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  • 1A Le nom divin dans les Écritures hébraïques
    Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références)
    • 1A Le nom divin dans les Écritures hébraïques

      Héb. : יהוה (YHWH)

      “ Jéhovah ” (héb. : יהוה, YHWH), le nom personnel de Dieu, se rencontre pour la première fois en Gn 2:4. Le nom divin est un verbe : c’est le verbe hébreu הוה (hawah, “ devenir ”) à l’imparfait de la forme causative. Le nom divin signifie donc “ Il fait devenir ”. Voilà qui nous montre Jéhovah comme le Dieu qui, par une action en cours, se fait devenir Celui qui réalise des promesses, Celui qui accomplit toujours ses desseins. — Voir Gn 2:4, note “ Jéhovah ” ; App. 3C. Cf. Ex 3:14, note.

      C’est outrager l’Auteur divin des Saintes Écritures que de supprimer ou de cacher son nom propre, son nom particulier. Or c’est ce qu’ont fait des traducteurs modernes. Dans le texte hébreu son nom paraît 6 828 fois sous la forme יהוה (YHWH ou JHVH) : c’est le Tétragramme (littéralement : “ qui a quatre lettres ”). En employant le nom de “ Jéhovah ”, nous sommes restés fidèles aux textes composés dans les langues d’origine et nous n’avons donc pas, comme le voudrait l’usage, substitué au nom divin, le Tétragramme, des titres tels que “ Seigneur ”, “ le Seigneur ”, “ Adonaï ” ou “ Dieu ”.

      Aujourd’hui, mis à part quelques fragments de la traduction grecque primitive des Septante, fragments où le nom sacré se trouve conservé en lettres hébraïques, seul le texte hébreu maintient, sous sa forme originelle de quatre lettres, יהוה (YHWH), ce nom de la plus haute importance, mais dont la prononciation exacte ne s’est pas conservée. Les éditions courantes de la Septante (LXX), de la Peshitta (Sy) et de la Vulgate (Vg) substituent au nom unique de Dieu le simple titre de “ Seigneur ”. — Voir App. 1C.

      Dans le codex de Leningrad B 19A, qui se trouve en Russie et qui a été pris comme base pour la Biblia Hebraica Stuttgartensia (BHS), le Tétragramme est vocalisé en Yehwah, Yehwih, Yèhwih et un certain nombre de fois en Yehowah, par exemple en Gn 3:14. Dans l’édition du texte hébreu de C. Ginsburg (Gins.), YHWH est vocalisé en Yehowah. Alors que de nombreux traducteurs préfèrent la prononciation “ Yahweh ”, la Traduction du monde nouveau maintient la forme “ Jéhovah ”, qui est la forme usuelle depuis des siècles. Cette forme conserve, comme d’autres formes, les quatre lettres du nom divin, YHWH ou JHVH. — Voir it : “ Jéhovah ”.

      L’usage qui s’était établi parmi les Juifs de substituer des titres au nom divin a été suivi dans des copies postérieures de la Septante, dans la Vulgate et dans bien d’autres versions, anciennes et modernes. Dans le dictionnaire de Liddell et Scott (A Greek-​English Lexicon, Oxford 1968, p. 1013) on trouve ceci : “ ὁ Κύριος, = Héb. Yahweh, LXX Gn. 11.:5, al. ” Remarque analogue dans le Supplément au dictionnaire de la Bible (Paris 1993, fasc. 68, col. 661) : “ Dans nos manuscrits de la Septante, le correspondant habituel du tétragramme YHWH est κύριος [seigneur]. ” Dans un article intitulé “ Des diverses manières d’écrire le tétragramme sacré dans les anciens documents hébraïques ” (Études bibliques et orientales de religions comparées, par M. Delcor, Leiden 1979, p. 2, 3) on peut lire ceci : “ La version grecque des LXX à peu près contemporaine de notre manuscrit [1QIsa] interprète aussi méthodiquement le tétragramme par Κύριος, ‘ Seigneur ’ ou par ὁ Κύριος, ‘ le Seigneur ’, comme si la prononciation Adonai s’était imposée aux traducteurs. ” Voici ce que dit le Dictionnaire de la Bible, par F. Vigouroux (Paris 1926, t. 1, col. 223) : “ Les Septante et la Vulgate portent Κύριος et Dominus, ‘ Seigneur ’, là où l’original porte Jéhovah. ” Et L. Wogue (Le Pentateuque, Paris 1860, t. I, p. L) écrit ceci : “ Quant au saint Tétragramme, on sait que le judaïsme, de temps immémorial et dans toutes ses sectes sans exception, s’est abstenu de le prononcer selon sa forme véritable : les rabbanites ou pharisiens disaient Adônaï, les Samaritains Schimâ (הַשם = שימא), les hellénistes d’Alexandrie Κυριος, d’où l’Église a pris Dominus. ” Enfin, à propos du nom divin, on peut lire dans A Compendious Syriac Dictionary, par J. Smith (Oxford 1903, p. 298), que Maryaʼ “ dans la Peshitta de l’AT [version syriaque] représente le Tétragramme ”. — Voir aussi Greek Lexicon of the Roman and Byzantine Periods, par E. Sophocles, New York 1975, p. 699, sous κύριος.

