Enseignons en public et de maison en maison

“Jamais, je ne me suis laissé arrêter de vous enseigner, soit publiquement, soit de maison en maison.” — ACTES 20:20, Parole vivante.

1. Qu’a dit un prêtre sur l’efficacité du ministère de maison en maison accompli par les Témoins de Jéhovah?

“DES catholiques prêchent l’Évangile de porte en porte.” Ainsi titrait le Providence Sunday Journal du 4 octobre 1987. On pouvait lire qu’un des buts recherchés par ces catholiques était d’“inviter quelques-uns de leurs coreligionnaires, devenus indolents, à prendre une part plus active à la vie de la paroisse”. Ce quotidien citait les propos de John Allard, prêtre et directeur de l’Office pour l’évangélisation dans le diocèse de Providence: “Bien sûr, les gens vont être très sceptiques. Ils vont dire: ‘Regardez-​les, ils font comme les Témoins de Jéhovah.’ Mais c’est que les Témoins de Jéhovah sont efficaces, vous savez! Vous pouvez aller dans n’importe quelle Salle du Royaume de l’État [de Rhode Island, aux États-Unis], je parie que vous y trouverez des congrégations remplies d’anciens catholiques.”

2. Quelle question est-​on en droit de se poser?

² C’est un fait, les Témoins de Jéhovah ont du succès dans leur ministère, et cela se sait; mais pourquoi vont-​ils de maison en maison?

La méthode apostolique

3. a) Quelle mission Jésus a-​t-​il confiée à ses disciples? b) Quelle a été la méthode principale utilisée par les premiers disciples du Christ pour accomplir leur mission?

³ Jésus a confié à ses disciples cette importante mission: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la conclusion du système de choses.” (Matthieu 28:19, 20). Sitôt après la Pentecôte de l’an 33, la méthode principale que les disciples du Christ allaient utiliser pour accomplir cette œuvre est devenue manifeste. En effet, “chaque jour, dans le temple et de maison en maison, sans arrêt ils continuaient à enseigner et à annoncer la bonne nouvelle au sujet du Christ, Jésus”. (Actes 5:42.) Quelque 20 ans plus tard, l’apôtre Paul prêchait de maison en maison. Aussi faisait-​il ce rappel aux surveillants chrétiens de la ville d’Éphèse: “Je ne me retenais pas de vous annoncer toutes les choses qui étaient profitables, ni de vous enseigner en public et de maison en maison.” — Actes 20:20.

4. Pourquoi peut-​on dire qu’il ressort d’Actes 5:42 et 20:20 que la prédication des disciples de Jésus “se distribuait” de maison en maison?

⁴ En Actes 5:42, l’expression “de maison en maison” traduit le grec katʼoïkon, dans lequel kat[a] est employé au sens “distributif”. Par conséquent, la prédication des disciples “se distribuait” d’une maison à l’autre. Dans un commentaire sur Actes 20:20, Randolph Yeager écrit que Paul enseignait “aussi bien dans les rassemblements publics [dêmosia] que de maison en maison ([kata] distributif suivi de l’accusatif). Paul avait passé trois ans à Éphèse. Il se rendait dans chaque maison, ou, du moins, il parlait à tout le monde (Ac 20 verset 26). Voilà justifiée par les Écritures l’évangélisation tant de maison en maison que dans les réunions publiques”.

5. Qu’est-​ce qui nous permet de dire qu’en Actes 20:20 Paul ne fait pas seulement allusion à des rencontres amicales avec les anciens ou à des visites pastorales?

⁵ Cet emploi de kata se retrouve en Luc 8:1, où on lit que Jésus prêchait “de ville en ville et de village en village”. En Actes 20:20, Paul utilise le pluriel katʼoïkous, souvent traduit par “dans les maisons”. Toutefois, l’apôtre ne fait pas seulement allusion aux rencontres amicales qu’il a eues avec les anciens ni aux visites pastorales qu’il a rendues à ses compagnons chrétiens en général. Le verset suivant montre qu’il parle du ministère de maison en maison qu’il a accompli auprès des non-croyants. Il dit en effet: “Mais j’ai rendu témoignage à fond tant devant les Juifs que devant les Grecs, au sujet de la repentance envers Dieu et de la foi en notre Seigneur Jésus.” (Actes 20:21). Ses compagnons chrétiens, quant à eux, s’étaient déjà repentis et exerçaient la foi en Jésus. Par conséquent, aussi bien Actes 5:42 qu’Actes 20:20 se rapportent à la prédication “de maison en maison”, ou de porte en porte, auprès des non-croyants.

