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Comment obtenir la vraie libertéLa Tour de Garde (étude) 2018 | avril
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Comment obtenir la vraie liberté
« Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres » (JEAN 8:36).
1, 2. a) Qu’est-ce qui montre que beaucoup accordent une grande importance à la liberté ? b) Qu’entraînent souvent les tentatives pour obtenir plus de liberté ?
AUJOURD’HUI, on parle beaucoup d’égalité et de liberté. Dans de nombreux endroits, les gens ne veulent plus être victimes de traitements injustes, de préjugés et de la pauvreté. D’autres réclament avec force la liberté d’expression et de choix, et le droit de décider ce qu’ils feront de leur vie. Partout, les gens veulent être libres.
2 Pour satisfaire ces désirs, beaucoup manifestent, ou même font des révolutions. Mais leurs tentatives pour obtenir plus de liberté réussissent-elles ? Au contraire, elles entraînent souvent de grandes souffrances et font de nombreux morts. Voilà qui confirme les paroles que Jéhovah a inspirées au roi Salomon : « L’homme domine l’homme pour son malheur » (Eccl. 8:9, Ostervald).
3. Que devons-nous faire pour être vraiment heureux et libres ?
3 Le disciple Jacques a expliqué ce que nous devons faire pour être vraiment heureux et libres. Il a écrit : « Celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste [...] sera heureux en la faisant » (Jacq. 1:25). C’est Jéhovah qui nous a donné cette loi parfaite, et il sait mieux que personne de quoi les humains ont besoin pour être pleinement heureux et satisfaits. Il a donné au premier couple humain tout ce qu’il leur fallait pour être heureux, y compris la vraie liberté.
QUAND LES HUMAINS POSSÉDAIENT LA VRAIE LIBERTÉ
4. Quel genre de liberté Adam et Ève possédaient-ils ? (voir l’illustration du titre).
4 Les deux premiers chapitres de la Genèse montrent clairement qu’Adam et Ève possédaient le genre de liberté qui paraît impossible dans le monde d’aujourd’hui : Ils ne manquaient de rien, ne ressentaient aucune peur et personne ne les traitait injustement. Ils n’avaient pas à s’inquiéter au sujet de la nourriture, du travail, de la maladie et de la mort (Gen. 1:27-29 ; 2:8, 9, 15). Cela signifie-t-il que leur liberté était absolue, c’est-à-dire sans limites ?
5. Contrairement à ce que beaucoup pensent, qu’est-ce qui est nécessaire pour être libre ?
5 Beaucoup pensent que pour être vraiment libre, on doit pouvoir faire tout ce qu’on veut, quand on veut, sans se soucier des conséquences. Un dictionnaire définit la liberté comme la « possibilité d’agir selon ses propres choix ». Mais un autre ouvrage (The World Book Encyclopedia) précise : « D’un point de vue juridique, les gens sont libres quand la société ne leur impose pas de limites injustes, inutiles ou déraisonnables. » Cela signifie que certaines limites sont nécessaires pour que tous soient libres dans une société. Mais qui a le droit de déterminer quelles limites sont justes, utiles et raisonnables ?
6. a) Pourquoi Jéhovah est-il le seul à posséder la liberté absolue ? b) Quel genre de liberté les humains possèdent-ils ? Explique.
6 Jéhovah est le seul à posséder la liberté absolue. Pourquoi ? Parce qu’il est le Créateur de toutes choses et le Souverain tout-puissant de l’univers (1 Tim. 1:17 ; Rév. 4:11). Le roi David a expliqué, en termes poétiques, que Jéhovah occupe la position la plus élevée qui soit (lire 1 Chroniques 29:11, 12). Nous en déduisons logiquement que toutes les créatures au ciel et sur la terre ont une liberté qui n’est que relative, c’est-à-dire qui n’est pas totale. Tous doivent admettre que Jéhovah a l’autorité suprême pour imposer les limites qu’il estime justes, utiles et raisonnables. Et c’est d’ailleurs ce qu’il a fait avec les premiers humains.