      C’est en 1530 que William Tyndale a traduit les cinq premiers livres de la Bible, livres où le nom de Jéhovah apparaissait pour la première fois en anglais. Il a écrit “ Iehovah ” (en Gn 15:2 ; Ex 6:3 ; 15:3 ; 17:16 ; 23:17 ; 33:19 ; 34:23) et “ Iehoua ” (en Dt 3:24). Dans une note de cette édition, Tyndale a écrit ceci : “ Iehovah est le nom de Dieu (...). D’autre part, toutes les fois que tu vois SEIGNEUR en grandes lettres (sauf si c’est une faute d’impression), c’est Iehovah en hébreu. ” De là est venue l’habitude chez les traducteurs d’employer le nom de Jéhovah en quelques endroits seulement, mais d’écrire “ SEIGNEUR ” ou “ DIEU ” dans la plupart des endroits où le Tétragramme paraît en hébreu. Cette habitude a été adoptée par les traducteurs de la King James Version en 1611, où le nom de Jéhovah ne se rencontre que quatre fois : Ex 6:3 ; Ps 83:18 ; Is 12:2 ; 26:4.

      La Bible de Genoude, parue en 1824, emploie “ Jéhovah ” pour traduire le Tétragramme sacré (voir Ex 6:3 ; 15:3, 6, 11, 16 ; Dt 33:2, 3, 5, 11 ; Ps 95:1, 2, 4, 7-10, 12 ; NW : Ps 96:1, 2, 4, 7-10, 13 ; etc.). La Bible de Crampon, édition de 1894, dit ceci dans sa préface : “ Nous avons conservé Jéhovah, tout en sachant bien que la prononciation très probable de ce mot est Jahvé. ” (Dans l’édition révisée de 1923, le Tétragramme divin est transcrit Yahweh et non plus Jéhovah). La Bible de Darby met le nom “ Jéhovah ” dans les textes suivants : Ex 6:2, 3 ; Is 12:2 ; 26:4 et dans la note de Ps 83:18. Enfin, dans l’introduction de la Bible de Chouraqui (1985), on trouve ceci : “ Le tétragramme IHVH est représenté sous deux formes, IHVH/adonaï et IHVH/Elohîm, qui correspondent aux prononciations traditionnelles du nom divin en hébreu. ”

