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De sages conseils pour les couplesLa Tour de Garde 2005 | 1er mars
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Quand mari et femme n’ont pas la même religion
11. En quel sens un mariage peut-il réussir même si le mari et la femme ne sont pas de la même religion ?
11 À présent, que dire d’un foyer dans lequel les conjoints ont des points de vue divergents sur les questions religieuses parce que seul l’un d’eux a embrassé la vérité chrétienne alors qu’ils étaient déjà mariés ? Un tel mariage peut-il réussir ? Oui, et de nombreux cas en témoignent. Un mari et une femme n’ayant pas les mêmes opinions religieuses peuvent néanmoins vivre un mariage réussi en ce sens que c’est une union qui dure et leur apporte à tous deux du bonheur. D’autre part, cette union reste valide aux yeux de Jéhovah ; ils sont toujours “ une seule chair ”. C’est pourquoi les chrétiens sont encouragés à demeurer avec leur conjoint non croyant si ce dernier y consent. S’ils ont des enfants, ceux-ci tireront des bienfaits de la fidélité de leur parent chrétien. — 1 Corinthiens 7:12-14.
12, 13. D’après le conseil de Pierre, comment une chrétienne peut-elle aider son conjoint non croyant ?
12 Pierre adresse des conseils bienveillants aux chrétiennes dont le mari ne partage pas leur foi. Ces recommandations peuvent aussi être suivies par des maris chrétiens dans la même situation. “ Vous les femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole grâce à la conduite de leurs femmes, parce qu’ils auront été témoins oculaires de votre conduite pure ainsi que d’un profond respect. ” — 1 Pierre 3:1, 2.
13 Si une femme réussit à expliquer avec tact ses croyances à son mari, c’est une excellente chose. Mais que faire si le mari ne veut rien entendre ? Naturellement, c’est là une décision qui le regarde. Cependant, tout n’est pas perdu, car la belle conduite chrétienne est en soi un témoignage puissant. De nombreux maris auparavant indifférents, voire opposés à la foi de leur femme, ont fini par être “ dans la disposition qu’il faut pour la vie éternelle ” après avoir observé sa belle conduite (Actes 13:48). Même si un mari n’embrasse pas la vérité chrétienne, il peut néanmoins être favorablement impressionné par la conduite de sa femme, ce qui rejaillira en bien sur leur union. Un homme dont la femme est Témoin de Jéhovah a admis qu’il ne se sentait pas capable de se conformer aux normes morales requises par les Témoins. Par contre, il s’est dit “ l’heureux époux d’une charmante femme ” et a chaleureusement loué sa femme et ses coreligionnaires dans une lettre envoyée à un journal.
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De sages conseils pour les couplesLa Tour de Garde 2005 | 1er mars
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“ La personne cachée du cœur ”
15, 16. Par quel genre de conduite une chrétienne gagnera-t-elle peut-être son mari qui n’est pas Témoin ?
15 Par quel genre de conduite peut-on gagner un mari ? À vrai dire, il s’agit de la conduite que les chrétiennes adoptent tout naturellement. Pierre écrit : “ Que votre parure ne soit pas celle de l’extérieur et qui consiste à se tresser les cheveux et à mettre des ornements en or ou bien à porter des vêtements de dessus, mais qu’elle soit la personne cachée du cœur dans la parure incorruptible de l’esprit doux et paisible, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu. Car c’est ainsi qu’autrefois se paraient également les femmes saintes qui espéraient en Dieu, se soumettant à leurs propres maris, comme Sara obéissait à Abraham, l’appelant ‘ seigneur ’. Et vous êtes devenues ses enfants, pourvu que vous fassiez toujours le bien et ne craigniez aucun sujet d’effroi. ” — 1 Pierre 3:3-6.
16 Pierre conseille à la femme chrétienne de ne pas trop tabler sur le paraître. Il vaut mieux que son mari se rende compte de l’influence qu’exercent les enseignements bibliques sur sa personne intérieure. Il verra ainsi la nouvelle personnalité à l’œuvre. Peut-être prendra-t-il conscience de la grande différence entre celle-ci et la vieille personnalité que sa femme avait auparavant (Éphésiens 4:22-24). Il appréciera certainement à quel point “ l’esprit doux et paisible ” qu’elle manifeste est réconfortant et attirant. Cette attitude non seulement plaira au mari, mais elle sera aussi “ d’une grande valeur aux yeux de Dieu ”. — Colossiens 3:12.
17. Quel bel exemple Sara laisse-t-elle aux chrétiennes mariées ?
17 Sara est présentée comme un modèle digne d’être imité par les chrétiennes, que leurs maris partagent ou non leur foi. Sara voyait indéniablement en Abraham son chef. Même en son cœur, elle l’appelait “ seigneur ”. (Genèse 18:12.) Pourtant, cela ne la privait en rien de sa dignité. Sara était manifestement une femme dont la spiritualité était bien affermie, qui exerçait personnellement une foi ferme en Jéhovah. Elle fait d’ailleurs partie de la “ grande nuée de témoins ” dont l’exemple de foi devrait nous encourager à ‘ courir avec endurance la course qui est placée devant nous ’. (Hébreux 11:11 ; 12:1.) Il n’y a pour une chrétienne mariée rien de dégradant à ressembler à Sara.
18. Quels principes devraient être mis en application dans un ménage où les deux conjoints ne partagent pas la même foi ?
18 Dans un ménage interconfessionnel, le mari reste le chef de famille. Si c’est lui qui est chrétien, il témoignera de la considération pour les croyances de sa femme sans pour autant transiger avec sa propre foi. Si c’est la femme qui est chrétienne, elle ne voudra pas non plus transiger avec la sienne (Actes 5:29). Elle ne contestera pas pour autant l’autorité de son mari. Elle honorera la position qu’il occupe et demeurera sous “ la loi de son mari ”. — Romains 7:2.
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