7. Cite certaines choses que nous accomplissons naturellement et qui nous font plaisir.
7 Même si au départ Adam et Ève bénéficiaient de nombreuses libertés, ils avaient aussi des limites à respecter. Certaines d’entre elles étaient naturelles, mais c’étaient quand même des limites. Par exemple, ils savaient que pour continuer à vivre, ils devaient respirer, manger et dormir. Cela les privait-il de liberté ? Non, car Jéhovah avait prévu qu’ils éprouvent du plaisir à combler ces besoins quotidiens (Ps. 104:14, 15 ; Eccl. 3:12, 13). En effet, qui n’apprécie pas de respirer une bonne bouffée d’air frais, de manger son plat préféré ou de se réveiller en forme après une bonne nuit de repos ? Ces choses nécessaires ne nous semblent ni contraignantes ni pesantes, et nous les faisons avec joie. C’était certainement pareil pour Adam et Ève.
8. Quel ordre Dieu avait-il donné à nos premiers parents, et dans quel but ?
8 Jéhovah avait ordonné à Adam et Ève de remplir la terre et d’en prendre soin (Gen. 1:28). Cet ordre les privait-il de liberté ? Bien au contraire ! Cela leur donnait la possibilité de jouer un rôle dans le projet de leur Créateur : faire de la terre un paradis où les humains seraient parfaits et vivraient pour toujours (Is. 45:18). Aujourd’hui, ceux qui choisissent de rester célibataires ou de ne pas avoir d’enfants ne s’opposent pas à la volonté de Jéhovah. Cela dit, de nombreuses personnes se marient et élèvent des enfants, même si ces choix peuvent entraîner des difficultés (1 Cor. 7:36-38). Pourquoi ? Parce qu’en temps normal, ces choix procurent de la joie et de la satisfaction (Ps. 127:3). Adam et Ève auraient pu avoir une vie de famille heureuse pour l’éternité.
COMMENT LA VRAIE LIBERTÉ A ÉTÉ PERDUE
9. Pourquoi l’ordre de Dieu contenu en Genèse 2:17 n’était-il pas injuste, inutile ou déraisonnable ?
9 Jéhovah avait donné un autre ordre à Adam, et il lui avait clairement indiqué ce qui se passerait s’il désobéissait : « Quant à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr » (Gen. 2:17). Cet ordre était-il injuste, inutile ou déraisonnable ? Privait-il Adam et Ève de leur liberté ? Certainement pas. En fait, plusieurs biblistes ont fait remarquer que cet ordre était logique et plein de bon sens. L’un d’eux a dit : « On déduit de l’ordre de Dieu contenu [en Genèse 2:16, 17] que seul Dieu sait ce qui est bon [...] pour les humains et ce qui ne l’est pas [...]. Pour bénéficier de ce qui est “bon”, les humains doivent lui faire confiance et lui obéir. S’ils désobéissent, ils seront livrés à eux-mêmes et devront décider tout seuls ce qui est bon [...] et ce qui ne l’est pas. » C’est un poids trop lourd à porter pour les humains.
Le choix d’Adam et Ève a été catastrophique ! (voir les paragraphes 9-12).
10. Pourquoi ne faut-il pas confondre la liberté de faire des choix avec le droit de décider ce qui est bien ou mal ?
10 Aujourd’hui, beaucoup diraient que l’ordre donné à Adam le privait de la liberté de faire ce qu’il voulait. Mais ce serait confondre la liberté de faire des choix avec le droit de décider ce qui est bien ou mal. Adam et Ève étaient bel et bien libres de choisir s’ils allaient obéir ou non à Dieu. Mais seul Jéhovah a le droit de décider ce qui est bien ou mal, droit qui était symbolisé par « l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais » (Gen. 2:9). Nous ne pouvons pas toujours prévoir les conséquences de nos choix ; nous ne savons pas non plus s’ils nous seront à chaque fois profitables. C’est pour cela que nous voyons si souvent des gens prendre des décisions qui leur semblent bonnes, mais qui entraînent souffrances et drames (Prov. 14:12). En effet, les humains sont très limités. En donnant l’ordre contenu en Genèse 2:17, Jéhovah a enseigné à Adam et Ève qu’ils devaient lui obéir pour être vraiment libres. Comment ont-ils réagi ?
