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  • Des hommes qui se soumettent à l’autorité du Christ
    La Tour de Garde 2010 | 15 mai
    • Des hommes qui se soumettent à l’autorité du Christ

      “ Le chef de tout homme, c’est le Christ. ” — 1 COR. 11:3.

      1. Qu’est-​ce qui montre que Jéhovah est un Dieu d’ordre ?

      “ TU ES digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées. ” (Rév. 4:11). Comme l’exprime bien cette louange, Jéhovah, en sa qualité de Créateur, est le Souverain suprême de l’univers ; il détient l’autorité sur l’ensemble de sa création. Il “ est un Dieu, non pas de désordre, mais de paix ”, ce qui ressort de la manière dont il a organisé sa famille angélique. — 1 Cor. 14:33 ; Is. 6:1-3 ; Héb. 12:22, 23.

      2, 3. a) Qui a été la première création de Jéhovah ? b) Quelle position le Fils premier-né occupe-​t-​il par rapport à son Père ?

      2 Dieu existait bien avant de commencer à créer. Sa toute première création a été un être spirituel qui était appelé “ la Parole ”, car il était son Porte-Parole. C’est par l’intermédiaire de ce Porte-Parole que toutes les autres choses sont venues à l’existence. Par la suite, il a été envoyé sur terre en tant qu’humain parfait, et là il a été appelé Jésus Christ. — Lire Jean 1:1-3, 14.

      3 Que nous apprennent les Écritures sur les positions respectives de Dieu et de son Fils premier-né ? Sous l’inspiration divine, Paul répond : “ Je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme ; et le chef du Christ, c’est Dieu. ” (1 Cor. 11:3). Le Christ est placé sous l’autorité de son Père. L’autorité et la soumission sont les garants de la paix et de l’ordre parmi les créatures intelligentes. Même celui par ‘ le moyen de qui toutes les autres choses ont été créées ’ est tenu de se soumettre à l’autorité de Dieu. — Col. 1:16.

      4, 5. Comment Jésus considérait-​il la soumission à l’autorité de Jéhovah ?

      4 Comment Jésus considérait-​il la soumission à l’autorité de Jéhovah et comment a-​t-​il réagi quand son Père lui a demandé de venir sur terre ? “ Christ Jésus, lequel, bien que se trouvant dans la forme de Dieu, n’a pas songé à une usurpation, c’est-à-dire : pour qu’il soit égal à Dieu. Non, mais il s’est vidé lui-​même et a pris une forme d’esclave et a paru dans la ressemblance des hommes. En outre, lorsque, par sa manière d’être, il s’est trouvé comme un homme, il s’est humilié lui-​même et est devenu obéissant jusqu’à la mort, oui la mort sur un poteau de supplice. ” — Phil. 2:5-8.

      5 Jésus se soumettait humblement à la volonté de son Père en toutes circonstances. “ Je ne peux rien faire de ma propre initiative, a-​t-​il expliqué ; [...] mon jugement est juste, parce que je cherche, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. ” (Jean 5:30). “ Je fais toujours les choses qui lui plaisent. ” (Jean 8:29). Vers la fin de sa vie sur terre, Jésus a pu dire à son Père : “ Je t’ai glorifié sur la terre, ayant achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. ” (Jean 17:4). Manifestement, Jésus reconnaissait et acceptait sans réticence l’autorité de Dieu.

      Le Fils tire profit de sa soumission à son Père

      6. De quelles qualités Jésus faisait-​il preuve ?

      6 Sur terre, Jésus a manifesté de nombreuses qualités ; il portait notamment un grand amour à son Père. “ J’aime le Père ”, a-​t-​il affirmé un jour (Jean 14:31). Jésus a également fait preuve d’amour pour ses contemporains. (Lire Matthieu 22:35-40.) Il était bon et attentionné ; il n’était ni rude ni tyrannique. “ Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, disait-​il, et moi je vous réconforterai. Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes. Car mon joug est doux et ma charge est légère. ” (Mat. 11:28-30). Par sa personnalité agréable et son enseignement encourageant, Jésus procurait du réconfort à des personnes de tous âges, et en particulier aux opprimés.

      7, 8. a) D’après la Loi, à quelles restrictions la femme malade dont il est question en Marc 5 était-​elle soumise ? b) Comment Jésus lui a-​t-​il parlé ?