      D’autre part, voici ce qu’on peut lire dans Introduction à l’Ancien Testament, par G. Archer (Saint-Légier 1978, p. 63) : “ Mais les Juifs (...) commencèrent à ressentir des scrupules de prononcer le nom sacré, de peur de violer le troisième commandement. C’est pourquoi l’on se mit à substituer le titre ʼadōnāy (‘ Seigneur ’) à Yahweh lors de la lecture à haute voix. Pour signaler cette substitution, les Massorètes placèrent les voyelles de ʼadōnāy sous les consonnes de Yahweh, ce qui donna yehōwāh, soit ‘ Jéhovah ’. ” Et on lit en note : “ Pour des raisons phonétiques, la première voyelle ‘ a ’ de adōnāy devient ‘ e ’ après le y dans yehōwāh. ” Et voici ce que dit La Bible déchiffrée (Paris 1977, p. 157) : “ En plus de ces trois termes [El, Elohim, Adon], il y a le nom personnel Yahwé (Jéhovah). Mais par respect pour ce nom, on lui a préféré, lors des lectures publiques, l’appellation ‘ Seigneur ’. (...) On appauvrit ainsi la lecture de la Bible en ne voyant plus derrière le mot d’emprunt le nom propre de Dieu. ” Citons enfin Theological Wordbook of the Old Testament, par R. Harris (Chicago 1980, vol. 1, p. 13) : “ Des Juifs pieux ont commencé à substituer au nom véritable le mot ʼǎdōnā(y). Les Massorètes ont laissé les quatre consonnes originelles dans le texte, mais ils ont ajouté les voyelles [d’ʼǎdōnā(y)]. (...) La Bible hébraïque présente cette particularité plus de six mille fois dans le texte. La plupart des traductions mettent tout le titre en capitales et écrivent ‘ SEIGNEUR ’. Font exception l’ASV [American Standard Version] et la New World Translation qui emploient ‘ Jéhovah ’, l’Amplified [Bible] qui emploie ‘ Seigneur ’ et la JB [The Jerusalem Bible] qui emploie ‘ Yahweh ’. (...) Aux endroits où paraît ʼǎdōnā(y) yhwh, le second terme est doté des voyelles de ʼēlōhim, et de là viennent (...) les expressions telles que ‘ Seigneur DIEU ’ (p. ex. en Amos 7:1). ”

      LE NOM DIVIN DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES (MN)

      Le nom divin se rencontre très fréquemment dans le texte des Écritures, ce qui montre à quel point il est important pour Celui qui le porte, l’Auteur de la Bible. En fait, le Tétragramme apparaît 6 828 fois dans le texte hébreu (BHK et BHS). C’est ce que confirme Theologisches Handwörterbuch zum Alten Testament, par E. Jenni et C. Westermann (Zurich 1978, vol. I, col. 703, 704). La Traduction du monde nouveau rend le Tétragramme par “ Jéhovah ” toutes les fois qu’il paraît, sauf en Jg 19:18 (voir note).

      Nous appuyant sur les leçons de la LXX, nous avons restitué le nom divin en trois endroits, le traduisant “ Jéhovah ” : en Dt 30:16 ; 2S 15:20 et 2Ch 3:1, là où les notes de la BHK donnent יהוה.

      Selon les notes de la BHK et de la BHS, en Is 34:16 et en Ze 6:8 on doit lire le nom divin au lieu de “ ma ” dans le premier cas et de “ mon ” dans le second. Nous avons donc restitué le nom divin en ces deux endroits, le traduisant par “ Jéhovah ”.

      Nous avons aussi rétabli le nom divin en 141 autres endroits. — Voir App. 1B.

      Le nom de “ Jéhovah ” se rencontre 6 973 fois dans le texte des Écritures hébraïques de la Traduction du monde nouveau. Dans ce nombre il faut inclure les trois fois où le nom divin figure dans des noms composés (Gn 22:14 ; Ex 17:15 ; Jg 6:24) et les six fois où il apparaît dans les suscriptions des Psaumes (7:sus ; 18:sus [3 fois] ; 36:sus ; 102:sus). Ce total de neuf fois est compris dans les 6 828 fois où le nom figure dans la BHK et la BHS.

      “ Jéhovah ” dans les É. h. de MN

      6 827 YHWH traduit par “ Jéhovah ”

      146 restitutions en plus

      Total 6 973 “ Jéhovah ” (de Gn à Ml)

      LA FORME ABRÉGÉE DU NOM DIVIN

      “ Yah ”, forme abrégée du nom divin, se rencontre 50 fois dans le texte massorétique. Voici la liste des passages : Ex 15:2 ; 17:16 ; Ps 68:4, 18 ; 77:11 ; 89:8 ; 94:7, 12 ; 102:18 ; 104:35 ; 105:45 ; 106:1, 48 ; 111:1 ; 112:1 ; 113:1, 9 ; 115:17, 18, 18 ; 116:19 ; 117:2 ; 118:5, 5, 14, 17, 18, 19 ; 122:4 ; 130:3 ; 135:1, 3, 4, 21 ; 146:1, 10 ; 147:1, 20 ; 148:1, 14 ; 149:1, 9 ; 150:1, 6, 6 ; Ct 8:6 ; Is 12:2 ; 26:4 ; 38:11, 11.

