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Réjouissons Jéhovah en faisant preuve de bontéLa Tour de Garde 1991 | 15 juillet
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Réjouissons Jéhovah en faisant preuve de bonté
“Qu’est-ce que Jéhovah demande de toi en retour, si ce n’est d’exercer la justice, et d’aimer la bonté, et de marcher modestement avec ton Dieu?” — MICHÉE 6:8.
1. Pourquoi ne devrions-nous pas être surpris que Jéhovah attende de ses serviteurs qu’ils fassent preuve de bonté?
JÉHOVAH attend de ses serviteurs qu’ils fassent preuve de bonté. Nous ne devrions pas en être surpris, car Dieu lui-même est bon envers tous, même envers les méchants ingrats. Jésus Christ a dit à ses disciples: “Continuez d’aimer vos ennemis, et de faire du bien, et de prêter sans intérêt, sans rien espérer en retour; et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et les méchants. Continuez donc à vous rendre miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.” — Luc 6:35, 36.
2. Quelles questions dignes d’intérêt se posent concernant la bonté?
2 Comme l’indique Michée 6:8, ceux qui marchent avec Dieu doivent réellement “aimer la bonté”. À l’évidence, Jéhovah se réjouit de voir ses serviteurs aimer la bonté et la manifester de tout cœur. Mais qu’est-ce que la bonté? Quels bienfaits procure-t-elle, et comment pouvons-nous la manifester?
Qu’est-ce que la bonté?
3. Quelle définition donneriez-vous de la bonté?
3 La bonté est la qualité de celui qui s’intéresse activement à autrui. Elle se manifeste par des actes de bienveillance et par des paroles aimables. Être bon, c’est faire du bien plutôt que du tort. L’homme bon est amical, doux, compatissant et affable. Il se montre généreux et a des égards pour les autres. D’ailleurs, la bonté fait partie du vêtement symbolique du chrétien. C’est ce qui ressort de cette exhortation de Paul: “Revêtez-vous (...) des tendres affections de la compassion, ainsi que de bonté, d’humilité d’esprit, de douceur et de longanimité.” — Colossiens 3:12.
4. En quoi Jéhovah est-il le modèle de bonté pour les humains?
4 Jéhovah est le modèle de bonté. Comme l’apôtre Paul le dit, c’est “quand se sont manifestés chez notre Sauveur, Dieu, la bonté et l’amour pour l’homme” qu’“il nous a sauvés, non à cause des œuvres en justice que nous avions faites, mais selon sa miséricorde, grâce au bain qui nous a fait venir à la vie, et à notre renouvellement par de l’esprit saint”. (Tite 3:4, 5.) Dieu purifie, ou ‘baigne’, les chrétiens oints dans le sang de Jésus en appliquant en leur faveur la valeur du sacrifice rédempteur du Christ. Ils sont également renouvelés grâce à de l’esprit saint et chacun d’eux devient “une création nouvelle” en qualité de fils de Dieu engendré de l’esprit (2 Corinthiens 5:17). Bien sûr, la bonté et l’amour de Dieu pour les humains s’exercent également envers une “grande foule” internationale dont les membres “ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau”. (Révélation 7:9, 14; 1 Jean 2:1, 2.) En outre, les chrétiens oints et les membres de la grande foule, lesquels ont l’espérance terrestre, se trouvent tous sous le joug très “doux” du Christ. — Matthieu 11:30.
5. Pourquoi doit-on attendre de ceux qui sont guidés par l’esprit de Dieu qu’ils fassent preuve de bonté envers autrui?
5 La bonté est aussi une facette du fruit de l’esprit saint, ou force agissante, de Dieu. “Le fruit de l’esprit, dit Paul, c’est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles choses il n’y a pas de loi.” (Galates 5:22, 23). Que faut-il donc attendre de ceux qui sont guidés par l’esprit de Dieu? Certainement qu’ils fassent preuve de bonté envers autrui.
6. De quelle manière la bonté doit-elle pousser les anciens et les autres chrétiens à agir?
6 La bonté peut se manifester de bien des manières. Nous faisons preuve de bonté quand nous sommes miséricordieux. Les anciens de la congrégation chrétienne, par exemple, font preuve de bonté quand ils se montrent miséricordieux envers un pécheur repentant et s’efforcent de l’aider sur le plan spirituel. La bonté, qualité qui vient de Dieu, rend les surveillants patients, prévenants, compatissants et doux. Elle les incite à ‘traiter le troupeau avec tendresse’. (Actes 20:28, 29.) En fait, ce fruit de l’esprit doit rendre tous les chrétiens miséricordieux, patients, prévenants, compatissants, amicaux et hospitaliers.