      7 Comment Jésus se conduisait-​il envers les femmes ? Quelle que soit l’époque, les hommes ont souvent maltraité les femmes. Les chefs religieux de l’Israël antique étaient de ceux-là. Jésus, quant à lui, respectait les femmes. Ce fut par exemple le cas lors de sa rencontre avec une femme qui était affectée d’hémorragies depuis 12 ans. “ Elle avait beaucoup souffert ” à cause de médecins incompétents et avait dépensé tout son argent à la recherche d’un traitement. Malgré cela, “ elle allait plus mal ”. D’après la Loi, elle était impure. Et toute personne qui entrait en contact avec elle devenait également impure. — Lév. 15:19, 25.

      8 Quand elle a appris que Jésus guérissait les malades, elle s’est dit : “ Si je touche ne serait-​ce que ses vêtements de dessus, je serai rétablie. ” Elle s’est donc mêlée à la foule et a touché Jésus ; immédiatement, elle s’est sentie mieux. Jamais elle n’aurait dû toucher Jésus, et Jésus le savait bien. Pourtant, il ne l’a pas rappelée à l’ordre ; il lui a parlé avec bonté. Jésus comprenait qu’après tant d’années de souffrance elle aspirait désespérément à un soulagement. Avec compassion, il l’a rassurée : “ Ma fille, ta foi t’a rétablie. Va en paix, et sois guérie. ” — Marc 5:25-34.

      9. Comment Jésus a-​t-​il réagi le jour où ses disciples ont voulu empêcher des enfants de l’approcher ?

      9 Les enfants aussi se sentaient à l’aise en compagnie de Jésus. Un jour, les disciples ont réprimandé des gens qui voulaient lui amener des enfants ; sans doute pensaient-​ils qu’il ne voulait pas être dérangé. Mais ils se trompaient. “ En voyant cela, Jésus fut indigné et leur dit : ‘ Laissez les petits enfants venir vers moi ; n’essayez pas de les en empêcher, car c’est à leurs pareils qu’appartient le royaume de Dieu. ’ ” “ Il prit [ensuite] les enfants dans ses bras et se mit à les bénir en posant les mains sur eux. ” Jésus n’était pas indisposé par la présence d’enfants ; au contraire, il s’intéressait gentiment à eux. — Marc 10:13-16.

      10. Comment Jésus a-​t-​il acquis les qualités dont il a fait preuve sur terre ?

      10 Comment Jésus a-​t-​il acquis les qualités dont il a fait preuve sur terre ? Durant son existence préhumaine, il a eu tout le loisir d’observer les manières d’agir de son Père et de s’en imprégner. (Lire Proverbes 8:22, 23, 30.) Il a vu que Jéhovah exerçait son autorité sur toute la création avec amour et a adopté cette attitude. Il en a été ainsi parce qu’il était disposé à se soumettre. Il était heureux d’être soumis à son Père, et le Père était heureux d’avoir un Fils soumis. Sur terre, Jésus a reflété à la perfection les qualités de son Père. C’est donc un honneur pour nous de nous soumettre au Christ, le Souverain que Dieu a placé à la tête de son Royaume !

      Imitez les qualités du Christ

      11. a) Qui devons-​nous nous efforcer d’imiter ? b) Pour quelles raisons les hommes en particulier doivent-​ils s’employer à imiter le Christ ?

      11 Dans la congrégation chrétienne, tous doivent s’efforcer d’imiter les qualités du Christ, et les hommes d’autant plus. Comme nous l’avons vu, la Bible établit que “ le chef de tout homme, c’est le Christ ”. De même que le Christ a imité son Chef, le vrai Dieu, de même les hommes doivent imiter leur chef, le Christ. Après sa conversion, Paul s’y est employé. Et il a exhorté les chrétiens de son époque à faire de même : “ Devenez mes imitateurs, tout comme moi je le suis de Christ. ” (1 Cor. 11:1). Pierre, pour sa part, a écrit : “ C’est à cette voie [...] que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez fidèlement ses traces. ” (1 Pierre 2:21). Les hommes ont une deuxième raison d’imiter le Christ. En effet, eux seuls sont amenés à devenir anciens et assistants ministériels. Tout comme Jésus était heureux d’imiter Dieu, les hommes devraient être heureux d’imiter le Christ.