      Le nom divin, “ Jéhovah ”, paraît encore 237 fois dans les Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau. — Voir App. 1D.

  • 1B Changements apportés par les scribes et qui concernent le nom divin
    Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références)
    • 1B Changements apportés par les scribes et qui concernent le nom divin

      Les 134 changements

      En 134 endroits les scribes juifs ont modifié le texte hébreu original, remplaçant YHWH par ʼAdhonay. Voici ce que dit Gins.Mas (vol. IV, p. 28, § 115) : “ Nous avons vu que dans nombre de ces cent trente-quatre endroits où le présent texte reçu porte Adonaī conformément à cette massore, certains des meilleurs MSS et certaines des premières éditions ont le Tétragramme, et la question se pose : qu’est-​ce qui a motivé ces changements ? L’explication va de soi. De temps immémorial les canons juifs ont décrété que le nom incommunicable doit se prononcer Adonaī, comme s’il était écrit אדני [ʼAdhonay], au lieu de יהוה [YHWH]. Rien de plus naturel, donc, pour les copistes de substituer au Tétragramme qu’il leur était interdit de prononcer l’expression que suggérait la prononciation. ” Et voici ce qu’on peut lire dans l’article “ Adonai et Kyrios ” de L. Cerfaux, à la p. 424 : “ 4° ‘ Adonâi ’ produit artificiel. Puisque l’usage du nom propre Adonâi ne sort pas de la langue vivante, on se résoudra à le considérer comme un produit artificiel né d’une règle imposée pour la lecture de la Loi. Tous les Adonâi que l’on rencontre dans la bible hébraïque (...) sont par conséquent des gloses d’introduction plus récente. ” Et Cerfaux conclut en ces termes : “ Il existe sans aucun doute une relation entre l’habitude de ne plus prononcer le tétragramme et l’introduction du nom propre Adonâi dans la lecture de la Bible. (...) Nous ne connaissons peut-être pas la vraie cause qui a poussé les Sopherim à introduire Adonâi dans la lecture de la Loi ; elle tient sans doute au mouvement théologique qui déprime ou exalte le tétragramme. ” (Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques, Paris 1931, p. 424, 429).

      Voici la liste de ces 134 endroits, selon Gins.Mas (vol. I, p. 25, 26, § 115) :

      Gn 18:3, 27, 30, 31, 32 ; 19:18 ; 20:4 ; Ex 4:10, 13 ; 5:22 ; 15:17 ; 34:9, 9 ; Nb 14:17 ; Jos 7:8 ; Jg 6:15 ; 13:8 ; 1R 3:10, 15 ; 22:6 ; 2R 7:6 ; 19:23 ; Ezr 10:3 ; Ne 1:11 ; 4:14 ; Jb 28:28 ; Ps 2:4 ; 16:2 ; 22:30 ; 30:8 ; 35:17, 22, 23 ; 37:13 ; 38:9, 15, 22 ; 39:7 ; 40:17 ; 44:23 ; 51:15 ; 54:4 ; 55:9 ; 57:9 ; 59:11 ; 62:12 ; 66:18 ; 68:11, 17, 19, 22, 26, 32 ; 73:20 ; 77:2, 7 ; 78:65 ; 79:12 ; 86:3, 4, 5, 8, 9, 12, 15 ; 89:49, 50 ; 90:1, 17 ; 110:5 ; 130:2, 3, 6 ; Is 3:17, 18 ; 4:4 ; 6:1, 8, 11 ; 7:14, 20 ; 8:7 ; 9:8, 17 ; 10:12 ; 11:11 ; 21:6, 8, 16 ; 28:2 ; 29:13 ; 30:20 ; 37:24 ; 38:14, 16 ; 49:14 ; Lm 1:14, 15, 15 ; 2:1, 2, 5, 7, 18, 19, 20 ; 3:31, 36, 37, 58 ; Éz 18:25, 29 ; 21:9 ; 33:17, 20 ; Dn 1:2 ; 9:3, 4, 7, 9, 15, 16, 17, 19, 19, 19 ; Am 5:16 ; 7:7, 8 ; 9:1 ; Mi 1:2 ; Ze 9:4 ; Ml 1:12, 14.

