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  • Le point de vue chrétien sur l’autorité
    La Tour de Garde 1994 | 1er juillet
    • Le point de vue chrétien sur l’autorité

      “Il n’y a point d’autorité si ce n’est par Dieu.” — ROMAINS 13:1.

      1. À quoi le mot “autorité” est-​il apparenté, et donc, pourquoi peut-​on dire que Jéhovah est l’Autorité suprême?

      LA NOTION d’autorité est liée à celle de créateur. Le mot “autorité” est apparenté au mot “auteur” qui signifie “celui qui est la première cause d’une chose, à l’origine d’une chose”. Le Maître souverain qui a donné l’existence à toute création, animée et inanimée, est Jéhovah Dieu. Il est indéniablement l’Autorité suprême. Les vrais chrétiens partagent les sentiments des créatures célestes qui déclarent: “Tu es digne, Jéhovah, oui, notre Dieu, de recevoir la gloire, et l’honneur, et la puissance, parce que c’est toi qui as créé toutes choses, et c’est à cause de ta volonté qu’elles ont existé et ont été créées.” — Révélation 4:11.

      2. Pourquoi peut-​on dire que, dans un sens, les dirigeants humains du passé reconnaissaient n’avoir aucun droit naturel à dominer leurs semblables, et qu’a dit Jésus à Ponce Pilate?

      2 Par le fait même que de nombreux dirigeants humains du passé ont essayé de légitimer leur autorité en prétendant être un dieu ou le représentant d’un dieu, ils reconnaissaient tacitement qu’aucun humain n’a le droit naturel de dominer ses semblables (Jérémie 10:23)a. La seule source légitime d’autorité est Jéhovah Dieu. Le Christ a dit à Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée: “Tu n’aurais sur moi absolument aucun pouvoir, s’il ne t’avait été accordé d’en haut.” — Jean 19:11.

      “Il n’y a point d’autorité si ce n’est par Dieu”

      3. Qu’a déclaré l’apôtre Paul concernant les “autorités supérieures”, et quelles questions les déclarations de Paul et de Jésus soulèvent-​elles?

      3 L’apôtre Paul a écrit aux chrétiens qui vivaient sous la domination de l’Empire romain: “Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a point d’autorité si ce n’est par Dieu; et celles qui existent occupent leurs positions les unes par rapport aux autres par le fait de Dieu.” (Romains 13:1). Pourquoi Jésus a-​t-​il dit que l’autorité de Pilate lui avait été accordée “d’en haut”? Et en quel sens Paul considérait-​il que les autorités politiques de son époque occupaient leurs positions par le fait de Dieu? Voulaient-​ils dire que Jéhovah est personnellement responsable de l’investiture de chaque dirigeant politique du monde actuel?

      4. Comment Jésus et Paul ont-​ils appelé Satan, et quelle prétention de Satan Jésus n’a-​t-​il pas contestée?

      4 Comment serait-​ce possible, puisque Jésus a appelé Satan “le chef de ce monde”, et que Paul l’a qualifié de “dieu de ce système de choses”? (Jean 12:31; 16:11; 2 Corinthiens 4:4.) Qui plus est, lorsqu’il a soumis Jésus à la tentation, Satan lui a proposé l’“autorité” sur “tous les royaumes de la terre habitée”, affirmant que cette autorité lui avait été remise. Jésus a rejeté sa proposition, mais il n’a pas contesté que cette autorité appartenait à Satan, qui pouvait en disposer. — Luc 4:5-8.

      5. a) Comment faut-​il comprendre les paroles de Jésus et de Paul au sujet de l’autorité humaine? b) En quel sens les “autorités supérieures” occupent-​elles “leurs positions les unes par rapport aux autres par le fait de Dieu”?

      5 Jéhovah a remis la domination sur ce monde à Satan en le laissant vivre alors qu’il venait de se rebeller et de soumettre Adam et Ève à la tentation, obtenant qu’eux aussi se rebellent contre la souveraineté de Dieu (Genèse 3:1-6; voir aussi Exode 9:15, 16). Les paroles de Jésus et de Paul doivent donc signifier qu’après le rejet de la théocratie (domination par Dieu) par le premier couple en Éden, Jéhovah a laissé les humains, qui s’étaient séparés de lui, mettre en place des structures d’exercice de l’autorité qui leur permettraient de vivre en société organisée. Au fil du temps, pour accomplir son dessein, Jéhovah a causé la chute de certains souverains ou gouvernements (Daniel 2:19-21). Il en a laissé d’autres en place. On peut dire des dirigeants dont Jéhovah tolère l’existence qu’ils ‘occupent leurs positions les uns par rapport aux autres par le fait de Dieu’.

