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Jésus Christ: le Fils bien-aimé de DieuLa Tour de Garde 1988 | 1er juin
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Jésus Christ: le Fils bien-aimé de Dieu
“Et voici que, des cieux, une voix disait: ‘Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai agréé.’” — MATTHIEU 3:17.
1, 2. a) Quelle vérité toute simple la Bible enseigne-t-elle au sujet du Dieu Tout-Puissant et de Jésus Christ? b) Qu’enseignent les religions de la chrétienté?
JÉSUS CHRIST fut baptisé par immersion à l’âge de 30 ans. Lorsqu’il sortit de l’eau, une voix venant du ciel se fit entendre: “Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai agréé.” (Matthieu 3:17). Cette voix était celle de Dieu. Dans une autre circonstance, alors qu’il était en prière, Jésus déclara: “Père, glorifie ton nom.” Après cela, la ‘voix de Dieu vint du ciel: “Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore.”’ — Jean 12:28.
2 En lisant ces récits, même un enfant comprendrait que les liens qui unissent le Dieu Tout-Puissant à Jésus Christ sont ceux d’un père avec son fils bien-aimé, qu’il s’agit de deux êtres différents. Pourtant, les religions de la chrétienté nient cette vérité biblique toute simple. Elles affirment que Jésus Christ est le Dieu Tout-Puissant, la seconde personne d’une trinité, dont l’esprit saint serait la troisième.
3. Qu’est-ce qui montre que la doctrine de la Trinité engendre la confusion?
3 Cet enseignement plonge les fidèles de la chrétienté dans une grande confusion; c’est une des raisons pour lesquelles la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.) qualifie la Trinité de mystère. En réalité, le clergé lui-même se trouve dans l’embarras. Voici ce qu’on peut lire à ce propos dans cette encyclopédie: “Il existe, dans les séminaires catholiques, peu d’enseignants de la théologie trinitaire qui n’aient pas été à un moment ou à un autre tourmentés par cette question: ‘Mais comment prêche-t-on la Trinité?’ Et si la question est symptomatique d’un certain manque de clarté dans l’esprit des élèves, elle n’en est peut-être pas moins symptomatique d’un manque de clarté semblable chez ceux qui les enseignent.”
4. Quel est l’enseignement officiel des Églises sur la Trinité?
4 Cette doctrine troublante est l’enseignement fondamental des religions catholique et protestante. L’Encyclopédie catholique (angl.) déclare en effet: “La Trinité est le terme servant à désigner la doctrine fondamentale de la religion chrétienne (...). Ainsi, selon les termes du symbole d’Athanase, ‘le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n’y a pas trois Dieux mais un seul Dieu’.” De même, au cours d’un procès intenté aux Témoins de Jéhovah en Grèce, l’Église orthodoxe a déclaré: “La doctrine fondamentale du christianisme, à laquelle adhèrent tous les chrétiens, quelle que soit leur confession particulière, est (...) la Trinité, c’est-à-dire la croyance selon laquelle il existe un Dieu en trois personnes.” Elle a dit également: “Les chrétiens sont ceux qui reconnaissent que le Christ est Dieu.” Puis elle a ajouté que ceux qui n’acceptaient pas la Trinité n’étaient pas des chrétiens, mais des hérétiques.
5, 6. Pourquoi est-il important de connaître la vérité sur la Trinité?
5 Cependant, si cet enseignement ‘fondamental’ de la chrétienté est erroné, s’il s’agit d’un mensonge, ceux qui le rejettent, loin d’être des hérétiques, sont les véritables chrétiens. Ceux qui l’acceptent, quant à eux, renient le christianisme. Que va-t-il donc leur arriver? Eh bien, ils ne pourront pas jouir de la vie éternelle dans le Royaume de Dieu; c’est ce qu’indique le dernier livre de la Bible, “révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée”. Nous y lisons: “Dehors sont les chiens, et ceux qui pratiquent le spiritisme, et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et pratique un mensonge.” — Révélation 1:1; 22:15.
6 Étant donné l’importance du dogme de la Trinité, nous devrions en connaître l’origine et la raison pour laquelle il a été forgé; qui en est réellement le père; et que pensent de tout cela les théologiens contemporains. Toutefois, avant d’aller plus loin, voyons ce que dit la Parole de Dieu sur cette question. — 2 Timothée 3:16, 17.