Rien ne peut la remplacer

6. Qu’a-​t-​on dit de la prédication de Paul à Éphèse?

⁶ Commentant les paroles de Paul contenues en Actes 20:20, Abiel Livermore écrivait dans un ouvrage de 1844: “Il ne se contentait pas de donner des discours en public, en négligeant d’autres moyens, mais, avec zèle, il poursuivait sa grande œuvre en privé, de maison en maison, faisant pénétrer la vérité céleste jusque dans les foyers et dans les cœurs des Éphésiens.” On a dit plus récemment: “La propagation de l’Évangile de maison en maison a, dès le début, caractérisé les chrétiens (cf. Actes 2:46; 5:42). (...) [Paul] s’était pleinement acquitté de sa mission à la fois auprès des Juifs et auprès des Gentils d’Éphèse; ceux qui sont morts dans leurs péchés n’ont donc eu aucune excuse.” — The Wesleyan Bible Commentary, volume 4, pages 642, 643.

7. Pourquoi peut-​on dire que Dieu est favorable au ministère de maison en maison effectué par les Témoins de Jéhovah?

⁷ Bien que les discours publics aient leur place dans la déclaration de la bonne nouvelle, ils ne sauraient remplacer le contact personnel au seuil des maisons. Le bibliste Joseph Alexander a dit à ce propos: “L’Église n’a encore rien inventé pour remplacer la prédication tant en chaire que dans les foyers.” Comme le dit O. Hills, autre bibliste, “l’enseignement en public et l’enseignement de maison en maison doivent aller de pair”. Lors de leurs réunions publiques hebdomadaires, les Témoins de Jéhovah donnent une instruction par le moyen de discours. Ils ont également la preuve que la méthode apostolique consistant à répandre la vérité biblique de maison en maison est efficace. Sans nul doute, Jéhovah y est favorable, car, chaque année, ce ministère permet à des milliers de personnes d’affluer vers le lieu élevé de son culte. — Ésaïe 2:1-4; 60:8, 22.

8. a) Qu’a-​t-​on dit sur la raison de l’efficacité de la prédication de maison en maison? b) Relativement à la prédication sur le pas des portes et à d’autres formes de témoignage, quelle comparaison peut-​on faire entre les Témoins de Jéhovah et l’apôtre Paul?

⁸ Un autre spécialiste a dit: “Les gens estiment qu’on se souvient mieux d’un enseignement reçu chez soi que dans une église.” Paul, qui rendait régulièrement visite aux gens, a donné un bel exemple dans le ministère. “Il ne se contentait pas d’enseigner et de donner des discours dans la synagogue et au marché, écrit le bibliste Edwin Rice. Il ‘enseignait’ sans cesse et consciencieusement ‘de maison en maison’. À Éphèse, Paul livrait contre le mal un combat rapproché, de maison en maison, une sorte de face à face, cela pour amener des hommes à Christ.” Les Témoins de Jéhovah en sont conscients: les discussions entre quatre yeux sur le pas des portes donnent du fruit. En outre, ils retournent voir les gens auxquels ils ont rendu visite et sont même très contents lorsqu’ils peuvent avoir des conversations courtoises avec les personnes qui ne partagent pas leurs opinions. Ils suivent en cela l’exemple de Paul. Parlant de l’apôtre, F. Peloubet écrit: “L’action de Paul ne se limitait pas aux réunions. Il ne fait aucun doute qu’il rendait visite à de nombreuses personnes, se déplaçant lorsqu’il apprenait que quelqu’un se posait des questions ou bien était soit tellement intéressé, soit tellement hostile, qu’il était prêt à parler de religion.”

Les anciens doivent donner l’exemple

9. Quel exemple Paul a-​t-​il laissé aux anciens?

⁹ Quel exemple l’apôtre Paul a-​t-​il laissé aux anciens? Il leur a montré qu’ils doivent être d’infatigables proclamateurs de la bonne nouvelle, la propageant avec hardiesse de maison en maison. En 1879, Glentworth Butler a écrit: “[Les anciens d’Éphèse] savaient que, dans sa prédication, [Paul] ne s’était nullement préoccupé du danger qu’il pouvait courir ni de sa réputation; qu’il n’avait rien caché de la vérité qu’il devait révéler; qu’il ne s’était pas laissé aller à la partialité en ne présentant que certains aspects particuliers ou nouveaux de la vérité, mais qu’il n’avait dit que ce qui était profitable, et tout ce qui était profitable, ‘dans le but d’édifier’: tout le conseil de Dieu dans sa pureté! En outre, il avait fidèlement ‘exposé’ cette vérité chrétienne, il l’avait ‘enseignée’ avec ferveur, non seulement dans l’école de Tyrannus et dans d’autres lieux de rassemblement des disciples, mais également dans tout foyer où il en avait eu la possibilité. Avec un désir et une ardeur semblables à ceux du Christ, il avait, chaque jour, prêché la bonne nouvelle de maison en maison, d’âme à âme. À toute classe, à toute race, aux Juifs hostiles et aux Grecs méprisants, il parlait sur un seul thème — lequel, exposé en profondeur, englobe toutes les vérités essentielles relatives au salut —, sur la repentance envers Dieu, et sur la foi en notre Seigneur Jésus Christ.”