      12, 13. Comment les anciens doivent-​ils agir envers les brebis qui leur ont été confiées ?

      12 Les anciens sont tenus d’imiter le Christ. “ Faites paître le troupeau de Dieu qui vous est confié, a demandé Pierre aux anciens, non par contrainte, mais de bon gré ; ni par amour d’un gain malhonnête, mais avec ardeur ; ni en personnes qui commandent en maîtres ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau. ” (1 Pierre 5:1-3). Les anciens n’ont pas le droit d’être despotiques ou durs. À l’imitation du Christ, ils veillent à prendre soin avec bienveillance, humilité et considération des brebis qui leur ont été confiées.

      13 Ceux qui dirigent la congrégation sont des hommes imparfaits, et ils ne devraient jamais l’oublier (Rom. 3:23). Il leur faut donc avoir à cœur d’étudier le bel exemple de Jésus et d’imiter son amour. Il est important pour eux de réfléchir à la manière dont Dieu et le Christ agissent envers les humains et de s’efforcer de les imiter. “ Vous tous, nous demande Pierre, ceignez-​vous d’humilité les uns envers les autres, parce que Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais aux humbles il donne la faveur imméritée. ” — 1 Pierre 5:5.

      14. Comment les anciens honorent-​ils leurs frères et sœurs ?

      14 Comment les frères établis à des fonctions dans la congrégation doivent-​ils se comporter à l’égard du troupeau de Dieu ? “ Dans l’amour fraternel, ayez une tendre affection les uns pour les autres. Soyez toujours les premiers à vous honorer les uns les autres ”, lit-​on en Romains 12:10. Les anciens et les assistants ministériels honorent leurs frères et sœurs. Comme tout chrétien, ces hommes ‘ ne doivent rien faire par esprit de dispute ni par désir de se mettre en avant, mais estimer, avec humilité, que les autres sont supérieurs à eux ’. (Phil. 2:3.) Il devrait être manifeste qu’ils considèrent leurs frères et sœurs comme supérieurs à eux. C’est ainsi qu’ils appliqueront ce conseil de Paul : “ Nous les forts, nous devons porter les faiblesses de ceux qui ne sont pas forts, et non nous plaire à nous-​mêmes. Que chacun de nous plaise à son prochain dans ce qui est bon pour le bâtir. Car même le Christ ne s’est pas plu à lui-​même. ” — Rom. 15:1-3.

      ‘ Assignez de l’honneur à vos femmes ’

      15. Comment un mari doit-​il agir à l’égard de sa femme ?

      15 Arrêtons-​nous à présent sur un conseil que Pierre adresse aux hommes mariés : “ Vous [...], les maris, continuez à demeurer avec [vos femmes] selon la connaissance, leur assignant de l’honneur comme à un vase plus faible, le vase féminin. ” (1 Pierre 3:7). Assigner de l’honneur à quelqu’un, c’est le tenir en haute estime. C’est être à l’écoute de son opinion, de ses besoins, de ses souhaits, et savoir en tenir compte quand rien d’important ne s’y oppose. C’est de cette manière qu’un mari doit agir à l’égard de sa femme.

      16. Quelle précision Pierre ajoute-​t-​il ?

      16 Après avoir demandé aux maris d’assigner de l’honneur à leurs femmes, Pierre ajoute : “ Afin que vos prières ne soient pas entravées. ” (1 Pierre 3:7). Cette précision montre à quel point Jéhovah tient à ce que les maris accordent de l’honneur à leurs femmes. Dans le cas contraire, il pourrait bien ne plus écouter leurs prières ! Par ailleurs, il ne fait aucun doute qu’une épouse à qui l’on témoigne de l’honneur y répondra favorablement.

      17. Jusqu’où doit aller l’amour d’un mari pour sa femme ?

      17 Une autre recommandation est faite aux maris : “ Les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. [...], car personne n’a jamais haï sa propre chair ; mais il la nourrit et l’entoure de soins, comme le Christ aussi le fait pour la congrégation, [...] que chacun de vous, pour sa part, aime ainsi sa femme comme lui-​même. ” (Éph. 5:28, 29, 33). D’après Paul, jusqu’où doit aller l’amour d’un mari pour sa femme ? “ Maris, continuez à aimer vos femmes, comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré lui-​même pour elle. ” (Éph. 5:25). De même que le Christ a été disposé à donner sa vie pour les autres, de même un mari doit être disposé à mourir pour sa femme. Si un mari manifeste à sa femme tendresse, considération et prévenance, il sera plus facile pour elle de se soumettre à son autorité.

