⁹ Détail intéressant, au chapitre 38 de Job, Jéhovah Dieu en personne tient un raisonnement similaire à travers une série de questions qui donnent à réfléchir. Bien que le Créateur pose ces questions en premier lieu à Job, elles ont manifestement un rapport avec notre état d’esprit, notre existence et notre avenir. Examinons donc ce que Dieu a demandé en cette circonstance et réfléchissons à ce que cela implique. Nous suivrons ainsi le conseil donné en Job 37:14.

10. Quel effet le chapitre 38 de Job devrait-​il avoir sur nous, et quelles questions y sont soulevées ?

¹⁰ Le chapitre 38 commence ainsi : “ Jéhovah répondit à Job du milieu de la tempête de vent et dit : ‘ Quel est celui qui obscurcit le conseil par des paroles sans connaissance ? Ceins tes reins, s’il te plaît, comme un homme robuste, que je te questionne, et tu me renseigneras. ’ ” (Job 38:1-3). Ces paroles donnent le ton à la suite. Elles ont aidé Job à se souvenir qu’il se tenait devant le Créateur de l’univers, qu’il avait des comptes à lui rendre. Nous pouvons également en tirer leçon. Dieu évoque ensuite le genre de choses qu’a mentionnées Élihou. “ Où étais-​tu quand j’ai fondé la terre ? Indique-​le-​moi, si vraiment tu connais l’intelligence. Qui en a fixé les mesures, si tu le sais, ou qui a tendu sur elle le cordeau ? Dans quoi ses socles mortaisés furent-​ils enfoncés, ou qui posa sa pierre angulaire ? ” — Job 38:4-6.

11. De quoi Job 38:4-6 devrait-​il nous faire prendre conscience ?

¹¹ Oui, où était Job ? Du reste, où étions-​nous tous lorsque la terre vint à l’existence ? L’un quelconque d’entre nous a-​t-​il été l’architecte qui a conçu le plan de notre planète et qui, à partir de ce plan, en a dessiné les dimensions à la règle ? Évidemment non. Les humains n’existaient même pas à l’époque. Comparant la terre à un bâtiment, Dieu demande : “ Qui posa sa pierre angulaire ? ” Nous savons que la terre est située à la distance idéale du soleil pour que nous y vivions et que nous nous épanouissions. Mais elle a également le volume qu’il faut. Si notre planète était plus volumineuse, en effet, l’hydrogène ne pourrait s’échapper de l’atmosphère, et la vie serait alors impossible sur la terre. De toute évidence, quelqu’un “ posa sa pierre angulaire ” au bon endroit. Le mérite en revenait-​il à Job ? Nous en revient-​il ? Ou en revient-​il à Jéhovah Dieu ? — Proverbes 3:19 ; Jérémie 10:12.

L’homme a-​t-​il les réponses ?

12. À quoi la question posée en Job 38:6 nous oblige-​t-​elle à réfléchir ?

¹² Dieu demande encore : “ Dans quoi ses socles mortaisés furent-​ils enfoncés ? ” Bonne question. Nous connaissons probablement un terme que Job ignorait : la gravitation. La plupart d’entre nous savent que la gravitation exercée par la masse énorme que représente le soleil contribue à maintenir la terre en place, ses socles mortaisés enfoncés, en quelque sorte. Pourtant, qui parmi nous comprend parfaitement le phénomène de la gravitation ?

13, 14. a) Que nous faut-​il admettre à propos de la gravitation ? b) Quel effet la situation évoquée en Job 38:6 devrait-​elle avoir sur nous ?

¹³ L’auteur d’un ouvrage récent intitulé L’univers expliqué (angl.) admet que ‘ la gravitation est la plus connue des forces de la nature, et pourtant la moins comprise ’. Il ajoute : “ La force gravitationnelle semble traverser l’espace instantanément, sans moyen évident de le faire. Ces dernières années, toutefois, les physiciens ont lancé l’idée que la gravitation pourrait se propager sous forme d’ondes composées de particules appelées gravitons [...]. Mais personne n’est absolument certain de leur existence. ” Songez à ce que cela veut dire.