10, 11. a) Relativement au ministère chrétien, qu’attendait Paul des anciens d’Éphèse? b) Comme Paul, à quelle forme de prédication les Témoins de Jéhovah, y compris les anciens, se livrent-​ils?

¹⁰ En substance, donc, qu’attendait Paul des anciens d’Éphèse? Voici comment le bibliste E. Young paraphrase les paroles de l’apôtre: “Je n’ai pas seulement parlé en public, j’ai aussi œuvré de maison en maison, allant vers toutes les classes d’hommes, aussi bien vers les Juifs que vers les Gentils. Le thème de mon ministère était, quel que fût l’individu, ‘la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ’.” W. Riley, pour sa part, comprend ainsi les paroles de Paul: “La déclaration claire et simple qu’il faisait était la suivante: ‘J’espère que vous poursuivrez ce que j’ai commencé tant à faire qu’à enseigner, et que vous résisterez comme j’ai résisté; que vous enseignerez aussi bien en privé qu’en public, comme je l’ai fait dans les rues et de maison en maison; que vous rendrez témoignage à la fois devant les Juifs et devant les Grecs au sujet de la repentance envers Dieu et de la foi en notre Seigneur Jésus Christ, car c’est là l’essentiel!’”

¹¹ Il est donc clair qu’en Actes chapitre 20 Paul rappelait aux anciens ce qu’il attendait d’eux: qu’ils rendent témoignage à Jéhovah de maison en maison. Dans cette activité, les anciens du I^er siècle devaient donner un bel exemple aux autres membres de la congrégation (voir Hébreux 13:17). Comme Paul, les Témoins de Jéhovah vont de maison en maison, prêchant le Royaume, la repentance envers Dieu et la foi en Jésus Christ aux gens de toutes nations (Marc 13:10; Luc 24:45-48). Dans cette activité de maison en maison, on s’attend aujourd’hui que les anciens nommés au sein de la congrégation donnent l’exemple. — Actes 20:28.

12. À une époque, qu’ont refusé de faire certains anciens, mais dans quelle activité les anciens donnent-​ils l’exemple aujourd’hui?

¹² En 1879, Charles Russell commença à publier Le Phare de la Tour de Sion, Messager de la présence de Christ, qui s’appelle maintenant La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah. Russell et les autres Étudiants de la Bible annonçaient le message du Royaume à la manière apostolique. Plus tard, cependant, certains anciens des congrégations ne se montrèrent pas à la hauteur de leurs responsabilités de témoins. Ainsi, une chrétienne a écrit: “Tout alla bien jusqu’en 1927, où il a été annoncé que désormais tous participeraient à la prédication de maison en maison et présenteraient des publications, particulièrement le dimanche. Nos anciens électifs s’y opposèrent et tentèrent de décourager toute la classe pour qu’elle n’ait aucune part à cette activité.” Par la suite, les hommes qui refusaient de participer à la prédication de maison en maison perdirent leur privilège d’ancien. De la même manière, aujourd’hui, on s’attend que les anciens et les serviteurs ministériels donnent l’exemple dans le témoignage de maison en maison et dans les autres formes du ministère chrétien.

Tous des Témoins

13. a) Que devrions-​nous faire, même si les gens n’écoutent pas le message du Royaume? b) En quoi a-​t-​on comparé Paul à Ézéchiel?

¹³ Avec l’aide de Jéhovah, les chrétiens doivent annoncer le message du Royaume de maison en maison, et cela même si ce message ne reçoit pas bon accueil. Qu’ils écoutent ou non, Ézéchiel, guetteur établi par Dieu, devait avertir ses contemporains (Ézéchiel 2:5-7; 3:11, 27; 33:1-6). Dressant un parallèle entre Ézéchiel et Paul, E. Blaiklock écrit: “Le [discours de Paul rapporté en Actes chapitre 20] donne une idée précise de ce qu’était le ministère à Éphèse. Remarquez quelques points: d’abord, Paul était très actif et fidèle. Il ne cherchait ni à être populaire ni à obtenir l’approbation des foules. Investi, comme Ézéchiel, d’une mission de guetteur, il s’acquittait de sa tâche avec zèle, n’ayant pas peur de dire les choses telles qu’elles étaient. Ensuite, il montrait une compassion pleine d’amour. Ce n’était jamais sans émotion qu’il prononçait des paroles de condamnation. Enfin, c’était un évangélisateur infatigable. En public et de maison en maison, en ville et à travers la province, il avait prêché l’Évangile.”

14. Pourquoi toute personne qui se voue à Jéhovah Dieu dans la prière, par l’intermédiaire de Jésus Christ, est-​elle tenue de donner le témoignage?