Non pas ‘Dieu le Fils’, mais “Fils de Dieu”
7. Que révèle sur Jésus une lecture impartiale de la Bible?
7 Comme le montre une lecture impartiale de la Bible, une lecture libre de toute idée préconçue sur la Trinité, Jésus n’a jamais prétendu être le Dieu Tout-Puissant. En Jean 3:16, il dit par exemple: “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique.” À peine deux versets plus loin, Jésus dit à nouveau qu’il est le “Fils unique de Dieu”. (Jean 3:18.) Quand les Juifs l’ont accusé de blasphémer, il leur a répondu: “Est-ce que vous me dites, à moi que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde: ‘Tu blasphèmes’, parce que j’ai dit: Je suis Fils de Dieu?” (Jean 10:36). Ainsi, Jésus n’a jamais dit qu’il était ‘Dieu le Fils’, mais “Fils de Dieu”.
8. Quel témoignage l’officier et ceux qui l’accompagnaient ont-ils donné?
8 Lorsque Jésus est mort, même les soldats romains qui se trouvaient là savaient qu’il n’était pas Dieu: “L’officier et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, voyant le tremblement de terre et ce qui arrivait, furent pris d’une grande peur et dirent: ‘Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu.’” (Matthieu 27:54). Ils ne dirent pas: “Celui-ci était Dieu”, ni: “Celui-ci était Dieu le Fils”, car Jésus et ses disciples avaient enseigné qu’il était le Fils de Dieu, non pas le Dieu Tout-Puissant qui aurait pris forme humaine.
9, 10. Quel puissant témoignage les Évangiles donnent-ils sur les rapports qui existent entre Dieu et Jésus?
9 Selon le récit de Matthieu, l’un des évangélistes, lorsque Jésus a été baptisé, Dieu en personne a attesté que celui-ci était son Fils bien-aimé (Matthieu 3:17). D’autres rédacteurs bibliques ont fait de même. Ainsi Marc écrit-il: “Une voix vint des cieux: ‘Tu es mon Fils, le bien-aimé; je t’ai agréé.’” (Marc 1:11). Pareillement, on peut lire dans l’Évangile de Luc: “Une voix vint du ciel: ‘Tu es mon Fils, le bien-aimé; je t’ai agréé.’” (Luc 3:22). De son côté, Jean, qui baptisa Jésus, a dit: “J’ai attesté que celui-ci [Jésus] est le Fils de Dieu.” (Jean 1:34). Par conséquent, Dieu en personne, les quatre évangélistes et Jean le baptiseur ont déclaré sans ambiguïté que Jésus était le Fils de Dieu. En outre, quelque temps après, lors de la transfiguration de Jésus, un événement semblable s’est produit: “Une voix [celle de Dieu] sortit de la nuée, disant: ‘Celui-ci est mon Fils, l’élu. Écoutez-le.’” — Luc 9:35.
10 Dans tous ces passages, Dieu dit-il qu’il est son propre fils, qu’il s’est envoyé, s’est approuvé lui-même? Non, Dieu le Père, le Créateur, dit qu’il a envoyé son Fils, Jésus, qui est un être distinct de lui-même, pour accomplir Son œuvre. C’est pourquoi tout au long des Écritures grecques chrétiennes, l’expression qui est employée pour désigner Jésus est “Fils de Dieu”. En revanche, on ne rencontre pas une seule fois l’expression ‘Dieu le Fils’, et pour cause: Jésus n’est pas le Dieu Tout-Puissant, mais le Fils de Dieu. Il s’agit de deux personnes différentes, et aucun “mystère” théologique ne peut annuler cette vérité.
Le Père est supérieur au Fils
11. Comment Jésus a-t-il montré que Dieu lui est supérieur?
11 Jésus savait qu’il n’était pas l’égal de son Père, mais qu’il lui était en tout subordonné. Il savait qu’il était un Fils bien-aimé qui éprouvait un profond amour pour son Père. Voilà pourquoi, à de nombreuses reprises, Jésus a prononcé des paroles semblables à celles-ci: “Le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative, mais il ne fait que ce qu’il voit faire au Père.” (Jean 5:19). “Je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.” (Jean 6:38). “Ce que j’enseigne n’est pas mien, mais appartient à celui qui m’a envoyé.” (Jean 7:16). “Je le connais [c’est-à-dire Dieu], parce que je suis son représentant, et Celui-là m’a envoyé.” (Jean 7:29). Celui qui envoie est supérieur à celui qui est envoyé, lequel est un serviteur. Dieu est celui qui envoyait, Jésus celui qui était envoyé; il s’agit de deux êtres différents. Comme Jésus l’a dit, “un esclave n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie”. — Jean 13:16.