      Nous avons rétabli la leçon originelle en 133 endroits et l’avons rendue par “ Jéhovah ”. La seule exception est Ps 68:26, où la BHK et la BHS ont déjà le Tétragramme. — Voir Ps 68:26, note “ Jéhovah ”.

      Huit autres changements

      Selon Gins.Int (p. 368, 369), en certains endroits les scribes juifs ont substitué ʼÈlohim au Tétragramme. Nous avons rétabli la leçon originelle en huit endroits et l’avons rendue par “ Jéhovah ” ; les voici : Ps 14:1, 2, 5 ; 53:1, 2, 4, 5, 6.

      Ainsi nous avons rétabli le Tétragramme aux 141 endroits indiqués ci-dessus et l’avons rendu par “ Jéhovah ”.

  • 1C Le nom divin dans des versions grecques anciennes
    Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau (avec notes et références)
    • 1C Le nom divin dans des versions grecques anciennes

      Au cours des dernières décennies, on a découvert de nombreux fragments de versions grecques anciennes des Écritures hébraïques, fragments où se trouve écrit le nom divin, le plus souvent en lettres hébraïques. C’est là une indication que le nom divin s’employait dans des versions grecques jusqu’au IXe siècle de n. è. Nous présentons ci-dessous, avec des renseignements utiles, dix manuscrits qui contiennent le nom divin.

      1) LXXP. Fouad Inv. 266 rend le nom divin par le Tétragramme écrit en caractères hébreux carrés aux endroits suivants : Dt 18:5, 5, 7, 15, 16 ; 19:8, 14 ; 20:4, 13, 18 ; 21:1, 8 ; 23:5 ; 24:4, 9 ; 25:15, 16 ; 26:2, 7, 8, 14 ; 27:2, 3, 7, 10, 15 ; 28:1, 1, 7, 8, 9, 13, 61, 62, 64, 65 ; 29:4, 10, 20, 29 ; 30:9, 20 ; 31:3, 26, 27, 29 ; 32:3, 6, 19. Ainsi donc, dans cette collection, le Tétragramme se rencontre 49 fois en des endroits identifiés du Deutéronome. De plus, dans cette collection, le Tétragramme figure trois fois dans des fragments non identifiés : les fragments 116, 117 et 123. On fait remonter au Ier siècle av. n. è. ce papyrus découvert en Égypte.

      En 1944, un fragment de ce papyrus a été publié par W. Waddell dans JTS (vol. 45, p. 158-161). En 1948, au Caire, deux missionnaires, anciens élèves de Guiléad, l’École biblique de la Société Watchtower, ont obtenu des photographies de dix-huit fragments de ce papyrus, avec l’autorisation de les publier. Par la suite, douze de ces fragments ont été publiés dans la New World Translation of the Christian Greek Scriptures, par la Watch Tower Bible and Tract Society (New York 1950, p. 13, 14). Ont paru ensuite les trois études suivantes, toutes basées sur les photographies de cette publication : 1) A. Vaccari, “ Papiro Fuad, Inv. 266. Analisi critica dei Frammenti pubblicati in : ‘ New World Translation of the Christian Greek Scriptures ’. Brooklyn (N. Y.) 1950 p. 13s. ”, étude publiée dans Studia Patristica (vol. I, part I, Berlin 1957, p. 339-342) ; 2) W. Baars, “ Papyrus Fouad Inv. No. 266 ”, étude publiée dans Nederlands Theologisch Tijdschrift (vol. XIII, Wageningen 1959, p. 442-446) ; 3) G. Howard, “ The Oldest Greek Text of Deuteronomy ”, étude publiée dans Hebrew Union College Annual (vol. XLII, Cincinnati 1971, p. 125-131).