¹⁴ La science a progressé en 3 000 ans, depuis que Jéhovah a posé ces questions à Job. Pourtant, ni nous-​mêmes ni les physiciens de métier ne sommes capables d’expliquer avec précision cette gravitation qui maintient la terre sur l’orbite idéale, où elle doit être pour que la vie y soit possible (Job 26:7 ; Isaïe 45:18). Il ne s’agit pas pour autant que nous nous mettions tous à vouloir percer les mystères de la gravitation. Simplement, si nous réfléchissons ne serait-​ce qu’à cet aspect des œuvres prodigieuses de Dieu, cela devrait avoir une influence sur la façon dont nous considérons le Créateur. Éprouvez-​vous du respect envers sa sagesse et sa connaissance, et êtes-​vous conscient de la nécessité d’en apprendre davantage sur sa volonté ?

15-17. a) De quoi est-​il question en Job 38:8-11, ce qui soulève quelles questions ? b) Que sommes-​nous obligés d’admettre au sujet de notre connaissance sur les océans et leur répartition ?

¹⁵ Le Créateur n’en a pas terminé avec ses questions : “ Qui a barricadé la mer avec des portes, elle qui sortait comme lorsqu’elle a jailli de la matrice ; quand je mis le nuage pour son vêtement et l’obscurité épaisse pour ses langes, quand j’entrepris de répartir sur elle les limites que j’avais prescrites et de lui mettre une barre et des portes, et que je dis ensuite : ‘ Jusqu’ici tu peux venir, et pas plus loin ; ici tes vagues orgueilleuses sont contenues ’ ? ” — Job 38:8-11.

¹⁶ L’idée de ‘ mer barricadée ’ évoque les continents, les océans et les marées. Depuis combien de temps l’homme les observe-​t-​il, les étudie-​t-​il ? Depuis des millénaires — et avec un intérêt sans précédent au cours du siècle écoulé. Nous pourrions aisément penser qu’on sait désormais à peu près tout à leur sujet. Toutefois, si vous creusiez ce sujet en écumant les plus grandes bibliothèques ou en recourant aux nombreux modes de recherche offerts par Internet, que constateriez-​vous ?

¹⁷ Dans un ouvrage de référence reconnu, vous trouveriez cet aveu : “ La répartition des plaques continentales et des bassins océaniques sur la surface du globe ainsi que la répartition des principales caractéristiques naturelles constituent depuis longtemps les difficultés majeures dans l’étude et la théorisation scientifiques. ” Ensuite, cette encyclopédie propose quatre explications possibles, mais précise qu’elles figurent “ parmi de nombreuses hypothèses ”. Or, comme vous le savez sans doute, “ une hypothèse sous-entend qu’on n’a pas assez de preuves pour proposer autre chose qu’une tentative d’explication ”.

18. À quelles conclusions la lecture de Job 38:8-11 vous amène-​t-​elle ?

¹⁸ Cela ne souligne-​t-​il pas le bien-fondé des questions qu’on lit en Job 38:8-11 ? Nous ne sommes pour rien dans la mise en place de toutes ces caractéristiques de notre planète. Ce n’est pas nous qui avons accroché la lune de façon que son attraction contribue aux marées, qui normalement n’inondent pas nos côtes ni nos habitations. Vous savez qui l’a fait : c’est Celui qui fait des choses prodigieuses. — Psaumes 33:7 ; 89:9 ; Proverbes 8:29 ; Actes 4:24 ; Révélation 14:7.

Rendons à Jéhovah le mérite qui lui revient

19. Quelles réalités physiques sont évoquées en termes poétiques en Job 38:12-14 ?

¹⁹ Les humains ne sont pour rien non plus dans la rotation de la terre, évoquée en Job 38:12-14. C’est elle qui produit l’aube, spectacle souvent d’une beauté stupéfiante. À mesure que le soleil se lève, les formes et les contours de notre globe deviennent nets, à l’image de l’argile transformée par un sceau qui y laisse une empreinte. Quand on prête un tant soit peu attention au mouvement de la terre, on s’émerveille de ce qu’elle ne tourne pas trop rapidement, ce qui, nous le concevons facilement, aurait des conséquences catastrophiques. Sa rotation n’est pas non plus lente au point que les jours et les nuits soient beaucoup plus longs, ce qui générerait une chaleur et un froid extrêmes, et rendrait la vie humaine impossible. Honnêtement, n’êtes-​vous pas heureux que Dieu, et non un groupe d’humains, ait choisi la vitesse de rotation de la terre ? — Psaume 148:1-5.