11, 12. Pourquoi le choix d’Adam et Ève a-t-il été catastrophique ? Explique à l’aide d’un exemple.
11 Malheureusement, Adam et Ève ont choisi de désobéir. Ève a écouté Satan, qui avait dit : « Vos yeux ne manqueront pas de s’ouvrir et, à coup sûr, vous serez comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais » (Gen. 3:5). En faisant ce choix, Adam et Ève ont-ils obtenu plus de liberté, comme Satan le leur avait promis ? Non. En fait, ils ont vite constaté que rejeter les directives de Jéhovah menait au désastre (Gen. 3:16-19). Pourquoi ? Tout simplement parce que Jéhovah ne leur avait pas donné la liberté de décider par eux-mêmes ce qui est bien ou mal (lire Proverbes 20:24 ; Jérémie 10:23).
12 On peut comparer la situation dans laquelle ils étaient à celle d’un pilote aux commandes de son avion. Pour arriver à destination en toute sécurité, il doit généralement suivre une trajectoire de vol établie à l’avance. Il utilise pour cela les instruments de navigation de l’appareil et reste en contact avec les contrôleurs aériens. Cependant, s’il décide d’ignorer les indications qu’il reçoit et de choisir lui-même sa route, le résultat pourrait être catastrophique. Adam et Ève ont voulu faire les choses à leur manière. Ils ont rejeté les indications que Dieu leur avait données. Résultat ? Ils ont récolté l’imperfection et la mort pour eux-mêmes et pour leurs descendants (Romains 5:12). En voulant décider par eux-mêmes ce qui est bien ou mal, ils ont perdu la vraie liberté.
COMMENT OBTENIR LA VRAIE LIBERTÉ
13, 14. Comment obtenir la vraie liberté ?
13 Certains pensent que plus ils ont de liberté, mieux c’est. Mais en réalité, posséder la liberté absolue serait dangereux. En effet, imagine à quoi ressemblerait le monde si les humains n’avaient aucune limite ! L’encyclopédie déjà citée explique que toute société organisée doit avoir des lois pour protéger, mais aussi limiter, les libertés individuelles. Ce n’est pas si simple. C’est pour cela qu’il existe tant de lois, sans parler de tous les juristes et juges qu’il faut pour les interpréter et les faire appliquer !
14 À l’inverse, Jésus Christ a indiqué un moyen simple d’obtenir la vraie liberté. Il a dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera » (Jean 8:31, 32). Pour obtenir la vraie liberté, nous devons donc faire deux choses : accepter la vérité qu’il a enseignée et devenir ses disciples. Mais de quoi serons-nous libérés ? Jésus poursuit : « Tout homme qui pratique le péché est un esclave du péché. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres » (Jean 8:34, 36).
15. Pourquoi la liberté que Jésus a promise peut-elle nous rendre « réellement libres » ?
15 À l’évidence, la liberté que Jésus a promise à ses disciples est largement supérieure à la liberté que beaucoup recherchent aujourd’hui. Quand Jésus a dit qu’il pourrait nous rendre « réellement libres », il parlait de nous libérer du pire esclavage qui soit : l’esclavage du péché, ou de l’imperfection. En quel sens sommes-nous esclaves de l’imperfection ? En ce sens qu’elle nous pousse à pratiquer le mal et peut nous retenir de faire ce que nous savons être bien, ou de donner le meilleur de nous-mêmes. Tout cela ne produit que déception, tristesse, souffrance et mort (Rom. 6:23). Cet esclavage peinait profondément l’apôtre Paul (lire Romains 7:21-25). C’est seulement quand nous serons libérés de l’imperfection que nous obtiendrons la vraie liberté, celle que nos premiers parents avaient au départ.