      À propos de ce papyrus, voici ce qu’a écrit P. Kahle dans Studia Evangelica (Berlin 1959, p. 614) : “ D’autres fragments du même papyrus ont été reproduits grâce à une photo du papyrus par la Watch Tower Bible and Tract Society dans l’introduction d’une traduction anglaise du Nouveau Testament, Brooklyn, New York 1950. Le papyrus présente cette particularité : le nom de Dieu y est rendu par le Tétragramme en lettres hébraïques carrées. Sur ma demande, le P. Vaccari a examiné les fragments du papyrus qui avaient été publiés, et il a abouti à la conclusion que ce papyrus, qui a dû être écrit environ 400 ans avant le Codex B, contient peut-être, pour le Deutéronome, le texte le plus parfait de la Septante qui nous soit jamais parvenu. ” Voici ce que dit Françoise Dunand à propos du même papyrus (Papyrus grecs bibliques — Volumina de la Genèse et du Deutéronome, Le Caire 1966, p. 18, 19) : “ Le Papyrus F. 266, qui nous donne le texte de la LXX sous une forme plus sûre que celles du Codex Vaticanus et des codices qui s’y rapportent — et qui a dû être écrit 400 ans plus tôt que le Codex Vaticanus — serait ainsi ‘ le meilleur représentant de la Version grecque primitive du Deutéronome ’. ” Et voici ce qu’elle écrit encore à la p. 39 : “ Si le Papyrus F. 266 présente déjà un intérêt en tant que ‘ chaînon ’ de l’histoire de la Septante, en tant que texte de la Bible grecque écrit par un Juif et pour des Juifs, cet intérêt s’accroît considérablement du fait qu’il est le seul texte connu de la LXX à avoir conservé le tétragramme dans une écriture sémitique. ”

      Au total, 117 fragments de LXXP. Fouad Inv. 266 ont été publiés dans Études de Papyrologie (t. 9, Le Caire 1971, p. 81-150, 227, 228). Des clichés de tous les fragments de ce papyrus ont été publiés par Z. Aly et L. Koenen sous le titre Three Rolls of the Early Septuagint : Genesis and Deuteronomy, dans la collection “ Papyrologische Texte und Abhandlungen ”, vol. 27, Bonn 1980.

      2) LXXVTS 10a rend le nom divin par le Tétragramme écrit en caractères hébreux anciens aux endroits suivants : Yon 4:2 ; Mi 1:1, 3 ; 4:4, 5, 7 ; 5:4, 4 ; Hab 2:14, 16, 20 ; 3:9 ; Tse 1:3, 14 ; 2:10 ; Ze 1:3, 3, 4 ; 3:5, 6, 7. On fait remonter à la fin du Ier siècle de n. è. ce rouleau de cuir découvert dans le désert de Juda, dans une grotte du Naḥal Ḥever. Les fragments de ce rouleau ont été publiés dans Supplements to Vetus Testamentum (vol. X, Leiden 1963, p. 170-178).

      3) LXXIEJ 12 rend le nom divin par le Tétragramme écrit en caractères hébreux anciens en Yon 3:3. On fait remonter à la fin du Ier siècle de n. è. ce fragment de parchemin découvert dans le désert de Juda, dans une grotte du Naḥal Ḥever. Il a été publié dans Israel Exploration Journal (vol. 12, Jerusalem 1962, p. 203).

      4) LXXVTS 10b rend le nom divin par le Tétragramme écrit en caractères hébreux anciens aux endroits suivants : Ze 8:20 ; 9:1, 1, 4. On fait remonter au milieu du Ier siècle de n. è. ce rouleau de parchemin découvert dans le désert de Juda, dans une grotte du Naḥal Ḥever. Il a été publié dans Supplements to Vetus Testamentum (vol. X, Leiden 1963, p. 178).

      5) 4Q LXX Levb rend le nom divin en lettres grecques (IAÔ) en Lv 3:12 ; 4:27. On fait remonter au Ier siècle av. n. è. ce manuscrit de papyrus découvert dans la Grotte 4 de Qoumrân. Un compte rendu préliminaire de ce manuscrit a été présenté dans Supplements to Vetus Testamentum (vol. IV, Leiden 1957, p. 157).

      6) LXXP. Oxy. VII.1007 rend le nom divin par un double yôdh en Gn 2:8, 18. Cette feuille de manuscrit sur vélin qu’on fait remonter au IIIe siècle de n. è. a été publiée dans The Oxyrhynchus Papyri, par A. Hunt (London 1910, part VII, p. 1, 2).