      Les premiers chrétiens et les autorités romaines

      6. Comment les premiers chrétiens considéraient-​ils les autorités romaines, et pourquoi?

      6 Les premiers chrétiens ne se sont pas unis aux sectes juives qui conspiraient et luttaient contre l’occupant romain en Israël. Dans la mesure où les autorités romaines, par leur système judiciaire élaboré, maintenaient l’ordre sur terre et sur mer, construisaient de nombreux et appréciables aqueducs, routes et ponts, et agissaient dans l’ensemble pour le bien du peuple, les chrétiens les considéraient comme ‘ministres [c’est-à-dire ‘serviteurs’] de Dieu pour leur bien’. (Romains 13:3, 4.) La loi et l’ordre établissaient un environnement qui a permis aux chrétiens de prêcher la bonne nouvelle au loin, comme l’avait ordonné Jésus (Matthieu 28:19, 20). En toute bonne conscience, ils pouvaient payer les impôts levés par les Romains, même si une partie de cet argent servait à des fins que Dieu désapprouvait. — Romains 13:5-7.

      7, 8. a) Que révèle une lecture attentive de Romains 13:1-7, et que montre le contexte? b) En quelles circonstances les autorités romaines n’ont-​elles pas agi en qualité de ‘ministres de Dieu’, et quelle attitude les premiers chrétiens ont-​ils adoptée en pareil cas?

      7 Une lecture attentive des sept premiers versets de Romains chapitre 13 Rm 13:1-7 révèle que les “autorités supérieures” politiques étaient ‘ministres de Dieu’ pour faire l’éloge de ceux qui agissaient en bien et punir ceux qui pratiquaient le mal. Le contexte montre que c’est Dieu, et non les autorités supérieures, qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal. Si donc l’empereur romain, ou une quelconque autre autorité politique, exigeait des choses condamnées par Dieu ou, à l’inverse, interdisait ce que Dieu exigeait, il n’agissait plus en ministre de Dieu. Jésus a déclaré: “Rendez (...) les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu.” (Matthieu 22:21). Lorsque l’État romain exigeait des choses appartenant à Dieu, comme le culte ou encore la vie d’une personne, les vrais chrétiens suivaient l’injonction des apôtres: “On doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes.” — Actes 5:29.

      8 Le refus des premiers chrétiens de pratiquer le culte de l’empereur et l’idolâtrie, d’abandonner leurs réunions chrétiennes et de cesser la prédication de la bonne nouvelle leur a valu des persécutions. On pense généralement que l’apôtre Paul a été exécuté sur l’ordre de l’empereur Néron. D’autres empereurs encore, notamment Domitien, Marc Aurèle, Septime Sévère, Decius et Dioclétien, ont persécuté les premiers chrétiens. Quand ces empereurs et des autorités subordonnées persécutaient les chrétiens, ils n’agissaient certainement pas en qualité de ‘ministres de Dieu’.

      9. a) Quelle réalité demeure inchangée quant aux autorités supérieures politiques, et de qui la bête politique reçoit-​elle la puissance et l’autorité? b) Logiquement, que peut-​on dire de la soumission des chrétiens aux autorités supérieures?

      9 Tout cela permet de comprendre que si les autorités supérieures politiques servent à certains égards comme “la disposition de Dieu” pour maintenir une société humaine ordonnée, elles n’en demeurent pas moins un élément du système de choses du monde dont Satan est le dieu (1 Jean 5:19). Elles font partie de l’organisation politique mondiale symbolisée par “la bête sauvage” dépeinte en Révélation 13:1, 2. Cette bête reçoit sa puissance et son autorité du “grand dragon”, Satan le Diable (Révélation 12:9). Logiquement donc, la soumission des chrétiens à ces autorités est relative, et non absolue. — Voir aussi Daniel 3:16-18.

      Comment il faut respecter l’autorité

      10, 11. a) Comment Paul a-​t-​il montré que nous devrions traiter avec respect les hommes revêtus de l’autorité? b) En quel sens et pourquoi des prières peuvent-​elles être prononcées “à propos de rois et de tous ceux qui sont haut placés”?

      10 Cela ne signifie pas pour autant que les chrétiens devraient adopter une attitude effrontée ou provocante envers les autorités supérieures politiques. Il est vrai que, par rapport à leur vie privée, ou même à leur vie publique, nombre d’hommes politiques n’inspirent pas spécialement le respect. Pourtant, les apôtres, par leur exemple et leurs conseils, ont montré que les hommes revêtus de l’autorité devraient être traités avec respect. Quand Paul a comparu devant le roi Hérode Agrippa II, qui vivait une relation incestueuse, il s’est adressé à lui avec la déférence qui convenait. — Actes 26:2, 3, 25.

      11 Paul a même affirmé qu’il est convenable de mentionner les autorités de ce monde dans nos prières, particulièrement quand elles sont sollicitées pour prendre des décisions qui toucheront la vie ou les activités des chrétiens. Il a écrit: “J’exhorte donc, avant tout, à ce qu’on fasse des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces, à propos d’hommes de toutes sortes, à propos de rois et de tous ceux qui sont haut placés; afin que nous continuions à mener une vie paisible et calme, avec piété et sérieux parfaits. Cela est beau et agréable aux yeux de notre Sauveur, Dieu, qui veut que toutes sortes d’hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance exacte de la vérité.” (1 Timothée 2:1-4). Notre attitude respectueuse envers ces autorités peut les conduire à nous accorder davantage de facilités pour accomplir notre œuvre, par laquelle nous nous efforçons de sauver “toutes sortes d’hommes”.