Pas de bonté mal placée
7. Pourquoi la bonté mal placée est-elle de la faiblesse?
7 Pour certains, bonté rime avec faiblesse. Il faut, disent-ils, être dur, voire grossier parfois, pour montrer sa force aux autres et les impressionner. Mais ne dit-on pas à juste titre que “la grossièreté est la force du faible”? En réalité, il faut de la force pour être réellement bon sans tomber dans la bonté mal placée. La bonté, qui est un fruit de l’esprit de Dieu, n’a rien à voir avec la faiblesse ou le laxisme face à une mauvaise conduite. Non, manifester une bonté mal placée, c’est faire preuve d’une faiblesse qui amène à excuser le mal.
8. a) Comment Éli se montra-t-il faible vis-à-vis de ses fils? b) Pourquoi les anciens ne doivent-ils pas se laisser aller à une bonté mal placée?
8 Le grand prêtre Éli se montra faible avec ses fils, Hophni et Phinéhas, qui officiaient comme prêtres au tabernacle. Au lieu de se contenter de la part de sacrifice que leur attribuait la Loi de Dieu, ils envoyaient un serviteur réclamer de la viande crue à ceux qui venaient offrir des animaux en sacrifice, et cela avant qu’on en ait fait fumer la graisse sur l’autel. Ils avaient aussi des rapports immoraux avec les femmes qui servaient à l’entrée du tabernacle. Mais, au lieu de démettre Hophni et Phinéhas de leurs fonctions, Éli se contenta de les reprendre mollement, accordant plus d’honneur à ses fils qu’à Dieu (1 Samuel 2:12-29). Rien d’étonnant que ‘la parole de Dieu se fût faite rare en ces jours-là’! (1 Samuel 3:1.) Les anciens ne doivent donc pas se laisser aller à de faux raisonnements ou à une bonté mal placée qui mettraient en danger la spiritualité de la congrégation. La bonté véritable n’incite pas à fermer les yeux sur les propos et les actes mauvais, contraires aux normes divines.
9. a) Qu’est-ce qui peut nous aider à ne pas nous laisser aller à une bonté mal placée? b) Comment Jésus a-t-il manifesté de la force dans sa façon d’agir envers les chefs religieux apostats?
9 Pour ne pas faire preuve d’une bonté mal placée, nous devons prier Dieu de nous donner la force de dire, comme le psalmiste: “Éloignez-vous de moi, malfaiteurs, pour que j’observe les commandements de mon Dieu.” (Psaume 119:115). Il nous faut aussi suivre l’exemple de Jésus Christ, qui n’a jamais commis l’erreur de faire preuve d’une bonté mal placée. En fait, il était la personnification de la bonté véritable. Par exemple, ‘il éprouvait une tendre affection pour les gens, parce qu’ils étaient dépouillés et maltraités, comme des brebis sans berger’. C’est pourquoi les personnes sincères n’hésitaient pas à l’aborder, ni même à lui amener leurs petits enfants. Et imaginez la bonté, la compassion, dont il fit preuve quand “il prit les enfants dans ses bras et se mit à les bénir en posant les mains sur eux”! (Matthieu 9:36; Marc 10:13-16.) Cependant, si Jésus faisait preuve de bonté, il n’en était pas moins ferme quant à ce qui était juste aux yeux de son Père céleste. Jamais il n’excusa le mal; grâce à Dieu, il eut la force de condamner les chefs religieux hypocrites. Selon Matthieu 23:13-26, il leur déclara à plusieurs reprises: “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites!” Et, à chaque fois, il leur expliqua pourquoi ils étaient condamnés par Dieu.
Bonté et amour vont de pair
10. Comment les disciples de Jésus font-ils preuve de bonté et d’amour envers leurs compagnons chrétiens?
10 À ceux qui le suivaient, Jésus déclara: “À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour entre vous.” (Jean 13:35). Qu’est-ce qui, entre autres, caractérise cet amour qui identifie les vrais disciples de Jésus? Paul a déclaré: “L’amour est longanime et bon.” (1 Corinthiens 13:4). Celui qui est longanime et bon supporte les imperfections et les manquements des autres, comme Jéhovah le fait avec tant de bonté (Psaume 103:10-14; Romains 2:4; 2 Pierre 3:9, 15). La bonté et l’amour chrétiens se manifestent également quand des serviteurs de Dieu, où qu’ils vivent, rencontrent des épreuves. Avec une bonté, “une humanité”, plus qu’ordinaire, leurs compagnons chrétiens d’autres parties du monde montrent leur amour fraternel en faisant des dons matériels pour aider ces adorateurs de Jéhovah. — Actes 28:2.