      7) AqBurkitt rend le nom divin par le Tétragramme écrit en caractères hébreux anciens aux endroits suivants : 1R 20:13, 13, 14 ; 2R 23:12, 16, 21, 23, 25, 26, 27. Ces fragments du texte grec de la version d’Aquila ont été publiés par F. Burkitt dans son ouvrage Fragments of the Books of Kings According to the Translation of Aquila (Cambridge 1897, p. 3-8). Ces fragments de palimpseste des livres des Rois ont été découverts dans la Geniza du Caire. On les fait remonter à la fin du Ve siècle ou au début du VIe siècle de n. è.

      8) AqTaylor rend le nom divin par le Tétragramme écrit en caractères hébreux anciens aux endroits suivants : Ps 91:2, 9 ; 92:1, 4, 5, 8, 9 ; 96:7, 7, 8, 9, 10, 13 ; 97:1, 5, 9, 10, 12 ; 102:15, 16, 19, 21 ; 103:1, 2, 6, 8. Ces fragments du texte grec de la version d’Aquila ont été publiés par C. Taylor dans son ouvrage Hebrew-​Greek Cairo Genizah Palimpsests (Cambridge 1900, p. 54-65). On fait remonter ces fragments à la seconde partie du Ve siècle de n. è., mais pas au-delà du VIe siècle.

      9) SymP. Vindob. G. 39777 rend le nom divin par le Tétragramme écrit en caractères hébreux archaïques aux endroits suivants : Ps 69:13, 30, 31. On fait remonter au IIIe ou au IVe siècle de n. è. ce fragment de rouleau en parchemin, qui porte une partie du Ps 69 de la version de Symmaque (Ps 68 dans LXX) et qui est conservé à la Bibliothèque nationale de Vienne. Il a été publié par C. Wessely dans Studien zur Palaeographie und Papyruskunde (vol. XI, Amsterdam 1966, p. 171).

      Nous reproduisons ici un fragment de ce rouleau, fragment qui porte le nom divin.

      10) Ambrosienne O 39 sup. rend le nom divin par le Tétragramme écrit en caractères hébreux carrés dans les cinq colonnes, aux endroits suivants : Ps 18:30, 31, 41, 46 ; 28:6, 7, 8 ; 29:1, 1, 2, 2, 3, 3 ; 30:1, 2, 4, 7, 8, 10, 10, 12 ; 31:1, 5, 6, 9, 21, 23, 23, 24 ; 32:10, 11 ; 35:1, 22, 24, 27 ; 36:sus, 5 ; 46:7, 8, 11 ; 89:49 (aux colonnes 1, 2 et 4), 89:51, 52. Ce codex qu’on fait remonter à la fin du IXe siècle de n. è. comporte cinq colonnes. Dans la première colonne figure une transcription du texte hébreu en grec ; la deuxième colonne contient la version grecque d’Aquila ; la troisième, la version grecque de Symmaque ; la quatrième, la LXX ; la cinquième, la version grecque de Quinta. Une édition en fac-similé de ce palimpseste, ainsi qu’une transcription du texte, a été publiée par G. Mercati sous le titre Psalterii Hexapli Reliquiae (...) Pars prima. Codex rescriptus Bybliothecae Ambrosianae O 39 sup. phototypice expressus et transcriptus (Rome 1958).

      Ces dix fragments de manuscrits indiquent que les traducteurs qui ont rendu le texte hébreu en grec ont employé le nom divin toutes les fois qu’il paraissait dans le texte hébreu. De plus, le fait que le Tétragramme figure en Ze 9:4 corrobore cette affirmation que les scribes juifs ont remplacé le Tétragramme par ʼAdhonay (Souverain Seigneur) dans le texte hébreu en 134 endroits. — Voir App. 1B.

      [Photos page 1679]

      LXXP. Fouad Inv. 266, Ier siècle av. n. è. ; a maintenu le nom divin (יהוה) dans la traduction grecque de Dt 32:3, 6.

      Codex Alexandrinus (A), Ve siècle de n. è. ; a remplacé le nom divin (יהוה) par des formes abrégées de Kurios dans la traduction grecque de Dt 32:3, 6.

      Codex d’Alep (Al), Xe siècle de n. è., en hébreu ; a conservé le nom divin (יהוה) qui apparaissait dans le texte hébreu primitif de Dt 32:3, 6. a

      a Tiré de The Aleppo Codex, par M. Goshen-Gottstein (Jerusalem 1976). © Hebrew University Bible Project — reproduit avec son autorisation.

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