      18. De quelle aide les maris disposent-​ils pour assumer leurs responsabilités ?

      18 Témoigner autant d’honneur à sa femme, est-​ce trop en demander aux maris ? Certainement pas. Jéhovah ne demande jamais l’impossible. Du reste, nous pouvons disposer de la force la plus prodigieuse de l’univers : l’esprit saint. “ Si donc vous, assure Jésus, bien que vous soyez méchants, vous savez donner des dons qui sont bons à vos enfants, combien plus le Père au ciel donnera-​t-​il de l’esprit saint à ceux qui le lui demandent ! ” (Luc 11:13). Dans ses prières, un mari peut demander à Jéhovah de l’aider par son esprit à avoir un beau comportement à l’égard des autres, et tout particulièrement à l’égard de sa femme. — Lire Actes 5:32.

      19. De quoi sera-​t-​il question dans l’article suivant ?

      19 Les hommes doivent donc apprendre à se soumettre au Christ et à imiter sa manière d’exercer l’autorité ; voilà sans conteste une lourde responsabilité. L’article suivant rappellera quelle attitude est attendue des femmes — en particulier de celles qui sont mariées — et comment elles devraient considérer la place qui leur est dévolue par Jéhovah.

  • Des femmes qui se soumettent à l’autorité
    La Tour de Garde 2010 | 15 mai
    • Des femmes qui se soumettent à l’autorité

      “ Le chef de la femme, c’est l’homme. ” — 1 COR. 11:3.

      1, 2. a) Qu’a écrit l’apôtre Paul au sujet du principe divin de l’autorité ? b) À quelles questions allons-​nous répondre dans cet article ?

      LA MANIÈRE dont Jéhovah a organisé l’autorité ressort clairement de ce qu’a écrit l’apôtre Paul : ‘ Le chef de tout homme, c’est le Christ et le chef du Christ, c’est Dieu. ’ (1 Cor. 11:3). L’article précédent mettait en évidence que, pour Jésus, c’étaient un honneur et une joie que de se soumettre à son Chef, Jéhovah. Il montrait également que Christ est le chef de l’homme. Jésus traitait ses contemporains avec bonté, considération et compassion. Au sein de la congrégation, les hommes doivent manifester ces mêmes qualités, notamment à l’égard de leurs femmes.

      2 Que dire des femmes ? Qui est leur chef ? “ Le chef de la femme, c’est l’homme ”, a écrit Paul. Comment les femmes doivent-​elles considérer cette déclaration inspirée ? Le principe de l’autorité s’applique-​t-​il toujours quand le mari n’est pas Témoin ? Être soumise implique-​t-​il être une simple figurante, qui n’aurait pas son mot à dire dans la prise de décisions ? En quoi faisant une femme s’attire-​t-​elle des louanges ?

      “ Je vais lui faire une aide qui lui corresponde ”

      3, 4. Pourquoi est-​il bénéfique de respecter le principe de l’autorité dans la famille ?

      3 Le principe de l’autorité vient de Dieu. Après avoir créé Adam, Jéhovah a déclaré : “ Il n’est pas bon que l’homme reste seul. Je vais lui faire une aide qui lui corresponde. ” Et quand Adam a vu pour la première fois celle qui serait sa compagne et son aide, il s’est exclamé : “ Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. ” (Gen. 2:18-24). Adam et Ève avaient la merveilleuse perspective de donner naissance à des enfants parfaits et de voir leurs descendants vivre éternellement heureux sur une terre paradisiaque.