16. Que devons-nous faire pour être un jour « réellement libres » ?
16 En disant « si vous demeurez dans ma parole », Jésus a montré que, pour qu’il nous libère, nous devons faire certaines choses. Lesquelles ? Nous renier nous-mêmes, ou renoncer à nos désirs égoïstes, et accepter les limites qu’il a fixées à ses disciples (Mat. 16:24). Comme il l’a promis, nous serons « réellement libres » quand nous recevrons tous les bienfaits de son sacrifice.
17. a) Comment pouvons-nous avoir un but et une satisfaction véritables dans la vie ? b) Que verrons-nous dans l’article suivant ?
17 En obéissant aux enseignements de Jésus, nous aurons un but et une satisfaction véritables dans la vie. Et nous pourrons être un jour complètement libérés de l’esclavage de l’imperfection et de la mort (lire Romains 8:1, 2, 20, 21). Dans l’article suivant, nous verrons comment utiliser sagement la liberté que nous avons aujourd’hui dans le but d’honorer pour toujours Jéhovah, le Dieu de la vraie liberté.
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Sers Jéhovah, le Dieu de libertéLa Tour de Garde (étude) 2018 | avril
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Sers Jéhovah, le Dieu de liberté
« Là où est l’esprit de Jéhovah, là est la liberté » (2 COR. 3:17).
1, 2. a) Pourquoi, à l’époque de Paul, l’esclavage et la liberté étaient-ils des sujets qui préoccupaient beaucoup les gens ? b) D’après les paroles de Paul, qui est la Source de la vraie liberté ?
LES habitants de l’Empire romain étaient fiers de leurs lois, de leur système judiciaire et de la liberté qu’ils avaient. Cependant, si cet empire avait tant de puissance et de gloire, c’était en grande partie parce qu’il exploitait des esclaves. À un moment donné, 30 pour cent de sa population étaient des esclaves. L’esclavage et la liberté étaient donc certainement des sujets qui préoccupaient beaucoup les gens du peuple, y compris les chrétiens qui vivaient dans cet empire.
2 Paul a beaucoup parlé de liberté dans ses lettres. Cela dit, il ne cherchait pas à changer le système social ou politique, changement que les gens de son époque espéraient vivement. Il a plutôt tout fait pour aider les autres à connaître la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et à comprendre toute la valeur du sacrifice de Jésus. Et il a indiqué à ses compagnons chrétiens qui est la Source de la vraie liberté. Il a écrit : « Jéhovah est l’Esprit ; et là où est l’esprit de Jéhovah, là est la liberté » (2 Cor. 3:17).
3, 4. a) Quel est le contexte des paroles contenues en 2 Corinthiens 3:17 ? b) Que devons-nous faire pour bénéficier de la liberté qui vient de Jéhovah ?
3 Quelques versets avant 2 Corinthiens 3:17, Paul a mentionné ce qui est arrivé à Moïse quand il est descendu du mont Sinaï après avoir été en présence d’un ange de Jéhovah. Son visage émettait des rayons de lumière ! En le voyant, le peuple avait eu peur, et Moïse avait dû mettre un voile sur son visage (Ex. 34:29, 30, 33 ; 2 Cor. 3:7, 13). Mais Paul a expliqué que « quand on se tourne vers Jéhovah, le voile est enlevé » (2 Cor. 3:16). Que signifient ces paroles ?
4 Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, Jéhovah, le Créateur de toutes choses, est le seul à posséder une liberté absolue, ou illimitée. Il est donc logique qu’en la présence de Jéhovah, « là où est [son] esprit », il y ait la liberté. Toutefois, pour bénéficier de cette liberté, nous devons nous « tourn[er] vers Jéhovah », c’est-à-dire développer une relation personnelle avec lui. Les Israélites qui se trouvaient dans le désert après avoir été libérés d’Égypte voyaient les choses d’un point de vue humain, et pas du point de vue de Jéhovah. C’était comme s’ils avaient un voile sur leur cœur et leur esprit : ils ne voulaient pas voir tout ce que Jéhovah avait fait pour eux. En effet, la seule chose qui les intéressait, c’était d’utiliser leur toute nouvelle liberté pour satisfaire des désirs physiques (Héb. 3:8-10).
