comme des hommes libres, gardant toutefois votre liberté, non pas comme un voile pour la malice, mais comme des esclaves de Dieu.” (1 Pierre 2:16). Comment peut-on garder sa liberté comme un voile pour la malice? En commettant des péchés graves — peut-être secrètement — tout en continuant à fréquenter la congrégation.
19 Souvenons-nous de Diotrèphe. Jean a dit de lui: “Diotrèphe, qui aime à occuper la première place [dans la congrégation], n’accueille avec respect aucune chose de notre part. (...) Non content de cela, il n’accueille pas les frères avec respect, et ceux qui veulent les accueillir, il tente de les en empêcher et de les expulser de la congrégation.” (3 Jean 9, 10). Diotrèphe utilisait sa liberté comme un voile pour satisfaire son ambition égoïste.
20 Le disciple Jude a écrit: “Se sont infiltrés certains hommes qui depuis longtemps ont été désignés par les Écritures pour ce jugement, des impies qui changent la faveur imméritée de notre Dieu en prétexte d’inconduite et qui trahissent notre seul Propriétaire et Seigneur, Jésus Christ.” (Jude 4). Tout en fréquentant la congrégation, ces individus exerçaient une influence corruptrice (Jude 8-10, 16). Dans la Révélation, on lit que dans les congrégations de Pergame et de Thyatire, il y avait du sectarisme, de l’idolâtrie et de l’immoralité sexuelle (Révélation 2:14, 15, 20-23). Quel mauvais usage de la liberté chrétienne!
21. Qu’est-ce qui attend ceux qui abusent de leur liberté chrétienne?
21 Qu’est-ce qui attend ceux qui abusent de leur liberté chrétienne de cette manière? Souvenons-nous de ce qui est arrivé à Israël. Israël était la nation élue de Dieu, mais Jéhovah l’a finalement rejetée. Pourquoi? Parce que les Israélites ont utilisé leurs relations avec Dieu comme un voile pour la malice. Ils se vantaient d’être fils d’Abraham, mais ils ont rejeté Jésus, la Postérité d’Abraham et le Messie choisi par Jéhovah (Matthieu 23:37-39; Jean 8:39-47; Actes 2:36; Galates 3:16). “L’Israël de Dieu”, dans son ensemble, ne fera pas preuve d’une infidélité semblable (Galates 6:16). Mais tout chrétien qui est une cause de contamination spirituelle ou morale recevra un jour la discipline, et même un jugement défavorable. Tous, nous devons rendre des comptes quant à la façon dont nous utilisons notre liberté chrétienne.
22. Quelle joie connaissent ceux qui utilisent leur liberté chrétienne pour servir Dieu comme des esclaves?
22 Combien il est préférable de servir Dieu comme un esclave et d’être ainsi véritablement libre! Seul Jéhovah accorde la liberté qui compte réellement. Le proverbe dit: “Sois sage, mon fils, et réjouis mon cœur, pour que je puisse répondre à celui qui me provoque.” (Proverbes 27:11). Utilisons notre liberté chrétienne pour la justification de Jéhovah. Si nous le faisons, notre vie aura un sens, nous serons agréables à notre Père céleste et, au moment voulu, nous serons parmi ceux qui jouiront de la glorieuse liberté des fils de Dieu.
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Faisons bon usage de notre liberté chrétienneLa Tour de Garde 1992 | 1er juin
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Faisons bon usage de notre liberté chrétienne
“Soyez comme des hommes libres, gardant toutefois votre liberté (...) comme des esclaves de Dieu.” — 1 PIERRE 2:16.
1. Quelle liberté Adam a-t-il perdue, et quelle liberté Jéhovah rendra-t-il aux humains?
QUAND nos premiers parents ont péché, dans le jardin d’Éden, ils ont perdu pour leurs enfants un merveilleux héritage, une liberté incomparable: ils n’étaient plus exempts du péché et de la corruption. En conséquence, nous sommes tous nés esclaves de la corruption et de la mort. Mais heureusement, Jéhovah se propose de rendre aux humains fidèles une liberté extraordinaire. Aujourd’hui, les hommes au cœur droit attendent avec impatience “la révélation des fils de Dieu”, grâce à laquelle ils seront ‘libérés de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu’. — Romains 8:19-21.
‘Oints pour prêcher’
2, 3. a) Qui sont les “fils de Dieu”? b) De quelle position merveilleuse jouissent-ils, ce qui entraîne quelle responsabilité?