¹⁴ Les abondantes bénédictions que Dieu accorde, à notre époque, à ses serviteurs montrent à l’évidence qu’il se réjouit de les voir porter le nom de Témoins de Jéhovah (Ésaïe 43:10-12). Ces chrétiens sont en outre témoins de Jésus, car celui-ci a dit à ses disciples: “Vous recevrez de la puissance lorsque l’esprit saint arrivera sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusque dans la partie la plus lointaine de la terre.” (Actes 1:8). Par conséquent, toute personne qui se voue à Jéhovah Dieu dans la prière, par l’intermédiaire de Jésus Christ, est tenue de donner le témoignage.

15. Qu’a-​t-​on dit de l’œuvre de témoignage accomplie par les premiers chrétiens?

¹⁵ On a dit de la prédication: “Elle intéressait l’Église dans son entier. L’entreprise missionnaire de l’Église primitive n’incombait pas à la Société des femmes missionnaires ni au Service des Missions étrangères. Cette œuvre n’était pas non plus confiée à des professionnels, tels que les anciens, les diacres ou même les apôtres. (...) À cette époque, c’est l’Église elle-​même qui était la mission. Le programme missionnaire de l’Église primitive reposait sur deux prémisses: 1) La tâche principale de l’Église est d’évangéliser le monde. 2) C’est à la communauté chrétienne dans son entier qu’il appartient de s’acquitter de cette mission.” — Herbert Kane.

16. Que disent même certains théoriciens de la chrétienté à propos des chrétiens et du témoignage?

¹⁶ Bien qu’à notre époque les théoriciens de la chrétienté aient une vue différente de ce qu’est le message du Royaume, certains d’entre eux reconnaissent que les chrétiens sont tenus d’être des témoins. Voici, par exemple, ce que l’on peut lire dans Tous des ministres (angl.) d’Oscar Feucht: “Aucun pasteur ne peut remplir le ministère que Dieu a confié à tout croyant. Malheureusement, des siècles d’errements au sein de l’Église ont fait que la tâche de 500 paroissiens est devenue celle de leur pasteur. Il n’en était pas ainsi dans l’Église primitive. Ceux qui croyaient allaient en tout lieu prêcher la Parole.”

17. Que peut-​on dire de la place qu’occupait le témoignage dans la vie des premiers chrétiens?

¹⁷ Comme c’est le cas aujourd’hui pour les Témoins de Jéhovah, le témoignage occupait une place essentielle dans la vie des premiers chrétiens. “Grosso modo, écrit Edward Moore, professeur à Harvard, les trois premiers siècles du mouvement chrétien ont été caractérisés par un élan magnifique, celui de la propagation de la foi. La passion chrétienne, c’était l’évangélisation, l’annonce du message de la rédemption. (...) Cependant, si, dans les premiers temps, l’influence et les enseignements de Jésus se sont répandus, ce n’a été que pour une moindre part le fait d’hommes que nous appellerions aujourd’hui missionnaires. C’était, bien plutôt, l’œuvre d’hommes appartenant à tous les métiers et à toutes les couches de la société. [Ils] portèrent jusqu’aux confins de l’Empire [romain] ce secret de la vie intérieure, cette nouvelle attitude face au monde, qui, dans leur cas, constituait le salut. (...) [Le christianisme primitif] était animé d’une conviction profonde: la fin de l’ordre mondial approchait. Il croyait en l’établissement soudain et miraculeux d’un nouvel ordre mondial.”

18. Quelle espérance merveilleuse ira bien au delà des rêves échafaudés par le monde politique?

¹⁸ Que ce soit dans le témoignage de maison en maison ou dans d’autres aspects de leur ministère, les Témoins de Jéhovah font joyeusement connaître à leurs contemporains le monde nouveau que Dieu a promis. Les bienfaits apportés par la vie éternelle qu’ils annoncent iront bien au delà des rêves les plus fous échafaudés par les soi-disant artisans d’un futur nouvel ordre mondial (2 Pierre 3:13; Révélation 21:1-4). Il semblerait que tout un chacun désire vivre dans ce monde merveilleux que Dieu offre aux humains, mais il n’en est rien. Toutefois, examinons maintenant quelques-unes des façons dont les serviteurs de Jéhovah peuvent enseigner efficacement les personnes qui sont en quête de la vie éternelle.

Recherchons ceux qui sont dans la disposition voulue pour la vie éternelle

“Tous ceux qui étaient dans la disposition voulue pour la vie éternelle devinrent croyants.” — ACTES 13:48.

1. Le cœur humain a-​t-​il des secrets pour Jéhovah?

JÉHOVAH DIEU lit dans les cœurs. Cela fut manifeste lorsque le prophète Samuel se rendit chez Jessé pour oindre l’un de ses fils comme roi d’Israël. En apercevant Éliab, Samuel “dit aussitôt: ‘Assurément, son oint est devant Jéhovah.’ Mais Jéhovah dit à Samuel: ‘Ne regarde pas son apparence, ni la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. Car Dieu voit non pas comme l’homme voit, parce que l’homme voit ce qui paraît aux yeux; mais quant à Jéhovah, il voit ce qu’est le cœur.’” En conséquence, Jéhovah dit à Samuel d’oindre David, “homme selon son cœur”. — 1 Samuel 13:13, 14; 16:4-13.