5. a) Quelle sorte de liberté l’esprit de Jéhovah procure-t-il ? b) Comment savons-nous que même quelqu’un qui est en prison ou esclave peut ressentir les bienfaits de la liberté que Jéhovah donne ? c) À quelles questions allons-nous répondre ?
5 La liberté que l’esprit de Jéhovah procure est plus qu’une libération d’un esclavage physique. L’esprit de Jéhovah libère de l’imperfection et de la mort, ainsi que du faux culte et de ses pratiques (Rom. 6:23 ; 8:2). Quelle liberté extraordinaire ! Même quelqu’un qui est en prison ou esclave peut en ressentir les bienfaits (Gen. 39:20-23). C’est ce que sœur Nancy Yuen et frère Harold King ont vécu. Ils ont tous les deux passé de nombreuses années en prison en raison de leur foi. Tu peux voir et écouter leurs témoignages sur JW Télédiffusion (sous INTERVIEWS ET TÉMOIGNAGES > L’ENDURANCE DANS LES ÉPREUVES). Mais comment montrer que nous accordons de la valeur à notre liberté ? Et comment utiliser sagement cette liberté ?
ACCORDONS DE LA VALEUR À NOTRE LIBERTÉ
6. Pourquoi peut-on dire que les Israélites n’ont pas su apprécier la liberté que Jéhovah leur avait accordée ?
6 Quand nous apprécions toute la valeur d’un cadeau, nous avons envie de montrer notre reconnaissance à celui qui nous l’a offert. Les Israélites, eux, n’ont pas su apprécier la liberté que Jéhovah leur a accordée en les délivrant de leur esclavage en Égypte. Au bout d’à peine quelques mois, ils se sont mis à regretter la nourriture et la boisson qu’ils avaient dans ce pays. Ils se sont plaints de la manne que Jéhovah leur donnait à manger, et ils ont même voulu retourner en Égypte. Rends-toi compte : ils préféraient le poisson, les concombres, les pastèques, les poireaux, les oignons et l’ail à la liberté d’adorer le vrai Dieu. Pas étonnant que Jéhovah ait été très en colère contre eux ! (Nomb. 11:5, 6, 10 ; 14:3, 4). Cela fait réfléchir, n’est-ce pas ?
7. Pourquoi peut-on dire que Paul a agi en accord avec son conseil contenu en 2 Corinthiens 6:1, et comment pouvons-nous l’imiter ?
7 L’apôtre Paul a encouragé tous les chrétiens à ne pas banaliser, ou considérer comme ordinaire, la liberté que Jéhovah nous a donnée par le moyen de son Fils, Jésus Christ (lire 2 Corinthiens 6:1). Paul était profondément malheureux et avait la conscience troublée parce qu’il était captif du péché et de la mort. Mais il a déclaré avec reconnaissance : « Grâces soient rendues à Dieu [ou : Je remercie Dieu] par Jésus Christ notre Seigneur ! » Pourquoi ? Il a expliqué à ses compagnons chrétiens : « Car la loi de l’esprit qui donne la vie en union avec Christ Jésus [vous] a libér[és] de la loi du péché et de la mort » (Rom. 7:24, 25 ; 8:2). À l’exemple de Paul, nous ne devrions jamais oublier que Jéhovah nous a libérés du péché et de la mort. Grâce à la rançon, nous pouvons servir notre Dieu avec une conscience nette et y prendre vraiment plaisir (Ps. 40:8).
Utilises-tu ta liberté de choix pour faire progresser l’œuvre du Royaume, ou bien tes propres intérêts ? (voir les paragraphes 8-10).
8, 9. a) Quel avertissement l’apôtre Pierre a-t-il donné concernant l’utilisation de notre liberté ? b) Comment certains pourraient-ils mal utiliser leur liberté ?