      12, 13. a) Quel conseil équilibré Pierre a-​t-​il donné à propos de l’autorité? b) Comment pourrions-​nous ‘museler l’ignorance des déraisonnables’ qui propagent les préjugés dont sont victimes les Témoins de Jéhovah?

      12 L’apôtre Pierre a écrit: “Soumettez-​vous, à cause du Seigneur, à toute création humaine: soit au roi, comme étant supérieur, soit aux gouverneurs, comme étant envoyés par lui pour punir les malfaiteurs, mais pour louer ceux qui font le bien. C’est en effet la volonté de Dieu qu’en faisant le bien vous museliez l’ignorance des gens déraisonnables. Soyez comme des hommes libres, gardant toutefois votre liberté, non pas comme un voile pour la malice, mais comme des esclaves de Dieu. Honorez des hommes de toutes sortes, aimez toute la famille des frères, craignez Dieu, honorez le roi.” (1 Pierre 2:13-17). Quel conseil équilibré! Nous devons une soumission totale à Dieu, dont nous sommes les esclaves, et nous manifestons une soumission relative et respectueuse aux autorités politiques envoyées pour punir les malfaiteurs.

      13 On a souvent constaté que les autorités de ce monde ont des points de vue surprenants sur les Témoins de Jéhovah. C’est habituellement en raison de la désinformation due à des ennemis retors du peuple de Dieu. Ou bien il arrive que les seuls renseignements en possession des dirigeants leur proviennent des médias, qui ne font pas toujours preuve d’impartialité. Parfois, nous pouvons balayer ces préjugés par notre attitude respectueuse et, là où c’est possible, en expliquant aux dirigeants exactement l’activité et les croyances des Témoins de Jéhovah. La brochure Les Témoins de Jéhovah du XXe siècle donne des explications succinctes qui intéresseront des représentants de l’État très occupés. Une documentation plus détaillée peut leur être proposée sous la forme du livre Les Témoins de Jéhovah: Prédicateurs du Royaume de Dieu, excellent ouvrage qui mérite de figurer dans les bibliothèques municipales ou nationales.

      L’autorité dans le foyer chrétien

      14, 15. a) Quel est le fondement de l’autorité au sein du foyer chrétien? b) Quelle devrait être l’attitude d’une chrétienne vis-à-vis de son mari, et pourquoi?

      14 Il va sans dire que si les chrétiens sont tenus par Dieu de manifester le respect qui s’impose envers les autorités du monde, ils devraient de même respecter la structure d’exercice de l’autorité qu’Il a mise en place au sein du foyer chrétien. L’apôtre Paul a défini en termes simples le principe d’autorité en vigueur parmi le peuple de Jéhovah. Il a écrit: “Je veux (...) que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ; et que le chef de la femme, c’est l’homme; et que le chef du Christ, c’est Dieu.” (1 Corinthiens 11:3). Il s’agit du principe de la théocratie, ou domination par Dieu. Comment se traduit-​il?

      15 Le respect de la théocratie commence au foyer. Une chrétienne qui ne manifeste pas le respect qui s’impose face à l’autorité de son mari, et ce, qu’il partage sa foi ou non, n’agit pas théocratiquement. Paul donne ce conseil aux chrétiens: “Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ. Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, parce que le mari est chef de sa femme, tout comme le Christ est chef de la congrégation, lui, le sauveur de ce corps. Oui, comme la congrégation est soumise au Christ, qu’ainsi les femmes le soient aussi en tout à leurs maris.” (Éphésiens 5:21-24). Tout comme les chrétiens doivent se soumettre à la direction du Christ, les chrétiennes devraient comprendre qu’il est sage de se soumettre à l’autorité que Dieu a donnée à leur mari. Cela leur procurera une profonde satisfaction intérieure et, plus important, la bénédiction de Jéhovah.

      16, 17. a) Comment les enfants élevés dans des foyers chrétiens peuvent-​ils se démarquer de nombre de jeunes gens, et quelle bonne raison ont-​ils de le faire? b) En quoi Jésus a-​t-​il été un exemple pour les jeunes gens d’aujourd’hui, et que sont-​ils encouragés à faire?

      16 Les enfants qui se conduisent théocratiquement sont heureux de manifester à leurs parents le respect qui s’impose. Il a été annoncé à propos des jeunes durant les derniers jours qu’ils seraient “désobéissants aux parents”. (2 Timothée 3:1, 2.) Mais la Parole inspirée de Dieu déclare à l’adresse des enfants chrétiens: “Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.” (Colossiens 3:20). Le respect pour l’autorité des parents est agréable à Jéhovah et attire sa bénédiction.