2. Qu’est-​ce qui est enraciné dans le cœur symbolique de tout homme, et quelle confirmation en avons-​nous dans les Écritures?

² En tout homme prédomine une certaine disposition d’esprit enracinée dans son cœur symbolique (Matthieu 12:34, 35; 15:18-20). Ainsi lit-​on d’une personne que “son cœur est porté au combat” (Psaume 55:21); également, que “celui qui est enclin à la fureur a beaucoup de transgressions”; et encore, qu’“il y a des compagnons tout disposés à se briser l’un l’autre, mais [qu’]il y a tel ami plus attaché qu’un frère”. (Proverbes 18:24; 29:22.) Heureusement, nombreux sont ceux qui ressemblent à ces Gentils, habitants de l’antique Antioche de Pisidie, qui, après avoir entendu parler des mesures prises par Jéhovah en vue du salut, “se réjouissaient, et glorifiaient la parole de Jéhovah, et tous ceux qui étaient dans la disposition voulue pour la vie éternelle devinrent croyants”. — Actes 13:44-48.

Les croyants “ont le cœur pur”

3, 4. a) Qui sont ceux qui ont le cœur pur? b) En quel sens ceux qui ont le cœur pur voient-​ils Dieu?

³ Ces croyants d’Antioche se sont fait baptiser, et ceux qui sont restés fidèles au christianisme ont pu s’appliquer ces paroles de Jésus: “Heureux ceux qui ont le cœur pur, puisqu’ils verront Dieu.” (Matthieu 5:8). Cependant, qui sont “ceux qui ont le cœur pur”? Et en quel sens ‘voient-​ils Dieu’?

⁴ Ceux qui ont le cœur pur sont purs intérieurement. Cette pureté se rapporte à leurs goûts, à leurs affections, à leurs désirs et à leurs mobiles (1 Timothée 1:5). Dès maintenant, ils voient Dieu en ce sens qu’ils le voient agir en faveur des hommes intègres (voir Exode 33:20; Job 19:26; 42:5). Le terme grec rendu par “verront” signifie aussi “voir avec les yeux de l’esprit, percevoir, savoir”. Puisque Jésus a été, à la perfection, le reflet de la personnalité de Dieu, ceux qui ont “le cœur pur”, qui exercent la foi en Christ et en son sacrifice propitiatoire, qui, en outre, reçoivent le pardon de leurs péchés et peuvent ainsi rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable, ceux-là ont une claire vision de la personnalité de Dieu (Jean 14:7-9; Éphésiens 1:7). Pour ce qui est des chrétiens oints de l’esprit, leur vision de Dieu et du Christ atteindra son comble lorsqu’ils seront ressuscités dans le ciel (2 Corinthiens 1:21, 22; 1 Jean 3:2). Néanmoins, tous ceux qui ont le cœur pur peuvent voir Dieu en acquérant la connaissance exacte et en l’adorant selon la vérité (Psaume 24:3, 4; 1 Jean 3:6; 3 Jean 11). Ils sont dans la disposition voulue pour la vie éternelle au ciel ou dans le Paradis terrestre. — Luc 23:43; 1 Corinthiens 15:50-57; 1 Pierre 1:3-5.

5. À quelle condition peut-​on devenir croyant et disciple véritable de Jésus Christ?

⁵ Ceux qui ne sont pas dans la disposition voulue pour la vie éternelle ne peuvent devenir croyants. Il leur est impossible d’exercer la foi (2 Thessaloniciens 3:2). En outre, nul ne peut devenir un véritable disciple de Jésus Christ s’il ne se laisse pas enseigner ou si Jéhovah, qui voit ce qu’est le cœur, ne l’attire (Jean 6:41-47). Bien sûr, lorsqu’ils prêchent de maison en maison, les Témoins de Jéhovah n’ont de préjugés envers personne. Ils ne lisent pas dans les cœurs: ils s’en remettent à Dieu.

6. a) Qu’a-​t-​on dit sur le contact personnel dans le ministère de maison en maison? b) Les Témoins de Jéhovah recherchent ceux qui sont dans la disposition voulue pour la vie éternelle. Qu’est-​ce qui a été fait pour les y aider?