2 Qui sont ces “fils de Dieu”? Ce sont les frères de Jésus oints de l’esprit, qui régneront avec lui dans le Royaume céleste. Ils sont apparus au Ier siècle de notre ère. Ils ont accepté la vérité libératrice que Jésus enseignait, et, à partir de la Pentecôte de l’an 33, ils ont eu part aux merveilleux privilèges dont Pierre a parlé quand il leur a écrit: “Mais vous, vous êtes ‘une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale’.” — 1 Pierre 2:9a; Jean 8:32.
3 Être pour Dieu une possession spéciale, quelle merveilleuse bénédiction! Et, à notre époque, le reste de ces fils de Dieu oints de l’esprit jouissent de la même position privilégiée auprès de Dieu. Mais un privilège aussi élevé entraîne des responsabilités. Pierre a parlé de l’une d’entre elles lorsqu’il a ajouté: “‘Pour que vous proclamiez les vertus’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à son étonnante lumière.” — 1 Pierre 2:9b.
4. Comment les chrétiens oints se sont-ils acquittés de la responsabilité qu’entraîne leur liberté chrétienne?
4 Les chrétiens oints se sont-ils acquittés de cette responsabilité: proclamer les vertus de Dieu? Oui. Parlant prophétiquement des oints depuis 1919, Ésaïe a dit: “L’esprit du Souverain Seigneur Jéhovah est sur moi, parce que Jéhovah m’a oint pour annoncer aux humbles une bonne nouvelle. Il m’a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer la liberté à ceux qui ont été emmenés captifs, et aux prisonniers l’ouverture toute grande des yeux; pour proclamer l’année de bienveillance de la part de Jéhovah et le jour de vengeance de la part de notre Dieu.” (Ésaïe 61:1, 2). Aujourd’hui, le reste oint, suivant l’exemple de Jésus à qui ce passage s’applique en premier lieu, proclame avec zèle la bonne nouvelle de liberté. — Matthieu 4:23-25; Luc 4:14-21.
5, 6. a) Quel a été le résultat de la prédication enthousiaste des chrétiens oints? b) Quels privilèges et quelles responsabilités la grande foule connaît-elle?
5 Grâce à cette prédication enthousiaste, une grande foule d’autres brebis est apparue sur la scène du monde en ces derniers jours. Ces personnes sont sorties de toutes les nations pour servir Jéhovah en compagnie des oints, et la vérité les a libérées elles aussi (Zacharie 8:23; Jean 10:16). Comme Abraham, elles sont déclarées justes grâce à la foi et nouent des relations étroites avec Jéhovah Dieu. Et comme Rahab, le fait qu’elles soient déclarées justes leur donne la possibilité de survivre — dans leur cas, survivre à Harmaguédon (Jacques 2:23-25; Révélation 16:14, 16). Mais des privilèges aussi élevés impliquent également la responsabilité de parler à autrui de la gloire de Dieu. Voilà pourquoi Jean les a vues louer publiquement Jéhovah; elles “crient à haute voix, en disant: ‘Le salut, nous le devons à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.’” — Révélation 7:9, 10, 14.
6 L’année dernière, la grande foule, qui compte maintenant plus de quatre millions de personnes, ainsi que le petit groupe du reste des chrétiens oints, ont passé près d’un milliard d’heures à proclamer les vertus de Jéhovah. Ils ont fait la meilleure utilisation possible de leur liberté spirituelle.
“Honorez le roi”
7, 8. Quelle responsabilité vis-à-vis des autorités de ce monde la liberté chrétienne entraîne-t-elle, et, à cet égard, quelle mauvaise attitude ne devons-nous pas avoir?
7 Notre liberté chrétienne entraîne d’autres responsabilités. Pierre en a mentionné quelques-unes lorsqu’il a écrit: “Honorez des hommes de toutes sortes, aimez toute la famille des frères, craignez Dieu, honorez le roi.” (1 Pierre 2:17). Qu’implique l’expression “honorez le roi”?
8 “Le roi” représente les chefs de ce monde. Aujourd’hui règne sur la terre un esprit d’irrespect pour l’autorité qui pourrait facilement contaminer les chrétiens. Il se peut même qu’un chrétien se demande pourquoi il doit honorer “le roi”, puisque “le monde entier gît au pouvoir du méchant”. (1 Jean 5:19.) En conséquence, il pourrait penser qu’il a le droit de désobéir aux lois qui le dérangent et ne pas payer certains impôts, s’il peut le faire impunément. Mais cela irait à l’encontre du commandement formel que Jésus a donné, de ‘rendre les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu’. Ce serait, à vrai dire, ‘utiliser sa liberté comme un voile pour la malice’. — Matthieu 22:21; 1 Pierre 2:16.