20. Quelle réponse donneriez-​vous aux questions posées en Job 38:16, 18 ?

²⁰ Maintenant, imaginez que Dieu vous pose cette autre série de questions : “ Es-​tu arrivé jusqu’aux sources de la mer ou as-​tu circulé en quête de l’abîme d’eau ? ” Pas même un océanographe ne serait capable de donner une réponse exhaustive ! “ As-​tu réfléchi intelligemment aux larges espaces de la terre ? Dis-​le, si tu as pu savoir tout cela. ” (Job 38:16, 18). Avez-​vous visité, exploré toutes les régions de la terre, ou ne serait-​ce que la majorité d’entre elles ? Combien de vies nous faudrait-​il pour aller à la découverte des beaux sites et des merveilles de la planète ? Et quelles vies exaltantes ce seraient !

21. a) À quelles théories scientifiques peuvent nous faire songer les questions de Job 38:19 ? b) À quoi devrait nous inciter ce que nous savons des effets de la lumière ?

²¹ Considérez aussi les questions profondes de Job 38:19 : “ Où donc est le chemin vers l’endroit où réside la lumière ? Quant aux ténèbres, où donc est leur lieu ? ” Ainsi que vous le savez peut-être, les scientifiques ont longtemps pensé que la lumière se propage à la manière d’une onde, comme celles qu’on voit à la surface de l’eau. Puis, en 1905, Albert Einstein a élaboré la théorie selon laquelle la lumière agit sous forme de particules d’énergie. Les conclusions d’Einstein étaient-​elles définitives ? Une encyclopédie récente a soulevé cette interrogation : “ La lumière est-​elle une onde ou une particule ? ” Et elle a ajouté : “ Apparemment, [la lumière] ne peut être les deux, car les deux modèles [les ondes et les particules] sont trop différents. La meilleure réponse est que la lumière n’est à strictement parler ni l’un ni l’autre. ” En somme, l’homme est incapable d’expliquer à fond les œuvres de Dieu dans ce domaine. Ce qui n’empêche pas que nous soyons toujours chauffés, directement et indirectement, par la lumière du soleil. Nous profitons de la nourriture et de l’oxygène produits par la réaction des plantes à la lumière. Nous pouvons lire, voir le visage des êtres que nous aimons, nous émerveiller devant des couchers de soleil, etc. Dans ces moments, ne devrions-​nous pas reconnaître que ce sont là autant d’œuvres prodigieuses de Dieu ? — Psaumes 104:1, 2 ; 145:5 ; Isaïe 45:7 ; Jérémie 31:35.

² Beaucoup de nos contemporains refusent ou ignorent ces témoignages flagrants des activités du Créateur (Romains 1:20). Il est pourtant de notre intérêt de réfléchir à ces œuvres pour en tirer des conclusions sur notre position et nos devoirs envers Celui à qui nous devons l’existence. Les chapitres 38 à 41 de Job vont nous y aider ; Jéhovah y attire l’attention de Job sur certains aspects de Ses œuvres prodigieuses. Arrêtons-​nous sur quelques questions pertinentes soulevées par Dieu.

Des œuvres puissantes, prodigieuses

3. Sur quoi les questions soulevées par Dieu en Job 38:22, 23, 25-29 portent-​elles ?

³ À un moment donné, Dieu demande à Job : “ As-​tu pénétré dans les magasins de la neige ou vois-​tu les magasins de la grêle, que j’ai réservées pour le temps de détresse, pour le jour de combat et de guerre ? ” Dans de nombreux endroits du monde, la neige et la grêle font partie du décor. Dieu poursuit : “ Qui a divisé un canal pour l’inondation et un chemin pour le nuage orageux qui tonne, pour faire pleuvoir sur une terre sans homme, sur le désert où il n’y a pas d’homme tiré du sol, pour rassasier des lieux battus par la tempête et désolés et pour faire germer les pousses de l’herbe ? Existe-​t-​il un père pour la pluie, ou qui a donné naissance aux gouttes de rosée ? Du ventre de qui sort la glace, et le givre du ciel, qui donc l’enfante ? ” — Job 38:22, 23, 25-29.

4-6. Pourquoi peut-​on dire que l’homme n’a qu’une connaissance incomplète de la neige ?