11. Dans les Écritures, qu’est-ce que la bonté de cœur?
11 La bonté est rattachée à la qualité de cœur qu’est l’amour dans l’expression “bonté de cœur”, qui est souvent utilisée dans les Écritures. C’est une bonté qui découle d’un amour fidèle. Le terme hébreu traduit par “bonté de cœur” (ḥèsèdh) ne désigne pas la simple considération affectueuse, mais la bonté qui, avec amour, s’attache à quelque chose ou à quelqu’un jusqu’à ce qu’elle ait atteint son but. La bonté de cœur, ou amour fidèle, de Jéhovah s’exprime de diverses manières, par exemple quand il délivre ou protège ses serviteurs. — Psaumes 6:4; 40:11; 143:12.
12. Quand les serviteurs de Jéhovah prient pour être aidés ou délivrés, de quoi peuvent-ils être certains?
12 Quoi de plus naturel que la bonté de cœur de Jéhovah attire des gens à lui (Jérémie 31:3)! Lorsqu’ils ont besoin d’être délivrés ou aidés, ceux qui servent fidèlement Jéhovah savent que sa bonté de cœur est bel et bien un amour fidèle qui ne fera jamais défaut. Ils peuvent donc reprendre avec foi cette prière du psalmiste: “Quant à moi, en ta bonté de cœur je me suis confié; que mon cœur soit joyeux dans ton salut!” (Psaume 13:5). Puisque Dieu manifeste un amour fidèle, ce n’est pas en vain que ses serviteurs se confient en sa bonté de cœur. Quand ils le prient de les aider ou de les délivrer, ils ont cette assurance: “Jéhovah n’abandonnera pas son peuple, et il ne quittera pas son héritage.” — Psaume 94:14.
Les bienfaits que procure la bonté
13, 14. Pourquoi une personne qui fait preuve de bonté a-t-elle des amis fidèles?
13 Ceux qui servent Jéhovah suivent son exemple en ‘pratiquant bonté de cœur et miséricorde l’un envers l’autre’. (Zacharie 7:9; Éphésiens 5:1.) “La chose désirable chez l’homme tiré du sol, c’est sa bonté de cœur”, et celui qui manifeste cette qualité se procure de nombreux bienfaits (Proverbes 19:22). Examinons-en quelques-uns.
14 La bonté nous incite à avoir du tact; elle nous aide donc à entretenir de bonnes relations avec les autres. Celui qui a du tact parle, agit ou règle les situations difficiles avec considération et ménagement. “Le cruel” est frappé d’ostracisme, tandis que “l’homme de bonté de cœur traite son âme d’une manière salutaire”. (Proverbes 11:17.) Alors qu’on évite une personne cruelle, on est attiré par une personne qui fait preuve de bonté de cœur. C’est pourquoi un homme bon a des amis fidèles. — Proverbes 18:24.
15. Quel effet la bonté peut-elle avoir dans un foyer divisé sur le plan religieux?
15 Une chrétienne peut attirer son mari non croyant vers la vérité divine en manifestant de la bonté. Avant de connaître la vérité et de revêtir “la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu dans une justice et une fidélité vraies”, peut-être était-elle désagréable, voire querelleuse (Éphésiens 4:24). S’il avait connu certains proverbes, son mari aurait sans doute souscrit à ceux-ci: “Les disputes d’une épouse sont comme un toit qui laisse goutter l’eau et vous fait fuir”, et: “Mieux vaut habiter dans une terre désertique qu’auprès d’une épouse querelleuse avec le déplaisir.” (Proverbes 19:13; 21:19). Mais maintenant, la conduite chaste de la chrétienne, son profond respect et ses qualités, la bonté par exemple, peuvent l’aider à gagner son conjoint à la vraie foi (1 Pierre 3:1, 2). Voilà un des bienfaits qui peuvent résulter de sa bonté.