9. Citez deux bonnes raisons d’être obéissant aux autorités de ce monde.
9 Les chrétiens sont dans l’obligation d’honorer l’autorité et de s’y soumettre, même si c’est d’une façon relative (Actes 5:29). Pourquoi? En 1 Pierre 2:14, 15, Pierre donne trois raisons lorsqu’il dit que les gouverneurs sont “envoyés par [Dieu] pour punir les malfaiteurs, mais pour louer ceux qui font le bien”. La crainte du châtiment est une raison suffisante pour obéir à l’autorité. Quelle honte ce serait pour un Témoin de Jéhovah de recevoir une amende ou d’être emprisonné pour agression, vol ou quelque autre délit! Songez au plaisir qu’auraient certains de pouvoir faire connaître une telle chose. D’un autre côté, comme notre réputation de gens soumis aux lois s’accroît, nous recevons des éloges de responsables administratifs équitables. Il est possible que nous obtenions davantage de liberté pour accomplir notre œuvre de prédication de la bonne nouvelle. Qui plus est, ‘en faisant le bien nous muselons l’ignorance des gens déraisonnables’. (1 Pierre 2:15b.) Voilà une deuxième raison d’obéir à l’autorité. — Romains 13:3.
10. Quelle est la raison la plus impérieuse pour laquelle il faut obéir aux autorités de ce monde?
10 Mais il y a une raison plus impérieuse. Les autorités existent parce que Jéhovah le permet. Comme le dit Pierre, les dirigeants politiques sont “envoyés par” Jéhovah, et c’est “la volonté de Dieu” que les chrétiens leur demeurent soumis (1 Pierre 2:15a). Pareillement, l’apôtre Paul dit que les autorités “qui existent occupent leurs positions les unes par rapport aux autres par le fait de Dieu”. Par conséquent, notre conscience éduquée par les Écritures nous pousse à obéir aux autorités. Si nous refusons de nous soumettre à elles, c’est que nous nous sommes ‘dressés contre la disposition de Dieu’. (Romains 13:1, 2, 5.) Qui parmi nous voudrait se dresser délibérément contre la disposition de Dieu? Quelle mauvaise utilisation de la liberté chrétienne ce serait là!
‘Aimons les frères’
11, 12. a) Quelle responsabilité vis-à-vis de nos compagnons dans la foi découle de notre liberté chrétienne? b) Qui est particulièrement digne de notre amour et de notre respect, et pourquoi?
11 Pierre a également dit qu’un chrétien devrait ‘aimer toute la famille des frères’. (1 Pierre 2:17.) Voilà une autre responsabilité qui découle de la liberté chrétienne. La plupart d’entre nous sont membres d’une congrégation. Et tous, nous appartenons à la famille, ou organisation, internationale des frères. En manifestant l’amour envers eux, nous faisons un usage avisé de notre liberté. — Jean 15:12, 13.
12 L’apôtre Paul a distingué une catégorie de chrétiens qui sont particulièrement dignes de notre amour. Il a dit: “Obéissez à ceux qui sont à votre tête et soyez soumis, car ils veillent sans cesse sur vos âmes, comme des hommes qui rendront compte; afin qu’ils le fassent avec joie et non en soupirant, ce qui vous serait préjudiciable.” (Hébreux 13:17). Ce sont les anciens qui sont à la tête de la congrégation. Certes, ces hommes ne sont pas parfaits. Néanmoins, ils sont nommés sous la direction du Collège central. Ils montrent l’exemple et sont attentionnés; en outre, ils sont désignés pour veiller sur nos âmes. Quelle mission importante (Hébreux 13:7)! Heureusement, la plupart des congrégations ont un bel esprit de coopération, et c’est une joie pour les anciens d’œuvrer avec elles. La tâche est plus difficile lorsque des éléments ne sont pas disposés à collaborer. L’ancien fait malgré tout son travail, mais, comme le dit Paul, il le fait en “soupirant”. Assurément, nous ne souhaitons pas que les anciens soupirent à cause de nous! Nous voulons qu’ils trouvent la joie dans leur activité afin qu’ils puissent nous édifier.