      17 Cette idée se trouve illustrée dans le cas de Jésus. On lit dans le récit de Luc: “Il descendit avec [ses parents] et vint à Nazareth, et il leur était soumis. (...) Et Jésus progressait en sagesse et en développement corporel, et en faveur auprès de Dieu et des hommes.” (Luc 2:51, 52). Jésus avait 12 ans à l’époque, et la forme verbale grecque employée ici signifie précisément qu’il “continuait de se soumettre” à ses parents. Ainsi, cette soumission n’a pas pris fin quand Jésus est arrivé à l’adolescence. Jeunes hommes et jeunes filles, si vous désirez progresser en spiritualité et en faveur auprès de Jéhovah et des hommes pieux, vous manifesterez du respect envers l’autorité, au foyer et en dehors.

      L’autorité dans la congrégation

      18. Qui est le Chef de la congrégation chrétienne, et à qui a-​t-​il délégué une certaine autorité?

      18 Parlant de l’importance de l’ordre au sein de la congrégation chrétienne, Paul a écrit: “Car Dieu est un Dieu, non pas de désordre, mais de paix. (...) Que tout se fasse décemment et avec ordre.” (1 Corinthiens 14:33, 40). Pour que toutes choses se fassent de manière ordonnée, le Christ, le Chef de la congrégation chrétienne, a délégué une certaine autorité à des hommes fidèles. Nous lisons: “Il a donné certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélisateurs, d’autres comme bergers et enseignants, en vue du redressement des saints, pour l’œuvre ministérielle (...). Mais, en disant la vérité et par l’amour, grandissons en toutes choses en celui qui est la tête, Christ.” — Éphésiens 4:11, 12, 15.

      19. a) Qui le Christ a-​t-​il établi sur tout son avoir terrestre, et à qui a-​t-​il conféré une autorité spéciale? b) Comment l’autorité est-​elle déléguée dans la congrégation chrétienne, et qu’est-​ce que cela implique pour nous?

      19 Alors que nous vivons le temps de la fin, le Christ a établi un groupe d’humains, “l’esclave fidèle et avisé”, sur “tout son avoir”, les intérêts terrestres du Royaume (Matthieu 24:45-47). Comme au Ier siècle, cet esclave est représenté par un collège central composé de chrétiens oints, des hommes à qui Jésus a donné autorité pour prendre des décisions et nommer d’autres surveillants (Actes 6:2, 3; 15:2). À son tour, le Collège central délègue une certaine autorité aux Comités de filiale, aux surveillants de district et de circonscription et aux anciens des plus de 73 000 congrégations de Témoins de Jéhovah répartis sur la terre. Tous ces chrétiens, hommes dévoués, méritent notre soutien et notre respect. — 1 Timothée 5:17.

      20. Quelle comparaison montre que Jéhovah est mécontent de celui qui manque de respect pour ses compagnons chrétiens à qui a été confiée l’autorité?

      20 À propos du respect que nous devons aux hommes à qui l’autorité a été confiée dans la congrégation chrétienne, on peut établir une comparaison intéressante avec la soumission que nous devons aux autorités de ce monde. Si quelqu’un viole une loi humaine que Dieu approuve, la punition infligée par “les chefs” est, en fait, une manifestation indirecte du courroux de Dieu “envers celui qui pratique le mal”. (Romains 13:3, 4.) Si Jéhovah est en colère lorsqu’une personne viole une loi humaine et n’a pas le respect qui s’impose pour les autorités du monde, combien plus doit-​il être mécontent quand un chrétien bafoue les principes bibliques et se montre irrespectueux envers ses compagnons chrétiens à qui a été confiée l’autorité!

      21. Quel conseil biblique serons-​nous heureux d’écouter, et que considérerons-​nous dans l’article suivant?

      21 Au lieu de nous attirer la colère divine par une attitude rebelle ou indépendante, nous écouterons le conseil que Paul donna aux chrétiens de Philippes: “Ainsi donc, mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement durant ma présence, mais bien plus volontiers maintenant, pendant mon absence, continuez à travailler à votre salut avec crainte et tremblement; car c’est Dieu qui, à cause de son bon plaisir, agit au-dedans de vous pour que tout à la fois vous vouliez et agissiez. Continuez à faire toutes choses sans murmures ni discussions, pour devenir irréprochables et innocents, enfants de Dieu sans défaut au milieu d’une génération perverse et tortueuse, où vous brillez comme des foyers de lumière dans le monde.” (Philippiens 2:12-15). Contrairement à l’actuelle génération perverse et tortueuse qui s’est plongée elle-​même dans une crise de l’autorité, les serviteurs de Jéhovah se soumettent volontiers à l’autorité. Cela leur vaut de grands bienfaits, comme nous le verrons dans l’article suivant.

      [Note]

      a Voir l’article précédent.

  • Soumettons-nous joyeusement à l’autorité
    La Tour de Garde 1994 | 1er juillet
    • Soumettons-​nous joyeusement à l’autorité

      “Vous avez commencé à obéir de cœur.” — ROMAINS 6:17.