12. Quelle illustration indique que Jésus est sous l’autorité du Père?
12 Qu’il est soumis à l’autorité du Père, Jésus le montre clairement dans une illustration où il compare Jéhovah Dieu au propriétaire d’une vigne. Avant de partir pour l’étranger, ce propriétaire confie sa vigne à des cultivateurs, lesquels représentent visiblement le clergé juif. Par la suite, désirant que les cultivateurs lui remettent une partie du fruit de la vigne, il leur envoie un esclave; mais les cultivateurs battent l’esclave et le renvoient les mains vides. Il leur envoie donc un second esclave, et la même chose se produit. Un troisième esclave recevra un traitement semblable. Le propriétaire (Dieu) dit alors: “Je vais envoyer mon fils [Jésus], le bien-aimé. Il faut espérer que, celui-ci, ils le respecteront.” Cependant, les mauvais cultivateurs déclarent: “Voici l’héritier; tuons-le, pour que l’héritage devienne nôtre.” ‘Sur quoi ils le jettent hors de la vigne et le tuent.’ (Luc 20:9-16). Cette illustration montre bien que Jésus est soumis au Père, qu’il est envoyé par le Père pour faire la volonté du Père.
13. Quelles déclarations bibliques prouvent clairement que Dieu est supérieur à Jésus?
13 Jésus lui-même a dit: “Le Père est plus grand que moi.” (Jean 14:28). Nous devrions croire Jésus, car il ne pouvait pas ne pas connaître la nature des rapports qu’il entretenait avec son Père. L’apôtre Paul, lui aussi, savait que Dieu est supérieur à Jésus; c’est pourquoi il a déclaré: “Le Fils [Jésus] aussi se soumettra lui-même à (...) Dieu.” (1 Corinthiens 15:28). Déjà, en 1 Corinthiens 11:3, il avait écrit: “Le chef du Christ, c’est Dieu.” Jésus a reconnu qu’il était sous l’autorité d’un Dieu supérieur à lui lorsqu’il a dit à ses disciples: “Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu.” — Jean 20:17.
14. Quels autres passages bibliques montrent que Jésus n’est pas le Dieu Tout-Puissant?
14 Jésus évoqua la supériorité de Dieu lorsque la mère de deux de ses disciples lui demanda que ses fils puissent s’asseoir l’un à sa droite et l’autre à sa gauche quand il viendrait dans son Royaume. Il leur répondit en effet: “De s’asseoir à ma droite et à ma gauche, cela n’est pas à moi pour le donner.” (Matthieu 20:23). Si Jésus avait été le Dieu Tout-Puissant, ce privilège ‘aurait été à lui pour le donner’, mais ‘cela ne l’était pas’; c’est à son Père qu’il appartenait de le donner. Pareillement, lorsqu’il énonça la prophétie relative à la fin du système de choses, il déclara: “Quant à ce jour-là, ou à l’heure, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le Père.” (Marc 13:32). Si Jésus avait été le Dieu Tout-Puissant, il aurait connu ce jour et cette heure. Cependant, il ne les connaissait pas, parce qu’il n’est pas le Dieu omniscient, mais le Fils de Dieu. Il ne savait pas tout ce que son Père savait.
15. Alors qu’il était sur le point de mourir, comment Jésus a-t-il montré qu’il était soumis à Dieu?
15 Alors qu’il était sur le point de mourir, Jésus montra qu’il était soumis à son Père en le priant: “Père, si tu veux, écarte de moi cette coupe. Cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne!” (Luc 22:42). Qui Jésus priait-il? Lui-même? Non, il priait son Père céleste. C’est ce qu’indiquent clairement les paroles qu’il a prononcées: “Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne!” Puis à sa mort, il s’est écrié: “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?” (Marc 15:34). À qui Jésus s’adressait-il? À lui-même? Non, mais à son Père dans le ciel.
16. Comment la mort et la résurrection de Jésus montrent-elles qu’il ne peut pas être le Dieu Tout-Puissant?
16 Après sa mort, Jésus est resté dans le tombeau pendant environ trois jours. Qui l’a ressuscité? Il ne pouvait pas se ressusciter lui-même, puisqu’il était mort. Et s’il n’avait pas été mort, il n’aurait pas pu payer la rançon pour le péché d’Adam; mais il était bien mort, et durant trois jours il n’a plus existé. L’apôtre Pierre nous dit qui a ressuscité Jésus: “Dieu l’a ressuscité en dénouant les affres de la mort.” (Actes 2:24). C’est celui qui était supérieur, le Dieu Tout-Puissant, qui a relevé d’entre les morts celui qui était inférieur, son Fils bien-aimé Jésus. Prenons un exemple: lorsque Jésus a ressuscité Lazare, qui était le plus grand? Jésus, puisqu’il a été capable de relever Lazare d’entre les morts (Jean 11:41-44). Il en a été de même lorsque Dieu a ressuscité Jésus. S’il a pu ramener Jésus à la vie, c’est qu’il était plus grand que lui.