8 C’est bien d’exprimer notre reconnaissance à Jéhovah pour notre précieuse liberté, mais nous devons aussi veiller à ne jamais en faire un mauvais usage. L’apôtre Pierre a averti qu’il serait mal d’utiliser notre liberté comme une excuse pour satisfaire nos désirs égoïstes (lire 1 Pierre 2:16). Cet avertissement te fait peut-être penser à l’attitude des Israélites dans le désert. Mais il nous concerne aussi aujourd’hui, peut-être même encore plus. Satan et son monde nous proposent des choses toujours plus attrayantes dans le domaine de l’habillement, de la coiffure, de la nourriture, de la boisson, des divertissements, et ainsi de suite. Dans les publicités, des personnes séduisantes font souvent passer pour indispensables des choses qui ne nous sont pas vraiment nécessaires. Ce serait facile de tomber dans le piège et de mal utiliser notre liberté !
9 Le conseil de Pierre s’applique aussi à des aspects plus importants de la vie, comme le choix des études et d’un emploi. Par exemple, les jeunes aujourd’hui subissent de nombreuses pressions pour intégrer de grandes écoles. Beaucoup de gens leur disent que s’ils font de longues études, ils auront un bon métier, gagneront beaucoup d’argent et seront respectés. Certains leur présentent des statistiques montrant que les diplômés de grandes écoles gagnent beaucoup plus d’argent que les personnes ayant suivi une scolarité de base. Sachant que leur choix de carrière peut avoir des conséquences sur leur vie entière, des jeunes risquent facilement de se laisser séduire par ce genre de raisonnements. Que devraient-ils garder à l’esprit, eux et leurs parents ?
10. Que devons-nous nous rappeler quand nous faisons des choix dans des domaines personnels ?
10 Puisque de tels choix sont personnels, certains pourraient en conclure qu’ils sont libres de faire ce qu’ils veulent du moment que leur conscience les y autorise. Ils pensent peut-être à ce que Paul a dit aux chrétiens de Corinthe : « Pourquoi ma liberté serait-elle jugée par la conscience d’un autre ? » (1 Cor. 10:29). C’est vrai, nous sommes libres de nos choix dans le domaine de l’instruction et du travail. Mais nous devons nous rappeler que notre liberté a des limites et que chaque décision entraîne des conséquences. C’est pour cela que Paul a d’abord précisé : « Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses. Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne bâtissent pas » (1 Cor. 10:23). Par conséquent, même si nous sommes libres de faire des choix personnels, il y a des choses bien plus importantes que nos préférences à prendre en compte.
UTILISONS NOTRE LIBERTÉ POUR SERVIR DIEU
11. Dans quel but avons-nous été libérés ?
11 Quand Pierre nous a mis en garde contre un mauvais usage de notre liberté, il a indiqué dans quel but nous avons été libérés : celui d’utiliser cette liberté « comme des esclaves de Dieu ». Ainsi donc, si Jéhovah nous a libérés du péché et de la mort par le moyen de Jésus, c’est pour que nous puissions consacrer notre vie à le servir.
12. Quel exemple Noé et sa famille nous ont-ils laissé ?
12 Que faire pour ne pas mal utiliser notre liberté et ne pas redevenir esclaves d’objectifs et de désirs égoïstes ? Le mieux est d’être pleinement occupés à servir Dieu (Gal. 5:16). Prenons l’exemple du patriarche Noé et de sa famille. Ils vivaient dans un monde violent et immoral. Pourtant, ils ne se sont pas laissé entraîner par les désirs et les objectifs des gens qui les entouraient. Comment ont-ils fait ? Ils ont choisi de rester bien occupés dans la mission que Jéhovah leur avait confiée : ils ont construit l’arche, ont fait des réserves de nourriture pour eux-mêmes et pour les animaux, et ont averti les gens de ce qui allait se passer. « Noé se mit à faire selon tout ce que Dieu lui avait ordonné. Ainsi fit-il, exactement » (Gen. 6:22). Résultat ? Noé et sa famille ont survécu à la destruction du monde d’alors (Héb. 11:7).