      1, 2. a) Quel esprit se manifeste aujourd’hui dans le monde, de qui émane-​t-​il, et quels en sont les effets? b) Comment les serviteurs de Jéhovah se montrent-​ils différents?

      “L’ESPRIT qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance” se manifeste de façon choquante à notre époque. Il s’agit d’un esprit d’indépendance débridée, qui émane de Satan, “le chef de l’autorité de l’air”. Cet esprit, cet “air”, c’est-à-dire la disposition dominante à l’égoïsme et à la désobéissance, exerce une “autorité”, ou un pouvoir, sur la majorité des humains. Cela explique en partie pourquoi le monde traverse ce que l’on a appelé une crise de l’autorité. — Éphésiens 2:2.

      2 Heureusement, les serviteurs de Jéhovah de notre époque ne remplissent pas leurs poumons spirituels de cet “air” vicié, ou esprit de rébellion. Ils savent que “le courroux de Dieu vient sur les fils de la désobéissance”. L’apôtre Paul ajoute: “N’ayez donc pas de part avec eux.” (Éphésiens 5:6, 7). Au contraire, les vrais chrétiens s’efforcent d’être ‘remplis de l’esprit de Jéhovah’, et ils s’abreuvent de “la sagesse d’en haut”, qui est “chaste, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir”. — Éphésiens 5:17, 18; Jacques 3:17.

      La soumission volontaire à la souveraineté de Jéhovah

      3. Que faut-​il pour se soumettre de bon gré, et quelle leçon importante l’Histoire nous enseigne-​t-​elle?

      3 Pour se soumettre de bon gré, il faut avant tout reconnaître la légitimité de l’autorité. L’histoire de l’humanité atteste que le rejet de la souveraineté de Jéhovah ne rend pas heureux. Ce rejet n’a pas procuré le bonheur à Adam et Ève, pas plus qu’à l’instigateur de leur rébellion, Satan le Diable (Genèse 3:16-19). Présentement, dans sa condition d’abaissement, Satan a “une grande colère”, sachant que son temps est compté (Révélation 12:12). La paix et le bonheur de l’humanité, oui, de l’univers tout entier, ne sont possibles que si toute créature reconnaît la juste souveraineté de Jéhovah. — Psaume 103:19-22.

      4. a) Quel genre de soumission et d’obéissance Jéhovah demande-​t-​il de ses serviteurs? b) De quoi devrions-​nous être convaincus, et en quels termes un psalmiste a-​t-​il exprimé cette idée?

      4 Cependant, parce que ses qualités s’équilibrent merveilleusement, Jéhovah ne se satisfait pas d’une obéissance dénuée de sentiments. Il est puissant, certes, mais ce n’est pas un tyran. C’est un Dieu d’amour, et il veut que ses créatures intelligentes lui obéissent de bon gré, par amour. Il veut qu’elles se soumettent à sa souveraineté parce qu’elles choisissent de tout cœur de se placer sous son autorité juste et légitime, persuadées qu’il n’est rien de meilleur que de lui obéir pour l’éternité. Les personnes qui correspondent à celles que Jéhovah désire voir vivre dans son univers partagent les sentiments du psalmiste qui a écrit: “La loi de Jéhovah est parfaite, ramenant l’âme. Le rappel de Jéhovah est digne de foi, rendant sage l’inexpérimenté. Les ordres de Jéhovah sont droits, réjouissant le cœur; le commandement de Jéhovah est pur, faisant briller les yeux. La crainte de Jéhovah est pure, subsistant à jamais. Les décisions judiciaires de Jéhovah sont vérité; elles se sont révélées intégralement justes.” (Psaume 19:7-9). Une confiance absolue dans la droiture et la justice de la souveraineté de Jéhovah: tel doit être notre état d’esprit si nous voulons vivre dans son monde nouveau.

      Une soumission joyeuse à notre Roi

      5. Comment Jésus a-​t-​il été récompensé pour son obéissance, et que reconnaissons-​nous volontiers?

      5 Jésus Christ a lui-​même donné un exemple remarquable de soumission à son Père céleste. Nous lisons qu’“il s’est humilié lui-​même et est devenu obéissant jusqu’à la mort, oui, à la mort sur un poteau de supplice”. Paul ajoute: “C’est pourquoi Dieu l’a élevé à une position supérieure et lui a donné volontiers le nom qui est au-dessus de tout autre nom, afin qu’au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont au ciel, et de ceux qui sont sur la terre, et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père.” (Philippiens 2:8-11). Oui, avec joie nous plions le genou devant Jésus Christ, notre Conducteur et Roi. — Matthieu 23:10.

      6. Comment Jésus s’est-​il affirmé un témoin et un guide pour les groupements nationaux, et comment sa “domination princière” se poursuivra-​t-​elle après la grande tribulation?