13. Quelles sont quelques-unes des façons dont nous pouvons coopérer avec les anciens?
13 Quelles sont quelques-unes des façons dont nous pouvons coopérer avec les anciens? D’abord, en aidant à l’entretien et au nettoyage de la Salle du Royaume. Ensuite, en collaborant à l’œuvre qui consiste à rendre visite aux malades et à aider les handicapés. De plus, nous pouvons nous efforcer de demeurer spirituellement forts, afin de ne pas devenir un fardeau. Un domaine important dans lequel nous pouvons coopérer est le maintien de la pureté morale et spirituelle de la congrégation, à la fois par notre conduite et en signalant les cas de péchés graves dont nous avons connaissance.
14. Comment devrions-nous soutenir les mesures disciplinaires prises par les anciens?
14 Parfois, pour préserver la pureté de la congrégation, les anciens doivent exclure un pécheur non repentant (1 Corinthiens 5:1-5). Cette mesure protège la congrégation. Elle peut aussi aider le pécheur. Souvent, cette discipline aide le pécheur à revenir à la raison. Qu’en est-il, cependant, si l’exclu est un ami intime ou un membre de notre famille? Supposons qu’il s’agisse de notre père, de notre mère, de notre fils ou de notre fille. Respectons-nous malgré tout la mesure prise par les anciens? Certes, cela peut être difficile. Mais combien nous abuserions de notre liberté si nous remettions en question la décision des anciens et si nous continuions à entretenir des relations spirituelles avec quelqu’un qui s’est révélé avoir une influence corruptrice dans la congrégation (2 Jean 10, 11)! Dans leur ensemble, les serviteurs de Jéhovah sont dignes d’éloges pour la façon dont ils coopèrent dans ce domaine. En conséquence, l’organisation de Jéhovah demeure immaculée dans ce monde impur. — Jacques 1:27.
15. Si quelqu’un commet un péché grave, que doit-il immédiatement faire?
15 Que faire si c’est nous qui commettons un péché grave? Le roi David a parlé en ces termes de ceux qui ont la faveur de Jéhovah: “Qui pourra monter à la montagne de Jéhovah, et qui pourra se lever en son lieu saint? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur, qui n’a pas porté Mon âme à la futilité, et n’a pas prêté serment avec fourberie.” (Psaume 24:3, 4). Si, pour une raison quelconque, nous n’avons plus “les mains innocentes et le cœur pur”, nous devons agir sans tarder. Notre vie éternelle est en danger.
16, 17. Pourquoi celui qui a commis des péchés graves ne devrait-il pas essayer de régler la question tout seul?
16 Certains sont tentés de cacher des péchés graves, en tenant peut-être le raisonnement suivant: ‘Je me suis confessé à Jéhovah et je me suis repenti. Alors pourquoi en parler aux anciens?’ Il se peut que le pécheur soit gêné ou qu’il ait peur de ce que les anciens pourraient faire. Il devrait cependant se souvenir d’une chose: bien que ce soit Jéhovah seul qui puisse nous purifier du péché, Il a fait que les anciens soient avant tout responsables de la pureté de la congrégation (Psaume 51:2). Ils sont là pour la guérison, en vue du “redressement des saints”. (Éphésiens 4:12.) Ne pas aller les trouver lorsque nous avons besoin d’une aide spirituelle, c’est comme ne pas nous adresser à un médecin lorsque nous sommes malades.
17 Certains, qui essaient de régler la question tout seuls, se rendent compte, des mois ou des années après, que leur conscience continue à les travailler grandement. Pis encore, d’autres qui cachent une faute grave tombent dans le péché une deuxième et même une troisième fois. Quand les choses viennent finalement à être connues des anciens, il y a eu péché répété. Il vaut bien mieux suivre le conseil de Jacques. Il a écrit: “Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle auprès de lui les anciens de la congrégation, et que ceux-ci prient sur lui, en l’enduisant d’huile au nom de Jéhovah.” (Jacques 5:14). Il y a un temps pour la guérison: profitons-en pour aller voir les anciens. Si nous attendions trop, nous pourrions nous endurcir dans une conduite pécheresse. — Ecclésiaste 3:3; Ésaïe 32:1, 2.
Aspect et détente
18, 19. Pourquoi un prêtre a-t-il dit du bien des Témoins de Jéhovah?
18 Il y a cinq ans, dans un bulletin paroissial, un prêtre italien a parlé chaleureusement des Témoins de Jéhovaha. Il a dit: “Personnellement, j’aime bien les Témoins de Jéhovah; je l’avoue franchement. (...) Ceux que je connais ont des manières irréprochables, parlent avec douceur (...) [et] sont des plus persuasifs. Quand comprendrons-nous que la vérité doit être présentée de façon acceptable? Que ceux qui font connaître la vérité ne doivent pas être irrésolus, malodorants, ébouriffés et débraillés?”