16. Quel bon effet la bonté qui nous est manifestée peut-elle avoir sur nous?
16 La bonté qui nous est manifestée peut avoir un bon effet sur nous: celui de nous rendre plus compatissants et indulgents. Supposons que nous ayons besoin d’aide sur le plan spirituel et qu’on nous traite avec bonté et douceur; ne serions-nous pas portés à agir de la même manière envers les autres? Eh bien, nous pouvons nous attendre à être traités avec bonté et douceur par les chrétiens ayant des qualités spirituelles, car Paul a écrit: “Frères, même si un homme fait un faux pas avant qu’il s’en soit aperçu, vous qui avez les qualités spirituelles requises, essayez de redresser un tel homme dans un esprit de douceur, tout en te surveillant toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté.” (Galates 6:1). Quand ils s’efforcent d’aider leurs compagnons qui s’égarent, les surveillants leur parlent avec douceur et bonté. Que nous ayons ou non bénéficié personnellement d’une telle aide, qu’est-ce que Dieu attend de chacun de nous, ses serviteurs? Que nous fassions preuve de bonté envers autrui et suivions ce conseil de Paul: “Devenez bons les uns pour les autres, pleins d’une tendre compassion, vous pardonnant volontiers les uns aux autres, comme Dieu aussi vous a pardonné volontiers par Christ.” (Éphésiens 4:32). Bien sûr, si quelqu’un nous a pardonné ou si on nous a aidés avec bonté à surmonter une difficulté d’ordre spirituel, cela doit augmenter notre aptitude au pardon, à la compassion et à la bonté.
Faisons grand cas de la faveur imméritée de Dieu
17. Puisque nous sommes nés pécheurs, pour quelle bonté devrions-nous être particulièrement reconnaissants?
17 Puisque nous sommes tous nés pécheurs, condamnés à mort, nous devons être particulièrement reconnaissants pour la bonté ou faveur imméritée de Jéhovah Dieu. Pour des pécheurs, c’est être l’objet d’une faveur totalement imméritée que d’être libérés d’une condamnation à mort et d’être déclarés justes. Paul, qui fit mention 90 fois de la faveur imméritée de Dieu dans ses 14 lettres inspirées, a déclaré aux chrétiens de Rome: “Tous en effet ont péché et n’atteignent pas la gloire de Dieu, et c’est comme don gratuit qu’ils sont déclarés justes par sa faveur imméritée, grâce à la libération moyennant la rançon payée par Christ Jésus.” (Romains 3:23, 24). Ne devons-nous pas éprouver de la gratitude pour la faveur imméritée de Jéhovah?
18, 19. Que pouvons-nous faire pour ne pas manquer le but de la faveur imméritée de Dieu?
18 L’ingratitude pourrait nous faire manquer le but de la faveur imméritée de Dieu. Paul a dit à ce propos: “Nous sommes donc des ambassadeurs à la place de Christ, comme si Dieu suppliait par notre entremise. À la place de Christ, nous faisons cette prière: ‘Réconciliez-vous avec Dieu.’ Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que par son moyen nous devenions justice de Dieu. Travaillant avec lui, nous vous supplions aussi de ne pas accepter la faveur imméritée de Dieu pour en manquer le but. Car il dit [en Ésaïe 49:8, Septante]: ‘En un temps favorable je t’ai entendu, et en un jour de salut je t’ai secouru.’ Voici, c’est maintenant le temps tout à fait favorable. Voici, c’est maintenant le jour du salut. Nous ne donnons de sujet d’achoppement à personne, et cela à aucun égard, pour que notre ministère ne soit pas critiqué; au contraire, à tous égards nous nous recommandons nous-mêmes comme ministres de Dieu.” (2 Corinthiens 5:20 à 6:4). Que voulait dire Paul?
19 Les chrétiens oints sont des ambassadeurs à la place de Christ, et les membres de la grande foule sont ses envoyés. Ensemble, ils exhortent les gens à se réconcilier avec Dieu pour obtenir le salut. Paul ne désirait pas que quelqu’un reçoive la faveur imméritée de Jéhovah Dieu grâce à Jésus Christ pour en manquer le but. Cela pourrait nous arriver si nous n’accomplissions pas l’œuvre que cette faveur imméritée nous a rendus aptes à effectuer. Puisque nous entretenons des relations amicales avec Dieu, que nous sommes réconciliés avec lui, nous ne recevrons pas sa faveur imméritée en vain si nous remplissons “le ministère de la réconciliation, à savoir que Dieu, par le moyen de Christ, réconciliait un monde avec lui-même”. (2 Corinthiens 5:18, 19.) Nous ferons aussi preuve de la plus grande bonté qui soit envers nos semblables en les aidant à se réconcilier avec Dieu.
20. Qu’allons-nous examiner dans l’article suivant?
20 Les serviteurs de Jéhovah font preuve de bonté quand ils utilisent leur temps et leurs ressources pour s’efforcer d’aider leurs semblables sur le plan spirituel dans le cadre du ministère chrétien. Mais que peuvent nous apprendre les exemples bibliques de bonté à l’œuvre? Dans l’article suivant, nous allons en examiner quelques-uns et considérer d’autres façons de réjouir Jéhovah en faisant preuve de bonté.
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Poursuivons sans cesse la bonté de cœurLa Tour de Garde 1991 | 15 juillet
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Poursuivons sans cesse la bonté de cœur
“Celui qui poursuit la justice et la bonté de cœur trouvera la vie, la justice et la gloire.” — PROVERBES 21:21.