⁴ Certains, qui vivent dans une société où le temps est compté et qui ont besoin de se déplacer, considèrent peut-être la neige comme une gêne. D’autres, nombreux, y voient un plaisir qui rend les paysages resplendissants en hiver et offre l’occasion de se livrer à des activités uniques en leur genre. Mais, eu égard à la question posée par Dieu, connaissons-​nous exactement la neige, ne serait-​ce que son aspect ? Certes, nous savons sûrement ce qu’est une congère, pour en avoir vu soit de nos yeux, soit en photo. Mais qu’en est-​il des flocons de neige ? Savez-​vous à quoi ils ressemblent ? Avez-​vous déjà assisté à leur formation ?

⁵ Certains les étudient et les photographient depuis des décennies. Un seul flocon de neige peut se composer de 100 fragiles cristaux de glace aux formes magnifiques et variées. On lit dans le livre L’atmosphère : “ La variété des cristaux de neige est légendaire. Aucune loi de la nature ne s’oppose, en principe, à leur duplication, mais jamais on n’en a trouvé deux exactement identiques. Un exploitant agricole [...], Wilson A. Bentley, a passé plus de quarante ans de sa vie à observer et à photographier des cristaux de neige au microscope, sans jamais découvrir des jumeaux parfaits. ” Et même si, par extraordinaire, on observait un jour de tels jumeaux, la variété des flocons de neige en serait-​elle moins prodigieuse ?

⁶ Rappelez-​vous la question de Dieu : “ As-​tu pénétré dans les magasins de la neige ? ” Beaucoup voient dans les nuages des magasins de neige. Vous imaginez-​vous aller dans un tel magasin inventorier la variété infinie des flocons de neige et essayer de comprendre comment ils viennent à l’existence ? Une encyclopédie scientifique déclare : “ On ne cerne toujours pas la nature et l’origine des noyaux de congélation qui sont indispensables pour provoquer la congélation des gouttelettes des nuages à des températures d’environ − 40°C. ” — Psaume 147:16, 17 ; Isaïe 55:9, 10.

7. Où en est la connaissance humaine sur la pluie ?

⁷ Qu’en est-​il de la pluie, à propos de laquelle Dieu demandait à Job : “ Existe-​t-​il un père pour la pluie, ou qui a donné naissance aux gouttes de rosée ? ” La même encyclopédie précise : “ Étant donné la complexité des mouvements atmosphériques et l’instabilité considérable de la vapeur et des particules contenues dans l’air, il paraît impossible d’élaborer une théorie détaillée, générale, sur la formation des nuages et des précipitations. ” Autrement dit, les scientifiques proposent des théories détaillées, mais sans être vraiment capables d’expliquer la pluie. Et pourtant, les nuages donnent la pluie, qui arrose la terre, entretient les plantes et rend la vie possible et agréable.

8. En quoi les paroles de Paul consignées en Actes 14:17 sont-​elles pertinentes ?

⁸ N’êtes-​vous pas d’accord avec la conclusion tirée par l’apôtre Paul ? Il a encouragé autrui à voir dans ces œuvres prodigieuses un témoignage à leur Auteur. Au sujet de Jéhovah Dieu, il a dit : “ Il ne [s’est] pas laissé lui-​même sans témoignage en ce qu’il a fait du bien, vous donnant du ciel pluies et saisons fécondes, comblant vos cœurs de nourriture et de gaieté. ” — Actes 14:17 ; Psaume 147:8.

9. Comment les œuvres prodigieuses de Dieu manifestent-​elles sa grande puissance ?

⁹ Incontestablement, l’Auteur de ces œuvres prodigieuses et utiles possède une sagesse infinie doublée d’une puissance incommensurable. Pour avoir une idée de cette puissance, pensez à ceci : il éclaterait quelque 45 000 orages chaque jour, soit plus de 16 millions par an. Cela signifie qu’environ 2 000 orages sont en cours en ce moment même. Les nuages complexes d’un seul orage brassent autant d’énergie qu’au moins dix bombes nucléaires du genre de celles qu’on a lancées pendant la Deuxième Guerre mondiale. Une partie de cette énergie se manifeste sous l’aspect d’éclairs. Si effrayants soient-​ils, ceux-ci contribuent à la production de formes d’azote qui atteignent le sol et sont absorbées par les plantes comme fertilisant naturel. L’éclair est donc de l’énergie visible, mais il procure en même temps de réels bienfaits. — Psaume 104:14, 15.

Quel est votre sentiment ?