19 Selon ces paroles, c’est, entre autres choses, la façon dont les Témoins s’habillent et abordent les gens qui a fait impression sur le prêtre. À l’évidence, ceux qu’il a rencontrés avaient écouté les conseils donnés par “l’esclave fidèle et avisé” au cours des années (Matthieu 24:45). La Bible dit que les femmes devraient porter des vêtements ‘bien arrangés et modestes’. (1 Timothée 2:9.) En notre époque décadente, ce conseil est également nécessaire pour les hommes. N’est-il pas logique que des représentants du Royaume de Dieu abordent les gens dans une tenue décente?
20. Pourquoi un chrétien devrait-il veiller en tout temps à la façon dont il s’habille?
20 Certains sont peut-être d’accord sur le fait qu’aux réunions et dans le service du champ ils devraient veiller à la façon dont ils s’habillent, tout en pensant que les principes bibliques ne s’appliquent pas à d’autres circonstances de la vie. Toutefois, cessons-nous un instant d’être des représentants du Royaume de Dieu? Certes, les circonstances varient. Si nous aidons à la construction d’une Salle du Royaume, nous ne nous habillerons pas de la même manière que lorsque nous assisterons à une réunion dans cette même Salle du Royaume. Lors des moments de détente, nous nous habillons vraisemblablement de façon plus décontractée. Mais chaque fois que nous sommes vus par d’autres personnes, notre tenue devrait être bien arrangée et modeste.
21, 22. Comment sommes-nous protégés contre les distractions nuisibles, et comment devrions-nous considérer les conseils sur ce sujet?
21 La détente est un autre domaine sur lequel on réfléchit beaucoup. Les humains, et les jeunes en particulier, ont besoin de détente. Ce n’est ni pécher ni perdre son temps que de prévoir des distractions en famille. Même Jésus a invité ses disciples à ‘se reposer un peu’. (Marc 6:31.) Mais veillons à ce que la détente ne favorise pas la corruption spirituelle. Nous vivons dans un monde où les distractions exaltent l’immoralité sexuelle, une violence effrénée, l’horreur et le spiritisme (2 Timothée 3:3; Révélation 22:15). L’esclave fidèle et avisé est vigilant quant à ces dangers et il nous en avertit constamment. Pensons-nous que ces rappels empiètent sur notre liberté? Ou bien sommes-nous reconnaissants à l’organisation de Jéhovah de s’intéresser suffisamment à nous pour nous mettre constamment en garde contre ces dangers? — Psaumes 19:7; 119:95.
22 Ne l’oublions jamais, bien que notre liberté vienne de Jéhovah, nous sommes responsables de l’usage que nous en faisons. Si nous faisons fi des bons conseils et que nous prenions de mauvaises décisions, nous ne pouvons en faire le reproche à personne. L’apôtre Paul dit: “Chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.” — Romains 14:12; Hébreux 4:13.
Attendons la liberté des enfants de Dieu
23. a) De quelles bénédictions liées à la liberté jouissons-nous dès maintenant? b) Quelles bénédictions attendons-nous avec impatience?
23 Nous sommes vraiment un peuple béni. Nous ne sommes esclaves ni de la fausse religion ni de la superstition. Grâce au sacrifice rédempteur, nous pouvons approcher Jéhovah avec une conscience purifiée, n’étant pas asservis, au sens spirituel, par le péché et la mort. Et bientôt viendra “la révélation des fils de Dieu”. À Harmaguédon, les frères de Jésus dans leur gloire céleste seront révélés aux humains dans leur rôle de destructeurs des ennemis de Jéhovah (Romains 8:19; 2 Thessaloniciens 1:6-8; Révélation 2:26, 27). Par la suite, ces fils de Dieu seront révélés en tant que canal par lequel des bénédictions afflueront du trône de Dieu vers les humains (Révélation 22:1-5). Finalement, cette révélation des fils de Dieu procurera une bénédiction aux humains fidèles: ils jouiront de la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Nous tarde-t-il d’être à cette époque? Dans ce cas, utilisons notre liberté chrétienne de façon avisée. Servons Dieu comme des esclaves dès maintenant, et nous jouirons de cette merveilleuse liberté pour l’éternité.
[Note]
a Après avoir fait cet éloge, le prêtre s’est rétracté, apparemment à la suite de pressions.
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