⁶ Un bibliste a fait remarquer avec justesse: “[Paul] enseignait la vérité en public et de maison en maison. Il prêchait Christ, non seulement au moyen de discours, mais aussi par les contacts personnels qu’il avait avec les gens. Souvent, le contact personnel est bien plus efficace pour toucher les âmes.” (August Van Ryn). Des publications telles que le Manuel pour l’École du ministère théocratique, Comment raisonner à partir des Écritures et Le ministère du Royaume aident les Témoins de Jéhovah à présenter des exposés et à rendre le plus profitables possible les rencontres personnelles qu’ils font de porte en porte. Les démonstrations organisées dans le cadre de la Réunion de service et les conseils donnés à l’École du ministère théocratique sont également très précieux. Ceux qui participent à cette école apprennent à cultiver des qualités oratoires qui les aident à faire de bonnes entrées en matière, à utiliser correctement les Écritures, à développer logiquement un thème, à présenter une argumentation convaincante, à utiliser des illustrations et à avoir des conclusions qui poussent à l’action. Voyons comment la Bible ajoute à cette formation qui permet aux serviteurs de Dieu de rechercher avec plus d’efficacité encore ceux qui sont dans la disposition voulue pour la vie éternelle.

Des entrées en matière qui invitent à la réflexion

7. Que nous apprend sur les entrées en matière le début du Sermon sur la montagne, prononcé par Jésus?

⁷ Lorsque nous nous préparons en vue du témoignage de maison en maison, nous pouvons réfléchir utilement à la manière dont Jésus éveillait l’intérêt grâce à ses introductions. Au début de son Sermon sur la montagne, il emploie neuf fois le mot “heureux”. Il dit par exemple: “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, puisque le royaume des cieux leur appartient. (...) Heureux ceux qui sont doux de caractère, puisqu’ils hériteront de la terre.” (Matthieu 5:3-12). Ces phrases sont directes et claires; et nul doute que cette entrée en matière a éveillé l’intérêt de ses auditeurs et qu’ils se sont sentis concernés, car le désir de chacun n’est-​il pas d’être heureux?

8. Comment, dans le ministère de maison en maison, doit-​on introduire un sujet de conversation?

⁸ Dans le ministère de maison en maison, on doit introduire un sujet de conversation de façon dynamique et attrayante. Toutefois, il ne conviendrait pas d’utiliser une entrée en matière qui pourrait choquer, du genre: “Je vous apporte un message venu tout droit de l’espace.” Certes, la bonne nouvelle a une origine céleste, mais, devant cette entrée en matière, notre interlocuteur pourrait se demander s’il doit nous prendre au sérieux, ou s’il doit se débarrasser de nous le plus vite possible.

Manions bien la Parole de Dieu

9. a) Dans le ministère, comment doit-​on introduire, lire et faire l’application d’un passage biblique? b) Quel exemple est cité pour montrer que Jésus posait des questions?

⁹ Que nous soyons sur l’estrade ou que nous prêchions de maison en maison, nous devons introduire habilement les passages des Écritures que nous présentons, les lire avec le ton qui convient et en faire une application qui soit claire et exacte. Il est bon, également, de poser des questions à notre interlocuteur pour le faire réfléchir sur tel ou tel point d’un passage biblique. Là encore, l’exemple de Jésus est instructif. Un homme, versé dans la Loi mosaïque, lui demanda un jour: “Enseignant, en quoi faisant hériterai-​je de la vie éternelle?” En réponse, Jésus lui dit: “Qu’est-​il écrit dans la Loi? Comment lis-​tu?” Jésus savait certainement que c’était une question à laquelle l’homme pouvait répondre. Et de fait, l’homme répondit correctement. Il dit: “‘Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de tout ton esprit’, et ‘ton prochain comme toi-​même’.” Jésus put donc le féliciter, et la discussion se poursuivit. — Luc 10:25-37.

10. En ce qui concerne le sujet de conversation, que ne devons-​nous pas oublier, et que nous faut-​il éviter quand nous posons des questions à notre interlocuteur?

¹⁰ Lorsque nous donnons le témoignage de maison en maison, nous devons accentuer le thème du sujet de conversation et montrer clairement la raison pour laquelle nous lisons les versets bibliques qui se rapportent à ce thème. Puisque le but du Témoin est de toucher le cœur de son interlocuteur, il doit éviter de lui poser des questions embarrassantes. Quand nous faisons usage de la Parole de Dieu, que nos propos ‘soient toujours exprimés avec charme et assaisonnés de sel’! — Colossiens 4:6.

11. Lorsque nous utilisons les Écritures pour corriger certaines conceptions erronées, en quoi la façon dont Jésus a répondu à l’une des tentations de Satan peut-​elle nous servir d’exemple?