      6 Au sujet de Christ, notre Conducteur, Jéhovah a prophétisé: “Voici, je l’ai donné comme un témoin pour les groupements nationaux, comme un guide et un commandant pour les groupements nationaux.” (Ésaïe 55:4). Par son ministère tandis qu’il était sur la terre, et par la direction de l’œuvre de prédication qu’il assure du haut des cieux depuis sa mort et sa résurrection, Jésus s’est affirmé un “témoin fidèle et vrai” de son Père devant des gens de toutes nations (Révélation 3:14; Matthieu 28:18-20). Ces groupements nationaux sont maintenant représentés en nombre toujours croissant par la “grande foule”, qui survivra à la “grande tribulation” conduite par le Christ (Révélation 7:9, 14). Mais Jésus ne quittera pas ses fonctions de Conducteur à ce moment-​là. Sa “domination princière” durera mille ans. En faveur des humains obéissants, il agira en accord avec son nom de “Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix”. — Ésaïe 9:6, 7; Révélation 20:6.

      7. Si nous voulons que Jésus Christ nous conduise vers les “sources d’eaux de la vie”, que devons-​nous faire sans attendre, et à quelle condition serons-​nous aimés de Jésus et de Jéhovah?

      7 Si nous souhaitons bénéficier des “sources d’eaux de la vie” vers lesquelles l’Agneau, Jésus Christ, conduit les humains droits, il nous faut sans attendre démontrer par nos actions que nous nous soumettons joyeusement à son autorité royale (Révélation 7:17; 22:1, 2; voir aussi Psaume 2:12). Jésus a déclaré: “Si vous m’aimez, vous observerez mes commandements. Celui qui a mes commandements et qui les observe, c’est celui-là qui m’aime. Et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et moi je l’aimerai.” (Jean 14:15, 21). Voulons-​nous être aimés de Jésus et de son Père? Alors, soumettons-​nous à leur autorité.

      Les surveillants obéissent avec joie

      8, 9. a) Qu’a donné le Christ à la congrégation chrétienne pour son édification, et dans quel domaine ces hommes devraient-​ils être des exemples pour le troupeau? b) Comment la soumission des surveillants chrétiens est-​elle symbolisée dans le livre de la Révélation, et comment ceux-ci devraient-​ils rechercher un “cœur obéissant” quand ils traitent des questions judiciaires?

      8 “La congrégation est soumise au Christ.” Le Christ, qui en est le Surveillant, a fait “des dons en hommes” pour “l’édification” de la congrégation (Éphésiens 4:8, 11, 12; 5:24). Ces anciens sur le plan spirituel ont pour devoir de ‘faire paître le troupeau de Dieu qui est sous leur garde’, “non pas comme des gens qui commandent en maîtres à ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau”. (1 Pierre 5:1-3.) Le troupeau appartient à Jéhovah, et le Christ en est “l’excellent berger”. (Jean 10:14.) Puisque les surveillants comptent à bon droit sur la collaboration volontaire des brebis que Jéhovah et le Christ ont confiées à leur garde, ils devraient être eux-​mêmes d’excellents exemples de soumission. — Actes 20:28.

      9 Au Ier siècle, les surveillants oints étaient représentés symboliquement comme se trouvant “dans” ou “sur” la main droite du Christ, ce qui rappelait qu’ils lui étaient soumis, voyant en lui le Chef de la congrégation (Révélation 1:16, 20; 2:1). Il n’en va pas autrement aujourd’hui: dans les congrégations des Témoins de Jéhovah, les surveillants devraient se soumettre à la direction du Christ et ‘s’humilier sous la main puissante de Dieu’. (1 Pierre 5:6.) Quand ils sont amenés à traiter des questions judiciaires, ils devraient prier Jéhovah en des termes semblables à ceux de Salomon dans les années où il était fidèle: “Tu dois donner à ton serviteur un cœur obéissant pour juger ton peuple, pour discerner entre le bon et le mauvais.” (1 Rois 3:9). Un ancien animé par un cœur obéissant s’efforce de voir les choses de la manière dont Jéhovah et Jésus Christ les voient, afin que la décision prise sur la terre corresponde le plus possible à celle arrêtée au ciel. — Matthieu 18:18-20.

      10. Comment chaque surveillant chrétien devrait-​il s’efforcer d’imiter Jésus dans la manière dont il traitait les brebis?

      10 Les surveillants itinérants et les anciens des congrégations veilleront de même à imiter le Christ dans la manière de traiter les brebis. Contrairement aux Pharisiens, Jésus n’imposait pas un arsenal de règles pénibles à respecter (Matthieu 23:2-11). S’adressant à ses brebis, il déclara: “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et je vous réconforterai. Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes. Car mon joug est doux et ma charge est légère.” (Matthieu 11:28-30). S’il est vrai que chaque chrétien doit ‘porter sa propre charge’, les surveillants devraient se rappeler l’exemple de Jésus et favoriser chez leurs compagnons le sentiment que la charge constituée par les responsabilités chrétiennes est ‘douce’, ‘légère’, que c’est une joie de la porter. — Galates 6:5.