1. Pourquoi faut-il s’attendre à ce que ceux qui sont guidés par l’esprit de Dieu fassent preuve de bonté?
JÉHOVAH est un Dieu bon et compatissant. Il est “clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité”. (Exode 34:6, 7.) On comprend donc que le fruit de son esprit saint inclut l’amour et la bonté. — Galates 5:22, 23.
2. Quels exemples allons-nous maintenant considérer?
2 Ceux qui sont guidés par l’esprit saint, ou force agissante, de Jéhovah manifestent le fruit de cet esprit qu’est la bonté. Ils font preuve de bonté de cœur dans leurs relations avec leurs semblables. Oui, ils suivent l’exemple de l’apôtre Paul en se recommandant eux-mêmes comme ministres de Dieu “par la bonté” et d’autres manières encore (2 Corinthiens 6:3-10). Leur bonté, leur compassion et leur disposition à pardonner s’accordent avec la personnalité de Jéhovah, qui est “abondant en bonté de cœur” et dont la Parole donne de nombreux exemples d’actes de bonté (Psaume 86:15; Éphésiens 4:32). Que nous apprennent certains de ces exemples?
La bonté nous rend désintéressés et hospitaliers
3. Comment Abraham a-t-il laissé un excellent exemple de bonté, et quel conseil Paul donne-t-il à ce propos?
3 Le patriarche Abraham (Abram) — l’“ami de Jéhovah” et “le père de tous ceux qui ont foi” — a laissé un excellent exemple de bonté (Jacques 2:23; Romains 4:11). Lui et les siens, y compris son neveu Lot, quittèrent la ville chaldéenne d’Ur et entrèrent en Canaan sur l’ordre de Dieu. Bien qu’Abraham fût l’aîné et le chef de famille, il fit preuve de bonté et de désintéressement en laissant Lot choisir les meilleurs pâturages, et en prenant ceux qui restaient (Genèse 13:5-18). Une bonté semblable peut nous inciter à laisser des avantages aux autres à nos propres dépens. C’est une bonté aussi désintéressée que l’apôtre Paul nous conseille de manifester quand il dit: “Que chacun continue à chercher, non pas son avantage personnel, mais celui d’autrui.” Paul lui-même ‘plaisait à tous en toutes choses, en ne cherchant pas son avantage personnel, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés’. — 1 Corinthiens 10:24, 33.
4. Comment Abraham et Sara ont-ils été récompensés d’avoir témoigné de la bonté en se montrant hospitaliers?
4 La bonté se traduit parfois par une hospitalité sincère. Un jour, Abraham et sa femme, Sara, témoignèrent de la bonté et de l’hospitalité à trois inconnus qui passaient. Abraham insista pour qu’ils restent un peu, le temps que Sara et lui préparent rapidement un bon repas. Il s’avéra que ces inconnus étaient des anges de Jéhovah, et l’un d’eux leur transmit la promesse divine selon laquelle Sara, âgée et sans enfant, aurait un fils (Genèse 18:1-15). L’hospitalité bienveillante d’Abraham et de Sara ne fut-elle pas largement récompensée?
5. Comment Gaïus a-t-il fait preuve de bonté, et de quelle façon pourrions-nous l’imiter?
5 Tous les chrétiens ont la possibilité de faire preuve de bonté en étant hospitaliers (Romains 12:13; 1 Timothée 3:1, 2). Ainsi, les serviteurs de Jéhovah offrent avec bonté l’hospitalité aux surveillants itinérants, ce qui n’est pas sans rappeler la bonté manifestée par un chrétien du Ier siècle nommé Gaïus. Il faisait “œuvre de fidélité” en recevant avec hospitalité des frères de passage, des “étrangers” qui, jusque-là, lui étaient inconnus (3 Jean 5-8). Généralement, nous connaissons ceux à qui nous avons l’occasion de témoigner de l’hospitalité avec bonté. Une de nos sœurs chrétiennes semble-t-elle déprimée? Peut-être son mari est-il non croyant, voire exclu. Dans ce cas, c’est l’occasion de faire preuve de bonté en invitant de temps en temps cette sœur à profiter d’une compagnie spirituelle et à partager un repas avec notre famille. Nous n’offrirons peut-être pas un festin, mais notre famille éprouvera à coup sûr de la joie à faire preuve de bonté envers une sœur qui se trouve dans ce genre de situation (voir Proverbes 15:17). De son côté, celle-ci exprimera sans aucun doute sa gratitude oralement ou par un petit mot de remerciement.
