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Jéhovah l’a guéri de ses douleursImitez leur foi
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Jéhovah parle ensuite de ses créations. En quelque sorte, il fait faire à Job un bref tour d’horizon de ce qu’on appelle aujourd’hui les sciences de la nature. Il aborde des domaines comme l’astronomie, la biologie, la géologie et la physique. Il décrit en particulier des animaux qu’on trouvait à l’époque dans la région du monde où vivait Job : le lion, le corbeau, la chèvre de montagne, l’âne sauvage, le taureau sauvage, l’autruche, le cheval, le faucon, l’aigle, Béhémoth (apparemment l’hippopotame) et, pour finir, Léviathan (probablement le crocodile). Imaginez la chance qu’a eue Job d’assister à un cours magistral sur la nature donné par le Créateur de l’universb !
Une leçon d’humilité et d’amour
Quel est l’objectif derrière tout cela ? Job a de toute urgence besoin d’une dose d’humilité. En se plaignant de ce qu’il croit être un mauvais traitement de la part de Jéhovah, Job s’éloigne de son Père aimant, ce qui ne fait qu’aggraver sa situation. C’est pourquoi, Jéhovah lui demande à plusieurs reprises où il se trouvait quand les merveilles de l’univers sont venues à l’existence et s’il peut nourrir, maîtriser ou apprivoiser les animaux qu’il a créés. Si Job est incapable de maîtriser les choses les plus élémentaires créées par Jéhovah, comment peut-il se permettre de juger le Créateur ? Les façons d’agir et les pensées de Jéhovah ne dépassent-elles pas largement sa vision très restreinte des choses ?
Job ne conteste pas ce que dit Jéhovah, il ne se justifie pas ni ne se cherche d’excuses.
De plus, l’amour transparaît fortement dans tout ce que Jéhovah dit à Job. C’est comme si Jéhovah le faisait raisonner ainsi : « Mon fils, si je peux créer et prendre soin de toutes ces choses, crois-tu vraiment que je ne vais pas prendre soin de toi ? T’aurais-je vraiment abandonné, et privé de tes enfants, de ta santé et d’un avenir sûr ? Ne suis-je pas le seul à pouvoir te rendre ce que tu as perdu et te guérir de tes terribles douleurs ? »
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