      La soumission théocratique

      11. a) Comment une personne pourrait-​elle manifester du respect pour l’autorité et pourtant ne pas être vraiment théocratique? Illustrez cette idée. b) Que signifie être réellement théocratique?

      11 La théocratie, c’est le gouvernement par Dieu. S’y trouve impliqué le principe de l’autorité exprimé en 1 Corinthiens 11:3. Mais elle signifie davantage encore. Une personne peut en apparence manifester du respect pour l’autorité et pourtant ne pas être théocratique dans toute la force du terme. Comment cela? Prenons une illustration: la démocratie est le gouvernement par le peuple, et l’on a défini le démocrate comme un “partisan de la démocratie, de ses principes et de ses institutions”. Un homme peut affirmer être attaché à la démocratie, participer aux élections, et même faire de la politique. Mais si, dans son comportement général, il bafoue l’esprit de la démocratie et tous les principes qui s’y rattachent, peut-​on dire qu’il s’agit vraiment d’un démocrate? De même, pour être vraiment théocratique, on doit faire plus que se soumettre pour la forme à l’exercice de l’autorité. On doit imiter les façons d’agir et les qualités de Jéhovah. On doit réellement se faire diriger par Jéhovah à tous égards. Et puisque Jéhovah a investi son Fils de la pleine autorité, être théocratique signifie également imiter Jésus.

      12, 13. a) Que sous-entend en particulier être théocratique? b) La soumission théocratique signifie-​t-​elle se soumettre à tout un éventail de règles? Illustrez cette idée.

      12 Souvenons-​nous que Jéhovah demande une soumission volontaire motivée par l’amour. C’est de cette façon qu’il gouverne l’univers. Il est la personnification même de l’amour (1 Jean 4:8). Jésus Christ est “le reflet de sa gloire et la représentation exacte de son être même”. (Hébreux 1:3.) Il exige que ses vrais disciples s’aiment les uns les autres (Jean 15:17). Être théocratique sous-entend donc non seulement se soumettre, mais aussi manifester de l’amour. On pourrait résumer ces pensées comme suit: la théocratie, c’est le gouvernement par Dieu; or Dieu est amour; donc, la théocratie, c’est le gouvernement par l’amour.

      13 Un ancien pourrait penser que pour être théocratiques, les membres de la congrégation doivent se plier à tout un éventail de règles. Certains anciens ont érigé en règles des suggestions que donne de temps à autre “l’esclave fidèle et avisé”. (Matthieu 24:45.) Par exemple, il a été suggéré, pour faire plus facilement connaissance avec les frères et sœurs de la congrégation, de ne pas toujours s’asseoir à la même place à la Salle du Royaume. Il fallait y voir une suggestion d’ordre pratique, et non une règle rigoureuse. Mais certains anciens pourraient être portés à en faire une règle et à estimer que ceux qui ne s’y plient pas ne sont pas théocratiques. Cependant, il peut y avoir de nombreuses bonnes raisons pour lesquelles un frère ou une sœur préférera s’asseoir à un certain endroit. Si un ancien oublie l’amour et ne tient pas compte de cet aspect des choses, est-​il lui-​même réellement théocratique? Si nous voulons être théocratiques, ‘que toutes nos actions se fassent avec amour’. — 1 Corinthiens 16:14.

      Servons avec joie

      14, 15. a) Comment un ancien pourrait-​il priver certains de ses compagnons de leur joie à servir Jéhovah, et pourquoi cela ne serait-​il pas théocratique? b) Comment Jésus a-​t-​il montré qu’il est plus sensible à l’amour que nous manifestons par notre service qu’à la quantité? c) De quoi devraient tenir compte les anciens?

      14 Être théocratique signifie aussi servir Jéhovah avec joie. Jéhovah est le “Dieu heureux”. (1 Timothée 1:11.) Il veut que ses serviteurs le servent joyeusement. Ceux qui insistent sur les règles devraient se souvenir que parmi les prescriptions qu’Israël devait “veiller à exécuter” figurait celle-ci: “Tu devras te réjouir devant Jéhovah, ton Dieu, dans toutes tes entreprises.” (Deutéronome 12:1, 18). Tout ce que nous entreprenons au service de Jéhovah devrait être une joie, non un fardeau. Les surveillants peuvent grandement aider leurs compagnons à se sentir heureux de faire leur possible au service de Jéhovah. À l’inverse, si les anciens n’y prennent garde, ils peuvent priver certains membres de la congrégation de leur joie. Si, par exemple, ils établissent des comparaisons, félicitant ceux qui ont atteint ou dépassé la moyenne d’heures de prédication de la congrégation, et donc, implicitement, critiquent ceux qui ne l’ont pas atteinte, que ressentiront ceux qui, pour une raison valable, auront porté un chiffre plus modeste sur leur rapport? Ne risquent-​ils pas de se sentir inutilement coupables et de perdre leur joie?