      4 Mais nos premiers parents se sont rebellés. Du coup, ils ont perdu les conditions de vie idéales qui régnaient dans le jardin d’Éden. (Lire Romains 5:12.) Mais le principe de l’autorité restait en vigueur. Quand celui-ci est appliqué convenablement, la famille est heureuse, et la femme éprouve les mêmes sentiments que Jésus, qui était soumis à Jéhovah. Au cours de son existence préhumaine, Jésus se “ réjouissai[t] tout le temps devant [Jéhovah, son Chef] ”. (Prov. 8:30.) En raison de l’imperfection, l’homme ne peut être un chef parfait et la femme ne peut se soumettre parfaitement. Il n’en demeure pas moins que le meilleur moyen de favoriser l’épanouissement de la famille, c’est de s’évertuer à respecter l’ordre établi par Jéhovah.

      5. Pourquoi les conjoints doivent-​ils prendre à cœur le conseil de Romains 12:10 ?

      5 Paul a adressé le conseil qui suit à tous les chrétiens : “ Dans l’amour fraternel, ayez une tendre affection les uns pour les autres. Soyez toujours les premiers à vous honorer les uns les autres. ” (Rom. 12:10). Rapporté au couple, ce conseil est l’une des clés du bonheur familial. Mari et femme doivent aussi s’efforcer de suivre cette autre exhortation : “ Devenez bons les uns pour les autres, pleins d’une tendre compassion, vous pardonnant volontiers les uns aux autres. ” — Éph. 4:32.

      Quand le conjoint n’est pas Témoin

      6, 7. Quel effet la soumission d’une chrétienne peut-​elle avoir sur son mari non Témoin ?

      6 Dans la plupart des couples interconfessionnels, c’est le mari qui n’est pas Témoin. Dans ce cas, comment la chrétienne doit-​elle agir envers lui ? La Bible répond : “ Vous les femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole grâce à la conduite de leurs femmes, parce qu’ils auront été témoins oculaires de votre conduite pure ainsi que d’un profond respect. ” — 1 Pierre 3:1, 2.

      7 La Bible recommande aux chrétiennes de rester soumises à leurs maris non Témoins. En effet, la belle conduite d’une femme peut inciter son mari à s’interroger sur ce qui la pousse au bien. Par la suite, il voudra peut-être examiner les croyances de sa femme, et qui sait si un jour il n’acceptera pas la vérité.

      8, 9. Comment agira une chrétienne même si son mari n’a pas la réaction espérée ?

      8 Et si le mari n’a pas la réaction espérée ? La Bible encourage les femmes à manifester les qualités chrétiennes en toutes circonstances, aussi difficiles soient-​elles. Nous lisons par exemple en 1 Corinthiens 13:4 : “ L’amour est patient. ” C’est cet amour qui incite les chrétiennes à endurer la situation et à continuer de se conduire “ avec humilité et douceur complètes, avec patience ”. (Éph. 4:2.) Grâce à la force agissante de Dieu, l’esprit saint, il est possible de manifester les qualités chrétiennes, même quand la situation est pénible.

      9 “ Pour toutes choses j’ai cette force grâce à celui qui me donne de la puissance ”, a affirmé Paul (Phil. 4:13). Il y a bien des choses qu’une chrétienne ne pourrait faire sans le soutien de l’esprit de Dieu. Illustrons cela : Qui n’aurait pas envie de rendre la pareille si on le traitait durement ? Or, la Bible nous le déconseille. “ Ne rendez à personne le mal pour le mal [...] ; car il est écrit : ‘ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah. ’ ” (Rom. 12:17-19). Également, nous lisons en 1 Thessaloniciens 5:15 : “ Veillez à ce que personne ne rende le mal pour le mal, mais poursuivez toujours ce qui est bon, et cela l’un envers l’autre et pour tous les autres. ” Ce qu’il nous est impossible d’accomplir par nos propres moyens devient possible grâce à l’esprit saint. Ne nous retenons donc pas de demander à Dieu son esprit pour pallier nos manquements.

      10. Comment Jésus réagissait-​il quand on le traitait durement, que ce soit en parole ou en acte ?

      10 Comment Jésus réagissait-​il quand on le traitait durement, que ce soit en parole ou en acte ? “ Quand on l’insultait, il ne rendait pas l’insulte, lit-​on en 1 Pierre 2:23. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il s’en remettait toujours à celui qui juge avec justice. ” Suivons son excellent exemple. Face à des comportements irritants, gardons notre sang-froid. Soyons “ pleins d’une tendre compassion et humbles ; ne rend[ons] pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte ”. — 1 Pierre 3:8, 9.

      De simples figurantes ?