¹¹ Il peut être nécessaire, surtout lorsque nous retournons voir des personnes à qui nous avons déjà rendu visite, de corriger certaines conceptions erronées en montrant ou en expliquant ce que disent les Écritures. C’est, en somme, ce que fit Jésus quand il reprit Satan, qui avait dit: “Si tu es fils de Dieu, jette-​toi en bas [depuis le parapet du temple, ce qui aurait été suicidaire]; car il est écrit: ‘Il donnera à ses anges des ordres à ton sujet, et ils te porteront sur leurs mains, pour que, de ton pied, tu ne heurtes jamais de pierre.’” Psaume 91:11, 12, cité par Satan, ne justifie en aucune manière que l’on risque sa vie. La vie n’est-​elle pas un don de Dieu? Comprenant qu’il n’était pas bien d’éprouver Jéhovah en mettant inutilement sa vie en danger, Jésus dit à Satan: “Il est encore écrit: ‘Tu ne devras pas mettre à l’épreuve Jéhovah, ton Dieu.’” (Matthieu 4:5-7). Naturellement, Satan n’est pas quelqu’un qui cherche la vérité; mais lorsque des personnes raisonnables expriment des idées fausses qui pourraient retarder leurs progrès spirituels, le ministre de la Parole de Dieu doit, avec tact, leur montrer ce que disent les Écritures et leur en expliquer le sens. Voilà, entre autres, ce que signifie ‘bien manier la parole de la vérité’, une des choses importantes que nous enseigne l’École du ministère théocratique. — 2 Timothée 2:15.

La persuasion a sa place

12, 13. Pourquoi est-​il bien, dans le ministère, d’user de persuasion?

¹² La persuasion a sa place dans le ministère chrétien. Par exemple, Paul a exhorté son compagnon Timothée à demeurer dans les choses qu’il avait apprises et qu’on l’avait “amené à croire”. (2 Timothée 3:14.) Chaque sabbat, à Corinthe, Paul “faisait un discours dans la synagogue et persuadait Juifs et Grecs”. (Actes 18:1-4.) À Éphèse, il eut du succès en “faisant des discours et [en] usant de persuasion au sujet du royaume de Dieu”. (Actes 19:8.) Alors qu’il était en résidence surveillée à Rome, l’apôtre faisait venir les gens et leur donnait le témoignage, “usant de persuasion”, si bien que quelques-uns devinrent croyants. — Actes 28:23, 24.

¹³ Bien sûr, quelle que soit la persuasion dont peuvent faire preuve les Témoins, seules les personnes qui sont dans la disposition voulue pour la vie éternelle deviendront croyantes. La force des arguments et la clarté des explications, présentés avec tact, les amèneront peut-être à croire. Cependant, que peut-​on faire d’autre dans le domaine de la persuasion?

Soyons logiques et convaincants

14. a) Qu’est-​ce qu’un développement logique et cohérent? b) Qu’est-​ce qu’une bonne argumentation?

¹⁴ L’une des qualités oratoires examinées à l’École du ministère théocratique se rapporte au développement logique et cohérent. Elle requiert que l’on mette les idées importantes et les développements qui s’y rattachent dans l’ordre qui convient. Autre point essentiel: avoir une bonne argumentation; il faut pour cela poser des bases solides et fournir des preuves de ce que l’on dit. Dans la même veine, il est bon d’aider nos auditeurs à raisonner en restant sur un terrain d’entente, en développant correctement les idées et en en faisant une bonne application. Là encore, les Écritures nous montrent la voie à suivre.

15. a) Comment, lorsqu’il a parlé devant l’Aréopage, Paul a-​t-​il capté l’attention de son auditoire et trouvé un terrain d’entente? b) Montrez en quoi, dans son discours, Paul a présenté un développement logique et cohérent.

¹⁵ Ces qualités oratoires ont été mises en évidence dans le célèbre discours que l’apôtre Paul a prononcé à Athènes devant l’Aréopage (Actes 17:22-31). Son introduction a capté l’attention de l’auditoire et permis de trouver un terrain d’entente. Il a dit: “Hommes d’Athènes, je vois qu’en toutes choses vous êtes, semble-​t-​il, plus que les autres, voués à la crainte des divinités.” Ce que les Athéniens ont sans doute pris pour un compliment. Après avoir parlé d’un autel consacré “À un Dieu inconnu”, Paul a présenté un développement logique et cohérent, accompagné d’une bonne argumentation. Il a dit aux Athéniens que ce Dieu qu’ils ne connaissaient pas “a fait le monde et toutes les choses qui y sont”. Contrairement à Athéna ou à d’autres divinités grecques, ‘il n’habite pas dans des temples faits à la main et n’a pas besoin d’être servi par des mains humaines’. L’apôtre a ajouté que ce Dieu nous a donné la vie et qu’il a fait en sorte que nous n’ayons pas à le chercher à tâtons. Il a ensuite raisonné sur le fait qu’après avoir fermé les yeux sur les temps d’une ignorance idolâtrique, le Créateur ‘annonce aux humains qu’ils ont partout à se repentir’. Ce qui l’a logiquement conduit à dire que ‘Dieu va juger les habitants de la terre avec justice par l’intermédiaire d’un homme qu’il a ressuscité d’entre les morts et établi’ à cette fin. Étant donné que Paul annonçait “la bonne nouvelle de Jésus et la résurrection”, les Athéniens savaient que le Juge en question était Jésus Christ. — Actes 17:18.