      15 Les quelques heures qu’un certain proclamateur peut consacrer au témoignage en public représentent peut-être plus d’efforts que les nombreuses heures que d’autres réservent à la prédication, parce qu’ils sont plus jeunes, en meilleure santé, ou pour d’autres raisons. À cet égard, les anciens n’ont pas à les juger. En fait, c’est à Jésus que le Père a donné “le pouvoir de juger”. (Jean 5:27.) Jésus a-​t-​il critiqué la pauvre veuve parce qu’elle avait fait une offrande inférieure à la moyenne? Non, il était conscient de ce que ces deux petites pièces représentaient réellement pour elle. Elles étaient “tout ce qu’elle avait, toutes ses ressources”. Quel amour profond pour Jéhovah ces deux pièces représentaient (Marc 12:41-44)! Les anciens devraient-​ils être moins conscients des efforts pleins d’amour de ceux dont le “tout” se situe en-dessous de la “moyenne”? En termes d’amour pour Jéhovah, il se peut très bien que ces efforts soient au-dessus de la moyenne!

      16. a) Quand des anciens font mention de chiffres dans leurs exposés, pourquoi leur faut-​il faire preuve de discernement et d’équilibre? b) Quel est le meilleur moyen d’aider les proclamateurs à étendre leur activité?

      16 Devrait-​on maintenant tirer de ces remarques une nouvelle règle, qui voudrait que l’on ne doive jamais faire mention de chiffres, ne serait-​ce que de moyennes? Pas du tout! L’idée à retenir, c’est que les surveillants devraient s’efforcer d’équilibrer leur action entre encourager les proclamateurs à étendre leur ministère, et les aider à faire leur possible avec joie (Galates 6:4). Dans l’illustration des talents énoncée par Jésus, le maître a confié son avoir à ses esclaves, “à chacun selon ses propres capacités”. (Matthieu 25:14, 15.) De même, les anciens devraient tenir compte des possibilités de chaque prédicateur du Royaume. Cela demande du discernement. Il se peut que certains aient effectivement besoin d’encouragement pour faire davantage. Ces proclamateurs apprécieront peut-être des conseils pour mieux organiser leur activité. Quoi qu’il en soit, si on peut les aider à faire tout ce qu’ils peuvent avec joie, cette joie les poussera probablement à étendre leur activité chrétienne selon leurs possibilités. — Néhémie 8:10; Psaume 59:16; Jérémie 20:9.

      La paix qui vient d’une soumission joyeuse

      17, 18. a) De quelles manières une soumission joyeuse peut-​elle nous procurer la paix et la justice? b) Que pouvons-​nous obtenir si nous faisons vraiment attention aux commandements de Dieu?

      17 Une soumission joyeuse à la souveraineté légitime de Jéhovah nous procure une grande paix. Dans une prière, un psalmiste a dit à Jéhovah: “Une paix abondante appartient à ceux qui aiment ta loi, et pour eux il n’y a pas de pierre d’achoppement.” (Psaume 119:165). En obéissant aux lois de Dieu, nous nous faisons du bien. Jéhovah a dit à Israël: “Voici ce qu’a dit Jéhovah, ton Racheteur, le Saint d’Israël: ‘Moi, Jéhovah, je suis ton Dieu, Celui qui t’enseigne pour que tu en tires profit, Celui qui te fait cheminer sur le chemin où tu dois marcher. Ah! si seulement tu faisais vraiment attention à mes commandements! Ta paix deviendrait alors comme un fleuve, et ta justice comme les vagues de la mer.’” — Ésaïe 48:17, 18.

      18 Le sacrifice du Christ, la rançon, nous permet d’être en paix avec Dieu (2 Corinthiens 5:18, 19). Si nous avons foi dans le sang rédempteur du Christ, et si nous nous efforçons consciencieusement de combattre nos faiblesses et faisons la volonté de Dieu, nous sommes soulagés du sentiment de culpabilité (1 Jean 3:19-23). Une telle foi, appuyée par des œuvres, nous vaut d’être tenus pour justes par Jéhovah, avec l’extraordinaire espérance de survivre à “la grande tribulation” et de vivre éternellement dans son monde nouveau (Révélation 7:14-17; Jean 3:36; Jacques 2:22, 23). Tout cela est à notre portée ‘si seulement nous faisons vraiment attention aux commandements de Dieu’.

      19. De quoi dépendent notre bonheur présent et notre espérance de la vie éternelle, et en quels termes David a-​t-​il exprimé notre entière conviction?

      19 Oui, notre bonheur présent et notre espérance de la vie éternelle sur une terre paradisiaque sont liés à notre soumission joyeuse à l’autorité de Jéhovah, le Seigneur Souverain de l’univers. Puissions-​nous toujours partager les sentiments de David qui déclara: “À toi, ô Jéhovah, sont la grandeur, et la force, et la beauté, et la supériorité, et la dignité; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi est le royaume, ô Jéhovah, toi qui t’élèves aussi comme chef au-dessus de tout. Et maintenant, ô notre Dieu, nous te rendons grâce et nous louons ton nom magnifique.” — 1 Chroniques 29:11, 13.

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