      11. Quel immense honneur certaines femmes ont-​elles ?

      11 Être soumise implique-​t-​il n’être qu’une simple figurante dans la famille, c’est-à-dire ne pas avoir voix au chapitre ? Certainement pas ! Jéhovah confie des attributions ou des responsabilités aussi bien à des hommes qu’à des femmes. Par exemple, 144 000 humains auront l’immense honneur d’être rois et prêtres au ciel, sous la direction de Jésus. Des femmes en font partie (Gal. 3:26-29). Il est clair que Jéhovah n’a pas attribué aux femmes un rôle de figurante, mais bel et bien un rôle actif.

      12, 13. Qu’est-​ce qui permet d’affirmer que des femmes prophétisaient ?

      12 Aux temps bibliques, des femmes prophétisaient. En Yoël 2:28, 29, il était prédit : “ Je répandrai mon esprit sur toute sorte de chair, et vraiment vos fils et vos filles prophétiseront. [...] même sur les serviteurs et sur les servantes en ces jours-​là je répandrai mon esprit. ”

      13 Le jour de la Pentecôte 33, à Jérusalem, environ 120 disciples étaient réunis dans une chambre haute. Dieu a répandu son esprit sur tout le groupe, qui comprenait des hommes et des femmes. Pierre pouvait donc reprendre la prophétie de Yoël et l’appliquer aussi bien aux hommes qu’aux femmes qui étaient dans la pièce. “ C’est ici ce qui a été dit par l’intermédiaire du prophète Yoël : ‘ Et dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai une partie de mon esprit sur toute sorte de chair, et vos fils et vos filles prophétiseront [...] ; et même sur mes esclaves mâles et sur mes esclaves femelles je répandrai une partie de mon esprit en ces jours-​là, et ils prophétiseront. ’ ” — Actes 2:16-18.

      14. Comment les femmes du Ier siècle ont-​elles contribué à la propagation du christianisme ?

      14 Au Ier siècle, les femmes ont grandement contribué à la propagation du christianisme. Elles prêchaient le Royaume de Dieu et soutenaient l’œuvre de bien d’autres manières (Luc 8:1-3). Citons Phœbé, que l’apôtre Paul qualifie de “ ministre de la congrégation qui est à Cenchrées ”. Parmi les chrétiens avec qui il a eu l’occasion de collaborer, Paul fait mention de femmes fidèles ; il adresse ses salutations entre autres à “ Tryphène et Tryphose, femmes qui travaillent dur dans le Seigneur ”. Paul évoque aussi “ Persis notre bien-aimée, car elle a accompli beaucoup de durs travaux dans le Seigneur ”. — Rom. 16:1, 12.

      15. Aujourd’hui, comment les femmes contribuent-​elles à la propagation du christianisme ?

      15 Aujourd’hui, plus de sept millions de personnes prêchent la bonne nouvelle du Royaume sur toute la terre. Nombre d’entre elles sont des femmes de tous âges (Mat. 24:14). Beaucoup sont pionnières, missionnaires ou Béthélites. Le psalmiste David a chanté : “ Jéhovah lui-​même profère la parole ; les femmes annonçant la bonne nouvelle sont une grande armée. ” (Ps. 68:11). Qui contestera ces paroles ? Jéhovah attache de la valeur à la part que les femmes prennent à la proclamation de la bonne nouvelle et à la réalisation de ses desseins. À l’évidence, quand il demande aux chrétiennes d’être soumises, Jéhovah ne leur impose pas de se taire et de subir.

      Deux femmes qui se sont exprimées ouvertement

      16, 17. Comment l’exemple de Sara montre-​t-​il que les femmes ont leur mot à dire dans la famille ?

      16 Puisque Jéhovah accorde aux femmes un rôle actif, les maris ne devraient-​ils pas consulter leurs femmes avant de prendre des décisions importantes ? Ce serait là faire preuve de sagesse. Dans les Écritures, il y a même des cas où des femmes ont parlé ou agi sans que leur mari ait forcément sollicité leur avis. Arrêtons-​nous sur deux exemples.