17. Quelle autre preuve atteste que Jésus n’est pas Dieu?
17 Ayant été créé par Dieu, Jésus ne peut pas être Dieu. Voyez comment Benjamin Wilson, dans son Emphatic Diaglott, rend Apocalypse chapitre 3, verset 14: “Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et vrai [Jésus], le commencement de la création de Dieu.” De la même manière, Colossiens 1:15, 16 dit de Jésus: “Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute création; parce que par son entremise toutes les autres choses ont été créées dans les cieux et sur la terre (...). Toutes les autres choses ont été créées par son intermédiaire et pour lui.” Par conséquent, le Dieu Tout-Puissant a créé directement son Fils dans le ciel. Ensuite, il a créé les autres choses “par son entremise” ou “son intermédiaire”, comme un habile artisan qui aurait à son service un employé expérimenté. Jésus ne faisait pas partie de ces choses créées “par son entremise”, puisque Dieu l’avait déjà créé. C’est pourquoi il est appelé le “premier-né”, le “fils unique”. Quand on dit d’un enfant qu’il est le premier-né, le fils unique, cela ne signifie jamais qu’il est le même être que son père, mais qu’on est en présence de deux personnes différentes, le père et le fils.
L’esprit saint: personne ou force agissante?
18. Qu’enseigne la Bible au sujet de l’esprit saint?
18 Que dire maintenant de l’esprit saint, censé être la troisième personne de la Trinité, égale au Père et au Fils en puissance, en substance et en éternité? Nulle part dans la Bible on n’associe l’esprit saint à Dieu et à Christ en le présentant comme égal à ces derniers. Ainsi Marc 1:10, relatant le baptême de Jésus, indique que l’esprit saint est descendu sur Jésus “comme une colombe”; il ne dit pas qu’il a pris forme humaine. L’esprit saint qui s’est posé sur Jésus n’était pas une personne, mais la force agissante de Dieu. Grâce à cette force venant de Dieu, Jésus a pu guérir les malades et ressusciter les morts. On lit en Luc 5:17: “La grande force du Seigneur [Dieu] était sur lui [Jésus] pour guérir.” (Diaglott). Plus tard, à l’occasion de la Pentecôte, les apôtres ont reçu eux aussi la force de Dieu pour guérir les malades et ressusciter les morts. Sont-ils pour cela devenus membres de quelque “divinité”? Non, mais ils ont reçu de Dieu, par l’intermédiaire de Christ, une certaine force qui allait leur permettre d’accomplir ce que des humains n’auraient pas pu faire dans des conditions normales.
19. Pourquoi l’esprit saint ne peut-il pas être la troisième personne d’une trinité?
19 En Éphésiens 5:18, Paul parle de cette force agissante. “Remplissez-vous d’esprit”, conseille-t-il. Pareillement, on lit en Actes 7:55 qu’Étienne était “plein d’esprit saint”. Et lors de la Pentecôte, tous les disciples de Jésus “se trouvèrent remplis d’esprit saint”. (Actes 2:4.) Un humain peut-il être rempli d’une personne? Non, mais il peut être rempli de la puissance qui vient de Dieu. Cet esprit saint est la force que Dieu a utilisée pour créer l’univers. Selon Genèse 1:2, “la force active de Dieu se mouvait au-dessus de la surface des eaux”.
20. Quelle vision reçue par Étienne nous apporte un élément supplémentaire attestant que la Trinité est une fausse doctrine?
20 Après la résurrection de Jésus, Étienne eut une vision céleste: il “aperçut la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu”. (Actes 7:55.) Il a donc vu dans le ciel deux personnes distinctes: 1) Dieu et 2) Jésus Christ ressuscité. On ne parle pas de l’esprit saint dans cette vision, parce que l’esprit saint n’est pas une troisième personne appartenant à une quelconque trinité. Étant la force agissante de Dieu, l’esprit saint procède de Dieu, mais pas comme un être distinct de Dieu. Voilà pourquoi Étienne n’a vu que deux personnes.
21, 22. a) Que reconnaît une encyclopédie religieuse à propos de l’esprit saint? b) Quels points allons-nous examiner dans l’article suivant?
21 Voici ce que la Nouvelle Encyclopédie catholique reconnaît à propos de l’esprit saint: “Il est clair que l’A[ncien] T[estament] n’envisage pas l’esprit de Dieu sous l’aspect d’une personne, ni au sens strictement philosophique, ni au sens sémitique du terme. L’esprit de Dieu, c’est tout simplement sa puissance. S’il est parfois représenté comme étant distinct de Dieu, c’est parce que le souffle de Yahweh agit au-dehors de lui.” Cet ouvrage ajoute: “La majeure partie des textes du N[ouveau] T[estament] décrivent l’esprit de Dieu comme une chose, et non comme une personne; cela est particulièrement évident dans le parallèle qui est établi entre l’esprit et la force de Dieu.”