10. Que répondriez-​vous aux questions posées en Job 38:33-38 ?

¹⁰ Imaginez-​vous à la place de Job, interrogé par le Dieu Tout-Puissant. Vous conviendrez sans doute que la majorité des gens ne prêtent guère d’attention aux œuvres prodigieuses de Dieu. Jéhovah nous pose les questions suivantes, consignées en Job 38:33-38 : “ Es-​tu parvenu à connaître les ordonnances des cieux, ou pourrais-​tu établir son pouvoir sur la terre ? Peux-​tu élever ta voix jusqu’au nuage, pour qu’une masse d’eau tumultueuse te recouvre ? Peux-​tu envoyer des éclairs pour qu’ils partent et te disent : ‘ Nous voici ’ ? Qui a mis la sagesse dans les couches de nuages, ou qui a donné l’intelligence au phénomène céleste ? Qui peut avec sagesse dénombrer exactement les nuages, ou les jarres du ciel — qui peut les renverser, quand la poussière se coule comme en une masse de métal fondu et que les mottes se collent ensemble ? ”

11, 12. Quelles autres choses montrent que Dieu accomplit des œuvres prodigieuses ?

¹¹ Nous n’avons abordé que quelques idées évoquées par Élihou avec Job, puis relevé quelques questions auxquelles Jéhovah a demandé à Job de répondre “ comme un homme robuste ”. (Job 38:3.) Nous disons “ quelques ” parce qu’en Job chapitres 38 et 39 Dieu a mis en évidence d’autres aspects remarquables de la création. Par exemple, il a parlé des constellations : qui connaît toutes leurs lois ou leurs ordonnances (Job 38:31-33) ? Jéhovah a attiré l’attention de Job sur quelques animaux : le lion et le corbeau, la chèvre de montagne et le zèbre, le taureau sauvage et l’autruche, le puissant cheval et l’aigle. Il lui a demandé si c’est lui, Job, qui avait donné à ces animaux leurs caractéristiques, leur permettant de vivre et de prospérer. Vous apprécierez sans doute de lire ces chapitres, surtout si vous êtes un ami des bêtes, des chevaux notamment. — Psaume 50:10, 11.

Dieu a demandé à Job : “ As-​tu pénétré dans les magasins de la neige ou vois-​tu les magasins de la grêle, que j’ai réservées pour le temps de détresse, pour le jour de combat et de guerre ? ” La neige, la grêle, les tempêtes de pluie, le vent et les éclairs sont tous dans l’arsenal de Dieu. Or, ces forces de la nature sont d’une puissance stupéfiante. — Job 38:22, 23.

16, 17. Qu’est-​ce qui peut nous donner un aperçu de la formidable puissance dont Dieu dispose, et comment a-​t-​il utilisé cette puissance autrefois ?

¹⁶ Vous vous souvenez probablement d’une catastrophe ou d’une autre provoquée par l’une de ces forces, qu’il s’agisse d’un ouragan (un typhon ou un cyclone), d’un orage de grêle ou d’une inondation subite. Prenons un exemple : vers la fin de l’année 1999, des tempêtes ravageuses ont frappé le sud-ouest de l’Europe, à la surprise même des météorologistes. Des vents ont atteint la vitesse de 200 kilomètres à l’heure ; ils ont emporté des milliers de toits, abattu des pylônes électriques, retourné des camions. Imaginez la scène : la tempête a déraciné ou cassé quelque 270 millions d’arbres, 10 000 rien que dans le parc de Versailles. Des millions de foyers ont été privés d’électricité. Près de 100 personnes ont perdu la vie. Tout cela en quelques heures. Quelle force !

¹⁷ Les tempêtes sont des accidents de la nature, des événements incontrôlés. Mais de quoi le Tout-Puissant, qui accomplit des œuvres prodigieuses, serait-​il capable s’il employait ces forces d’une manière maîtrisée, dirigée ? Il l’a fait à l’époque d’Abraham. Celui-ci a appris que le Juge de toute la terre avait pesé la méchanceté de deux villes, Sodome et Gomorrhe. Elles étaient si corrompues que des plaintes les concernant montaient vers Dieu, qui a veillé à ce que tous les justes sortent des villes condamnées. Le récit historique déclare : “ Alors Jéhovah fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu venant de Jéhovah, des cieux. ” Voilà qui constituait une œuvre prodigieuse : Dieu a gardé en vie les justes et détruit les méchants invétérés. — Genèse 19:24.