      17 Sara, la femme du patriarche Abraham, demandait avec insistance à son mari de renvoyer son épouse de second rang avec son fils en raison de leur attitude irrespectueuse. “ La chose déplut beaucoup à Abraham ”, mais non à Dieu. En effet, Jéhovah dit à Abraham : “ Que rien de ce que Sara te dit sans cesse ne te déplaise au sujet du garçon et au sujet de ton esclave. Écoute sa voix. ” (Gen. 21:8-12). Abraham a obéi à Jéhovah : il a écouté Sara et a accédé à sa requête.

      18. Quelle initiative Abigaïl a-​t-​elle prise ?

      18 Considérons maintenant l’exemple d’Abigaïl, la femme de Nabal. Dans sa fuite devant Saül, David a campé quelque temps à proximité des troupeaux de Nabal. Contrairement à ce qu’auraient fait bien des fugitifs, David n’a pas volé cet homme riche. Au contraire, il a protégé ses biens. Mais Nabal “ était dur et mauvais quant à ses façons d’agir ”. C’était un “ vaurien ” et “ il y a[vait] chez lui de la folie ”. Un jour, les hommes de David lui ont poliment demandé des vivres, mais pour réponse Nabal “ s’est répandu en réprimandes ” contre eux. Quand Abigaïl a appris ce qui s’était passé, comment a-​t-​elle réagi ? Sans même consulter Nabal, elle “ se hâta de prendre deux cents pains, deux grandes jarres de vin, cinq moutons apprêtés, cinq séas de grain rôti, cent gâteaux de raisins secs et deux cents gâteaux de figues bien serrées ”, et elle les offrit à David et à ses hommes. Abigaïl a-​t-​elle bien agi ? “ Jéhovah frappa Nabal, de sorte qu’il mourut ”, précise la Bible. Plus tard, David épousa Abigaïl. — 1 Sam. 25:3, 14-19, 23-25, 38-42.

      ‘ La femme qui obtient des louanges ’

      19, 20. Quelles femmes sont vraiment dignes d’éloges ?

      19 La Bible fait l’éloge des femmes qui suivent les principes de Jéhovah. Le livre des Proverbes loue “ la femme capable ” en ces termes : “ Sa valeur dépasse de beaucoup celle des coraux. Le cœur de son propriétaire a placé sa confiance en elle, et le gain ne manque pas. Oui, elle le rétribue par le bien, et non par le mal, tous les jours de sa vie. ” Et d’ajouter : “ Elle a ouvert la bouche avec sagesse, et la loi de la bonté de cœur est sur sa langue. Elle surveille les activités de sa maisonnée, et elle ne mange pas le pain de la paresse. Ses fils se sont levés et l’ont alors déclarée heureuse ; son propriétaire se lève, et il la loue. ” — Prov. 31:10-12, 26-28.

      20 Quelles femmes sont vraiment dignes d’éloges ? “ Le charme peut être trompeur, et la beauté peut être vaine ; mais la femme qui craint Jéhovah est celle qui obtient des louanges ”, lit-​on en Proverbes 31:30. Craindre Jéhovah implique accepter le principe de l’autorité. “ Le chef de la femme, c’est l’homme ”, de même que “ le chef de tout homme, c’est le Christ ” et que “ le chef du Christ, c’est Dieu ”. — 1 Cor. 11:3.

      Reconnaissants pour le don de Dieu

      21, 22. a) Quelles raisons les chrétiens mariés ont-​ils de remercier Dieu ? b) Pourquoi devons-​nous respecter l’autorité établie par Dieu ? (Voir l’encadré page 17.)

      21 Les chrétiens mariés ont bien des raisons de remercier Dieu ! Comme il est agréable pour un couple uni de marcher main dans la main. Et quoi de plus merveilleux pour deux cœurs que de s’unir afin de servir Jéhovah ensemble (Ruth 1:9 ; Mika 6:8) ! Jéhovah, l’Auteur du mariage, sait exactement de quoi un couple a besoin pour être heureux. Agissons donc toujours selon les principes divins, et ‘ la joie de Jéhovah sera notre forteresse ’, même en cette époque agitée. — Neh. 8:10.

      22 Le chrétien qui aime sa femme comme lui-​même exercera son autorité avec tendresse et considération. La femme attachée à Dieu se montrera digne de cet amour en soutenant son mari et en l’entourant de respect. Par leur vie de famille exemplaire, ces chrétiens honoreront le Dieu qui mérite toutes les louanges, Jéhovah.

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