22 Tous les arguments que nous venons d’examiner prouvent que la Trinité, cette doctrine “fondamentale” de la chrétienté, est un faux enseignement. La Parole de Dieu est claire sur ce point. Elle montre en effet que Jéhovah Dieu est un Père aimant et que Jésus Christ est son Fils bien-aimé, un Fils qui aime tellement son Père qu’il a été disposé à lui obéir jusqu’à la mort. Cependant, il est des personnes pour prétendre que certains passages des Écritures semblent être en faveur de la Trinité; nous allons donc, dans l’article suivant, considérer quelques-uns de ces passages. Nous verrons également pourquoi cette doctrine est devenue si importante pour la chrétienté et quelle est son origine.
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La connaissance exacte de Dieu et de son Fils conduit à la vieLa Tour de Garde 1988 | 1er juin
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La connaissance exacte de Dieu et de son Fils conduit à la vie
“Ceci signifie la vie éternelle: qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.” — JEAN 17:3.
1. Pourquoi la connaissance de Dieu et de Jésus Christ est-elle essentielle?
POUR ceux qui veulent vivre éternellement, la connaissance exacte de Dieu et de son Fils, Jésus Christ, est essentielle. “[Dieu] veut que toutes sortes d’hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance exacte de la vérité.” (1 Timothée 2:4). Cette connaissance, contenue dans la Parole de Dieu, la Bible, nous enseigne qui est Dieu et quelles sont nos obligations envers lui (2 Timothée 3:16, 17; 1 Jean 2:17). Elle nous permet également de savoir qui est Jésus Christ et quelle est notre position vis-à-vis de lui. — Psaume 2:12; Philippiens 2:5-11.
2. Que peut-il nous arriver si nous n’avons pas la connaissance exacte?
2 Sans la connaissance exacte, nous pourrions nous laisser séduire par les faux enseignements que favorise l’opposant à Dieu, Satan le Diable; celui-ci est “menteur et le père du mensonge”. (Jean 8:44.) En effet, si nous tenons pour vraie une doctrine mensongère, qui contredit la Parole de Dieu, et si nous l’enseignons, nous discréditons Jéhovah et nous nous opposons à lui. Il nous faut donc scruter les Écritures afin de pouvoir reconnaître le vrai du faux (Actes 17:11). Nous ne voulons pas ressembler à ces personnes qui sont “toujours en train d’apprendre mais sans jamais être capables de parvenir à une connaissance exacte de la vérité”. — 2 Timothée 3:1, 7.
3. Qu’enseigne la Bible de façon très claire au sujet de Dieu, de Jésus Christ et de l’esprit saint?
3 Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, la doctrine de la Trinité n’est pas biblique. Dans sa Parole, Dieu nous dit clairement qu’il est le Créateur de toutes choses et que sa première création dans le ciel a été son Fils (Révélation 4:11; Colossiens 1:15, 16). Ensuite, il a envoyé ce Fils sur la terre sous la forme d’un humain, afin qu’il fournisse le sacrifice rédempteur permettant le pardon des péchés de l’humanité, et qu’il apporte aux personnes sincères une lumière accrue sur Dieu et sur ses desseins (Matthieu 20:28; Jean 6:38). Pourtant, tout au long des siècles, on a tordu le sens de cet enseignement simple et clair: Dieu et Christ sont deux personnes distinctes; quant à l’esprit saint, il est, non pas une personne, mais la force agissante de Dieu. Au lieu de cela, le dogme de la Trinité est devenu la doctrine fondamentale de la chrétienté.
“Moi et le Père, nous sommes un”
4. Pourquoi ce que disent les Églises à propos de Jean 10:30 n’est-il pas vrai?
4 Bien que ce verset ne fasse pas état d’une troisième personne, les Églises citent souvent les paroles que l’on trouve en Jean 10:30 pour appuyer la thèse de la Trinité. Jésus y déclare en effet: “Moi et le Père, nous sommes un.” Cependant, Jésus voulait-il dire qu’il était le Dieu Tout-Puissant sous une forme différente? Non, cela est impossible, puisqu’il avait toujours dit qu’il était le Fils de Dieu, qu’il lui était inférieur et qu’il se soumettait à lui. Quel est donc le sens des paroles de Jésus rapportées en Jean 10:30?
5, 6. a) Que voulait dire Jésus par l’expression “Moi et le Père, nous sommes un”? b) En quoi les liens qui unissaient entre eux les disciples de Jésus nous aident-ils à comprendre cette expression?
5 Par ces paroles, Jésus voulait dire que son Père et lui étaient unis dans la même pensée et dans le même dessein. C’est ce que montre Jean 17:21, 22 où Jésus prie son Père en faveur de ses disciples: “Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en union avec moi et moi je suis en union avec toi, pour qu’eux aussi soient en union avec nous (...), afin qu’ils soient un comme nous sommes un.” Jésus priait-il pour que ses disciples deviennent une seule personne? Non, il priait pour qu’ils soient unis, comme son Père et lui, dans la même pensée et dans le même dessein.