6. Comment Lydie a-t-elle fait preuve de bonté, et pourquoi est-il important de se montrer reconnaissant pour des actes de bonté?
6 Après son baptême, Lydie, femme pieuse, “dit en insistant: ‘Si vous [Paul et ses compagnons] avez jugé que je suis fidèle à Jéhovah, entrez dans ma maison et demeurez-y.’ Et elle nous y a obligés”, ajouta Luc. La bonté de Lydie fut certainement appréciée (Actes 16:14, 15, 40). Par contre, un manque de reconnaissance peut avoir un effet dévastateur. Un jour, avec bonté, une sœur âgée de 80 ans aux forces et aux moyens limités, se donna la peine de préparer un repas pour quelques invités. Elle fut profondément déçue que l’un d’entre eux, un jeune homme, ne l’ait même pas prévenue qu’il ne pourrait pas venir. En une autre occasion, deux sœurs ne sont pas venues prendre un repas qu’une jeune femme avait préparé spécialement pour elles. “J’étais effondrée, dit-elle, car ni l’une ni l’autre n’avait oublié mon invitation. (...) J’aurais préféré apprendre qu’elles ne s’en étaient pas souvenues; mais, en fait, aucune n’avait eu assez de bonté ou d’amour pour m’avertir.” Dans des circonstances semblables, le fruit de l’esprit saint qu’est la bonté vous inciterait-il à avoir de la gratitude et des égards?
La bonté nous rend prévenants
7. Concernant la bonté, qu’illustrent les efforts qu’ont faits les fils de Jacob pour ensevelir leur père selon sa volonté?
7 La bonté nous rend prévenants envers les autres, elle nous pousse à aller au-devant de leurs désirs légitimes. Prenons un exemple: Jacob (Israël) demanda à son fils Joseph d’exercer la bonté de cœur envers lui en ne l’enterrant pas en Égypte. Bien qu’ils aient dû acheminer son corps jusqu’à un lieu fort éloigné, Joseph et les autres fils de Jacob “le transportèrent donc au pays de Canaan et l’ensevelirent dans la caverne du champ de Macpélah, champ qu’Abraham avait acquis d’Éphron, le Hittite, en possession de sépulture, en face de Mamré”. (Genèse 47:29; 49:29-31; 50:12, 13.) S’inspirant de cet exemple, une famille chrétienne ne devrait-elle pas, tout en prenant en compte les exigences bibliques, se laisser guider par la bonté de cœur et respecter les volontés d’un de ses membres pour ce qui est de son enterrement?
8. Que nous apprend l’histoire de Rahab sur l’importance de payer de retour la bonté?
8 Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. Rahab, la prostituée, exerça la bonté en cachant les espions israélites. De leur côté, les Israélites lui témoignèrent de la bonté de cœur en l’épargnant, elle et sa maisonnée, lorsqu’ils vouèrent à la destruction la ville de Jéricho (Josué 2:1-21; 6:20-23). Quel bel exemple montrant que nous devrions payer de retour la bonté qu’on nous manifeste en faisant nous aussi preuve de prévenance et de bonté!
9. Pourquoi n’y a-t-il rien de mal à demander à quelqu’un de nous témoigner de la bonté de cœur?
9 À ce propos, il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15; 2 Samuel 9:3-7). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? (Jacques 5:12.) Si nous sommes anciens dans la congrégation, nous montrons-nous pareillement compatissants quand nos compagnons dans la foi ont besoin que nous exercions la bonté de cœur envers eux?
La bonté resserre nos liens
10. Comment la bonté de cœur de Ruth a-t-elle été récompensée?
10 Dans la famille, la bonté de cœur resserre les liens et contribue au bonheur. C’est ce qu’illustre le cas de Ruth, la Moabite. Afin de subvenir à ses besoins et à ceux de sa belle-mère, Naomi, veuve indigente, elle glana avec ardeur près de Bethléhem, dans le champ de Boaz, un homme déjà âgé (Ruth 2:14-18). Par la suite, Boaz dit à Ruth: “Tu as encore mieux témoigné ta bonté de cœur en dernier lieu qu’en premier lieu, en ne courant pas après les jeunes gens, qu’ils soient d’humble condition ou riches.” (Ruth 3:10). En premier lieu, Ruth fit preuve de bonté de cœur envers Naomi. “En dernier lieu”, cette Moabite fit preuve de bonté de cœur en se montrant disposée à épouser Boaz, un homme d’âge, afin de susciter une progéniture à son mari décédé et à Naomi, qui était âgée. Ruth donna à Boaz un fils, Obed, qui fut le grand-père de David. Dieu accorda ainsi à Ruth “un salaire parfait”, celui d’être comptée parmi les ancêtres de Jésus Christ (Ruth 2:12; 4:13-17; Matthieu 1:3-6, 16; Luc 3:23, 31-33). La bonté de cœur de Ruth lui valut donc de grands bienfaits, à elle et à sa famille. De nos jours, quand la bonté de cœur abonde dans un foyer pieux, ses membres en sont largement récompensés, ils sont heureux et unis par des liens familiaux plus solides.
