Si nous n’avons pas cette joie, il est peut-être nécessaire d’opérer des changements afin d’éviter de penser ou d’agir d’une façon contraire aux Écritures, attitude qui peinerait l’esprit de Dieu (Éphésiens 4:30). Certes, nous sommes des personnes vouées à Jéhovah; toutefois, ne pensons pas qu’un manque de joie sincère en une certaine occasion soit un signe de la désapprobation divine. Nous sommes imparfaits et sujets à la peine, à la tristesse et parfois même à la dépression; mais Jéhovah nous comprend (Psaume 103:10-14).

Ne le servons pas avec un esprit de compétition, car Paul a écrit: “Si nous vivons par l’esprit, continuons aussi, par l’esprit, à marcher avec discipline. Ne devenons pas vaniteux, suscitant des rivalités entre nous, nous enviant les uns les autres.” (Galates 5:25, 26). Nous n’éprouverons pas la vraie joie si nous servons dans le but de surpasser les autres ou de nous attirer des louanges.

Tant que David, roi d’Israël, a essayé de dissimuler son péché, il était abattu. En fait, il lui semblait que la sève de sa vie se desséchait; il est d’ailleurs possible qu’il soit tombé malade. Quel soulagement il a dû éprouver après s’être repenti et confessé (Psaume 32:1-5)! Nous ne pouvons être joyeux si nous cachons un péché grave. Cela pourrait nous perturber. Assurément, ce n’est pas de cette façon que nous éprouverons de la joie. Mais la confession et le repentir apportent le soulagement, et permettent de retrouver une humeur joyeuse. — Proverbes 28:13.