6 On retrouve la même idée en 1 Corinthiens 1:10, où Paul dit aux chrétiens: “Je vous exhorte (...) à parler tous en parfait accord, et à ce qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée.” Par conséquent, lorsque Jésus a déclaré que son Père et lui étaient un, il n’a pas voulu dire qu’ils ne formaient qu’une seule personne; de même que lorsqu’il a dit que ses disciples devaient être un, il n’entendait pas que ceux-ci devaient devenir une personne unique.
Qui est “la Parole”?
7. a) Que prétend la chrétienté à propos de Jean 1:1? b) En Jean 1:1, qu’est-ce qui montre immédiatement qu’on ne parle pas d’une trinité?
7 Comment, dans ces conditions, comprendre les paroles consignées en Jean 1:1? La Bible de Jérusalem rend ainsi ce verset: “Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.” Jean 1:14 ajoute: “Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous.” La chrétienté prétend que ce “Verbe” ou cette “Parole” (Logos en grec), qui est venu sur la terre et s’est appelé Jésus Christ, est le Dieu Tout-Puissant. Pourtant, on peut remarquer que, même dans la Bible de Jérusalem, on lit en Jean 1:1: “Le Verbe était avec Dieu.” Celui qui est avec une personne n’est pas cette personne. Par conséquent, même cette traduction montre que nous sommes en présence de deux personnes distinctes. En outre, on ne parle pas d’une troisième personne, qui formerait une trinité avec les deux autres.
8. Comment certaines traductions de la Bible rendent-elles Jean 1:1?
8 Si la Bible de Jérusalem traduit la dernière partie de Jean 1:1 par l’expression “le Verbe était Dieu”, d’autres versions rendent ce passage différemment. En voici quelques-unes:
1864: “et dieu était la Parole.” The Emphatic Diaglott, de Benjamin Wilson, New York et Londres.
1879: “et la Parole était dieu.” La Sainte Bible, L. Segond et H. Oltramare.
1908: “et la Parole était d’essence divine.” La Sainte Bible, L. Segond et H. Oltramare (voir notes Decoppet: “de même essence que Dieu”; Pirot et Clamer: “le Verbe a la nature divine”; Lagrange parle de “nature divine”; Fillion, d’“essence divine”; et Crampon 1904, dans son vocabulaire s.v. Verbe, d’“élément divin en J.-C.”).
1928-1947: “et le Verbe était un être divin.” La Bible du Centenaire, Société biblique de Paris.
1935: “et la Parole était divine.” The Bible — An American Translation, de J. M. P. Smith et E. J. Goodspeed, Chicago.
1935: “le Logos était divin.” A New Translation of the Bible, de James Moffatt, New York.
1978: “et d’espèce divine était le Logos.” Das Evangelium nach Johannes, de Johannes Schneider, Berlin.
Pareillement, en 1950 (1963 pour l’édition française), Les Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau, version publiée par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc., rendaient ainsi ce passage: “et la Parole était dieu.”
9. Que trouve-t-on devant le premier théos (dieu) qui apparaît en Jean 1:1 dans le texte grec, montrant ainsi qu’il est question du Dieu Tout-Puissant?
9 Ces traductions sont-elles conformes à la construction grammaticale de Jean 1:1 dans le texte grec? Tout à fait. En Jean 1:1, on rencontre deux fois le nom commun théos (dieu en grec). La première fois, il désigne le Dieu Tout-Puissant, avec lequel était la Parole: “et la Parole [Logos] était avec Dieu [une forme du mot théos].” Ce premier théos est précédé d’une forme de l’article défini grec ho, ce qui indique qu’il est question d’un être distinct, dans le cas présent le Dieu Tout-Puissant: “et la Parole était avec [le] Dieu.”
10. Qu’indique l’omission de l’article ho devant le second théos qui apparaît en Jean 1:1?
10 Toutefois, dans la dernière partie de Jean 1:1, les traductions citées au paragraphe 8 rendent le second théos (qui est attribut) par “d’essence divine”, “un être divin”, “divin” ou “dieu” (“d” minuscule) au lieu de “Dieu”. Pourquoi cela? Parce que, dans le texte grec, le second théos est un nom singulier attribut, placé devant le verbe, et qui n’est pas précédé de l’article défini ho. Dans le verset en question, cette construction désigne une caractéristique ou une qualité attachée au sujet. Elle nous renseigne sur la nature de la Parole: le fait qu’elle est “d’essence divine”, un “être divin” ou “dieu”, mais non pas le Dieu Tout-Puissant. Cette conclusion est conforme aux nombreux textes des Écritures qui montrent que la “Parole” est le porte-parole de Dieu, envoyé sur la terre par Dieu. En Jean 1:18, on lit: “Aucun homme n’a jamais vu Dieu; le dieu unique [litt. “le dieu engendré seul”, le Fils créé dans les cieux directement par le Dieu Tout-Puissant] qui est auprès du Père, à la place du sein, c’est lui qui [est venu sur la terre, l’homme Jésus, et qui] l’a expliqué [le Dieu Tout-Puissant].”