13. Quelle mission Jésus a-t-il reçue puis confiée à ses disciples ?
13 Quelle œuvre Jéhovah nous demande-t-il d’accomplir aujourd’hui ? Nous savons que Dieu a confié à Jésus la mission de prêcher, et que Jésus a chargé ses disciples de la poursuivre (lire Luc 4:18, 19). La plupart des gens sont « aveuglés » par le dieu de ce système de choses. Ils sont esclaves de la fausse religion, des choses matérielles et du système politique (2 Cor. 4:4). Comme Jésus, nous avons le privilège d’aider les autres à connaître et à adorer Jéhovah, le Dieu de liberté (Mat. 28:19, 20). Ce n’est pas une mission facile. Dans certains pays, les gens ne s’intéressent pas à Dieu, ou même s’opposent à nous quand nous leur prêchons. Mais puisque Jéhovah nous a ordonné de prêcher, demandons-nous : « Puis-je utiliser ma liberté pour soutenir davantage encore l’œuvre du Royaume ? »
14, 15. Qu’ont décidé de faire de nombreux serviteurs de Jéhovah ? (voir l’illustration du titre).
14 C’est très encourageant de voir que beaucoup de nos frères et sœurs ont simplifié leur vie afin d’être pionniers permanents, car ils sont conscients que la fin de ce système est très proche (1 Cor. 9:19, 23). Certains restent dans leur congrégation ; d’autres déménagent là où il y a besoin de davantage de proclamateurs. Au cours des cinq dernières années, il y a eu plus de 250 000 nouveaux pionniers permanents, ce qui fait qu’ils sont maintenant plus de 1 100 000. Quand nous utilisons notre liberté pour servir Jéhovah, les résultats sont vraiment magnifiques ! (Ps. 110:3).
15 Qu’est-ce qui a aidé ces frères et sœurs à utiliser sagement leur liberté ? Prenons l’exemple de John et Judith, qui ont servi dans plusieurs pays au cours des 30 dernières années. Ils se souviennent que, quand l’École des pionniers a commencé en 1977, on encourageait les élèves à être prêts à se déplacer là où il y avait besoin de renfort. Pour atteindre cet objectif, ils se sont efforcés de garder une vie simple, et John a souvent dû changer de travail. Ils ont finalement pu aller servir dans un autre pays. Qu’est-ce qui les a aidés à surmonter des obstacles comme l’apprentissage d’une langue et l’adaptation à une culture ou à un climat ? Le fait de prier Jéhovah et de s’appuyer sur lui. Quel effet toutes ces années de service ont-elles eu sur eux ? John explique : « J’ai le sentiment de m’être entièrement consacré à la plus belle activité que je connaisse. Jéhovah est devenu plus réel pour moi, comme un père plein d’amour. J’ai mieux compris le passage de Jacques 4:8 : “Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous.” Je sais que j’ai trouvé ce que je cherchais : un but satisfaisant dans la vie. »
16. Comment des milliers de frères et sœurs utilisent-ils sagement leur liberté ?
16 À la différence de John et Judith, certains ne peuvent servir à plein temps que sur de courtes périodes. Mais beaucoup en profitent pour participer à des chantiers de construction. Par exemple, environ 27 000 frères et sœurs ont apporté leur aide à la construction du siège mondial à Warwick. Ils se sont portés volontaires pour deux semaines, un an ou plus. Beaucoup d’entre eux ont quitté leur maison et leur travail pour cela. Quelle belle façon d’utiliser sa liberté pour louer et honorer Jéhovah, le Dieu de liberté !
17. Quel magnifique avenir attend ceux qui utilisent sagement leur liberté ?
17 Nous sommes heureux de connaître Jéhovah et de bénéficier de la liberté que le vrai culte procure. Montrons donc par nos choix que nous accordons de la valeur à cette liberté. Au lieu de la gaspiller ou d’en faire un mauvais usage, utilisons-la pour servir Jéhovah le plus pleinement possible. Nous pourrons alors un jour profiter des bienfaits que Jéhovah a promis quand il a dit : « La création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Rom. 8:21).
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