11. Quel effet la bonté de Philémon a-t-elle eu?
11 La bonté renforce les liens entre les serviteurs de Jéhovah au sein des congrégations. Philémon était un chrétien connu pour la bonté de cœur qu’il témoignait à ses compagnons dans la foi. Paul lui dit: “Je rends sans cesse grâce à mon Dieu quand je fais mention de toi dans mes prières, car je continue à entendre parler de l’amour et de la foi que tu as envers le Seigneur Jésus et envers tous les saints (...). J’ai en effet beaucoup de joie et de consolation au sujet de ton amour, car les tendres affections des saints ont été ravivées grâce à toi, frère.” (Philémon 4-7). Les Écritures ne précisent pas de quelle façon les tendres affections des saints furent ravivées grâce à Philémon. Mais il fit certainement preuve de bonté de cœur envers les autres chrétiens oints, et ce de diverses manières, ce qui les raviva et affermit sans nul doute les liens qui les unissaient. Il en est de même aujourd’hui quand les chrétiens manifestent la bonté de cœur.
12. Quel effet la bonté d’Onésiphore a-t-elle eu?
12 La bonté d’Onésiphore eut elle aussi un bon effet. “Que le Seigneur fasse miséricorde à la maisonnée d’Onésiphore, dit Paul, car il m’a souvent rafraîchi et n’a pas pris honte de mes chaînes. Au contraire, quand il s’est vu à Rome, il m’a cherché avec empressement et il m’a trouvé. Que le Seigneur lui donne de trouver miséricorde auprès de Jéhovah en ce jour-là! Et tous les services qu’il a rendus à Éphèse, tu les connais mieux que personne.” (2 Timothée 1:16-18). Si nous nous dépensons pour témoigner de la bonté de cœur à nos compagnons dans la foi, nous serons heureux et affermirons les liens d’affection fraternelle au sein de la congrégation chrétienne.
13, 14. En quoi la congrégation de Philippes fut-elle exemplaire, et comment Paul a-t-il montré sa reconnaissance pour la bonté de cette congrégation?
13 Quand tous les membres d’une congrégation se manifestent mutuellement de la bonté de cœur, les liens qui les unissent s’en trouvent affermis. De tels liens étroits existaient entre Paul et la congrégation de la ville de Philippes. D’ailleurs, si l’apôtre envoya une lettre aux Philippiens, ce fut, entre autres raisons, pour les remercier de leur bonté et de l’aide matérielle qu’ils lui avaient apportée. Il leur écrivit: “Au commencement de la proclamation de la bonne nouvelle, quand j’ai quitté la Macédoine, pas une congrégation ne s’est associée avec moi pour ce qui est de donner et de recevoir, sauf vous seuls; car, même à Thessalonique, vous m’avez envoyé une première fois, puis une seconde fois, quelque chose pour mes besoins. (...) J’ai amplement de tout et je suis dans l’abondance. Je suis comblé, maintenant que j’ai reçu d’Épaphrodite ce qui vient de vous, parfum de bonne odeur, sacrifice favorable, agréable à Dieu.” — Philippiens 4:15-18.
14 Nous comprenons donc pourquoi Paul faisait mention des Philippiens et de leur bonté dans ses prières. Il déclara: “Je rends toujours grâce à mon Dieu chaque fois que je me souviens de vous, dans toutes mes supplications pour vous tous, faisant ma supplication avec joie, à cause de votre contribution au progrès de la bonne nouvelle depuis le premier jour jusqu’à maintenant.” (Philippiens 1:3-5). Jamais une congrégation ne devient pauvre parce qu’elle soutient de tout cœur et avec générosité l’œuvre de prédication du Royaume. Après que les Philippiens eurent fait avec bonté tout ce qu’ils pouvaient à cet égard, Paul leur donna cette assurance: “Et mon Dieu pourvoira pleinement à tous vos besoins, selon sa richesse en gloire par l’entremise de Christ Jésus.” (Philippiens 4:19). En effet, Dieu rétribue la bonté et la générosité. Sa Parole dit: “Chacun, quelque bien qu’il fasse, le recevra de Jéhovah.” — Éphésiens 6:8.