16. Quel effet peuvent avoir sur notre ministère le discours de Paul devant l’Aréopage et la formation donnée à l’École du ministère théocratique?

¹⁶ Certes, devant l’Aréopage, Paul ne prêchait pas de maison en maison. Toutefois, son discours ainsi que la formation donnée à l’École du ministère théocratique peuvent apporter beaucoup aux Témoins de Jéhovah et leur permettre d’améliorer la qualité de leur prédication. Oui, de même que le développement logique et la bonne argumentation de Paul ont persuadé quelques-uns de ses auditeurs athéniens de devenir croyants, de même tous ces conseils aident les Témoins de Jéhovah à être des ministres plus efficaces. — Actes 17:32-34.

Utilisons des comparaisons instructives

17. Quel genre de comparaisons doit-​on utiliser dans le ministère?

¹⁷ L’École du ministère théocratique aide également les serviteurs de Dieu à faire usage de bonnes comparaisons lorsqu’ils donnent le témoignage de maison en maison et dans d’autres facettes de leur activité. Pour mettre en valeur les idées importantes, il est nécessaire d’avoir recours à des comparaisons simples et de bon goût. On doit les tirer de situations courantes et veiller à en faire une application qui soit claire. Les comparaisons de Jésus satisfaisaient à toutes ces conditions.

18. Comment Matthieu 13:45, 46 peut-​il se révéler utile dans notre ministère?

¹⁸ Voyez, par exemple, ces paroles de Jésus: “Le royaume des cieux est (...) semblable à un marchand itinérant qui cherche de belles perles. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il s’en est allé vendre promptement tout ce qu’il possédait et il l’a achetée.” (Matthieu 13:45, 46). On trouve de belles perles à l’intérieur des coquilles d’huîtres et d’autres mollusques. Toutefois, la perle dont il est question ici est qualifiée de “perle de grande valeur”. Le marchand avait le discernement nécessaire pour apprécier la valeur supérieure de cette perle, et il était prêt à se séparer de tout pour l’acquérir. Peut-être, lors d’une nouvelle visite ou d’une étude de la Bible à domicile, pourrions-​nous utiliser cette comparaison pour montrer que celui qui est véritablement conscient de ce que représente le Royaume de Dieu agit comme ce marchand. Il doit accorder dans sa vie la priorité au Royaume, convaincu que cela vaut tous les sacrifices.

Des conclusions qui poussent à l’action

19. Dans le ministère de maison en maison, quel est le but de nos conclusions?

¹⁹ À l’École du ministère théocratique, les serviteurs de Dieu apprennent aussi que la conclusion d’un discours ou d’une discussion doit avoir un rapport direct avec le thème développé, montrer à l’auditoire ce qu’il doit faire et l’encourager dans ce sens. Dans le ministère de maison en maison, il est essentiel que l’interlocuteur sache ce que l’on attend de lui: qu’il accepte soit une publication biblique soit une nouvelle visite.

20. Quel bel exemple de conclusion qui pousse à l’action nous est fourni en Matthieu 7:24-27?

²⁰ La conclusion du Sermon sur la montagne nous donne en cela un bel exemple. Grâce à une comparaison facilement compréhensible, Jésus montre qu’il est sage de se conformer à ses paroles. Il dit: “Quiconque donc entend mes paroles et les met en pratique sera comparé à un homme avisé qui a bâti sa maison sur la masse rocheuse. Et la pluie est tombée à torrents, et les inondations sont venues, et les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, mais elle ne s’est pas effondrée, car elle avait été fondée sur la masse rocheuse. Mais quiconque entend mes paroles et ne les met pas en pratique sera comparé à un homme stupide qui a bâti sa maison sur le sable. Et la pluie est tombée à torrents, et les inondations sont venues, et les vents ont soufflé et ont heurté contre cette maison, et elle s’est effondrée; et grand a été son écroulement!” (Matthieu 7:24-27). Cette conclusion montre que les ministres de Dieu doivent s’efforcer de pousser leurs interlocuteurs à l’action.

21. Qu’est-​ce qui ressort de notre examen, mais que devons-​nous reconnaître?

²¹ Des points que nous venons d’examiner il ressort une chose: l’École du ministère théocratique peut aider nombre de chrétiens à devenir des proclamateurs du Royaume qualifiés. Bien sûr, si nous sommes dûment qualifiés, cela vient d’abord de Dieu (2 Corinthiens 3:4-6). En outre, quelles que soient ses compétences, aucun ministre de la bonne nouvelle ne peut persuader une personne de devenir croyante, à moins que Dieu ne l’attire par l’intermédiaire du Christ (Jean 14:6). Néanmoins, en cherchant ceux qui sont dans la disposition voulue pour la vie éternelle, les serviteurs de Dieu doivent profiter de toute l’assistance spirituelle que Jéhovah leur fournit.