11. Citez un exemple biblique où le traducteur ajoute l’article “un”, alors qu’il n’y en a pas dans le texte grec. Expliquez pourquoi.
11 Il existe nombre de versets bibliques où le nom, sans article dans le texte grec, est manifestement attribut; ce que les traducteurs montrent bien, parfois, lorsque le français le demande, en faisant précéder ce nom de l’article défini “un” (ou “une”). Ce procédé de traduction permet d’évoquer la caractéristique ou la qualité du sujet. Par exemple, en Marc 6:49, lorsque les disciples de Jésus le voient marcher sur l’eau, la Bible du roi Jacques dit: “Ils crurent que c’était un esprit (grec: phantasma).” La Traduction du monde nouveau, quant à elle, rend ce passage de façon plus exacte en disant: “C’est une apparition!”
12. Quel emploi similaire de l’article défini trouve-t-on en Jean 8:44?
12 On trouve un exemple à peu près similaire de ce procédé en Jean 8:44 où Jésus, parlant du Diable, dit: “Ce fut un homicide quand il commença.” De même qu’en Jean 1:1, dans le grec original, l’attribut “homicide” précède le verbe et n’est pas accompagné de l’article. C’est donc ici une caractéristique du Diable que l’on évoque. — Voir Marc 11:32; Jean 6:70; 8:44; 9:17; 10:1, 13, 21.
“Mon Seigneur et mon Dieu!”
13, 14. Pourquoi Thomas a-t-il pu appeler Jésus “mon Dieu” sans vouloir dire pour autant que Jésus était Jéhovah?
13 Les trinitaires citent également Jean 20:28 à l’appui de leur thèse. Dans ce passage, Thomas dit à Jésus: “Mon Seigneur et mon Dieu!” Comme l’indiquent les paragraphes précédents, Thomas n’avait aucune raison de ne pas employer le terme “Dieu” pour désigner Jésus. Dans son existence préhumaine, en effet, le Christ avait été dieu; c’est-à-dire une personne puissante, divine; et depuis sa mort et sa résurrection à la vie céleste, il ne fait pas de doute qu’il a recouvré ce statut. Également, Jésus a cité les Psaumes pour montrer que des hommes puissants ont été appelés “dieux”. (Psaume 82:1-6; Jean 10:34, 35.) L’apôtre Paul, quant à lui, a écrit: “Il y a beaucoup de ‘dieux’ et beaucoup de ‘seigneurs’.” (1 Corinthiens 8:5). Satan, enfin, est appelé “le dieu de ce système de choses”. — 2 Corinthiens 4:4.
14 Le Christ occupe une position bien supérieure à celle d’humains imparfaits ou de Satan. Si donc ceux-ci sont appelés “dieux”, il n’y a assurément rien d’inconvenant à ce que Jésus lui-même soit ainsi nommé. Étant donné la place privilégiée qu’il occupe auprès de Jéhovah, Jésus est le “dieu unique” (Jean 1:18); il est aussi “Dieu fort” (Ésaïe 9:6), et “dieu”. (Jean 1:1.) Thomas était donc pleinement habilité à s’adresser à Jésus comme il l’a fait. Ce qu’il voulait dire, c’est que Jésus était pour lui un dieu, c’est-à-dire un être fort, un être divin. Il ne disait pas que Jésus était Jéhovah; c’est pourquoi il l’a appelé “mon” Dieu, et non pas “le” Dieu.
15. Pourquoi peut-on dire que Jean 20:31 montre clairement qui est Jésus?
15 Voici ce qu’on peut lire trois versets plus bas, en Jean 20:31: “Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu.” Les derniers doutes sur le sens des paroles de Thomas sont ainsi dissipés. En effet, le rédacteur biblique dit clairement que Jésus est le Fils de Dieu, non pas le Dieu Tout-Puissant lui-même.