Quand des femmes font preuve de bonté
15, 16. a) Comment la bonté de Dorcas a-t-elle été rappelée, et que s’est-il passé à sa mort? b) De nos jours, comment les chrétiennes qui ont le cœur bon sont-elles riches en belles œuvres?
15 La bonté de cœur de Dorcas (Tabitha), habitante de Joppé et disciple de Jésus, ne manqua pas d’être récompensée. “Elle était riche des bonnes actions et des dons de miséricorde qu’elle faisait”; lorsqu’“elle tomba malade et mourut”, les disciples envoyèrent chercher Pierre à Lydda. Quand il arriva, “on le fit monter à la chambre haute; et toutes les veuves se présentèrent à lui en pleurant et en montrant quantité de vêtements de dessous et de vêtements de dessus que Dorcas avait faits pendant qu’elle était avec elles”. Imaginez la scène: Des veuves éplorées disent à l’apôtre combien Dorcas était bonne et lui montrent les vêtements qui témoignent de son amour et de sa bonté. Après avoir fait sortir tout le monde, Pierre fléchit les genoux, se tourne vers le corps et dit: “Tabitha, lève-toi!” Miracle! “Elle ouvrit les yeux et, apercevant Pierre, elle se mit sur son séant. Lui donnant la main, il la fit lever, puis il appela les saints et les veuves et la présenta vivante.” (Actes 9:36-41). Quelle récompense elle reçut de Dieu!
16 C’est la première fois que les Écritures rapportent une résurrection accomplie par un apôtre de Jésus Christ. Les circonstances dans lesquelles ce miracle prodigieux eut lieu sont imprégnées de bonté. Qui peut dire que Dorcas aurait été ramenée à la vie si elle n’avait pas été riche des bonnes actions et des dons de miséricorde qu’elle faisait — si elle n’avait pas été riche en bonté de cœur? Non seulement Dorcas et les autres veuves furent bénies, mais ce miracle, sa résurrection, rendit témoignage à la gloire de Dieu. Oui, “on le sut dans tout Joppé, et beaucoup eurent foi au Seigneur”. (Actes 9:42.) À notre époque, les chrétiennes qui ont le cœur bon sont riches en belles œuvres, elles aussi; certaines confectionnent des vêtements pour d’autres membres de la congrégation, préparent des repas pour ceux qui sont âgés ou font preuve d’hospitalité envers d’autres (1 Timothée 5:9, 10). Leur bienveillance donne un excellent témoignage aux gens de l’extérieur qui les observent. Par-dessus tout, nous nous réjouissons que la piété et la bonté de cœur incitent cette ‘grande armée de femmes à annoncer la bonne nouvelle’ à la gloire de notre Dieu, Jéhovah. — Psaume 68:11.
Poursuivons sans cesse la bonté de cœur
17. Qu’est-il dit en Proverbes 21:21, et comment ces paroles s’appliquent-elles aux hommes pieux?
17 Quiconque désire être approuvé par Dieu doit poursuivre la bonté de cœur. “Celui qui poursuit la justice et la bonté de cœur trouvera la vie, la justice et la gloire”, dit un proverbe (Proverbes 21:21). Un homme pieux poursuit sans cesse la justice de Dieu en se laissant constamment guider par les principes divins (Matthieu 6:33). Il témoigne toujours aux autres un amour fidèle, ou de la bonté de cœur, sur les plans matériel et, surtout, spirituel. En agissant ainsi, il trouve la justice, car l’esprit de Jéhovah l’aide à vivre d’une manière juste. En fait, il a “revêtu la justice”, comme Job, qui était pieux (Job 29:14). Ce genre d’homme ne recherche pas sa propre gloire (Proverbes 25:27). Par contre, Jéhovah lui permet de recevoir une certaine gloire, peut-être sous la forme du respect que lui témoignent d’autres personnes; ces personnes, Dieu les incite à agir avec bonté envers un tel homme en raison de la bonté de cœur que lui-même leur manifeste. De surcroît, ceux qui font fidèlement la volonté de Dieu trouveront la vie — pas seulement pour quelques courtes années, mais pour l’éternité.
18. Pourquoi nous faut-il poursuivre la bonté de cœur?
18 Que tous ceux qui aiment Jéhovah Dieu continuent donc à poursuivre la bonté de cœur! Cette qualité nous rend chers à Dieu et à nos semblables. Elle nous incite à faire preuve d’hospitalité et de prévenance. La bonté resserre les liens au sein des familles et de la congrégation chrétienne. Les femmes qui manifestent la bonté de cœur sont très appréciées et tenues en haute estime. Enfin, tous ceux qui poursuivent cette qualité magnifique rendent gloire au Dieu de bonté de cœur, Jéhovah.
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