Il n’est pas égal à Dieu
16. Quelle accusation les Juifs ont-ils portée contre Jésus? Comment Jésus a-t-il réfuté cette accusation?
16 Les Églises utilisent un autre passage des Écritures, Jean 5:18. On y lit que les Juifs voulaient tuer Jésus parce qu’“il appelait Dieu son propre Père, se faisant égal à Dieu”. Cependant, qui disait que Jésus se faisait égal à Dieu? Certainement pas Jésus lui-même. Du reste, il lève toute ambiguïté sur ce point au verset suivant (le Jn 5 verset 19), où il dit: “Le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative, mais il ne fait que ce qu’il voit faire au Père.” Par conséquent, Jésus ne prétendait pas être le Dieu Tout-Puissant, ni être égal à lui. Au contraire, il montrait aux Juifs qu’ils se trompaient, qu’il n’était pas Dieu, mais le Fils de Dieu; et que, étant le porte-parole de Dieu, il ne pouvait pas agir de sa propre initiative. Peut-on imaginer le Dieu Tout-Puissant de l’univers en train de dire qu’il ne peut rien faire de sa propre initiative? Ainsi, il s’agit là d’une accusation que les Juifs portaient contre Jésus, et Jésus l’a réfutée.
17. a) Quel témoignage clair la Parole de Dieu donne-t-elle sur la véritable identité de Jéhovah, de Jésus Christ et de l’esprit saint? b) Comment doit-on traiter tout passage des Écritures avancé par les trinitaires pour justifier leur croyance?
17 Par conséquent, le témoignage de Dieu dans sa Parole, de Jésus et des disciples de Jésus, prouve de façon éclatante que le Dieu Tout-Puissant et Jésus Christ sont deux personnes distinctes, Père et Fils. De même, ce témoignage irréfutable établit que l’esprit saint n’est pas la troisième personne de quelque trinité, mais la force agissante de Dieu. Il serait vain d’examiner hors de leur contexte certains passages des Écritures, ou d’en tordre le sens, dans le but de soutenir le dogme de la Trinité. En effet, tout passage ainsi avancé comme preuve doit être confronté au témoignage clair que donne la Bible dans son ensemble.
Pourquoi un tel succès?
18. Quelles sont les origines de la doctrine de la Trinité?
18 En parcourant l’encadré de la page 18, intitulé “Historique de la doctrine de la Trinité”, on remarque que la Trinité a des origines païennes. En effet, elle n’est pas un enseignement biblique, mais a été adoptée par la chrétienté au IVe siècle. Toutefois, bien avant cette époque, on adorait des trinités à Babylone, en Égypte et dans d’autres parties du monde. La chrétienté a donc incorporé une doctrine païenne dans ses enseignements. Cet emprunt s’est fait à l’instigation de l’empereur romain Constantin; celui-ci ne désirait pas connaître la vérité sur cette question, mais il voulait consolider son empire constitué de païens et d’apostats du christianisme. Loin d’être un enseignement chrétien, la Trinité était la preuve que la chrétienté s’était écartée des enseignements du Christ pour suivre le paganisme.
19. Pourquoi la doctrine de la Trinité a-t-elle connu un succès aussi grand?
19 Pourquoi cette doctrine a-t-elle connu un tel succès? Cela ne sert assurément pas Dieu que de le présenter de façon confuse et mystérieuse dans ses rapports avec Son fils et Son esprit saint; et les humains qui sont victimes de cette confusion ne s’en portent pas mieux. D’un autre côté, plus la personne et les desseins de Dieu sont flous dans l’esprit des gens, plus Satan le Diable y trouve son intérêt; en effet, cet opposant à Dieu, qui est lui-même le ‘dieu de ce monde’, s’emploie à ‘aveugler l’esprit des incrédules’. (2 Corinthiens 4:4.) Quant aux responsables religieux de la chrétienté, ils se satisfont pleinement de cette doctrine puisqu’elle fait croire aux hommes que seuls les théologiens peuvent comprendre les enseignements bibliques. Cette situation les aide donc à maintenir leur emprise sur les foules.
20. a) Quelle est la vérité toute simple sur la Trinité? b) Que signifiera pour nous le fait d’acquérir la connaissance exacte de vérités libératrices?
20 Pourtant, la vérité est tellement simple qu’un enfant peut la comprendre. En effet, un garçonnet sait bien qu’il n’est pas son père, qu’il est un être distinct de son père. C’est ce que veut dire la Bible lorsqu’elle déclare que Jésus Christ est le Fils de Dieu. Il s’agit là d’une vérité toute simple, ce qui n’est pas le cas de la doctrine de la Trinité. Cette doctrine est un mensonge; elle doit donc avoir pour auteur “celui qui est appelé Diable et Satan, celui qui égare la terre habitée tout entière”. (Révélation 12:9.) D’autre part, les vérités simples et réconfortantes relatives à Dieu, à Son Fils Jésus Christ et à Son puissant esprit saint libèrent les humains de l’esclavage des faux enseignements, lesquels ont leur origine dans le paganisme et ont Satan pour auteur. Jésus a dit aux personnes qui cherchaient sincèrement la vérité: “Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera.” (Jean 8:32). Oui, acquérir la connaissance exacte de vérités libératrices et la mettre en pratique, voilà ce que “signifie la vie éternelle”. — Jean 17:3.
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